mercredi 13 novembre 2013

La truie, la guenon, l'éléphant et les petits lapins







 J'avais comme projet de vous conter histoire
De guenon sur sa branche, de truie au marigot,
Mais j'ai choisi plutôt de ranger mes armoires,
D'aller aux champignons et de lire Rousseau.

30 commentaires:

  1. Zyva, toi, fais z'en, des alexandrins !

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    1. (lançons la chaîne du billet du jour en alexandrins)

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    2. (pas assez repérer l'alexandrin).

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    3. (pas assez réveiller pour repérer des alexandrins et écrire un commentaire correct).

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    4. Ranger des armoires n’est pas vraiment un boulot de fainéasse ! D’ailleurs faudrait bien que je m’y mette… sans alexandrins.

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    5. Ranger une armoire, c'est comme relire un manuscrit. On élague, on élague...

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  2. Le deuxième vers compte treize syllabes : alexandrin de pédé !

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    1. Elle n'a qu'à trier ses armoires.

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    2. Les pithécanthropes sexistes n'ont rien à faire sur mon blog.

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    3. Ah ! Une insulte publique à caractère racial, maintenant...

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    4. Je ne serais pas tout à fait d'accord avec Didier Goux sur le deuxième vers : il y a une virgule avant la consonne, et l'on peut donc considérer qu'il s'agit d'une pause à la fin du premier hémistiche ; le "e" de branche étant muet et nettement séparé de la consonne qui suit, il me semble légitime de ne pas compter la dernière syllabe. Il s'agit donc bien d'un alexandrin parfaitement formé !

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    5. Si Emmanuel, Didier a raison. La virgule ne change rien, même si quand on lit le vers à voix haute on n'entend pas ce "e" muet. C'est un peu bête mais c'est comme ça.

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  3. Ah, non !

    de / gue / non / sur/ sa / branch' , de / trui' (on ne dit pas tru-ie mais trui') au /ma/ ri /got

    C'est tout de même extraordinaire qu'on vienne me chercher des poux dans les vers.

    C'est exactement parce que La Fontaine prévoyait votre réaction qu'il n'a jamais employé le mot "truie" dans ses fables. Il suffit qu'on ose, et....

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    1. C'est le troisième qui déconne, en fait.

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    2. Vous ne pouvez pas "muettiser" le "che" de branche, dans la mesure où il enchaine sur une consonne. Donc : de/gue/non/sur/sa/bran/che/de/truie, etc.

      J'attends vos excuses.

      (Et le troisième ne déconne nullement, n'écoutez pas ce vieil ivrogne qui ne s'intéresse qu'aux singes et aux bananes.)

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    3. Pourquoi le "re" final serait-il à compter comme muet alors qu'il ne l'est pas dans le premier ? (je pose la question, je n'ai pas la prétention de connaître quoi que ce soit en poésie).

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  4. parce qu'un "e" muet ne peut pas se trouver là, Didier a raison, je l'avoue piteusement.
    J'aurais dû écrire "de guenon sur sa branche ou de truie dans sa mare".
    J'écris des alexandrins de pédé, donc.

    J'hésite. Soit je me venge de l'affreux Didier en dénonçant ses propos homophobes, il n'aura plus Internet et on s'ennuiera un peu,
    Soit j'assume ma honte, je balance mon ordinateur dans le puits, et je traduis René Char en alexandrins qui tiennent la route.

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    1. Si je comprends rien, l'artiste fait ce qu'il veut des e muets en fin de rime. C'est l'anarchie.

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    2. Oui, en fin de vers, le e ne compte pas, il est muet. Il l'est aussi à la césure (au milieu, s'il est suivi d'une voyelle. Par exemple :

      Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir

      L'e final de mère ne se prononce pas et, donc, ne "compte" pas. On lit : je / meurs / près / de / ma / mè- / ret / j'ai / fait / mon / devoir

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    3. Putain ! Vous ne connaissez pas mère, vous ! Si vous lui dites que son ´e final ne compte pas...

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  5. Cette histoire de "e" muet n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd.

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  6. Il avait l'euh muet et le bof lapidaire
    Il bloguait ardemment tous les jours que Dieu fait,
    Car il avait la goutte et ne prenait plus l'air
    Mais ne se plaignait pas, et supportait son faix.

    Elle avait le vers pauvre et l'e surnuméraire
    Et souffrait d'être nulle en poésie bloguaire
    Pleurant tant qu'elle pouvait, mais comme elle était fière
    Elle n'en pipait mot.


    Conclusion:

    Les grandes douleurs sont muettes.

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    1. Elle n'a qu'à piper autre chose.

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    2. Il avait la goutte et ne prenait plus l'air
      Mais c'est elle qui était podagre du vers

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    3. Et paf ! encore une syllabe de trop, dans l'avant-dernier !

      (Pleu / rant / tant / qu'el- / le / pou / vait : sept syllabes avant l'hémistiche…

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    4. Et j'en oublie de refermer ma parenthèse, avec vos conneries !

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    5. Mais c'était fait exprès, pour illustrer le e surnuméraire !

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.