vendredi 23 avril 2010

Commentateurs et commentatrices


Ce matin, sur le blog du frisé kremlinois dont c'est aujourd'hui l'anniversaire, j'ai écrit qu'un certain blogueur (Rimbus) ne discutait pas avec les femmes et qu'il n'y en avait pas, ou peu, sur son blog. Après, je suis allée y faire un tour et j'ai noté ses derniers intervenants dans ses derniers billets. Bon, il y a quelques commentatrices et contradictrices quand même, j'ai exagéré, mais une énorme majorité d'intervenants mâles. (Hermès, Nicolas, Le Prétorien, Jean Claude, David, Didier Goux, Alexis, BabelOuest, Corto, Homer, Falcon Hill, Philippe, Isabelle, Salvadorali,Océane, Marguerite, AmiedesBêtes, Karine, Dagrouik, Gaël, BA, Jean, CaptainH,). 18 hommes, 4 femmes.
Tiens, que je me suis dit, je vais compter chez moi pour comparer: Olympe, Didier Goux, Audine, Geargies, Nicolas, Dorham, Fredi Maque, CC, le Coucou, Gildan, Epamin, Chieuvrou, Homer, Corto , Chr Bohren, la mère Castor, DizzyP, Patrick, Malavita, Carine. 7 femmes, 13 hommes.
J'ai continué avec Nicolas (PMA): Rimbus, le Coucou, Hermes, Monsieur Poireau, Chr Bohren, falcon Hill, Yann, Mip, Dorham, Suzanne, Didier Goux, Isabelle B, Romain Blachier, Paul, Balmeyer, Captain H, Philippe M, monsieur Poireau, Handballeuse, Chr Bohren. 3 femmes, 17 hommes.
Bon, allons chez Olympe pour voir la vie en roses : là, je n'arrive pas à compter car il y a beaucoup d'interventions courtes sans accord M/F et avec pseudos non sexués.

Et puis je me suis dit que je n'allais pas y passer la journée, je vais désherber mes pivoines et pêcher des gardons.

La conclusion de cette passionnante enquête, c'est que sauf sur les blogs de filles pour filles, il y a une majorité d'hommes plus ou moins forte, même quand on parle de tout, de rien, et d'autre chose. Regardez donc sur sur le vôtre, par exemple.

65 commentaires:

  1. Après lecture du billet, une question me taraude :

    Et alors ?

    J'admets ne pas bien voir la direction de votre propos. Disputez-vous les femmes qui ne vont pas se coltiner les blogs politiques ? Les hommes qui ne leur font pas de place ? Les deux ?

    PS : Merci pour le conseil pour Fixin, on a pique-niqué devant la simple mais très belle église du Xe siècle, et passé un très bon moment sur place.

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  2. Mathieu: Non, je ne dispute personne, mais je me dis qu'il ne suffit pas d'être libre, sans aucune contrainte, pour... je ne sais pas comment dire, être en nombre égal, prendre pareillement la parole. Olympe, dans un billet ancien, écrivait que les femmes ne parlaient pas politique de la même façon que les hommes. J'aurais bien aimé savoir en quoi. En tout cas, sur un blog, on est libre, et sur celui de Nicolas, par exemple, il a autant de déconnade et de sujets légers que de politique de parti. Pourquoi est-on est encore dans des cases de verre "les femmes chez le coiffeur, aux soldes ou à la messe (ou sur leurs blogs de pub pour parfums et sacs de luxe), et les hommes au bistro ou au garage." Regardez dans vos sujets "enseignement", il n'y a pas une majorité de commentateurs ? alors que les trois quart des enseignants sont des femmes ?

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  3. Si si, vous avez raison, j'avais même fait un billet là-dessus il y a quelques temps :

    http://lespriviliegiesparlent.blogspot.com/2008/11/o-sont-les-femmes.html

    C'est d'autant plus vrai sur les blogs éducation d'ailleurs. Vous êtes l'une des rares, avec Audine et June Prune à commenter régulièrement.

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  4. Si Freud était encore parmi nous, il trouverait dans la blogosphère de très bons sujets d'analyse...
    Très subtile constatation, Suzanne!

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  5. Tiens, il faudrait que j'aille compter chez moi...

