vendredi 14 septembre 2012

Comme une illusion d'agression et de racket

  Ce matin, sur France-Culture, on a dit  qu'un enseignant sur deux avait souscrit une assurance anti-agressions. 

Sur France-Inter, avant la rentrée, la Matmut proposait une assurance contre le racket pour tous les enfants, même ceux d'âge primaire.
Je viens de faire une recherche rapide sur le Net,  les principales assurances scolaires proposent la clause "anti-racket". On insiste sur les conséquences psychologiques de l'agression, on assure la prise en charge, le financement de la  nounou qui gardera le petit, les aménagements du  congé maladie qui retapera le grand s'il s'agit d'un lycéen ou d'un étudiant.

Je repense à toutes les discussions passées dans une série de billets  sur le blog du Privilégié, professeur dans un lycée de banlieue parisienne, à propos de violence scolaire.  Je tenais le rôle de l'interlocuteur réactionnaire en décrivant des situations, et l'on me répondait souvent sur le ton "ah la la, ces fantasmes de violence". On rappelait qu'il y avait davantage  de professeurs tués au 19e siècle  qu'en 2010, même sous Sarkozy.

En trois jours, trois professeurs agressés. Trois agressions qui font la une, en tout cas. Je connais un petit lycée privé de province où il y en a eu trois l'année dernière, sans qu'aucun journaliste soit mis au courant, surtout pas. Les professeurs n'ont même pas porté plainte, la directrice ne voulait pas que son lycée soit mal vu.    

Il me semble qu'on est passé, avec l'inscription massive à ces clauses d'assurance, à la vitesse supérieure,  à la triste acceptation d'un état de fait. Le colossal marché des assurances va, avec le martèlement de ses campagnes de pub, nourrir la peur de la violence en milieu scolaire. S'entendre proposer dix fois par jour une assurance contre le racket juste avant la rentrée est effrayant, car on entend que,  comme les lunettes brisées, la calculatrice perdue, la chute dans les escaliers, le racket est quelque chose qui arrive,  et qu'il n'y a pas de réparation valable à attendre pour ses victimes de la part de la société.
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Un professeur sur deux estime qu'il a un risque sérieux de se faire agresser.  Fantasme, encore ?

*** 

L'image illustrant ce billet se trouve sur  Frances1

37 commentaires:

  1. Eh bien, à vrai dire, je trouverais cela presque divertissant, ces histoires d'agressions et d'assurances. Que des “profs” qui ne cessent de prôner les charmes irrésistibles du vivre-ensemble, de la diversité et de la tolérance se prennent désormais leurs théories absurdes en pleine poire, voilà qui relève de la justice immanente.

    C'est infiniment plus triste pour les enfants, qui ne sont nullement responsables des aberrations mentales de leurs connards de parents.

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    1. C'est gênant, n'est-ce pas...

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    2. Je ne connais personnellement aucun professeur, instituteur, qui scolarise ses enfants dans un établissement "sensible". Ceux que je connais se débrouillent pour les mettre dans un établissement public de centre ville ou trouvent n'importe quel prétexte (nous on est Diwan, Montessori, il n'y avait pas de classe trilingue à Pablo Neruda, il voulait prendre l'option vidéo ou violoncelle, il voulait être avec son cousin Quentin, c'est mieux pour les transports, etc) pour les scolariser dans le privé.
      Je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais je n'en connais pas. Et sur le Net non plus, d'ailleurs.
      Mais il y a un phénomène qui s'accentue dans les collèges et lycées: même les établissements privés ruraux dits "tranquilles", scolarisant les enfants du crû, ne le sont plus tant que ça.

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    3. ... et c'est cette hypocrisie qui est énervante.

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    4. Allo l'Ouest ? Ici l'Est ; Montessori, le chinois optionnel, le violoncelle ancien... ici ça ne marche plus ! il y a 10 ans encore on pouvait. Maintenant nada ! On tâche simplement d'éviter les établissements qui proposent le français en option 2ème langue.

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    5. Pas d'option violoncelle à Pablo Neruda, certes, je vous l'accorde.
      Mais un enseignement obligatoire à Pablo Casals, comme quoi, hein...

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    6. Malavita: ha ha ha !et je connais un collège Pablo Picasso où on a carrément supprimé les cours d'arplastic en 6e et dans toute la SEGPA
      (ya quoi d'autre en collèges "Pablo" ?)

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    7. Cycle "culture du pavot" au BTS du Lycée agricole Pablo Escobar

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    8. Étude obligatoire (avec mémoire de fin d'année) des œuvres complètes de Dames Rosaelle et Euterpe, au collège Pablo Gosphère.

