mardi 10 juillet 2012

Rosaelle, spartakiste héroïque






Rosaelle

J'ai vu  le joli texte que vous m'avez consacré sur votre blog  Allons, vous qui êtes si intelligente et perspicace, vous qu'agacent tant la lenteur d'esprit et le peu de culture chez autrui, ne soyez pas de mauvaise foi...

Comme vous avez lu en entier  ce billet  et que vous avez une lecture très fine, vous aurez aussitôt compris que c'était de l'humour, un peu appuyé et lourdingue, certes, mais largement appliqué  dans la description du comportement de l'Anglaise en question. Elle s'adresse en anglais à des adolescents français et s'étonne qu'ils ne la comprennent pas, qu'ils n'aient aucun désir de la comprendre. C'est en ce sens qu'elle est anglaise d'origine anglaise. Un peu caricature de l'Anglais typique, comme on caricaturerait un Français en le représentant dans un restaurant au fin fond de la campagne autrichienne, répétant dix fois dans la langue de Molière qu'il veut de la baguette tradition et du Roquefort bien crémeux... Vous voyez ? Caricature gentille, car je l'aime bien telle qu'elle est. Le "Anglais d'origine anglaise" n'était pas là comme un paravent discriminatoire style "tention, ya les vrais Anglais et les pas vrais, et moi je fréquente que les vrais, pas ces loqueteux de Pakistano-indiens machin-chose".  Pas pour la différencier et la mettre au dessus du panier d'autres anglais aux origines non-anglaises. J'explique, j'explique, je me ridiculise à expliquer, alors que vous aviez compris, naturellement.
Je prends donc votre billet pour une manifestation d'humour au deuxième degré. Vous n'êtes sûrement pas de ces gens traquant le racisme dans chaque expression chaque propos, désignant et dénonçant à tour de bras, ameutant twitter, linkant et relinkant pour que tout le monde s'indigne à l'unisson, médise, s'exaspère et  et participe à la grande chasse, ressemblant par là aux vilains inquisiteurs chasseurs de sorcières qu'on voit dans les sous-séries télé ou sketches des Monty Python, n'est-ce pas ?
Comme la modération de votre blog est capricieuse et qu'on ne sait pas où tombent les messages qui ne sont pas publiés, je vous envoie donc ce petit  message d'ici.
Il va sans dire que je vous soutiens dans votre combat contre la moisisphère. Il me semble d'ailleurs qu'on devrait vous aider,  que vous ne connaissez pas encore tous les blogs putrides où croupissent les Réactionnaires qui avancent masqués avec leur Proust entre les dents. Tous les faux grammairiens, historiens de pacotille, hellenistes suspects, usagers du subjonctif, ne sont pas dans la bloguerolle  du  Grand Veneur normand  (qui n'a plus qu'un seul York de petite Vénerie, et qui plastronne cependant.), de  l’ami Jegoun,  ou  du  Seigneur du Plessis .

  Les citoyens doivent en être informés, et vous en informez le monde. C'est bien.

28 commentaires:

  1. Je pense quant à moi que Dame Roaelle devrait être pensionnée par l'État, comme le sont tous les intermittents du spectacle.

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    1. D'autant qu'elle n'est pas si mittente que ça. Enfin, pas inter.
      Mais je vote aussi pour la pension.

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  2. Bon, je m'abonne aux commentaires...

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  3. Mais vous arrivez à les percevoir, les commentaires, du fond de votre fosse à spams dont il faut toujours vous extirper ? (j'ai déspammé des commentaires de vous vieux de trois mois !)

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    1. J'arrive à voir les commentaires qui ne sont pas de moi !

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  4. Je crois surtout que cette Rosa L. de salon est juste un brin torturée du carafon. Au moins me ( nous? ) fait-elle rire.

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    1. Tss tsss. Riez moisi, riez moisi...vous rirez moins, quand la gauche antiraciste sera au pouvoir.

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    2. il me semble que cette gauche est déjà au pouvoir, non ?

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    3. Corto, vous ne connaissez pas l'histoire drôle "Un jour les Rouges..."
      C'est Brejnev qui va voir sa mère. Elle a l'air morose.
      - Maman, tu n'as pas reçu les foulards que je t'ai fait envoyer ? Et le foie gras de France ?
      - Si si, mon petit, mais tu sais ma santé ...
      - Allons, j'ai fait venir ce médecin américain, et il t'a dit que ce n'était rien du tout ce petit problème cardiaque... Et il reviendra le mois prochain.
      - Oui mais tu vois, tes frères...
      - Allons maman, depuis que j'ai ces responsabilités, ils ont tous leur emploi assuré, et pas n'importe quel emploi, tu as vu !
      - Oui oui, mais l'hiver est long..?
      - Maman, en plus des datchas, je t'ai acheté un vrai petit palais en Tunisie, avec la piscine et le sauna, et les domestiques, tu as vu ?
      - Oui mon fils. C'est bien beau les emplois, les maisons, les voitures, l'argent à la banque, mais...
      - mais ?
      - Mais si les Rouges arrivent...

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  5. Suzanne, vous devriez vous en accuser à la confesse. Lire RosaElle est et DOIT rester un plaisir solitaire (et non pas salutaire, comme mes doigts ont failli le fourcher).

    Et modéré.

    En abuser, c'est de la débauche (et d'ailleurs, ça pique les yeux +_+ comme on dit)

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  6. Al West: il faut profiter des vivants tant qu'ils sont vivants. et elle a beaucoup d'énergie.