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  6. Mathieu; je rétablis votre lien.
    Oui, j'ai lu le billet, la discussion et le billet d'Olympe en lien chez vous, vous avez fait ensemble le tour de la question.

    Epamin, Freud avalerait sa pipe ou se finirait au crack s'il tombait sur un site qui vent des stimulateurs clitoridiens. Ne le réveillons pas !

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  7. Didier: oui, mais les commentatrices de chez vous sont tellement bonnes qu'elles comptent au moins double, voyons !

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  8. Bien vu. Ces dames sont toujours les bienvenues chez moi !

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  9. Autrefois, j'avais plus de commentatrices que de commentateurs, mais c'était uniquement dû à mon mojo.

    Mr Mojo risin',
    Keep on' ridin' !

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  10. Elle a un blog LA woman ?

    (z'aviez remarqué que Mr mojo risin était l'anagramme de Jim Morrison ?)

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  11. Dorham, eh bien, si vous avez perdu ces commentatrices, est-ce à dire que votre mojo n'était pas à la hauteur, hmmm?

    Malavita: ah, non, nulle en anagrammes et en contrepèteries que je suis! (il fait beau et chaud aujourd'hui, hein ?)

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  12. Et Homer qui vient racoler chez moi !
    (pas de mineures ici, monsieur, c'est une maison sérieuse!)

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  13. Malavita,

    Et bien, non...pas du tout, ça m'avait échappé... je crois que dans mon esprit, je focalisais sur les problèmes qu'avait Morrison à cette époque avec Pamela Courson...de Mojo, je veux dire...ce qui faisait la force de l'incantation...

    ---

    Suzanne,

    Bien sûr que non...

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  14. Pour conjurer la perte des commentatrices il faut un "black cat blog".

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  15. I got a black cat bone
    I got a mojo too
    I got the Johnny Concheroo
    I'm gonna mess with you
    I'm gonna make you girls

    Malavita, il faut d'abord les attirer, et les garder, avant de les perdre...

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  16. Les attirer, les garder...

    That means mannish blog !

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  17. Un "Goin' to Chicablog" pour se faire respecter un peu aussi... quand même...

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  18. How many more times, treat me the way you wanna do
    How many more times, treat me the way you wanna do
    When I give you all my love, please, please be true

    I'll give you all I've got to give, rings, pearls, and all
    I'll give you all I've got to give, rings, pearls, and all
    I got to get you together, baby !

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  19. je pense avoir un peu plus de femmes qui commentent mes billets.

    les catégories wikio reflètent la même chose : peu de femmes en politique et maintenant en société, beaucoup dans d'autres rubriques. et comme beaucoup de commentateurs sont aussi blogueurs...
    mais le constater n'explique pas le pourquoi.
    Je crois aussi que les gens vont là ou ils reçoivent de la reconnaissance et une femme qui parle politique a plus de mal à être entendue, encensée etc qu'un homme

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  20. "Je crois aussi que les gens vont là ou ils reçoivent de la reconnaissance et une femme qui parle politique a plus de mal à être entendue, encensée etc qu'un homme"

    Olympe: je ne sais pas, et il n'y a pas que la politique. Regardez ce que dit Mathieu à propos de ses commentateurs/trices quand il parle d'enseignement. Là, normalement, il n'y a pas de chasse gardée.
    Il y a la question du ton, aussi. Le ping-pong d'arguments bien balancés, le mordant et l'agressivité passent bien plus mal par un pseudo féminin que masculin. On voit la réaction aux commentaires s'inconnus qui donnent un pseudo sexué. Et ne parlons pas des désaccords entre deux internautes-femmes: aussitôt arrivent des commentaires "ah, chic, un catch seins nus dans la boue". On ne s'en tire qu'avec humour et détachement.

    Malavita, z'avez tous les Muddy Waters dans votre discothèque ?

    Dorham:(dans son Zepplin...) c'est plus enlevé que je te donnerai des perles de pluie venues d'un pays où il ne pleut pas...

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  21. Plus lapidaire aussi...

    Mais c'est chanté avec une voix de détesticulé aussi...

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  22. Suzanne, je ne commente pas souvent mais je suis là. Ça fait 8 femmes : )

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  23. Catherine, je ne comptais que les vingt derniers commentateurs, hein ! Et sur les blogs photos, il y a autant d'hommes que de femmes ?

