Je viens d'entendre à la radio qu'un club de foot musulman a refusé de jouer contre un club de foot gay. En gougueulant un peu, je m'aperçois qu'on ne parle que de ça un peu partout, et je m'étonne de l'étonnement général. Déjà, je ne vois pas pourquoi on forcerait des gens à jouer les uns contre les autres s'ils n'en ont pas envie, mais je n'y connais rien au foot. Ainsi, il y a des clubs de foot gays, des clubs de foot musulmans ? Des clubs de foot juifs aussi, et protestants, et végétariens, des clubs de foot où il n'y a que des joueurs roux, noirs, nains, des clubs de foot philatélistes ou témoins de Jéhovah, peut-être ? Comme le foot est une grande et belle chose!
En plus, je ne m'étonne pas qu'un club de foot musulman n'ait pas envie de jouer avec des homosexuels. Les homosexuels, des gens comme tout le monde, avec les mêmes droits ? Pour vous peut-être, pour moi certainement, en Europe, oui, mais dans les pays où l'Islam est religion d'état, certainement pas.
Islamophobie galopante, encore ? Bah non, l'homosexualité est illégale et réprimée dans la plupart des pays musulmans. Le Coran la condamne, et la charia s'applique dans les pays où l'Islam est religion d'état. Ce n'est pas de la médisance, hein, lisez donc Wikipedia et adressez vos griefs à ses contributeurs ou aux gouvernements des pays concernés, pas à moi si vous trouvez que j'ai tort, qu'on n'a pas le droit de dire ce que je dis là, .
Oui, mais on est en France, et chez nous on n'a pas le droit de discriminer les gens en fonction de leurs croyances, religion, préférences sexuelles ?
Ah, oui, c'est vrai.
En plus, je ne m'étonne pas qu'un club de foot musulman n'ait pas envie de jouer avec des homosexuels. Les homosexuels, des gens comme tout le monde, avec les mêmes droits ? Pour vous peut-être, pour moi certainement, en Europe, oui, mais dans les pays où l'Islam est religion d'état, certainement pas.
Islamophobie galopante, encore ? Bah non, l'homosexualité est illégale et réprimée dans la plupart des pays musulmans. Le Coran la condamne, et la charia s'applique dans les pays où l'Islam est religion d'état. Ce n'est pas de la médisance, hein, lisez donc Wikipedia et adressez vos griefs à ses contributeurs ou aux gouvernements des pays concernés, pas à moi si vous trouvez que j'ai tort, qu'on n'a pas le droit de dire ce que je dis là, .
Oui, mais on est en France, et chez nous on n'a pas le droit de discriminer les gens en fonction de leurs croyances, religion, préférences sexuelles ?
Ah, oui, c'est vrai.
Suzanne,
RépondreSupprimerFaut jamais modifier le titre des billets, ou alors il faut refaire les billets quand on juge avoir écrit une connerie.
Voilà l'URL qui apparait :
http://merle-moqueur.blogspot.com/2009/10/on-nest-pas-des-pedes.html
Bon. Je vais lire.
Peut-être qu'ils avaient peur parce qu'ils devaient partager le même vestiaire.
RépondreSupprimerDe toute façon le football est un sport d'invertis : les joueurs n'ont pas le droit de se servir de leurs mains si ce n'est pour se peloter après avoir marqué un but.
RépondreSupprimerLes hommes normalement constitués préfèrent manipuler un ballon ovale qu'ils peuvent serrer tendrement dans leur giron ...
Suzanne, je peux me gourationner, mais j'ai comme dans l'idée que cette information ne va guère avoir de succès chez nos amis de la blogauchesphère (je viens de l'inventer : faites gaffe, il est à peine sec !).
RépondreSupprimerAlors que si une équipe de foot 100 % catholique, tendance Saint-Nicolas-du-Chardonnet, avait déclaré la même chose, on avait droit au tsunami d'indignation et de sarcasmes.