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    9. Je proteste contre cet amalgame honteux d'une violence inouïe : Erythroxylum coca n'appartient PAS à la famille des Papavéracées, ♪comme un p'tit coquelicot♫ avec lequel vous devez confondre.

      Faites gaffe, il y a des dealers qui ont été démembrés à la tronçonneuse pour moins que ça.

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    10. oh la la... C'est pourtant vrai. Honte.

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    11. (oui mais j'ai passé mon bac au lycée de Didier, à Pablo Gosphère)

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  2. L'insécurité n'existe pas et c'est le sentiment d'insécurité qui prévaut.
    Tant qu'on pénalisera pas les parents, on aura toujours des soucis.
    Le conseil des droits et devoirs des familles est un merveilleux outil, il est redoutable,
    permet aux enfants d'être sauvés, donne des outils aux profs et aux parents,
    et notre gouvernement ne met pas en avant ce conseil.
    C'est dire s'ils ont le souci d'efficacité.
    La tristesse:on préfère mettre des pansements que guérir le pays.
    pomme vous le dîtes, Peut-être que les pansements ça rapporte beaucoup.

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  3. Hier soir sur RTL, nous avons eu droit au témoignage exclusif de la prof, poitevine, qui s'est faite "tabasser" ce mercredi par la mère d'une de ses élèves, en pleine classe, devant ses élèves. Si je mets des guillemets à tabasser, c'est parce que j'ai repris les termes du journalope qui présentait l'info. Pour être clair le tabassage se résume à une paire de claques et un coup de pied dans le ventre. On est loin de la réalité de ce qu'est un tabassage.
    Nous avons eu droit au témoignage de la prof, la voix chevrotante cherchant à contenir le sanglot qui monte. Et puis les sempiternelles niaiseries sur le soutien essentiel que ses collègues lui ont témoigné en attendant que la police et les pompiers arrivent, sinon, et là je cite ses propres mots, "elle aurait sombré".
    Quand on est à ce point démuni de tout instinct de survie qu'on se laisse frapper sans répliquer, qu'on chouine encore deux jours après en précisant qu'on aurait "sombré" si les copains n'avaient pas été là, je me dis que l'humanité, enfin celle portée par cette prof, mérite de disparaître. Le pire, c'est qu'on a très certainement dû sortir la cellule de soutien psychologique pour la belle et ses élèves qui doivent rire sous cape car ils sont confrontés à la violence au quotidien; mais la vraie, celle des racketteurs et autres parasites alors que cette conne vient déballer ses états d'âmes dans le poste comme d'autres montrent leur c... C'est non seulement pitoyable mais également obscène.

    Quant aux profs, et bien ils ne récoltent que ce qu'ils ont semé.

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    1. Le jour où ils oseront dire que c'est à cause des parents d'élèves quelque peu pourris que souffre l'éducation nationale, et que de là en découlent des agitateurs (1 agitateur entraîne en moyenne 5 à 6 élèves dans son sillon) on commencera à prendre le problème du bon côté.

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    2. Koltchak: "les profs récoltent ce qu'ils ont semé"
      Non. Pas ce professeur là, pas chaque professeur, individuellement. Je trouve que ce "bien fait!" est injuste et lapidaire. Et incite à s'en laver les mains.
      Il faut réagir. Pas forcément avec ce qui est toujours demandé, plus de moyens, davantage de surveillants, moins d'élèves par classe et des séjours de ski pour la quatrième d'adaptation de Pablo Neruda.
      C'est à chacun d'y mettre du sien pour élever nos enfants, et l'autorité du maître, dès la petite section de maternelle, ne doit pas faiblir. Ni face aux enfants, ni face aux parents.
      J'avais laissé un commentaire un peu long dans le billet du Privilégié que je cite en lien (vers 14h 20)en citant un exemple de violence scolaire en maternelle et une situation pourrissante qui ne demandait qu'un peu de bon sens.
      Et, Koltchak, ça me chagrine que vous disiez que la prof "chouine" à la radio.
      Il y a beaucoup plus de violences et d'agression en milieu scolaire. Soit. Ce ne serait pas une mauvaise chose que tout le monde se sente concerné, au lieu de faire l'autruche comme les lycées qui ne veulent pas de vagues mauvaises pour la réputation et demandent aux conseillers d'éducation de ne pas noter les incidents (et donc de ne pas sévir, c'est le cas chez moi).. On va peut-être essayer des réformes intelligentes, plutôt que des cataplasmes homéopathiques ou des changements de ministre.
      (là, je sens que Didier Goux va se moquer de moi...)

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    3. "Je trouve que ce "bien fait!" est injuste et lapidaire. Et incite à s'en laver les mains."

      Vous l'avez fait exprès ! C'est moche...

