vendredi 29 avril 2011
Oublions le pêcher !
J'ai repéré ce matin un titre aguicheur dans la bloguerolle de Nicolas : Lâche moi la vulve.
Hop, un petit saut.
Je partage le point de vue de l'auteur, que je remercie pour l'éclat de rire qu'a provoqué chez moi la lecture de la fin du billet:
"C'est à l'aulne de cette crise de la foufoune que l'on mesure à quel point notre société est profondément malade."
Les fautes d'inattention comme celle-ci peuvent être très poétiques. Merci donc au Monolecte..
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mardi 26 avril 2011
Fillettes russes, roses et mauves
De toutes les photographies de cette page de blog, c'est celle-ci ma préférée.
Moscou, 1931 . Cliché retouché, peint à la main . C'est au Parc Gorky que s'est abattue cette nuée de petites filles mauves et roses.
La promenade vaut vraiment le cyberdétour....
J'ai trouvé ce site grâce à Global Voices
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Pourvu qu'elles se transforment en sirènes...
Les tunisiens migrants jettent les filles à la mer pour alléger les barques.
Sympa. Pourvu que ces pauvres noyées se transforment en sirènes, et entraînent vers le fond les bateaux de ceux qui jettent les femmes à la mer...
*.
L'enluminure vient de ce site
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vendredi 22 avril 2011
Ruminances, répugnance
Pourquoi les collaborateurs de Ruminances (et ils ne sont pas les seuls) appellent-ils toujours les catholiques "culs-bénits" et jamais les musulmans "culs-levés ?" La discrimination ethnico-religieuse, c'est pas beau.
Lisez Ruminances, en lien dans toutes les bonnes blogrolls des leftblogs, où l'on déguste avec gourmandise ce type de déclaration:
Rem a dit…
A propos de calotins nantais, ce fait divers et particulièrement sordide, qui m'a donné des cauchemars cette nuit! : Une mère de famille cul-béni et ses 4 gosses assassinés et enterrés par le mari... : mais qu'est-ce qu'elle foutait avec un mec visiblement pas très catholique ?
22 avril 2011 09:48
Rem a dit…
A propos de calotins nantais, ce fait divers et particulièrement sordide, qui m'a donné des cauchemars cette nuit! : Une mère de famille cul-béni et ses 4 gosses assassinés et enterrés par le mari... : mais qu'est-ce qu'elle foutait avec un mec visiblement pas très catholique ?
22 avril 2011 09:48
Ou celle-ci:
Rem a dit…
... Ah oui, on me souffle la réponse à la question posée çi-dessus : Le mec était plein de pognon (3 bagnoles, belle maison, etc.) sans qu'on sache trop comment. Il se vantait entre autres d'être 'agent secret des Américains', bref un myhomane très louche. Mais 'la calote' aime bien le pognon, cela se sait...
22 avril 2011 10:19 Rem a dit…
... Ah oui, on me souffle la réponse à la question posée çi-dessus : Le mec était plein de pognon (3 bagnoles, belle maison, etc.) sans qu'on sache trop comment. Il se vantait entre autres d'être 'agent secret des Américains', bref un myhomane très louche. Mais 'la calote' aime bien le pognon, cela se sait...
Remplaçons donc "culs-bénis" par "culs-levés, pour voir, ou "la calotte" par "la juiverie" ou "les barbus".
Ah, non, on n'a pas le droit ? Faut pas ? C'est immoral, raciste, illégal ? Ce ne serait pas de gauche ? Ce serait digne de l'immonde Hortefeux?
Dans toutes les bonnes blogrolls de tous les bons leftblogs.... Et il n'y en a pas un qui proteste, pas un. On est solidaire ou on ne l'est pas. L'important, c'est d'être antisarkozyste, en laissant sur place Hortefeux côté gracieusetés racistes, il va sans dire. Comme d'hab.Vive le respect de l'Autre et le racisme à tri sélectif . Et longue vie aux leftblogs et à leur plus beau joyau, le blog Ruminances !
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mercredi 20 avril 2011
Il écrit !
Il a écrit un billet dans Ruminances, et voilà ce qu'en disent ses compagnons de mangeoire:
Ce n'est plus de la verve qu'on te connaît déja, lediazec, c'est carrémént de l'envolée littéraire polémique de haut talent, genre Zola dans 'J'accuse' ! (Rem', 6h52)
"Ses ailes de géant l'empêchent de marcher". Cours, Rodo, cours, et prends ton envol au-dessus de ces besogneux et sordides guainos (nom générique, sans majuscule) moins humains, donc respectables, que le plus infime vermisseau. (BabelOUest, 7h58)
Alors là, enthousiaste de même, je dis haut et fort: Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, camarades !