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  24. Suzanne,

    J'ai bien cherché des chansons de Berthe Sylva qui parlent du mojo mais j'en ai pas trouvé.


    (et pis d'abord c'est Dorham qu'a commencé)

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  25. Moi j'ai une très forte majorité de femmes. Mais il faut dire que je ne vais pas non plus sur beaucoup de blogs tenus par les hommes.

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  26. "Il y a la question du ton, aussi. Le ping-pong d'arguments bien balancés, le mordant et l'agressivité passent bien plus mal par un pseudo féminin que masculin. On voit la réaction aux commentaires d'inconnus qui donnent un pseudo sexué. Et ne parlons pas des désaccords entre deux internautes-femmes: aussitôt arrivent des commentaires "ah, chic, un catch seins nus dans la boue". On ne s'en tire qu'avec humour et détachement. "

    C'est tout à fait vrai et j'ai pu le remarquer (et en faire les frais) de nombreuses fois en quatre années de blog. Qu'il s'agisse de politique ou de n'importe quoi.

    C'est même, à mon avis, la clé du problème.

    Des femmes, on attend du compassionnel, de la mansuétude, de la "douceur" et de la "gentillesse". Si l'on sort de cette "attitude féminine" prescrite à l'avance, il y en a immédiatement plusieurs pour vous tomber dessus. Par conséquent les femmes sont plus silencieuses, réagissent moins, ne se hasardent à dire quelque chose que sur la pointe des pieds et la bouche en coeur.

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  27. Et parfois, elles finissent même par ne plus rien dire du tout.
    Suzanne, très bon texte et très bonnes remarques.

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  28. Les commentateurs-commentatrices, cela entre, cela sort très souvent. Il est très difficile de se faire une idée, sauf dans le cadre d'un groupe de personnes relativement stable et plus ou moins fermé durant une longue période. Personnellement, j'ai eu une période avec plus de commentatrices que de commentateurs parce que j'allais aussi sur les blogues d'enseignantes (beaucoup ont fermé depuis), et puis cela s'est nettement inversé. Je pense que le fait d'avoir diminué la part de littérature a joué un peu, mais il y a quelque chose de plus profond.

    Je crois que les blogueurs n'ont pas tous le même fonctionnement. Certains obtiennent un très grand nombre de commentaires, mais d'un nombre limité de personnes, toujours les mêmes. D'autres ont des blogues où des gens ne font que passer pour livrer un commentaire sans jamais revenir. D'autres encore ont des blogues qui sont suivis de loin en loin par une communauté fort distendue. Et puis on peut mélanger ces profils aussi.

    Ce qui me pose plus de problèmes, c'est l'apostrophe à Mathieu.

    Il faut remarquer qu'il y a eu un très grand bouleversement dans les blogosphères éducatives en 2006 à la suite de l'affaire Garfieldd. Beaucoup d'enseignants et surtout d'enseignantes sont passés en mode privé ou ont supprimé leur blogue par crainte de représailles administratives au cas où ils et elles seraient reconnu(e)s, surtout si on donnait des détails de sa vie privée. J'ai vu disparaître ainsi un bon nombre de blogues souvent très intéressants, drôles, impertinents, inventifs, ludiques. Les blogosphères éducatives n'existent pratiquement plus, alors qu'elles étaient fort liées. Il existe encore des profs femmes tenant des blogues (Samantdi, Ada), mais là encore la tendance a été vers le repli au sein d'une communauté restreinte. On ajoute à cela la liquidation des premières plateformes de blogues comme U-Blog ou Tooblog et le tableau s'alourdit.

    Ce qui s'est installé depuis plusieurs années, c'est une culture de la crainte après la culture de l'exposition. C'est très visible dans le milieu pédagogique et lorsque Philippe Watrelot avait tenté de dresser un tableau des blogues de profs vers 2006 justement, il y avait une majorité de femmes, mais cela arrivait au mauvais moment (mauvais procès administratifs, série de grèves sans succès, dénonciation de scandales locaux). Mathieu appartient à la troisième génération des profs blogueurs, celle des gens qui viennent après la destruction et qui se retrouvent un peu isolés dans leur profession. La deuxième génération - très féminine - a été quasiment laminée ou existe mais encore mais de manière un peu clandestine. C'est une série de circonstances qui en est la cause, pas un fait unique ou un comportement intemporel du fait de son sexe.