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  7. En outre, elle m'a squizzé un commentaire.

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    1. Peut-être n'était-il pas élogieux ?

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    2. C'est certainement un bug de son système de modération. Autrement, je ne vois pas.

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    3. Oui, c'est sûrement ça, Suzanne.
      Disons que le second explicitait le premier.
      Le second n'est pas passé. Etrange.

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  8. Quelqu'un lui aura peut-être fait remarquer que "Et si vous ne tarissiez pas d'éloges à mon sujet, je commencerais à m'inquiéter..." n'a pas beaucoup de sens. C'est "si vous tarissiez" qu'elle aurait du écrire. C'est mesquin de relever ainsi les bourdes d'autrui, (j'en fais autant et même pire parfois), et je m'en abstiendrais si cette dame ne prétendait donner à chacun des leçons de français assorties d'un paquet d'épithètes malsonnantes pour le fautif ou présumé fautif. Il faut bien l'aider un peu quand elle peine.
    Enfin, la Patrie n'est pas en danger...

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  9. Mme RosaElle vient d'accoucher d'une nouvelle merveille.

    Elle ne supportera plus l'insulte dont elle donne la définition légale : « Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait".

    Well and good comme dirait une Anglaise d'Angleterre. Seulement, quelques lignes plus haut elle écrivait : "Le fait, en plus, que , souvent, je dois m'abaisser à leur niveau parce qu'ils n'ont pas les moyens intellectuels ou l'envie de comprendre ce qui sont des faits et des analyses, et non des opinions, qu'on a beau les prendre pour des personnes douées de raison, et qu'on les considère un minimum, bien que leur vacuité et leur fatuité les rendent incapables du même respect, tout ceci me fatigue."

    On pourrait se demander s'il n'y aurait pas là comme le début d'un soupçon d'insulte.

    Mme Rosa ne finira-t-elle pas par se virer elle-même de son blog ?

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  10. Jacques: je ne vois qu'une solution, maintenant. Il faut la louer, la ménager comme un joyau (qu'elle est, à n'en pas douter), comme un cristal fragile. Comme les carmélites prient dans leur couvent pour le salut de tous les hommes, Rosaëlle œuvre pour tous les blogueurs sans ménager sa peine. Surtout pour des personnes comme nous qui n'avons pas le niveau et ne l'aurons jamais. C'est fatiguant, vous savez, toutes ces explications qu'elle nous donne en vain. Je comprends qu'elle s'en lasse.

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  11. Je viens de lire la merveille à laquelle les précédents commentaires font référence.
    Cela me rappelle qu'on devrait considérer l'écriture de phrases de six lignes sans virgule comme un crime, et le punir comme tel.

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    1. Proust ? Même faute, même punition !

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    2. Je ne crois pas qu'il y ait dans La Recherche six lignes sans virgules. Des phrases de trente lignes, oui, mais sans ponctuation, je ne pense pas. À vérifier.

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  12. Je crois toujours que cette gonzesse est un fake. De toute façon, franchement, je n'arrive pas à lire deux secondes de son blog, comme du reste tous les blogs désormais qui parlent de politique chaque jour. Cette prééminence de l'actualité chez certains frisent la folie.

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    1. C'est ce que j'ai pensé au départ, et j'ai changé d'avis. Je crois plutôt que c'est une personne qui a terriblement besoin de reconnaissance, pour ne pas dire davantage. Le nombre de pages pub dont elle surcharge son blog, ses demandes de voter pour son blog en allant cliquer sur des liens payants, indiquent peut-être aussi qu'il y a un enjeu financier important pour elle. (Ce n'est pas une critique).
      Jusqu'où peut-on rigoler de personnes qui ont des réactions tellement outrées ? Le fait qu'ils se montrent très agressifs sans raison les rend ridicules, mais à partir de quel moment ça devient salaud de se moquer de ce ridicule, plutôt que de lever le pied ?

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    2. Tout mon problème est là : Il est vrai que les incohérences, demandes absurdes, affirmations gratuites, mise en cause des capacités d'autrui, la tranquille assurance en tous domaines font naître le rire. On y retourne pour lire les nouvelles perles. Mais ce rire n'est pas bien sain. A quoi bon lire et faire lire quelqu'un avec qui on n'a rien de commun que ce soit au niveau des idées, de la manière de les exprimer ou de la méthode ? J'avoue que si je n'avais pas fait l'objet d'un premier article de sa part j'aurais ignoré l'existence de cette personne qui visiblement a un immense besoin d'être reconnue et se croit porteuse d'un message.

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    3. Nos derniers commentaires se sont croisés.
      Nous n'avons pas été très méchants.

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  13. A partir de quel moment ça devient salaud de se moquer de ce ridicule, plutôt que de lever le pied ? Voilà bien la question, chère Suzanne. D'autant qu'à y observer de près, les reproches qu'elle fait à ses pourfendeurs, les défauts qu'elle leur prête (écriture déplorable, non-sens permanents,aveuglement, mauvaise foi, -que sais-je encore, j'extrapole un peu, ok) sont peu ou prou ce que je trouve chez elle. Et c'est pénible de constater que rien ne pourra nous permettre, à elle et moi par exemple, d'échanger quelque point de vue que ce soit. Il en va de même pour certains autres qui bouclent pas mal de leurs commentaires d'un "connard" ou autre "abruti" dès lors qu'une opinion différente se présente.

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    1. Al West, nous sommes d'accord. Et vous avez très bien conclu. Sur ce, je ferme les commentaires de ce billet.

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