Je vous offre de grand cœur les vers suivants :
Il écrit ! Les vélos, sur le chemin des villes,
Se parlent, rapprochant leur nickel ébloui.
Les blogueurs caressent leur clavier, et sourient.
Tu l'entends, batelier ? Il écrit. Quoi ? Comment ? Il
Tu l'entends, batelier ? Il écrit. Quoi ? Comment ? Il
Ecrit ! Je te le dis, docker. Il écrit. Oui,
Il écrit. Le wattman arrête la motrice :
Camarade, tu dis qu'Il écrit, tu le dis ?
Et l'employé du gaz interroge : LeDiazec a écrit un billet ?
A écrit un billet ? Mais comprends, on te dit qu'Il l'a fait,
Oui, Lui. Je comprends, ce n'est donc pas un rêve ?
Et l'employé du gaz interroge : LeDiazec a écrit un billet ?
A écrit un billet ? Mais comprends, on te dit qu'Il l'a fait,
Oui, Lui. Je comprends, ce n'est donc pas un rêve ?
Tous les blogs sont pleins de rumeurs : vous disiez,
Il écrit... Ces mots-là sont une lampe que lèvent
Les mineurs aujourd'hui comme au jour de Waziers.
Il écrit... Ces mots-là sont la chanson qu'emporte
Le journalier, la chanson du soldat, du marin.
C'est l'espoir de la paix, c'est Ruminances forte,
C'est l'espoir de la paix, c'est Ruminances forte,
Libre et heureuse. Paysan, fauche l'épi.
O femmes, souriez et mêlez à vos tresses
O femmes, souriez et mêlez à vos tresses
Ces deux mots-là comme des fleurs jamais fanées.
Il écrit. Je redis ces deux mots-là sans cesse.
Il écrit. Je redis ces deux mots-là sans cesse.
(D'après, un peu quand même, Aragon, dans Ode à Maurice Thorez.)
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vendredi 15 avril 2011
Islamisation des prisons
Ça valait le coup de faire tout ce foin quand Zemmour a dit que la majorité des trafiquants, ou des dealers, ou des délinquants, je ne sais plus, étaient noirs et arabes?
D'après le rapport de Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, on manque d'imams dans les prisons où la majorité des détenus est constituée de musulmans, qui veulent aussi manger halal.
Alors on leur dit quoi à ces musulmans emprisonnés ? Qu'ils sont des fantasmes ? Qu'ils la ferment afin de ne pas jouer le jeu de l'extrême-droite ? Qu'ils continuent à s'accommoder de leurs imams improvisés, compagnons d'incarcération, dangereux intégristes incultes la plupart du temps ?
Qu'en disent les blogueurs qui ont toujours argué que le halal était surtout un truc commercial, que l'islamisation de la France était une vue de l'esprit ?
Ces prisonniers ont droit à des aumôniers. À des douches et à de l'alphabétisation aussi, mais c'est un autre sujet...
D'après le rapport de Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, on manque d'imams dans les prisons où la majorité des détenus est constituée de musulmans, qui veulent aussi manger halal.
Alors on leur dit quoi à ces musulmans emprisonnés ? Qu'ils sont des fantasmes ? Qu'ils la ferment afin de ne pas jouer le jeu de l'extrême-droite ? Qu'ils continuent à s'accommoder de leurs imams improvisés, compagnons d'incarcération, dangereux intégristes incultes la plupart du temps ?
Qu'en disent les blogueurs qui ont toujours argué que le halal était surtout un truc commercial, que l'islamisation de la France était une vue de l'esprit ?
Ces prisonniers ont droit à des aumôniers. À des douches et à de l'alphabétisation aussi, mais c'est un autre sujet...
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jeudi 14 avril 2011
Les pas de cellule en cellule
Et d'instituteurs, on ne manque pas ?
***
La photographie représente le mur de la prison de Rennes, d'où sauta Albertine Sarrazin le 19 avril 1957.
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Fin du monde
mercredi 13 avril 2011
On demande un ogre non diabétique
Philippe Meyer parle d'Iffendic dans sa chronique matutinale !
