jeudi 1 octobre 2009

Pourquoi n'y a-t-il pas de caissières en fauteuil roulant ?


C'est ma question irrésolue du jour : pourquoi n'y a-t-il pas de caissière, de caissier, enfin d'hôtesse ou hôte de caisse comme on les appelle maintenant, en fauteuil roulant ?
Qu'est-ce qui empêcherait un paraplégique de faire ce travail ? dans la mesure ou le paraplégique en a le désir, évidemment. Loin de moi l'idée de saisir les poignées du fauteuil en grognant au gars: "écoute, Toto, les allocations, les pensions, c'est bien joli, mais avec les mains, tu peux encore faire quelque chose d'utile et de rentable pour la société" mais si ce travail est dans les cordes de quelqu'un qui, par exemple, a perdu l'usage de ses jambes dans un accident, et que la perspective de ne plus être dans le monde du travail embête énormément ?
J'ai posé la question sur le livre de doléances de deux grands supermarchés. J'ai laissé mon mail. Aucune réponse. On m'a dit: les cahiers de doléances, personne ne les lit. J'ai donc laissé deux trois messages sur l'impossibilité de trouver du chocolat trucmuche, ou sur la mauvaise disposition des barrils de lessive qui gênaient le passage des caddies, ou sur la musique d'ambiance insupportable, n'importe quoi, juste pour voir. J'ai obtenu alors des réponses immédiates et commercialo-circonstanciées.

Comme j'ai l'art de poser des questions idiotes et qu'en plus je suis obstinée, je répète : alors qu'il est si difficile pour les handicapés de trouver un emploi qui soit compatible avec leurs possibilités, alors que les entreprises préfèrent payer les amendes plutôt que d'employer des handicapés, alors qu'il y a dans les supermarchés des toilettes handicapé, des caisses femmes enceintes et handicapés, pourquoi n'y a-t-il pas de poste de caissier (e) en fauteuil roulant ?

***

40 commentaires:

  1. Je vais poser la question à ma spécialiste...

    J'aurai peut-être droit à un café gourmand.

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  2. Didier : bien volontiers ! Il se peut d'ailleurs que je me trompe, et qu'il y en ait que je n'ai pas vues.

    Café gourmand,c'est chic, ça, je vous envie. Moi, je suis allée à une kermesse suivie d'un couscous dansant (l'année dernière, c'était un bourguinon dansant, je sais, je sais, on a les distractions qu'on peut...)

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  3. J'ai une réponse, les dirigeants d'hypers sont vraiment ce qu'il se fait de pire en matière d'humanité...

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  4. Oui, mais comme ils sont sensibles à l'opinion de leurs clients, il n'y aurait pas moyen de les chahuter un peu ?

    Et puis, TOUS ne peuvent pas êtres des pire, individuellement.

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  5. J'en sais rien. Mais bon. Je vais essayer :

    1. C'est un boulot pénible. Il faut prendre les machins sur un tapis et les déposer sur un autre tapis.

    2. Il faut se lever de temps pour prendre les gros trucs.

    3. Les espaces ne sont pas conçus pour des fauteuils roulants (ils ne rentrent pas).

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  6. J'ai déja réglé ma note auprès d'une caissière (pardon, hôtesse de caisse) sourde et muette. Si jamais l'envie de lui parler nous avait effleurés, une jolie pancarte politiquement incorrecte annonçait la couleur: "je suis sourde et muette". Bonjour les regards de compassion...

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  7. Parce qu'une partie des quotas peut être remplie par d'autres handicapés :

    a) ceux qui ont un handicap physique reconnu, mais non visible, on peut les employer à la maintenance ou dans un bureau ;

    b) ceux qui ont un handicap mental et que l'on peut employer à la manutention à condition qu'ils ne soient quand même pas trop débiles, qu'ils sachent déchiffrer une étiquette et ne soient pas trop lents. On peut mieux les cacher.

    Ce qui est insupportable, c'est le handicap visible dans une fonction de représentation de la marque, donc pas de caissière en chaise roulante, mais pas non plus de vendeur manchot ou unijambiste. Il faut présenter un visage lisse de l'entreprise. Si on veut donner une apparence sociale, on misera sur l'origine ethnique (mais attention, discrète, faut quand même avoir l'air trop arabe ou turc, juste ce qu'il faut pour ne pas faire fuir la clientèle et ne pas passer pour raciste).

