vendredi 20 mars 2009

Si tu veux être écrivain, apprends d'abord l'orthographe (Nathalie Sarraute)


Sur le Net, dès que quelqu'un traite l'autre d'inculte, de ramassis ou de bande de cons à lui tout seul, d'écrivain ou de sous-écrivain de sous-merde, on lui renvoie aussitôt, comme si c'était ce qu'il y a de plus vexant, ses fautes d'orthographe à la figure. Pourquoi ?

16 commentaires:

  1. Heu... Il faut répondre ?

    Le "type qui traite" expose un sentiment de supériorité ridicule : il est amusant de le rabaisser au rang de vulgaire trou du cul.

    J'ai bon, là ?

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  2. Nicolas: donc, c'est trou du cul de faire des fautes d'orthographe ?

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  3. Non, c'est trou du cul de faire des fautes d'orthographe en exposant qu'on est plus cultivé que les autres.

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  4. C'est un quiz ? Y a des trucs à gagner ?

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  5. Didier: non non, je posais juste la question parce que la réaction est automatique...

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  6. Bof, moi j'ai été tellement puni en primaire que je connais les exos du bled par coeur. Même pas peur.

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  7. Parce que c'est facile.
    Et qu'il faut bien renvoyer quelque chose, quand on joue au ping pong.

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  8. Nicolas et la Mère Castor, vous avez sans doute raison...

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  9. Un trait d'union à « sous-écrivain » et à « sous-merde ».

    Euh...

    Pardon.

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  10. Chieuvrou : :)

    Je ne sais jamais, jamais, où mettre ces WXX&^^^x de traits d'union, je relis la règle et puis j'oublie.... Du coup, je ne les mets pas. Honte à moi.

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  11. (mais je ne veux pas être écrivain, ouf)

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  12. Ouep...
    Déjà, c'est le signe qu'il y a débat et non dialogue, que le but est de dénicher le dernier mot. Comprenez bien, en société, dès lors qu'on confronte des opinions, chez l'abruti lambda, l'objectif n'est jamais de comprendre ensemble, mais d'assassiner l'autre. Et l'orthographe peut servir.

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  13. C'est tout simplement l'histoire de Marie-Madeleine: celui qui veut juger doit lui-même être exempt de fautes (ou alors, empreint d'une justice qui désire sauver et non condamner).

    Parce que lorqu'on commence comme ça: «quelqu'un traite l'autre d'inculte, de ramassis ou de bande de cons à lui tout seul», on ne donne pas franchement envie d'examiner les propositions pour déterminer leur quantité de vérité.

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  14. Je me doutais bien qu'en posant la question, j'aurais des réponses qui feraient réfléchir... Merci aussi, Dorham Et Valérie.

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  15. C'est la faute à Omar. Et à Richard Virenque.

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  16. Je fais des fautes, donc je me tais... avant d'être fusillée... :)
    Pour ma part, j'ai toujours un brin de tendresse et un brin de recul avant de cataloguer...
    Et amusée... je me dis... que dans la vraie vie telle ou telle personne me séduirait davantage que ses écrits...
    Et telle autre, très douée à l'écrit me ferait fuir...
    Alors je modère mon esprit critique.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.