jeudi 24 février 2011

De si gentils Français...


Hier soir, j'ai regardé la télévision. Sur la 2, il y avait un téléfilm d'Edouard Nierman, Le septième Juré.
Ce remake d'un film de Lautner de 1962 a obtenu des prix et récompenses, si, si.
Ouais.
Ouais.

Voici (merci Wikipedia) le synopsis du film de Lautner :
Par un chaud dimanche de septembre, Duval, un brave pharmacien sans histoire de Pontarlier, cédant à une soudaine pulsion, se jette sur une jeune femme qui prenait un bain de soleil sur les berges d'un lac. Celle-ci hurle et il l'étrangle. L'amant de la jeune femme, Sylvain Sautral, est accusé du meurtre. Mais voilà que Duval est nommé juré aux assises qui doivent juger le jeune homme. Duval interviendra de nombreuses fois durant le procès afin d'éclaircir les circonstances de l'assassinat, et permettra l'acquittement de Sautral. Mais les notables de la ville ne considèrent pas que l'acquittement est une raison suffisante de ne plus soupçonner Sautral. Duval est contraint de se livrer pour lever les soupçons. Pourtant, personne ne voudra le condamner : tous savaient, mais refusent de juger l'un des leurs. Même Sautral refusera de voir la vérité en face ; en tentant de l'empêcher de se suicider, Duval le tue. Refusant le scandale, le commissaire et la femme de Duval le feront enfermer dans un asile. Duval part, en étant certain de ne jamais vouloir ressortir de cet emprisonnement qui comble son désir de punition.

Et voici le synopsis du téléfilm d'Edouard Nierman:

Un pharmacien et un gendarme pêchent près d'une grange qui sert de lieu de plaisir à une jolie fille et ses nombreux amants. Profitant d'un assoupissement de son copain gendarme, le pharmacien (Jean-Pierre Darroussin) rejoint la belle, la viole et l'étrangle. Puis il revient à sa rivière, ni vu ni connu. Un autre homme, que des témoins ont vu traverser le champ, sera accusé, et le pharmacien choisi comme juré d'assise. Cet homme est un jeune Arabe. (Lahcen Razzougi, Kader Boualem dans le film.)
Le Septième juré essaiera par ses interventions tout au long du procès d'innocenter l'innocent, si l'on peut dire, mais en vain. En plus, on voudrait bien mettre sur le dos de l'Arabe un meurtre similaire plus ancien. Devinez qui a commis l'autre meurtre aussi ? Bravo, le pharmacien. Et sa femme était au courant.
L'Arabe est évidemment condamné à mort, le pharmacien se pend et laisse une lettre d'aveux que le gendarme déchire, pour bien faire comprendre au téléspectateur con comme moi que l'Arabe DOIT être l'agneau du sacrifice.

Ceux qui n'ont pas vu ce chef-d'œuvre ont loupé la soirée télé de l'année, yes.

Pour résumer, c'est un film où il y a des gentils et des méchants.

Les gentils sont:
- l'Arabe innocent et quelques pauvres Arabes qu'on voit juste deux trois secondes à la sortie du Tribunal, le temps pour eux de remercier le septième juré d'être si bon avec eux, alors que tout le monde leur est si hostile.
- Le fils du pharmacien, un brave petit jeune qui est fier que son père défende l'Arabe. (On ne le voit pas beaucoup dans le film non plus.)
Les méchants sont:
tous les autres. Tous. Salopards, crevures, racistes hypocrites, petits notables de la France qui pue, bourgeois moisis franchouillâtres. Pas un pour racheter l'autre, forts d'une cohésion invincible, inattaquable même. La peinture des personnages, ce n'est même pas de la peinture, c'est de la boue à la truelle. Dupont Lajoie est un monument de psychologie fine et de sociologie comparée, à côté.

C'est censé se passer en 1962. Il y a des 403, des DS flambant neuf et des gendarmes en costumes d'époque. Le décor est superlativement d'époque, garanti époqué d'époque... mais pas la langue, tiens, pourquoi donc ? Le pharmacien dit au gendarme, au début du film, à propos de je ne sais plus quoi: "j'le sens pas, sur ce coup".

Moi, j'le sens plutôt bien, j'le calcule facile, même.




46 commentaires:

  1. Et voilà ! Suzanne nous pond un billet contre les gentils Arabes parce qu'une phrase lui a déplut au début d'un sombre téléfilm.

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  2. Nicolas: c'est un peu vrai.
    Après avoir entendu cette phrase, je SAVAIS à quoi m'en tenir.

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  3. (et cet Arabe était gentil, of course, ce n'est pas ce que je reproche au film, mais bien que tous les autres fussent essentiellement méchants.)