    Il faut voir que les blogosphères ont une histoire, qu'elle aurait pu être différente. On ne peut juger le présent en ignorant le passé.

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  29. @ Dominique : merci de cet intéressant éclairage historique. Il est vrai que les blogs politiques tenus par des profs sont peu nombreux. Je me demande d'ailleurs si certains collègues ne se planquent pas en camouflant leur métier, certes pour ne pas être marqué "prof" mais aussi pour éviter les ennuis.

    Sur l'anonymat, j'ai parfois été attaqué là-dessus dans le passé. J'admets que je me demande souvent si je ne vais pas me mettre à bloguer sous mon vrai nom, et puis, j'y renonce.

    Cependant, il est assez facile de me débusquer sur internet, et je n'ai jamais eu une quelconque remarque de ma hiérarchie sur ce blog.

    Jusqu'ici, tout va bien...

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  30. Dominique: Au départ, comme le titre l'indique, je parlais des commentateurs, habitués ou de passage.
    Ce que vous dites des blogs d'enseignants est intéressant et vraisemblable, mais je me demandais juste pourquoi sur le blog à Mathieu, par exemple,quand il parle d'enseignement, il y avait peu de commentatrices, alors qu'il ne fait rien pour décourager les commentaires féminins. (C'est peut-être la Privilégiée qui les supprime quand il a le dos tourné ?) Mes observations ne sont pas une enquête et ne s'étendent pas au-delà de ma blogobulle.

    Carine: merci.

    Floréal: essayez le pseudo masculin!

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  31. Je l'ai dit, je pense qu'il existe à présent une peur du corps enseignant (qui est aussi en majorité féminin, surtout quand on descend dans les niveaux) de s'exprimer à visage plus ou moins découvert. Cela n'existait pas il y a cinq ou six ans. J'ai cité l'affaire Garfieldd qui a été la plus exemplaire, mais il y a eu aussi d'autres pressions sur des profs blogueurs (voir par exemple l'histoire du prof de ZEP dont j'avais parlé). La rétention de commentaires n'est pas due simplement au sexe ou l'organisation de réseaux, mais aussi à des conditions sociales, à une histoire de la blogosphère et à une histoire politique tout court. Les profs s'expriment moins sur Internet qu'auparavant, ou alors ils usent de stratagèmes pour qu'on puisse moins les pister dans leur vie personnelle, ils ne sont plus en réseau sauf pour des choses purement pédagogiques. J'ai vu des choses étonnantes avant, beaucoup d'homos qui parlaient de leur vie quotidienne sans aucun complexe, des enfants d'immigrés qui parlaient de leurs origines sans rien demander à la France, des profs de banlieue venus de la cambrousse qui livraient les paroles de leurs élèves brutes de décoffrage et cela faisait une parole vivante. Mais elle est morte depuis que l'on sait que l'on peut nous espionner en cherchant notre pseudo ou notre compte de courriels, et nous traîner ensuite devant un tribunal qui n'a rien de démocratique comme un tribunal administratif ou face à une décision arbitraire et sans appel comme les mesures administratives du type 1 ou 2 comme le blâme ou la radiation du tableau d'avancement (qui n'ont même pas besoin d'être notifiés à l'intéressé !) La parole éducative est à reconstituer après cette longue période de disette. Toutes les blogueuses profs se sont terrées, les blogueurs profs aussi. Maintenant, il faut reconstruire un réseau de profs blogueurs et c'est un peu moins évident. Je ne vois pas beaucoup de gens prêts à mettre en avant leur qualité professionnelle s'ils doivent être attaqués à la fois sur la Toile par des anonymes et par l'administration.

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  32. @ Suzanne : non, ma conjointe ne fait pas de contrôle à posteriori et elle ne regarde que très rarement le blog. Par contre, je lui lis les textes avant de les mettre en ligne.