Didier,
RépondreSupprimerVous devriez lire PMA ! Vous vous plantez lamentablement : on est pliés de rire et on se fout de la gueule de Créteil machin.
Black, blanc , beur, homo : rayer la notion inutile !
RépondreSupprimerNicolas, vous êtes gonflé ! Votre billet n'était pas en ligne lorsque j'ai rédigé le précédent commentaire !
RépondreSupprimer(J'ai commenté chez vous.)
Didier,
RépondreSupprimerSi il était en ligne ! Mais depuis une minute... J'ai trouvé la coïncidence amusante.
Je vous ai répondu.
Ne soyez pas modeste (votre commentaire chez Didier Goux), votre billet est très lucide et très juste. Vous avez raison de ne pas vous étonner et de ne pas ricaner à l'unisson avec les autres blogs.
RépondreSupprimerMoi qui pensait que les gays, c'était des gens joyeux...
RépondreSupprimerMoi, j'attends avec impatience de savoir comment on va réagir "entre deux eaux"...
RépondreSupprimerNicolas: j'ai d'abord entendu les infos, écrit vite fait le billet, puis cherché sur le Net : apparemment, toute la presse en parlait . J'ai écrit le machin rapidement, avec le premier titre, puis j'ai vu que Didier the best avait fait un billet bien plus mieux que le mien, alors je l'ai enlevé, puis remis... Et voilà. Non que je renie le premier, mais si je devais encore corriger, je mettrais "un football d'amour et de tolérance", vu que je trouve le foot professionnel à peu près aussi con (mais moins nuisible) que l'intolérance religieuse.
RépondreSupprimerMarine: merci.
Homer: les gays ont du rire jaune, en effet, surtout ceux qui habitent dans les banlieues.
Malavita: et puis dans le rugby, c'est l'homme qui franchit la ligne, qui marque, toujours en portant le ballon.
Nicolas (encore): je trouve en effet très bon le billet de Yann Savidan
Autant considérer les choses avec humour, vous avez raison, comme sur le forum Bladi
Sans les lire, j'imagine les réactions de ceux qui vont dénoncer la joie des islamophobes et de la presse pourrie complice et porteuse d'idées rances, etc...
Et à part ça, Mehdi, 21 ans, qui fait le ramadan, est entraineur depuis deux ans des moins de treize dans une petite ville de province, près de chez moi, et comme la plupart des entraîneurs de jeunes, il donne son temps, arbitre les matchs, et éduque les enfants dans le respect des règles et l'amitié des peuples, m'a dit à peu près ce que tout le monde dit: "c'est des cons, ça ne vaut même pas le coup d'en parler. Par contre, ceux qui agressent les homos dans les cités, c'est quand même plus grave." Je ne fais pas l'amalgame. Il y a les musulmans pas cons qui font la part des choses, gardent le meilleur de la religion, et il y a ceux à qui on devrait dire non, simplement, sans se sentir coupable et sans avoir besoin de faire du foin médiatique.
ouais ouais, je sais, amen.
Finalement, je suis pas le seul à écrire les billets et les commentaires sur mon blog...
RépondreSupprimerMtislav : lol de lol.Je pensais à vous, en plus. On s'était engueulé grave sa race sur le même sujet, en plus. Je m'engueule aussi très bien moi-même.
RépondreSupprimerMoi, ça me fait mourir de rire cette histoire. Les gays sont les defenseurs les plus virulents de l'Islam, sur le net en tout cas. Allez sur un site gay (si, si allez-y, c'est amusant vous verrez, on a l'impression d'être sur un site de la Hitlersjugend, ce sont les mêmes valeurs qui y sont promues, il suffit de remplacer certains mots par d'autres)et parlez leur du sort des homosexuels dans les émirats ou en Iran. Balancez leur des photos de pendaisons bien croustillantes. Et vous verrez les réactions: ils vont chipoter, minauder...Oui, mais c'est de la propagande tout ça, si ça se trouve le gars avait fait autre chose, la photo est truquée, etc...Et si vous insistez, crac, vous vous faites virer du site ad vitam aeternam et avec un peu de chance vous vous retrouvez avec une assignation à comparaitre pour homophobie. Parce que comme délateurs, ceux-là...mais ils dénoncent rarement les bonnes personnes.