Nous ne perdrons pas de vue que les enfants [...] peuvent dissimuler une nature inquiétante. Ainsi [...] dans le village d'Iffendic la supérette locale affiche depuis quelques jours un écriteau qui proclame "pour des raisons de sécurité les mineurs de moins de douze ans non accompagnés ne sont plus acceptés dans le magasin." C'est que les gérants du lieu ont constaté une recrudescence spectaculaire des vols de bonbons et de friandises par des gamins de cinq ou six ans.
Comme disait Alphonse Allais: "Il y a des moments où l'absence d'ogre se fait cruellement sentir !"
***
Source de l'image: blog Eric dessine
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mardi 12 avril 2011
Continuons le combat
L'affreux Nicolas dit "Cassez-vous" aux femmes en burqa.
Oui, mais si elles viennent d'une famille normande ou bourguignonne depuis trois siècles ? On les bannit ?
J'aimerais bien savoir combien de Français convertis à l'Islam radical ont changé de pays, pour élever leurs enfants et vivre leur foi dans un pays où c'est plus facile pour eux.
Je ne crois pas que dix centimètres de tissu en moins et un visage reconnaissable changent grand-chose. C'est déjà bien qu'on interdise la burqa sur la voie publique, c'est un minimum, pas de quoi en faire un fromage. Mais tous ces intégristes, hommes et femmes, en habit religieux.... Pas besoin, comme le demandait je ne sais plus quel politicien délégué à l'intégration déçu du sarkozysme, de mettre une étoile verte sur les musulmans pour les stigmatiser. Le voile qu'ils mettent eux-mêmes sur leur femme remplit très bien cette fonction.
S'ils pouvaient se casser aussi, les responsables religieux pignon sur rue que John Paul Leperse interviouvait à Roubaix , qui disaient que si la France devenait en majorité peuplée de musulmans, bien sûr qu'on laisserait tomber la démocratie pour la Charia....
S'ils pouvaient se casser, tous ces intégristes, ou ne plus chagriner le paysage...
lundi 11 avril 2011
Nous au village aussi l'on a...
"La supérette interdite aux moins de douze ans", titre Ouest-France.
Une affichette près des caisses d'une supérette d'Iffendic (25 km de Rennes) indique: "Pour des raisons de sécurité, les mineurs de moins de douze ans non accompagnés ne sont plus acceptés".
Des raisons de sécurité ? Comme à la piscine ? Si la supérette était braquée, dit le gérant personne ne peut dire comment les petits réagiraient. Il parle des petits tout seuls, sans les parents.
En fait, le magasin a affaire à un problème de délinquance en culottes courtes, le vol de bonbons. Les gérants en ont assez d"être confrontés à des voleurs de bonbons de 5 à 6 ans, seuls dans le magasin, incapables de donner leur nom ou un numéro pour appeler.
Le plus grand quotidien français en fait un de ses deux gros titres ce matin.
Je lis plus loin: "ces dernières années, des lotissements ont poussé près de la zone commerciale. Des nouvelles familles sont arrivées. Avec des enfants".
Prenez une zone commerciale. Construisez les logements qui vont autour, importez des familles étrangères au village pour les mettre dedans, et voila le résultat.. C'est ce que semble dire en creux l'article, avec l'effet un peu dramatique du point entre des nouvelles familles sont arrivées et avec des enfants . Dans les centre sociaux des zup de ville, on incite les familles en difficulté à déménager dans des petites villes alentour qui ont construit des logements sociaux. On a ainsi des lotissements qui ne sont habités en majorité par ces ex-citadins, qui, ne bénéficiant plus des mêmes réseaux culturels et sportifs pour les enfants, les laissent s'occuper tout seuls en dehors des entrainements de foot. Habitués à être souvent dehors dans les cités sous l'œil plus ou moins attentif des plus grands, les petits zonent quand ils ne sont pas devant la télé, ou vont jouer au supermarché. Et quel est le jeu plus intéressant que le vol de bonbons en supermarché ?
Il n'y a pas si longtemps, des bandes rigolardes de petits mômes du crû se servaient dans les vergers sur le chemin de l'école, mais ils se ramassaient un coup de pied au cul s'ils étaient pris, et une engueulade ou une gifle de leur père pour l'honneur de la famille , rapport au voisinage, même si le paternel en avait fait autant au même âge.
Les gérants de ce supermarché ne disent rien d'autre que "occupez-vous de vos petits enfants, bon sang", mais ils le disent d'une façon terrible. Les enfants sont devenus des mineurs, et quand on dit mineurs au lieu d'enfants, c'est rarement très bon signe pour eux.
L'intégralité de l'article d'Ouest-France est là.