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  33. Suzanne: "Floréal" à priori est unisex. "Floreal", sans accent, est même un prénom espagnol fort répandu. J'ai maintes fois utilisé mon pseudo sans lien avec mon blog, et maintes personnes parmi la gent masculine m'a prise pour un homme. En tel cas, j'ai eu droit à la "connivence masculine transversalement sexiste", soit à des commentaires "sévèrement burnés".

    Je me suis marrée et pas qu'un peu quand ils ont réalisé que j'étais une femme.

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  34. Pas lu les commentaires d'ici.
    Sur mon blog, j'ai des commentaires de filles quand je parle cul ou relations humaines et presque que des gars si je parle politique.
    Pourtant la politique, ce sont aussi des relations humaines ! Pourquoi ça ne les intéresse pas ?
    :-))

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  35. Mathieu: j'ai peur quand vous répondez sérieusement à une blague débile de ma part: il va sans dire que je ne soupçonne votre Privilégiée préférée de rien du tout!

    Monsieur Poireau: les femmes sont trop intelligentes pour parler de politique avec vous, je ne vois que ça. D'ailleurs, depuis que vous vivez chez les Belges, il me semble que les catastrophes s'accumulent là-bas.

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  36. @ Suzanne : il faut savoir se livrer une fois de temps en temps...

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  37. Gentil merle, vous auriez mis un lien à chaque nom, vous explosiez le wikio dont tout le monde se fout tout en ayant un petit oeil dessus ! Comment il dit l'autre: des liens, bordel , des liens :)

    ceci dit, mon drame à moi, c'est que j ai plus de dames que de monsieurs qui me lisent , snif ! bises

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  38. Suzanne : les belges ne m'ont pas attendu pour s'envoyer des épithètes, heureusement. Je m'imagine d'ailleurs ce que vous pourriez dire de cette situation comique en habitant ici. Vive la folie des hommes !
    :-))

    [Traduction Google : Belgen niet verwacht dat ik elke andere epitheta te sturen, gelukkig. :-)) ].

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  39. Corto: laissez dormir le sujet "wikio" qui ne s'éveille qu'entre le 2 et le 8 de chaque mois, et pas sur mon blog, sauf quand je râle contre cette manie énervante de fourrer des liens partout, ce qui fait, pour ma part, que je ne clique sur aucun.
    Une majorité de filles sur votre blog, dites-vous ? J'ai bien une idée du pourquoi. Les homos déclarés ne sont jamais en galère de vestales. Ou alors, c'est parce que vous mettez plein de photos de jeunes hommes sexys, ce qui rend maussades l'internaute ordinaire, qui n'a ni abdos de kevlar ni chevelure brillante....

    Poireau: j'ai habité en Belgique, près de Gand, une fois....

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  40. Arg ! Y'a plein de commentaires. Je ne lis pas tout... Mais juste constat. C'est peut-être significatif de ma société avec une majorité d'hommes à des postes clés...

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  41. Puisqu'il faut, semble-t-il, se livrer de temps en temps, je crois pouvoir affirmer sans trop me tromper que ma page Blogger – oui, je sais, ça fait un peu pauvret, mais c'est tout ce que j'ai en stock – a été, depuis sa création, affichée par une majorité écrasante d'hommes, ne serait-ce que pour la bonne raison que j'ai dû moi-même cliquer au bas mot mille neuf cent quarante et une fois sur le lien qui y conduit, pour un total, le 25 avril 2010 à 1h45, de mille neuf cent quarante-quatre consultations.

    Promis, dès que je parviens à mon deux millième affichage, je me fais une grande teuf avec moi-même.

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  42. Moi sur stroobia j'ai une majorite de femmes !

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  43. Camille: vous êtes un doux conteur, ce doit être pour cela ! (pas comme Mr Chieuvrou qui n'est qu'un SBF (sans blog fixe) et prosaïque fabriquant de rillettes à Tours !

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  44. (j'ai l'air de me moquer de Chieuvrou, mais quand on lit ça et là ses commentaires fins, drôles et tout et tout, on aurait presque envie d'en faire un recueil)

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  45. Un seul désaccord (mineur) avec votre note Suzanne : les pivoines. Cette fleur m'insupporte, jusqu'à son nom que je trouve peu "crédible", plus justement "clownesque", en tout cas moins "poétique" que la jacinthe, l'hortensia , et bien sûr la rose.