RépondreSupprimerRama Yade (qui doit être quelque chose comme secrétaire d'État chargée des sports, ou de la jeunesse – enfin, bref, un poste où il y a moins d'occasions qu'aux affaires étrangères de dire des vilenies sur notre ami Mouammar ou sur le clan Bongo) a déclaré hier que le communautarisme n'avait pas sa place dans le sport, comme si les faits, en l'occurrence, n'apportaient pas précisément la preuve du contraire. En effet, quelque bien-fondé qu'il y ait pu avoir à créer une équipe de fouteballe d'homosexuels et une autre de musulmans pratiquants – et quand bien même tous accepteraient finalement de jouer ensemble et concluraient leur rencontre par une grande farandole fraternelle et embuée, après le match, sous les douches –, il paraît difficile de considérer que l'existence même de l'une et l'autre de ces équipes n'est pas également le signe d'un communautarisme de fait.
RépondreSupprimerCela dit, un espoir malgré tout : on annonce la réunification imminente des sections « homos » et « musulmans tradi » de l'Association française des philatélistes roux végétariens de petite taille.
Chieuvrou : votre commentaire mériterait de figurer à la place de mon billet. C'est exactement ce que je voulais dire.
RépondreSupprimerManutara: vous ne généralisez pas un peu ? Je dis ça mais j'avoue ne pas fréquenter de site ou forum gay. Je vais le faire puisque vous m'y incitez, mais voir des tas de beaux jeunes hommes tout nus dans le plus simple et bel appareil, ça va me mettre dans un état...
On tient souvent pour acquis que les minorités discriminées se serrent les coudes. Homos, immigrés, handicapés dans le même panier, tous unis pour lutter contre le même ennemi. Or, ce n'est pas le cas.
Heu Suzanne, je ne vous encourageais pas à visiter des sites où les gens sont tout nus! Quand même, vous avez de ces idées!
RépondreSupprimerJe vous parlais de sites gays où les gens hébergent leurs blogs. Essayez gayattitude. C'est un site qui a une certaine tenue où vous pourrez vous faire une bonne idée du gaiement correct.
« C'est exactement ce que je voulais dire. » -
RépondreSupprimerJ'aurais dû me douter, aussi, que vous étiez au courant de la réunification en cours au sein de l'Association française des philatélistes roux végétariens de petite taille.
Rien que d'imaginer l'assemblée générale de cette association (Week-end du neuf et dix novembre, dans un château perdu au milieu d'un marécage, restauration et hébergement sur place), j'ai les foies.
RépondreSupprimerGentil oiseau,
RépondreSupprimern'écoutez pas manutara, il s'y connait en gaytitude autant que moi en apologie de la fachism'attitude, dommage il ecrit bien pourtant.
bisous
Bien, votre, billet, Suzanne.
RépondreSupprimerMalavita, vous avez raison, on ne voit pas des conneries pareilles dans le rugby, noble sport, on y voit de bons bourre-pifs, de fraternelles bagarres, mais pas de discrimination.
T'es pd, musulman, les deux ?(si, ça existe, y'en a même plein).
On s'en fout, du moment que tu nous marque des essais !
Ce sport est vraiment fatigant, demandez donc aux flics s'ils ne préfèrent pas sécuriser un match de rugby...
Poison-Social : merci.
RépondreSupprimerCorto : merci aussi (et unissons-nous pour louer Manutara)
Manutara : j'ai regardé les blogs qui dépendent du site que vous m'avez indiqué, je les ai trouvé plutôt divers, sans plus.
Si, si, Suzanne, écoutez-moi!