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  4. C'est un film pour Ruminants. Moi, sans m'vanter, j'avais compris dès la veille, avec la bande-annonce et SANS LE SON, c'est dire le niveau de propagande du truc.

    Ça me fait de plus en plus penser, ce type de téléfilms français, aux films soviétiques des années 30, 40, 50 : une heure et demie sur le kholkoze Trucmuchévitch, ou sur l'ouvrier méritant Ivanov.

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  5. Cela dit, tout cela nnous ramène au premier de tous dans le genre : Dupont-Lajoie, du calamiteux Yves Boisset : le premier des films pour Ruminants.

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  6. (je plaisantais mais je ne vois pas comment comment un téléfilm d'aujourd'hui parlant "des arabes" de cette époque en France pourrait ne pas être "neuneu", présentant tous les français comme des gros cons...)

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  7. Nicolas: bien sûr que si, il le pourrait... même en défendant la thèse que beaucoup de Français, exacerbés par la guerre d'Algérie, n'étaient pas franchement portés par l'amour de l'Autre et le désir du vivrensemble, et en l'illustrant par une vigoureuse ratonnade comme il y en eut. Il y a depuis longtemps des films antiracistes intelligents qui échappent au manichéisme, mais là, justement, on dirait un film raciste, à charge. Quand TOUS les représentants d'une race ou d'une communauté sont présentés d'une façon exclusivement négative, c'est bien du racisme primaire, non ?

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  8. Moi, sans m'vanter, j'avais compris sans même en avoir entendu parler et en regardant OM-Manchester, dont j'aurais pu du reste parier que ce serait avant même le coup d'envoi le match le plus soporifique de l'année.

    Vous êtes dur avec Dupont-Lajoie, Victor Lanoux en treillis, c'est pas fin, mais c'est plutôt drôle quand même... Et puis, c'est pas comme si on avait jeté des arabes à la Seine en 61 non plus.

    (ce petit trait d'ironie pour dire que le film de Boisset est mauvais, mais qu'il hérite d'une proximité avec certains faits historiques ce qui n'est pas le cas de ce téléfilm (regarder les téléfilms de France 2, vous êtes valeureuse tout de même)...

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  9. "Quand TOUS les représentants d'une race ou d'une communauté sont présentés d'une façon exclusivement négative, c'est bien du racisme primaire, non ?"

    Suzanne,

    Vous avez raison. Le problème du cinéma, c'est que ce n'est pas de la littérature, on ne peut jamais qu'effleurer une idée ; et encore. Si le réalisateur avait choisi d'imputer à son scénario au moins un ou deux français sympas, ça aurait ressemblé à du saupoudrage.

    Le cinéma finalement est un art idiot : on n'a jamais le temps d'y dire vraiment quoi que ce soit.

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  10. "Le cinéma finalement est un art idiot : on n'a jamais le temps d'y dire vraiment quoi que ce soit. "

    pfffff....

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  11. (j'ai regardé après XXy, de Lucia Puenzo, et trouvé ça très bien. C'était une vraie soirée Télé)

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  12. Je vous interdis de soupirer quand j'écris une connerie péremptoire !

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  13. Tout le monde le fait, pourquoi moi j'ai pas le droit ?

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  14. Quand vous soupirez, vous pensez aux films de Max Pécas ?

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  15. Max Pécas... oui ben au moins il faisait rire, lui, monsieur !

    (ah, on la voit, la haine de tout ce qui est populaire... BOBO, va !)

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  16. Vous avez oublié l'adjectif "Parisien" qui va avec !

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  17. V'la l'niveau ! J'en suis. Au pays des crétins, j'veux être roi !

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  18. Moi la télé-donneuse de leçons, j'en ai "soupé".
    Si on veut encore réfléchir un tant soit peux, il est bien de la fermer (la télé s'entend)de temps en temps ou de la mettre à la benne à ordures.
    Mais ce n'est qu'un avis personnel.
    Cordialement.

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  19. Il y a pire que la télé donneuse de leçons, il y a ceux qui disent que la télé-c'est-mal.(Une autre manière de donner des leçons).

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  20. Il faut choisir, c'est tout.
    Ma bêtise, c'est de parfois continuer à regarder une ânerie, même quand je vois tout de suite que c'est une ânerie.

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  21. Et c'est après avoir regardé l'émission de Valérie Damidot sur M6 que Suzanne a refait la déco de son blog.

    Ah, l'influence de la télé...

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  22. Malavita, mordelol!
    Vous êtes le seul à avoir remarqué que je suis allée chez le coiffeur !
    (mais on fait ça en trois clics avec Blogger. Tiens, je recommence.