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vendredi 8 avril 2011
Alors, nous en sommes là ?
Qu'on ne vienne pas chercher des poux dans la tête, ou brâmer des reproches débiles aux électeurs abstentionnistes de gauche quelque peu découragés par d'étonnants virages (ou d'étonnantes mutations?) de cette presse d'opinion qu'on dit encore de gauche, justement.
Je viens de lire cet article du Nouvel Observateur, que je trouve effrayant et honteux.
Alors, on en est là ?
Une jolie petite chanteuse, Nolwenn Leroy, fait un disque de ce que j'appellerais des "biniouseries sans intérêt". Chansons bretonnes, quoi. Il y a une photographie d'elle à cinq ans en costume régional avec la coiffe, la totale. Vous n'y couperez pas cet été dans les crêperies hors de prix et dans les Super U de Cornouaille.
Et le Nouvel Obs lui cogne dessus avec une violence disproportionnée et à côté de la plaque. C'est dix fois pire que les reproches qu'on assénait à Amélie Poulain qui vendait un Paris fantasmé, nettoyé de ses vrais habitants, ceux de la diversité.
La pochette montre la chanteuse à 5 ans, en Bigouden, comme une preuve génétique de sa bretonnante traçabilité. Garantie née coiffée.
Quand elle n'inhale pas avec extase «l'odeur de la bouse mouillée», cette Finistérienne au nom si peu républicain oppose une fin de non-recevoir à l'expérience jacobine: «Je ne serai jamais ta Parisienne», chante Leroy sur des paroles de Miossec.
Avec son prénom de sainte décapitée, Nolwenn affiche un pedigree de la vieille roche. Née à Saint-Renan, son père, Jean-Luc Le Magueresse, est un ancien footballeur professionnel de Brest et de Guingamp. D'aucuns blâmeront son adolescence auvergnate, mais personne n'est parfait.
Et le pire....
Si l'on en croit l'auteur de «Souvenirs d'enfance et de jeunesse» (1883), le Breton, c'est le contraire du sarkozyste: «Jamais race ne fut plus impropre à l'industrie, au commerce. On obtient tout d'elle par le sentiment de l'honneur. L'occupation noble est à ses yeux celle par laquelle on ne gagne rien.» Nolwenn Leroy spécule sur ces valeurs de désintéressement, mais à la façon sonnante et trébuchante de ses pays Bolloré, Pinault et Leclerc.
Purée, exhumer Renan pour parler de la race bretonne...
Mais on va où ?
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jeudi 7 avril 2011
Amusant ou inquiétant ?
Une affiche invitant à une fête en Loire Atlantique. Comédie percussive métissée, ça m'a fait rire.
Et on mangera des crêpes au couscous. Pourquoi pas ?
source: blog de Fromage plus |
Délégué aux droits de l 'homme et au métissage...
Délégué au métissage, délégué aux droits du métissage
Est-ce qu'ils se rendent compte de ce qu'ils écrivent ?
S'il est admis que la discrimination raciale est illégale, pourquoi un maire-adjoint peut-il être délégué au métissage ? En quoi les métis justifieraient-ils de droits spécifiques, en plus des droits de l'Homme (qui perd sa majuscule, d'ailleurs, s'il devient métis....)
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mardi 5 avril 2011
La France est au-dessous de tout.
Notre équipe ne s'est même pas qualifiée pour la coupe du monde de cricket, alors que c'est en France que ce sport fut inventé.
***
Ajout, après les commentaires de Corto et Nicolas: ils avaient pourtant un chouette maillot!
(C'est pour de rire, hein, joueurs de l'équipe de France de cricket...)
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lundi 4 avril 2011
Laïcité, encore...
dessin paru sur bar zing |
" Aujourd'hui, j'ai l'impression que plus grand monde ne comprend ce que signifie la laïcité. Les uns imaginent que cela permet à chacun de vivre sa Foi librement et les autres, que c'est une sorte de zone de non-Foi."
m'écrit un correspondant dont je tairai le nom pour ne pas trahir le secret de la correspondance, je ne suis pas une balance.
J'ai donc répondu à ce correspondant quelque chose qui montre que je suis assez bête, et bonne éponge aux opinions courantes:
"Moi je partage la vision commune, même si elle est erronée. Laïcité = refus du sacré dans l'espace public à partir du moment où ça brime trop les non-croyants (ou d'autres religions qui ont des coutumes contraires)."