    Cela dit, la grande distribution a l'un des taux de renouvellement du personnel les plus élevés. Même quand les personnes obtiennent un CDI et non plus un CDD, elles ne tiennent que quelques années en caisse ou elles vont voir ailleurs. Et puis, ce sont des contrats qui sont tous à temps partiel contraint, une moitié de SMIC ou une allocation adulte handicapé ou un RMI, c'est presque pareil.

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  8. C'est quoi cette volonté de vouloir à toute force que les handicapés travaillent ? On pourrait pas leur foutre la paix ?

    Mais à quand des chauffeurs de bus aveugles, des DJ sourds, des politiciens débiles profonds, etc. ?

    Ceci dit, au Québec, les caissières travaillent toujours debout, c'est apparemment obligatoire.

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  9. Suzanne : vous n'allez pas le croire, mais je vous jure que c'est vrai : quand nous vivions à Beaulieu-sur-Loire (Loiret), nous allions une fois par an à la soirée dansante "gras double" (au menu : tripes et pommes vapeurs, tout cela ayant lieu dans le gymnase de la commune...).

    Sinon, l'analyse de Dominique me semble pertinente.

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  10. Joli volatile,

    Dominique et Nicolas approche a peu près la réponse à ta question ( allez je te tutoie parce que je t'aime bien ). Je te propose l'exercice suivant: essaie de te faire embaucher comme hotesse de caisse, au bout de 2 jours, tu comprendras pkoi il n'y a pas d'handicapés en fauteuil. C'est un métier beaucoup plus crevant et contraignant qu'il n'y parait.
    biz

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  11. Tiens, excellentes questions... Et je pense aussi que Dominique et Nicolas ont vu juste. Aménager ces postes de travail pour les personnes en fauteuil roulant serait trop onéreux, et comme le renouvellement est trop rapide, les dirigeants ne voient pas l'intérêt à investir pour intégrer ces catégories de salariés. D'autant qu'ils peuvent remplir les quotas autrement, de façon invisible.

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  12. Yanka : je ne veux pas que les handicapés travaillent, ou ne travaillent pas. Je me demandais juste pourquoi, dans ce cas, etc.

    Nicolas, (et Irène, et Corto) : je ne crois pas que ce soient des arguments valables, avec les lecteurs de code barre qui ont un long fil, les caissières n'ont plus besoin de soulever les objets lourds dans un chariot.

    Marine : ah, oui, en effet, c'est délicat(moi j'aurais ajouté :"et je crache, faites gaffe")

    Dominique : eh oui, vous avez sans doute raison. (je trouve que vous avez un peu trop raison un peu trop souvent, d'ailleurs)

    Didier : je vois qu'on a une vie sociale et des loisirs ché-bran, chez vous comme chez moi.

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  13. Hum, même avec une douchette (le petit nom de l'appareil qui numérise les codes barres), il faut quand même se lever et se pencher si l'objet (du type paquet de douze bouteilles ou sac de pommes de terre de vingt kilos) reste dans le chariot et ne peut passer sur le tapis roulant tellement il est lourd et encombrant. Il faut que le client soulève l'article, puis le repose ensuite dans le chariot, cela se fait, mais ce n'est pas forcément pratique pour lui aussi qui se trouve dans un espace réduit.

    Mais je donne raison à Nicolas, il y a des tas de tâches que les caissières ne font pas assises. Elles doivent chercher des sacs, nettoyer le tapis, servir de consigne pour des sacs personnels, se rendre dans les rayons pour vérifier un prix. Ce n'est pas un métier totalement assis et en fait elles bougent beaucoup selon les lieux et les impératifs. Il ne s'agit pas de femmes-troncs, comme une Laurence Ferrari.

    Comme en ce moment, les magasins fonctionnent à flux tendu pour le personnel, les caissières deviennent aussi polyvalentes dans les moyennes surfaces, à la fois caissières, réceptionnistes et agencières de rayons, comme dans les petites surfaces et dans le hard-discount.

    Je suppose que vous connaissez le blogue d'Agnès Lam, Caissière no future et que cette mention est inutile.