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  23. Mais Suzanne : on vous fait juste voir un film de propagande et vous, vous voyez que c’est de la propagande et en plus vous le dites ( très bien); C’est pour cela que vous méritez absolument votre place sur la carte des blogs extrémistes.(meunon ce n’est pas la honte)

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  24. "On vous fait juste voir un film de propagande et vous, vous voyez que c’est de la propagande et en plus vous le dites"

    Je dirais même plus : un film de propagande n'étant qu'un simple rouage du complot mondial ourdi contre nous par les autorités iraniennes.

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  25. Dxdxiag: ça se mérite, une place sur la carte des groupes d'extrême-droite ? Je vous ai déjà répondu là-dessus, mais je n'ai pas du être claire dans mes explications, donc je répète: vu le sérieux de la carte en question, sur laquelle on trouve aussi des blogs d'extrême-gauche et des blogs pas extrêmes du tout, répertoriés juste à la faveur de leurs liens ou de quelques mots clés, je m'en fous. Je n'ai pas demandé à en être retirée, et si je figure sur la carte des cannibales d'extrême-Afrique, des salafistes végétariens ou des boudhistes handicapés mentaux ou bien pire encore dans les leftblogs (smiley, hein, les leftblogueurs susceptibles, surtout ceux qui sont également boudhistes, vététariens et africains), je m'en fous également, ça fait partie des aléas et des joies du Net.
    Pas de logo ni de pub clignotante ni de sigle machin-chose d'un club ou d'un parti quelconque sur mon blog, jamais. You have to belong, disent les Amerloques. Ben moi pas.

    Par ailleurs, faudrait s'interroger sur le joli mot de propagande. Ce téléfilm auquel je ne reconnais aucune qualité est manichéen et raciste, à mon avis. Je crois (je suis incurablement naïve, hein), qu'à la base, la grande majorité des antiracistes confirmés sont convaincus qu'ils font le bien. Qu'ils ne sont pas mus par un désir conscient de détruire la société et la culture française. Que des daubes comme ce téléfilm ou comme les dessins animés qu'on fait pour les enfants dans le style "respect de l'Autre et magnification de sa culture" ne sont qu'une exacerbation d'un désir d'humanisme avec tout ce qui va avec, la tolérance, la main tendue, etc. Je ne pense pas que ce soit de la propagande complotiste au profit d'une cause. Enfin, pas le plus souvent.
    Mais quand ça bascule dans l'extrémisme simplisme -les noirzéarabes sont des victimes et les blancs des méchants-, c'est débile et dangereux. Débile quand on entend "le problème, ce n'est pas l'islam, c'est ceux qui disent que l'islam est un problème" et dangereux, pas la peine de s'étendre.

    Pardon si je ne réponds rien d'autre aujourd'hui, j'ai ouikinde et j'aime bien les giboulées.

    Dorham, hôte charmant, vous répondra avec sa grâce naturelle (mais faites gaffe, c'est un enjôleur, comme tous les ritals de sa race.)

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  26. Mais vous semez le doute en moi, Dorham : peut être qu’en fait tous ces films et téléfilms avec plein d’immigrés tous gentils et plein de vilains blancs tous salauds… ce n’est PAS de la propagande puisque les immigrés sont vraiment gentils et les blancs sont vraiment salauds.
    Si ça se trouve, hein !

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  27. Il faut vous faire une raison, résistant du fond de la classe, les films de merde sont très souvent manichéens.

    Le "politiquement correct" est exactement tout ce que la dénomination sous-entend - apolitique - et n'obéit qu'à une seule règle : l'argent. Il n'y a donc aucune propagande, je suis désolé de vous le dire et de vous décevoir, puisque le procédé n'est pas politique. Les mauvais films, infantilisants, sont simplement faits pour que le plus demeuré des demeurés puisse en comprendre le thème général. Il est possible parfois que le réalisateur soit convaincu toutefois du bien fondé de sa vision et de son procédé, mais son engagement n'est jamais qu'en concordance avec des intérêts qui ne sont rien d'autre qu'économiques.

    Vous pensez que c'est la gauche qui a créé la bien pensance ; et bien moi, je dis que c'est l'argent (et donc la droite) qui l'a conçu (voyez d'où cela vient et où cela est né) pour enrôler tout ce beau monde dans la Société de consommation.

    Croyez toutefois que je respecte parfaitement votre éminent statut de martyr réactionnaire. Et je pleure, je pleure...toutes les larmes de mon corps...

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  28. Ils ont sûrement tué Balavoine aussi...

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  29. Ils n'auront pas Jean-Pax Méfret!

