mercredi 2 septembre 2009

Bons baisers de Bretagne






Fichue grippe A ! à cause d'elle, on ne s'embrasse plus au Guilvinec. De la mairie à l'école maternelle, plus de bisous, plus de poignées de mains. Mais où est passé le bon sens légendaire des bretons ? Un bon grog préventif au petit déjeuner (pas trop de citron dedans pour les petits de maternelle, c'est acide et ça énerve), un peu de gnôle dans l'eau de la cantine, du tabac à priser à la récréation, et il ne fera pas long feu, le virus de la grippe A...

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13 commentaires:

  1. Ile me font rire avec leur grippe ! Vivement l'automne, qu'on rigole un peu : je pressens un "bug-de-l'an-2000" bis...

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  2. Même dans le sud, les trois bises habituelles sont proscrites dans mon entreprise. Déjà que l'ambiance est pas au top. pfff... :)

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  3. je pesne que cette mairesse est une estrangère... voire même une Frankiz, allez savoir tout est possible maintenant qu'on a ouvert les frontières !

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  4. Je trouvais ça bien qu'on s'en inquiète avant de savoir qu'elle n'était pas dangereuse. (si par hasard on avait, juste là maintenant, une supermutation supermeurtrière, on ne rigolerait plus). Maintenant qu'au commence à tremper dedans , je trouve amusantes les mesures dont on sait qu'elles ont une efficacité limitée. Le coup du masque et de la distance entre individus, on l'a expérimenté pendant la peste, avec le succès que l'on sait.

    Ceci dit, les enfants sont vraiment des nids à microbes,peu responsabilisables, genre je te file ma sucette et tu me files ton chwingomme et si la grippe mutait, il faudrait prendre des mesures drastiques, style celles qu'on a prises contre la vache folle: éliminer tous les enfants de moins de dix ans.

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  5. Gaël : oui. La pointe bretonne est en passe de devenir un territoire perdu de la Celtie, bon sang. (chassons ces français qui nous amènent des tas de microbes)

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  6. Prions, en tout cas, saint Yves, saint Tugdual et saint Goulven que la grippe des Amériques ne vienne pas compromettre le premier festival de la gastronomie bretonne, qui, je le rappelle, se tiendra du 1er au 27 octobre prochains à Loudéac, Mûr-de-Bretagne, Plémet et Plessala, et débutera par ce qui sera, à n'en pas douter, son épreuve-reine (pour ne pas dire phare) : le concours du meilleur jambon-purée.

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  7. Et la boite à bisous, c'est pas une belle idée, ça ?

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  8. Je ne vais pas me plaindre : je déteste cette manie de la bise. Mais s'ils paniquent au Guilvinec alors là je ne reconnais plus mes bretons.
    Du fin fond de la rade (la seule, l'unique) de Brest, on se fait encore la bise. Fais ch..
    Finistère Sud, c'est tous des tapettes !! :-)

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  9. Nicolas : oui, oups, même sources.

    Pierre RR : les Cornouaillais apprécieront!

    Chieuvrou : oui, prions-les, car en ce monde où l'on se repait de pauvres nourritures industrielles insipides, quoi de meilleur, en effet, que le jambon-purée ? Qu'est ce qui sera supérieur au porc fermier breton noble bête ayant vécu à l'ombre des chênes, fouissant dans la terre acide, musclant ses épaules et ses jambons, persillant sa viande de gras honnête et diététique en se roulant avant la sieste dans l'argile, un brin de bruyère ou d'ajonc au coin du groin ? Cuit dans un savoureux bouillon, débité en tranches épaisses perlant sous le couteau d'un suc exhalant tous les parfums d'un terroir unique au monde ?

    Et la purée... Non, je ne vous parle pas de la purée, de la granulation fondante de la pomme de terre passée à la grille fine, gorgée de lait crémeux et de beurre de baratte au goût de noisette, du souvenir en bouche d'un soupçon de muscade, d'une trace de poivre gris... La purée qu'on sillonne à la fourchette, dont on fait, enfant, des châteaux dans l'assiette, des labours, un jardin, une plage...

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  10. Interdire de s'embrasser revient à chercher des poux dans la tête.

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  11. Plus de bisous alors... sauf virtuels...
    Je ne sais pas vers vous, Suzanne, mais vers chez moi, en dessous de Rennes, il faut en faire quatre... qui dit mieux...

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.