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    4. Bah oui. (ne pas passer un jour sans stigmatiser les cathos. Si nous on ne sait pas pourquoi, eux le savent)

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    5. Suzanne,

      Mon propos vaut pour la globalité du corps professoral. Dans ma "carrière" de parent d'élève, avec trois enfants, je n'ai jamais rencontré qu'un seul prof qui sortait du lot en affirmant que son rôle n'est pas d'éduquer ses élèves, que c'est le rôle des parents. Le reste n'avait que la doxa officielle à la bouche. Je pourrais également parler de ceux qui voulaient embrigader mes deux aînés dans une manifestation à la con pour soutenir les sans-papiers et qui se sont offusqués lorsque je leur ai dit que j'interdisais à mes enfants de participer à cette pantalonnade et que je me réservais le droit d'en informer l'inspection académique. Qui bien sûr n'a rien fait.

      C'est pas bien, je l'avoue. Mais j'en ai rien à foutre. Quand collectivement on a scié, durant des années, la branche sur laquelle on est assis et qu'on vient ensuite couiner parce qu'on récolte ce qu'on a collectivement semé et bien j'applaudis. Je n'en suis pas fier, mais comme Dieu, je me ris des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes.

      Il y a beaucoup d'agressions en milieu scolaire, mais je ne suis pas certain que le corps enseignant et la hiérarchie administrative des établissements soit aussi concernée que cela. Je me souviens d'un ado qui s'était fait tabasser, réellement lui, devant le lycée d'une commune ou je bossais dans les années 97/98. Le môme était en sang, allongé sur le trottoir, presque devant les portes du lycée. Pas un adulte n'est sorti pour tenter de protéger le gamin, pas un n'est venu ensuite pour lui prodiguer les premiers soins. En revanche j'ai été incendié par le proviseur parce que j'avais décidé de rentrer dans l'établissement, en tenue, pour le conduire à l'infirmerie en attendant que les pompiers arrivent. Ce connard en avait rien à foutre de l'ado, ce qui l'offusquait c'était la présence d'un type en uniforme dans son lycée.

      Et je pourrais en citer pas mal d'autres, toutes aussi amusantes.

      Désolé pour le corps professoral, mais mon expérience de parent, mon expérience professionnelle, croisées avec celles d'amis et connaissances, sans parler du biais idéologique de la professsion, tout cela donc fait que je ne pleure pas pour ce qui peut leur arriver.

      C'est certainement injuste et un brin atterrant, mais c'est ainsi.

      Pour le reste, j'entends bien ce que vous dites, mais quand des décennies durant on a eu la prétention d'éduquer au lieu d'instruire, il ne faut pas s'étonner ensuite que beaucoup de parents aient pu voir là-dedans une occasion de déléguer une tâche qui n'est pas particulièrement facile. Si le résultat n'est pas à la hauteur des attentes, ce n'est pas nécessairement du côté des parents qu'il faut chercher les coupables.

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    6. Koltchak: vous avez eu affaire à des cons quand vous avez secouru cet élève.
      Cette réaction de la direction de cet établissement aurait mérité les honneurs de la presse. (où il n'y a pas que des "journalopes").

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    7. La race est alors féconde au sein de l'EdNat.

      L'an dernier j'ai eu affaire à un autre type de proviseur. Le gazier se plaint de ce que parfois des types qui ne sont pas élèves puissent rentrer dans son lycée pour dealer. Jusque là, rien d'étonnant. Je lui fais remarquer qu'il serait peut-être judicieux de fermer les portes une fois l'heure de rentrée passée, au lieu de les laisser grandes ouvertes, qu'il n'y a pas de gardien et qu'elles donnent directement sur une des grandes cours, le bâtiment étant en retrait. La réponse a fusé immédiatement, instinctivement : "il est hors de question de fermer les portes, mes élèves doivent être libres d'entrer et sortir. Je ne dirige pas un camp ! " J'ai donc pris acte de sa position et lui ai fait simplement remarquer qu'elle n'était pas compatible avec les soucis qui l'ont amené à tenir cette conversation avec moi. Puis je suis parti, un peu plus convaincu de la nocivité qu'il y a à confier nos enfants à une institution capable de produire d'aussi grotesques abrutis.

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  4. Koltchak,

    Parfois, vous êtes quand même un brin atterrant...

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    1. Eh ! oh ! moi aussi j'veux être atterrant ! c'est de la discrimination, ça…

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    2. Non, tss tss, Koltchak, lui, il l'est un brin, voyez, alors que vous, vous l'êtes carrément... Vous comprenez ? Y a d'la hiérarchie, là, ça devrait vous plaire...