RépondreSupprimerShalom aleykhum,
RépondreSupprimerJ'ai croisé malheureusement ces "fanatiques de la mort".
Je leur ai lu ce passage....
Et je suis vite parti avec mon chameau
http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/
Emir Abdelkader (1808-1883)
L'enseignement de l'émir est un modèle de tolérance : tout individu en prière, qu'il soit juif, musulman, chrétien ou même idolâtre prie un seul et même Dieu unique.
"Dieu est l'essence de tout adoré et tout adorateur n'adore que Lui." Mais il va plus loin encore qu'aucun homme de foi ou de religion avant lui : toutes les prières, enseigne-t-il, s'adressent au Dieu unique, seule la forme diverge car chaque peuple a reçu la parole divine selon le mode spécifique qui lui correspondait :
Pour qui le veut le Coran [...]
Pour qui le veut la Torah
Pour tel autre l'Évangile
Pour qui le veut mosquée où prier son Seigneur
Pour qui le veut synagogue
Pour qui le veut cloche ou crucifix
Pour qui le veut Kaaba dont on baise pieusement la pierre
Pour qui le veut images
Pour qui le veut idoles
Pour qui le veut retraite ou vie solitaire
Pour qui le veut guinguette où lutiner la biche.
Et aussi
« Mon cœur est devenu apte à revêtir toutes les formes
Il est pâturage pour les gazelles et couvent pour les moines
Temple pour les idoles et Kaaba pour le pèlerin
Il est les tables de la Torah et le livre du Coran
Je professe la religion de l'amour, quel que soit le lieu
Vers lequel se dirige ses caravanes
Et l'amour est ma loi et ma foi ».
L'Emir ABDELKADER, véritable modèle de paix et de tolérance pour les générations futures.
Vivent le prosélytisme, l'appel à la prière, le spamallah, le spamhallal!
RépondreSupprimerN'empêche, dans son spam chez Nicolas, il y a une faute d'orthographe que Rachid Abdelsouklaye a corrigé chez moi.(J'ai croisé malheureusement c'est "fanatiques de la mort".
Je leur ai lu ce passage....) Il y en a peut-être d'autres, mais je n'ai pas lu le message jusqu'au bout. Ce mezzin des blogs a toute suite vu à qui il avait affaire.
muezzin
RépondreSupprimerJe trouve lamentable que des gugusses viennent faire leurs fautes d'orthographe chez moi... Et quand ils viennent ici, ils se font tout propres, mettent une cravate, ...
RépondreSupprimerDéjà, pour fonder une équipe de foot, il faut avoir quelques neurones en moins. Il faut avoir encore plus de neurones en moins pour assister à un match de foot, et encore moins de cervelle pour commenter les résultats le lendemain au bistrot ou au boulot. Le pire est atteint quand on devient journaliste sportif (ni journaliste, ni sportif, une vraie aporie). Je ne vois pas du tout où est le problème, que les footballeurs soient gays, musulmans, bouddhistes, végétariens, naturistes, trotskystes, marseillais ou je ne sais trop quoi, je m'en tape complètement. Mort au foot ! la meilleure école de la sottise !
RépondreSupprimerDominique : Le foot de village, ça va encore !
RépondreSupprimerOui, si cela reste juste un plaisir et un divertissement entre copains pour tuer le temps durant l'après-midi, pas une compétition entre villages. Je n'ai rien contre le fait en soi de taper dans un ballon ! J'aime jouer à l'occasion. C'est ce qui accompagne les jeux qui m'exaspère.
RépondreSupprimerAllez, puisqu'on est autorisé à y aller de son spam, voici un grand classique sur le fouteballe :
RépondreSupprimer« À mort le foot !
Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football. Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de bœufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ça ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : « Ah, la fille ! » ou bien : « Tiens, il est malade », tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades. »
Pierre DESPROGES, Chroniques de la haine ordinaire, France Inter, 16 juin 1986.
Chieuvrou : Buuuut ! (merci)
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