Alors que la laïcité, c'est, comme le dit le TLF:
"Principe de séparation dans l'État de la société civile et de la société religieuse. La laïcité est un des grands principes sur lesquels repose, avec l'obligation et la gratuité, l'enseignement public français .
Caractère des institutions, publiques ou privées, qui, selon ce principe, sont indépendantes du clergé et des Églises; impartialité, neutralité de l'État à l'égard des Églises et de toute confession religieuse."
Pourquoi jouer sur les mots, alors? La burqa dans la rue, rien à voir avec la laïcité. Si on n'en veut pas, c'est pour autre chose. La non mixité prônée par l'islam, met-elle en danger la laïcité ? La laïcité en tant que telle, je ne sais pas, mais les femmes oui. Les maires qui mettent en place des horaires séparés pour hommes/femmes ne commettent pas de délit contre les lois sur la laïcité, mais un délit de discrimination sexiste. On est donc tellement peu sûr que les hommes et les femmes sont égaux et ont le droit de partager le même espace, d'exercer les mêmes professions, d'être soignés également par les mêmes médecins, qu'il faille prendre des milliards de précautions envers des personnes qui prétendent défier les principes d'égalité ? Il n'y a pas matière à débats. Les débats ont eu lieu à l'Assemblée nationale, des lois ont été votées. Cette égalité est récente et fragile, il faut ne rien admettre qui puisse l'ébranler.
Les débats sur la laïcité organisés par le gouvernement sont un aveu de faiblesse de sa part . Est-ce qu'il y a des débats organisés par le gouvernement sur le Code de la Route, sur les lois sur la propriété privée ou sur la protection de l'enfance, pour remettre en question les lois actuelles ? Dans les médias, on peut toujours discuter, oui, mais c'est le rôle des médias.
Je trouvais que Mélenchon essayait de noyer le poisson, quand il parlait de concordat à supprimer. Comme si le plus important maintenant, était de taper sur l'Eglise qui ne menace personne, alors qu'on a une religion montante qui joue des coudes chez nous.
La France a la laïcité aussi accordéon que le territoire. En Guyane, comme en Alsace ou St Pierre et Miquelon, les prêtres sont payés par l'Etat, qui rétribue aussi un imam et un pasteur, et qui rétribuera les imams de Mayotte.
C'est un peu bizarre, non ?
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vendredi 1 avril 2011
Déjà que ce n'est pas drôle d'être sourd-muet...
Didier Goux s'étonne qu'on appelle les muets des muets, et non pas des non-parlants ou, je ne sais pas, des acordevocaliques.
Source : rttbf infos
Il met dans cet usage, ou dans ce manque d'usage, de l'ostracisme, de la stigmatisation. Pourquoi pas de la handicapophobie sélective, tant qu'il y est ?
Je suis allée gougueuler un p'tit coup, certaine que j'allais dénicher quelque terme savant et empathiquement correct mais non, que dalle. En revanche, je suis tombée sur un article sublime.
"Un notaire retraité de Fexhe-le-haut-Clocher qui avait ouvert le feu sur une famille de sourds-muets a été condamné lundi à 12 mois de prison, avec sursis de 5 ans pour le surplus de la détention préventive.
L’homme pensait faire l’objet d’une agression à son domicile lorsqu’il avait ouvert le feu sur les victimes qui étaient perdues et cherchaient leur chemin.
Le 31 mai 2008, un couple de parents sourds et muets accompagnés de leurs trois enfants de 9 ans, 7 ans et 1 an devaient se rendre à une fête d’anniversaire à Fexhe-le-haut-Clocher. Ils avaient encodé une adresse erronée dans leur GPS et s’étaient présentés à la porte de la maison du notaire retraité.
L’homme avait refusé d’ouvrir à ces personnes qui faisaient des gestes pour tenter d’entrer en communication à travers une fenêtre. Il s’était muni d’une arme GP 9 mm et les avait poursuivies arme au poing jusque dans leur voiture parquée sur le devant de la propriété. Le notaire avait placé le canon de son arme sur la joue du conducteur en le menaçant de mort. Il avait tiré à cinq reprises sur le véhicule qui prenait la fuite. Deux tirs ont traversé l’habitacle où se trouvaient les cinq membres de la famille.
Le tribunal n’a pas retenu la prévention de tentative de meurtre contre le notaire mais a qualifié les faits de coups et blessures volontaires et menaces par gestes. Le notaire n’a pas obtenu la suspension du prononcé réclamée mais a bénéficié d’un sursis sur une peine de 12 mois de prison."
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