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  46. Christophe: toutes joufflues avec une tête ronde et lourde, roses si roses qu'elles rougissent de l'être, modestes malgré leur beauté en inclinant leur cou jusqu'à se briser sous le poids de la pluie qui ourle chaque pétale... Comment peut-on ne pas aimer les pivoines ?

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  47. Que dites-vous là, Suzanne ? Un recueil de mes pauvres commentaires, de mes fulgurances bisannuelles comme de mes traits d'esprit d'où l'esprit est le plus souvent absent ? Pourquoi pas un blogue, pendant que vous y êtes ?

    Que dois-je penser de tout ça ? Simple erreur d'appréciation de votre part ou bien nouvelles minauderies destinées à me faire intégrer le réseau moussant de vos sectateurs ? C'est que, voyez-vous, depuis un récent commentaire, à propos d'un billet de l'homme qui tempête dans un verre d'eau, mettant au jour votre célestophilie rampante, je suis comme qui dirait sur mes gardes.

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  48. Chieuvrou: c'est bien trouvé et bien balancé, "réseau moussant de vos sectateurs". Je serais la fleur d'un joli bistro et je râclerais la mousse des demis que je ferais glisser à mes sectateurs qui se bousculeraient au comptoir pour plonger les yeux dans mon décolleté superbe. (parce que la mousse des crinolines et des robes de bal, hélas, je n'ai plus dix-sept ans)

    Un blog, oui, que vous devriez avoir. Enfin, je ne sais pas. Les grands SBF sont des troubadours et des clochards célestes. Euh, non, pas célestes, je vais encore me faire allumer.

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  49. Vous la sentez bien, la mafaisance de cette pénible ? À cause d'elle on en arrive à ne plus oser utiliser l'adjectif "céleste", c'est tout de même un comble !

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  50. Didier: bah, Céleste Albaret et la Céleste à Babar tiennent bon.

    Au fond, il y a beaucoup d'envie dans tout de qu'on peut balancer à Céleste, ou sur son compte. Céleste est-elle heureuse dans son projet de monde de miel et de gentils petits humains qui s'embrassent tout le temps, ou est-elle une dangereuse traitresse à sa race qui ouvre la porte aux méchants loups qui mangeront les brebis ? Bof, bof.

    Je suis allée récemment à une espèce de kermesse scolaire, qui récoltait des fonds pour un projet éducatif. Les mamans avaient fait des gâteaux, les papas étaient invités à buvetter, les enfants à jouer aux nombreux stands. Il y avait de nombreux stands, et une tente avec de nombreux gâteaux confectionnés par les mamans. La tente des mamans, c'était rien que pour les femmes. (On acceptait bras et sourires grands ouverts les femmes non-voilées aussi, n'allez pas imaginer des horreurs) On avait mis aussi des grandes tables dans une tente pour les papas, avec des gâteaux dessus. Les gars avec les gars, les filles avec les filles. Oh, la gentille fête bon enfant où l'on mangeait des gâteaux multiculturels, tartes aux pommes et cornes de gazelle côte à côte, enfants qui couraient partout. C'était parfait.
    J'ai juste jeté un coup d'oeil tristement, sans y pénétrer, dans la tente des femmes. Tristesse, c'était la tristesse qui m'empêchait de jouir de la fête qui rendait heureuses les Céleste présentes.

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  51. C'est un dialogue d'aveugles en ce moment : )

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  52. Catherine: je vois votre commentaire juste maintenant, alors oui pour le dialogue d'aveugles!

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  53. Tiens, j'aime beaucoup aussi, le dialogue d'aveugles.

    Sinon, avant aussi, en France, il y avait des tentes pour hommes. On appelait ça des bordels.

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  54. Des tEntes pour hommes, y'a pas une fautes, là? Excellent billet , by the way, auquel on pourrait rajouter bien des choses mais bref il fait soleil tout ça …

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  55. La vache ! J'ai... J'ai dépassé les deux mille ! Et sans m'en rendre compte, encore !

    Pas de grande teuf, alors ?

    Non, trop tard. Pas de grande teuf.

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  56. C'est merveilleux, Chieuvrou, vous m'en voyez ravie. N'hésitez pas, revenez aux 3000, on fera une petite teuf.