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  30. Dorham : oui, mais ils n'ont pas encore tué Kenny...

    Malavita: Jean Pax Méfret... J'ai d'abord cru à une contrepèterie sur Mégret. Mais d'où venait le M ? ça ne pouvait être qu'une contrepèterie à tiroirs, un truc subtil. Il faut que j'arrive à décoder au moins une contrepèterie, me suis-je dit, pour ne pas toujours passer pour une ahurie du jeu de mots. Je n'ai rien trouvé, et j'ai entré Jean Pax Méfret dans Google. Waouh. J'ignorais son existence, mais je ne regrette rien.

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  31. @Dorham
    Ach gross erreur : moi « martyr pleurnichant » ? Voyons !
    Si vous croyez qu’il n’y a jamais aucune intention politique dans le gavage du pauvre téléspectateur parce que l’argent est le premier but de la fabrication de la bouillie de gavage … votre grille de lecture ne couvre vraiment pas l’ensemble de la question.
    @Suzanne
    Mais si, mais si vous aviez été très claire et je sais que vous souhaitez garder une posture
    impartiale en distribuant les bons et les mauvais points à tous les élèves sans faire de favoritisme, c’est très bien… je vous le dis sans ironie.
    Mais nous n’avons pas la même interprétation de la gravité de la situation c’est tout et c’est l’essentiel.

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  32. "garder une posture
    impartiale en distribuant les bons et les mauvais points à tous les élèves sans faire de favoritisme"

    Je ne vois pas les choses ainsi. Si je suis d'accord avec François Hollande, je le dis, si je suis d'accord avec Marine Le Pen, je le dis aussi, et personne ne pourra me faire admettre que je n'ai pas vu ce que j'ai vu. Vous et moi, par exemple, nous rejoignons sur beaucoup de choses à propos de la dangereuse indulgence qu'on a en France envers les exigences islamiques, et nous divergeons par ailleurs. Je préfère, à tout prendre, les bisounours de l'antiracisme (pourvu qu'ils ne soient pas carrément versés dans l'islamophilie inconditionnelle et béate, auquel cas ils ne sont plus vraiment des bisounours) à ceux qui trempent les balles dans le saindoux en clamant "dehors les crouilles, ou sinon...". Je continue à penser qu'il y a un juste milieu, une façon pacifique et raisonnable de résoudre les problèmes, mais encore faut-il reconnaître qu'il y a problème. C'est moins confortable que de se serrer les coudes en gueulant avec la meute de ses potes sur son blog, et ça me vaut l'animosité des bisounours ou simili-bisounours (il y a souvent des miradors et des désirs d'épuration idéologique chez les plus tendres des bisounours) et celle des racistes baveux qui traitent d'incurable fou à lier tous ceux qui ne s'endorment pas en rêvant qu'ils boutent les bicots hors du royaume.

    N'empêche. Quelques pays arabes sont en train de s'ébrouer, là, et j'espère que nos intégristes musulmans les plus cons se feront renvoyer dans le filet quand ils nous emmerderont avec des histoires de voile et d'aménagements raisonnables, alors que le vent de la liberté souffle désormais au pays de leurs frères et ancêtres.

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  33. "Ach gross erreur : moi « martyr pleurnichant » ? Voyons !
    Si vous croyez qu’il n’y a jamais aucune intention politique dans le gavage du pauvre téléspectateur parce que l’argent est le premier but de la fabrication de la bouillie de gavage … votre grille de lecture ne couvre vraiment pas l’ensemble de la question."

    Et les tours. Ils les ont tuées aussi.

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  34. Malavita,

    je dois avouer que je connaissais pas ce brave Jean-Pax. Il a un petit coté Jean Meyrand inversé qui ne manque pas de charme - enfin, si on a abusé de boissons.

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  35. "votre grille de lecture ne couvre vraiment pas l’ensemble de la question."

    Encore un procès en aveuglitude !

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  36. Oh mon Dieu!
    Ils ont tué Kennie Girardot !

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  37. Vous êtes dure. Dans "Joséphine Ange Gardien", les gens qui ne sont pas nains ne sont pas tous grands.

    Je n'ai pas lu les commentaires, j'espère que certains sont intelligents, et d'autres non.

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  38. Coucou Balmeyer !
    Je n'ai QUE des commentateurs intelligents. Ceux qui n'ont pas l'air intelligents, c'est parce qu'ils ont l'intelligence intérieure.

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  39. L'intelligence intérieure, c'est beau ça, ça fait un peu Audiard, genre.

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  40. Il n'empêche que tu pourrais nous montrer ton intelligence extérieure.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.