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  14. Alors caissière je ne sais pas, mais moi je suis prof d'anglais en collège la moitié du temps avec des béquilles, la moitié du temps en fauteuil. Je ne me verrais pas rester dans la même posture à une caisse, en travaillant et en effectuant des gestes répétitifs. J'aurais rapidement des contractures dans le dos, je n'arriverais pas à tenir le coup plus d'une heure.

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  15. Spontanément, j'dirai que le boulot est bien + physique qu'on ne le pense! Être hotesse de caisse, ce n'est pas juste scanner un article et bonjour-ai revoir.....
    -_-"

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  16. Le témoignage de Mado est intéressant, il me semble.

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  17. Thé Citron: je jure que je ne suis pas caissièrophobe!

    Mado, merci pour votre intervention. Ma question était un peu bébète et réductrice. Je crois que je vais aller dormir, et pour aller dans le sens d'Igor Yanka, rentabiliser mon sommeil en couvant quelques œufs...

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  18. Une hôtesse de caisse !!!!

    Une nouvelle horreur linguistique ?

    Seigneur, qu'avons-nous fait pour mériter ce monde idiot ? Oh my God...

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  19. Il semblerait que Yanka ait hiberné pendant plus de trente ans sur une banquise très très très loin des côtes européennes pour parler de "nouvelle horreur linguistique" au sujet de "l'hôtesse de caisse". Le réveil est toujours un peu dur pour les gens qui ne suivent pas la vie comme elle est ou comme elle peut se dire parfois. Cela dit, je dis "caissière" comme 99% des autres Européens francophones et je ne vois pas où est le problème.

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  20. Eh bien, Yanka ! Il y a au moins dix ans qu'on les appelle ainsi.

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  21. Commentaire croisé avec celui de Dominique. Moi aussi je dis caissière, femme de chambre, concierge. J'ai abandonné balayeur pour agent d'entretien, mais j'ai été dépassée par technicien de surface.

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  22. Dominique, Yanka vit dans la Belle Province...

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  23. Suzanne, je l'avais compris, mais je m'étonne qu'un Québécois parle de "nouvelle horreur linguistique" alors que cela a trente ans au moins et qu'il lui suffirait de consulter le dicomoche pour lire bien pis et en plus grosse quantité. Il joue le rôle traditionnel du Québécois dans les blogues et forums : le donneur de leçon de bon français qui ne se rend pas compte que la langue change de manière différente selon les endroits, qu'elle n'a pas été figée au temps des plaines d'Abraham, qu'elle n'est pas seulement celle de Voltaire mais aussi de groupes commerciaux internationaux. Après quoi, il me taxera d'arrogance de maudit Français pour avoir osé dire que je parle simplement de "caissière" comme la quasi-totalité de mes compatriotes. Dans son schéma mental situé à l'hémisphère droit du cerveau, il y a forcément de "nouvelles horreurs linguistiques" et pas des usages divers qui peuvent être ignorés ou moqués. Je me demande comment il parlerait des inventions africaines ou maghrébines ou créoles en français, ce seraient aussi de "nouvelles horreurs linguistiques" ? Faut-il tuer tous les Noirs, Arabes et Métis afin que l'on ne parle plus mal le français que les Québécois ont su si bien préserver et que nous aurions totalement oublié en France ?

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  24. Bien que fréquentant très peu les hypermarchés, je déplore tout comme vous, Suzanne, que des barils de chocolat éventrés empêchent de plus en plus fréquemment la libre circulation des chariots dans les allées.

    Je me dois, sinon, de rassurer Yanka sur un point : il n'est pas encore venu le temps où séviront chauffeurs de bus aveugles, didjés sourds ou politiciens débiles profonds. Par contre, tout en ignorant s'il y a en France des chauffeurs de bus sourds, je ne sais que trop qu'il existe là comme ailleurs des politiciens aveugles. Quant à des didjés débiles profonds, ça doit pouvoir se trouver sans trop de peine.

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  25. Chieuvrou : conclusion très élégante!

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  26. « Quant à des didjés débiles profonds, ça doit pouvoir se trouver sans trop de peine. »

    Voyons, pourquoi faire de la peine à notre ami Goux ?