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    3. Oh oui, chouette, de la hiérarchie ! Je veux être atterrant-en-chef et pouvoir faire suer le burnous aux brin-atterrants !

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    4. Mais vous l'êtes déjà, même si vous le niez le plus souvent! C'est Catherine qui me l'a dit "mon Atterrant de mari nie "! ☂ ☂ ☂ ...

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    5. Ah ben, si c'est Catherine qui le dit, alors, j'ai plus qu'à fermer mon clape-merde !

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    6. Dorham,

      Ce qui est atterrant, c'est de constater que le système produit de plus en plus d'individus dépourvus du moindre mécanisme physique et psychique de survie. A force d'enfoncer dans les esprits que la violence c'est mal, on a fini par faire des êtres incapables de se défendre. La cellule de soutien psychologique pour tous, quelle belle avancée ! Ça ou le suicide sur le poste de travail parce qu'on n'a pas les couilles de gueuler pour se défendre ou de se barrer pour trouver un autre boulot.

      Ce qui est atterrant, c'est de voir cette brave dame chouiner encore, deux jours après cette agression qui, il faut bien le dire, passe pour une amusette à côté de ce que nos contemporains ont à vivre au quotidien dans les transports en commun et les banlieues ethniques. Et- ceux-là, ils n'ont pas la possibilité d'aller exhiber leurs états d'âme au micro, ils doivent faire face. Ce que cette prof semble incapable de faire.

      Après, vous pouvez bien venir me réciter votre petit livre de je ne sais quelle couleur pour tenter d'expliquer la réaction de cette dame, il n'en reste pas moins vrai qu'elle est le produit d'un système et que ce système ne produit que des victimes; parce que le monde, il n'est pas gentil, il n'est pas idéal, il est rempli de salopards. Et ces salopards on ne les remets pas à leur place avec des bons sentiments, sur ce point Jacques Brel avait tort, ce n'est pas avec une chanson qu'on peut convaincre un tambour. Ça, c'est de la bouillie pour les chats.

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    7. (pft, Enguerrant (d?) de Marigny)

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    8. Et moi qui reprochait à Suzanne de vous comparer à Ponce Pilate...

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    9. Et oui, l'homme à l'état naturel, sans une bonne culture, est à l'état animal. Si on ne lui apprend pas où est le bien, où est le mal, il cherchera de quoi manger comme ferait un habitant de la forêt. Il se sert dans la nature.
      En effet, c'est une telle absurdité de combattre la crasse avec des bons sentiments. Ce qui est inquiétant, c'est qu'on prétende qu'avec des bisous le lion ne vous bouffera pas. Un félin qui a la dalle il vous bouffe sans demander si ça vous dérange ou pas. Désolé pour les vrais félins que j'ai idiotement comparés à ce que notre terre a fait de pire.

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  5. Vous vous énervez à tort sur cette enseignante, Koltschak. Les profs ne sont pas responsables de la violence explosive de notre société, et vous avez tort également de mettre dans le même sac profs et proviseurs, ces derniers n'étant en effet que des minus ne songeant qu'à éviter que les problèmes sortent de leur bahut. Il n'est jamais bon de se focaliser sur une profession pour en faire le parangon de toutes les turpitudes, un peu à la manière des lascars de cité qui détestent les keufs. Si l'école est devenue une grosse machine qui fonctionne mal et où on vit de plus en plus péniblement, c'est parce que toute la société déconne. En général, les profs en exercice ne sont pas tellement opposés aux sanctions, et s'ils avaient plus de pouvoir dans les écoles tout irait sans doute un peu mieux, je peux vous l'assurer en tant qu'homme du milieu.
    Votre colère est saine, je n'en doute pas, mais relisez-vous et vous verrez que vous avez un peu abusivement reproché à une femme d'avoir manqué de virilité.

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    1. Je pense, de manière hypothétique, que ce n'est pas la société, mais certains individus qui déconnent. Ceux-là agissant comme un virus qui transmet son vice. Avec des profs qui ne veulent pas mettre de coups-de-pied au cul, et bien c'est comme laisser la maladie se répandre. Tout ça, comme vous le dîtes, avec l'accord du proviseur qui ne veut pas de punlicité.
      Refaire tout un système, juste pour 2 élèves qui embêtent le monde, c'est un peu disproportionné. La correction a toujours été pédagogique.

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  6. En effet, le viol et le meurtre d'Agnès au Collège cévenol par un jeune récidiviste en fin d'année dernière n'était qu'une illusion, au pire un cas isolé, çà se passait tous les jours évidemment durant ce 19éme siècle abhorré...admettons. On dirait que pour les idéologues de gauche le culte du progrès n'englobe pas les progrès de la sécurité.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.