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  57. Ah ouais, pas con.

    Seulement, il faut quand même que je clique encore neuf cent quarante-huit fois sur le lien qui mène à ma fiche signalétique, et ça, ça ne se fait pas en deux coups de cuiller à pot.

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  58. Chieuvrou, je viens de consulter votre profil. Vous êtes le seul cyberêtre au monde à être centralement intéressé par L'Armoire volante (Carlo Rim), Fritz l'éléphant et Bobby le phoque, Zague waroume (Au Bonheur des Dames), Les Canetons intelligents (Vojtěch Kubašta). Votre avatar est charmant. Avez-vous, comme ce petit bonhomme de couvercle de boite de fromage, de bonnes joues aussi rondes et rouges que les pommes sur fond vert de feuillage que je dessinais sur mon cahier d'écolière?

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  59. Non, point de bonnes joues ; cela étant, j'ai le rougissement facile.

    Pour le reste, rien ne nous dit que L'Armoire volante n'est pas cité en tant que film préféré par d'autres blogueurs ou simples commentateurs de blogues, à la différence près que ces personnes n'ont pas forcément indiqué le nom de l'auteur de ce film, ou bien ont omis l'article défini du titre, ou encore ont inscrit ce dernier dans une autre langue que le français (il en va également ainsi, naturellement, pour Zague waroume ou Les Canetons intelligents). De la même façon, comment être sûr qu'aucune personne inscrite sur Blogger n'a pour centre d'intérêt non pas nécessairement Fritz l'éléphant et Bobby le phoque, mais soit Fritz l'éléphant, soit Bobby le phoque ?

    Voilà des questions qui m'ouvrent des perspectives étourdissantes quant aux possibilités d'entrer malgré tout en communauté d'esprit avec d'autres personnes inscrites.

    En tout cas, Blogger permet peut-être de faire des recherches à partir d'un sujet que l'on n'a pas fait soi-même figurer dans l'une ou l'autre des rubriques proposées, mais, pour ma part, je ne sais pas faire (sinon, de manière un peu plus aléatoire, à partir d'un moteur de recherches classique, en tapant, par exemple, « Blogger » + « Bobby le phoque »). Aussi profité-je de la relance inespérée des commentaires de ce billet pour lancer un vibrant appel à la masse compacte de vos lecteurs :

    Comment qu'on fait ?

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  60. Je n'en ai pas, hélas, la plus petite idée.
    On pourrait peut-être affiner son profil. Par exemple, moi j'aime la rhubarbe qui pourtant m'agace un peu. J'ai vu une fois le film "les armoires volantes", dans un cycle sur Fernandel, mais j'étais jeune et bête, et j'ai préféré celui du lendemain, "Crésus" (aucun rapport) Je veux bien, si l'on fonde une communauté, reregarder les armoires volantes, mais vos autres références, j'hésite.

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  61. Ah, Crésus, voilà une œuvre qui tranche effectivement avec nombre de nanars que Fernandel a tournés dans les années 50. J'ai vu ce film il y a bien longtemps, à la télé, mais la scène, magnifique, du banquet sur la colline battue par le vent m'a durablement marqué.

    Sinon, il y a certes plusieurs armoires dans le film de Carlo Rim (c'est là que réside d'ailleurs tout l'intérêt de l'intrigue), mais le titre est L'Armoire volante, au singulier.

    Quoi qu'il en soit, merci beaucoup de votre sollicitude.

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  62. Ah non moi j'ai une majorité de femmes. Ou alors j'ai un blog de fille et je savais pas. Sinon j'ai lu plein d'articles (blog que je découvre), ben j'aime bien ;-)
    (Allez hop, un homme de plus.)

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    1. Hello et bienvenue Charly le Prof, qui vient réveiller un billet de dix-huit mois !

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    2. J'en profite pour signaler que j'ai enfin terminé de cliquer sur le lien qui mène à mon profil Gougueule. Cependant, dans mon élan, je l'ai fait neuf cent quatre-vingt-cinq fois, soit trente-sept de trop…

      Qu'à cela ne tienne, je me remets sur-le-champ au travail et recommence l'opération neuf cent soixante-trois fois pour atteindre les 4000.

      À dans dix-huit mois !

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.