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  27. Dominique,

    Ma chère et tendre épouse (Québécoise, donc formaliste selon votre grille ethnique de lecture) m'appelle en ce lieu de perdition sous le motif qu'un énergumène m'y aurait allumé sévère (puisqu'on cause ainsi maintenant, à ma plus grande joie, comme vous le devinez). Elle est « crampée bien raide », je ne vous le cache pas, et moi à peine moins qu'elle, car si nous sommes formalistes de ce côté-ci de l'Atlantique, nous sommes aussi de joyeux lurons.

    Dominique, au nom du ciel, que vous ai-je fait ? En quoi vous ai-je marri ? De quel odieux crime me suis-je rendu coupable envers notre si belle langue ?

    Dominique, je dois vous préciser deux ou trois choses. Je suis une sorte de bourlingueur, au moins amoureusement. Je suis né, figurez-vous, en Belgique, terre de grammairiens illustres (Grevisse, Hanse, Goose, etc.), et une assez belle aventure amoureuse m'a conduit il y a 4 ans à quitter ma terre natale pour les rivages du Saint-Laurent, où l'on parle un français savoureux, mais pas aussi correct que ça, puisque truffé d'anglicismes accommodés à la sauce française. Je ne m'en formalise pas pantoute, et j'ai adopté cette langue colorée, sauf dans mes écrits (où je n'utilise pas davantage de belgicismes).

    Vous ne me connaissez pas et ça se voit. Moi, donneur de leçons linguistiques ? Allons, allons... Relever quelques aberrations qui dénaturent une langue, ce n'est pas du terrorisme linguistique. Prenez notre ami Didier Goux, qui volontiers colore son verbe de néologismes et de mots-valises souvent drôles. Vous ne m'avez jamais vu sourciller devant eux, parce que ces inventions et autres licences enrichissent la langue et sont, justement, drôles. Des euphémismes comme « hôtesse de caisse » ou « technicienne de surface » ne sont pas drôles du tout : c'est du plomb, de la langue de plomb, grise et lourde. Je n'encourage pas le saturnisme linguistique, si bien que j'évite ces horreurs et je crosse volontiers qui en fait usage par je ne sais quel absurde souci de révérence tout à fait déplacée. Ne méprisant point les caissières, je n'éprouve pas le besoin de les appeler « hôtesses de caisse ». C'est aussi simple que ça.

    Sinon, il est possible que je sois, contrairement à vous, plutôt pour une langue non figée. Ainsi, sur mon blogue et ailleurs, depuis plusieurs années, je respecte scrupuleusement la réforme orthographique de 1990 et j'ai tout récemment encore débattu sur ce sujet fort tabou en France (terre de conservatisme), car, figurez-vous, je suis pour une réforme plus radicale encore. Je pense que le temps perdu à apprendre des formes orthographiques parfois bien tordues, basées sur des étymologies fantaisistes (nénuphar vient de l'arabe ninufar et non du grec comme le suggère le « ph ») serait plus utilement employé dans un apprentissage de la langue en vue d'en maitriser le fond plutôt que la forme. Le formaliste sévère que je suis donc à vos yeux verrait d'un assez bon œil poindre des « filosofes » et des « fotografes », et surtout il ferait la police dans le maquis des participes passés, bien que, personnellement, il en maitrise sans trop de mal les souvent vaines subtilités.

    Vous me demandez s'il faut tuer les Noirs, les Arabes et tutti quanti. Que vous ont fait ces gens ? Pourquoi tant de haine à leur égard ? Ne comptez pas sur moi pour être complice du génocide dont vous rêvez.

    Je sais ce que disent souvent les Québécois des Français et, je vous le jure, je suis amené souvent à vous défendre. Mais pour le coup, en ce qui vous concerne et vous seulement, je ne peux que confirmer : oui, vous êtes un maudit Français, un sacraman d'osti de câlisse de maudit Français.

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  28. Yanka, je sens que nous n'allons pas du tout être copains. D'abord, je ne vous ai pas agressé dans ce fil où vous n'étiez pas intervenu. Ensuite, si vous considérez Goose, qui a juste la qualité de gendre, comme un linguiste reconnu, cela me permet de rire à bon frais. Passons sur les vantardises belges... cela nous occuperait trop.

    Si on sait lire, on verra dans ce fil que je ne défends pas du tout le terme "hôtesse de caisse" et que je dis qu'il n'est pratiquement pas employé en France, sauf sur les badges des employées et leur fiche de paye. Il y a un monde entre la langue qui se pratique et la langue du pouvoir. Moi-même, je ne l'utilise jamais, sauf quand on parle justement des "hôtesses de caisse". C'est bizarre, non ? ce terme qui n'existe jamais à l'oral excepté si on veut en dire du mal ? Il est bien commode pour tous ceux qui se veulent conservateurs, mais il ne sert que leur discours et puis celui des marqueticiens qui peuvent se faire passer pour progressistes. Tous unis !

    Vous vous livrez ensuite à quelques amalgames racistes absolument déplorables sur lesquels je ne veux pas épiloguer tellement ils sont catastrophiques en me prétant des propos que je n'ai jamais tenus dans ce fil ou dans un autre.

    Je n'ai qu'un mot : consternant !

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  29. Je me demande s'il n'y a pas un malentendu sur le mot djidjé.

    C'est peut-être une insulte en québecois ? Dominique l'emploie bien dans le sens "disc-jockey" ?

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  30. (si on en vient à se fustiger et à se traiter de belgeophobes ou de linguiste à la petite semaine, alors là je ne vois plus qu'une seule solution : le duel. Il y a des écrivains qui sont morts sur le pré pour moins que ça)

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  31. Je suis prêt à relever un défi de duel à l'épée (cela me convient mieux que les armes à feu qui peuvent tuer définitivement sans qu'on le veuille et puis c'est très chic, j'aime beaucoup les romans de cape et d'épée). Mais je propose plutôt un duel à coup de choucroute, puisque tous les propos de Yanka n'avaient justement aucun rapport avec la choucroute.

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  32. Suzanne ; Je me demande s'il n'y a pas un malentendu sur le mot djidjé.

    Oui, puisque c'est Chieuvriou qui utilise le mot "didjé" et pas moi (même si j'aurais pu, vu mes francisations expéditives). Mais Yanka ne sait pas attribuer les bons propos aux bonnes personnes dans le bon fil et invente des propos qui n'ont pas été tenus, à partir de ses présupposés.

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  33. Dominique: Oui, mais Yanka ne pourra pas se battre à la fois contre Chieuvrou et vous, bien que je le suppose fin bretteur.
    Et un duel à la choucroute... connaissant vos pratiques stigmatisantes à donf (un jour, vous verrez, ils viendront tous se venger, votre ordinateur vous enverra des ondes la nuit, vous entendrez des voix dans le grille-pain), et le goût que vous avez de choucrouter ceux que vous avez dans le nez sur votre blog, je crains le pire et je me déclare Suisse dans l'affaire.

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  34. « Faut-il tuer tous les Noirs, Arabes et Métis afin que l'on ne parle plus mal le français que les Québécois ont su si bien préserver et que nous aurions totalement oublié en France ? » a-t-il écrit, le Dominique, qui n'a rien écrit de tel, prétend-il.

    Il me prend pour un Québécois de l'Olympe linguistique, jetant ses anathèmes sur les novlinguistes de France et de Navarre, puis m'asticote apprenant que je suis Belge et pour cet unique motif, et enfin, histoire de démontrer quel voyou rébarbatif je suis, ose parler : « ... [d']amalgames racistes absolument déplorables sur lesquels je ne veux pas épiloguer tellement ils sont catastrophiques en me prétant des propos que je n'ai jamais tenus dans ce fil ou dans un autre ».

    Il n'a pas dit ce qu'il a pourtant bien dit et me voilà devenu raciste pour l'avoir traité, lui et seulement lui, parce qu'il l'a bien cherché, de maudit Français. J'hésite entre la stupeur et l'éclat de rire, Monsieur.

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  35. Ah oui : petite biographie de « l'insignifiant » André Goosse, dont la seule qualité serait d'avoir été un beau-fils.

    Je ris.

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  36. Chieuvrou est un vieux complice à l'humour fin qui a sans doute parfaitement compris que je faisais semblant de croire qu'il avait marri « Didjé Goux ».

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  37. Yanka, vous avez des réponses malhonnêtes, malveillantes, stupides et emplies d'amalgames. Je ne m'étonne plus qu'elles soient situées dans le mauvais fil de commentaires, votre but est juste de troller en rapportant tout et n'importe quoi sans tenir compte du contexte. Que vous soyez Belge, Congolais ou Québécois m'importe peu dans la circonstance, puisque vous trollez. Je ne veux pas rentrer dans votre jeu et donc je fais le plus simple avec un trolleur, couper court. Continuez à dire des idioties prétendument correctes pour la langue si cela vous amuse. J'attaquerai toutes vos fadaises conservatrices et absurdes s'il y a un début de croyance.

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  38. Je pense que vous avez un sérieux problème, ou bien de santé mentale ou bien d'alcoolisme. Je vois bien un conservateur ici, et plutôt gourmé, dénué du moindre humour, agressif et susceptible comme pas un : vous.

    Reprenez un peu de choucroute, mon brave : pendant que vous mangez, au moins vous ne proférez pas les inepties que vous me prêtez généreusement.

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  39. Yanka, mais ce n'est pas moi qui ai mélangé une discussion avec une autre en publiant au mauvais endroit. Vous devriez vous regarder un peu. Vous êtes pour moi un trolleur qui prend des positions conservatrices pour provoquer et je ne vois pas d'intérêt à poursuivre une discussion sans aucun sens puisque vous êtes sûr de votre fait et que vous êtes prêt à tout pour l'affirmer.

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  40. Je pense que vous souffrez au final d'un beau délire paranoïaque et de mythomanie, alors que je vous croyais au départ plutôt maniaco-dépressif.

    Je me trompe de fil, dites-vous. Je ne suis intervenu que sur ce fil et je n'ai pas même lu les autres, hormis, après vous avoir répondu ici, celui où il est question des auteuses. C'est ici que sans la moindre ambigüité, et alors que je venais plaisanter un peu sur un blog dont la plupart des protagonistes me connaissent bien et depuis longtemps, vous m'avez chié une belle épaisseur de merde dans les bottes, d'abord en me prenant pour le Québécois que je ne suis pas, et en attaquant les Québécois ; ensuite, ayant appris que j'étais Belge, en attaquant mon orgueil mal placé de belge, tout ça parce que j'ai eu la suprême audace de citer trois compatriotes grammairiens de réputation internationale. Je ne vous avais pas adressé la parole, c'est vous qui vous êtes jeté sur moi, nanti de tous les ridicules, ce dont vous ne vous apercevez même pas.

    Vous me traitez maintenant de troll. Vous ne savez pas qu'un troll, sur Internet, est un intervenant anonyme qui passe son temps à pourrir l'ambiance sur les forums ou blogs. Or, je ne suis pas anonyme et vous avez en prime un aperçu de ma bobine. Ygor Yanka est mon pseudonyme en littérature, le nom sous lequel je publie, le nom sous lequel je tiens depuis 2006 un blog, le nom sous lequel j'apparais sur Facebook, avec d'autres photos et informations privées, le nom sous lequel j'interviens régulièrement sur les blogs, des blogs que je fréquente depuis de longues années souvent et sur lesquels je suis assez le bienvenu, je crois. Pour un troll, vous avouerez... !

    Enfin, j'ai beau vous démontrer par A + B que je ne suis pas aussi conservateur que vous croyez en matière de langage, vous persistez à me prendre pour une espèce de notaire sourcilleux, quand il saute aux yeux de tous que s'il y a un empesé dans la salle, c'est vous et vous seul. Il n'est que de comparer brièvement nos styles respectifs pour constater que le mien est un rien plus charnu que le vôtre, plus corsé, plus vert, plus coloré que le vôtre qui sent le cache-poussière, le placard, le marcel pas frais, l'aisselle rance et le pied déchaussé : le petit vieux professeur de province qui vit avec sa maman nonagénaire, dans un appartement dont la tapisserie marron n'a plus été refaite depuis 1955, qui roule encore en DAF 33, que l'on aperçoit le soir promenant son vieux pinscher nain obèse, abrégeant au final sa ballade digestive aux fins d'aller nettoyer les dégâts causés par une incontinence soudaine, mais sénile, hélas !

    Contrairement à vous qui moisissez dans les livres que vous n'avez pas écrits, j'ai suffisamment trainé mes guêtres et fréquenté de gens pour connaitre de l'intérieur le français et ses variantes. Sans me prendre pour plus érudit que je ne suis, et si je pense pouvoir encore en apprendre beaucoup, je puis être dispensé, je crois, de vos leçons dont rien ne suinte qu'un ennui cosmique.

    Amen, mon cher.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.