mardi 26 novembre 2013

Le péril gay atomique

La droite a eu Lucien Neuwirth, Simone Veil...
Maintenant, elle a Christine Boutin.






Ça calme.

Baby-Loup, encore

  Demain, la Cour de cassation décidera si oui ou non la crèche Baby-Loup était dans son droit en licenciant son employée voilée.
Cette décision sera prise en fonction du droit actuel, on ne peut demander autre chose.
Les dommages ont été considérables, la crèche a du déménager à cause des pressions et des menaces des islamistes.
Quelle que soit la conclusion de cette affaire, il devient urgent de légiférer.  Légiférer contre une religion ? Non. Légiférer pour imposer l'interdiction des signes religieux pour toutes les entreprises, associations  privées  travaillant au contact des enfants ? Non, ce serait impossible à appliquer concrètement. Qui mesurera la taille de la croix ou du bandeau dans les cheveux et appréciera le degré précis où le signe religieux devient ostentatoire ? Qui se rendra au domicile des assistantes maternelles pour demander qu'on enlève du mur le crucifix ou le verset du Coran ?
Il y a des entreprises dites "de tendance", qui, légalement, peuvent pratiquer la discrimination religieuse. Crèche loubavitch, centre de loisirs catholique, etc. Il y a des entreprises qui, comme EDF, s’accommodent des pratiques religieuses, ménagent du temps pour la prière, organisent les congés en fonction de dates religieuses, etc. Bien. Parfait. Aujourd'hui, on ne peut pas créer une entreprise privée en calquant son règlement intérieur sur celui des entreprises et établissements publics concernant l'affichage des signes religieux. C'est interdit, et c'est injuste envers ceux qui demandent le plus de neutralité possible, et c'est pour cela qu'il faut légiférer et parfaire les lois actuelles. Il faut cimenter la baraque que les islamistes sont en train de lézarder, agrandissant les failles autant qu'il est possible.
C'est un combat politique. 

Le 27 novembre, 10h : la cour d'appel confirme le licenciement. 
 

mardi 19 novembre 2013

Envoyez-moi les chocolats d'abord


 Comme tout bon aubergiste de blog qui se respecte, je reçois parfois des propositions publicitaires.  J'ignore pourquoi les marchands de vin et d'articles de luxe pensent que je leur ferai grimper le chiffre de vente et j'écarte sans même y répondre les offres-type me proposant de faire l'article (votre style nous plait !) pour des parfums (et on vous offrira des petits coffrets d'échantillons que vous mettrez en jeu grâce à un quizz pour fidéliser vos amies). Un  vague sentiment de regret accompagne ma non-réponse aux missives sur fond de parchemin, celles qui me promettent un merveilleux ouikinde dans les caves de Saint-Emilion ou une virée de testeuse de Gigondas (juste un petit reportage avec cinq photos !), et il ne faudrait pas beaucoup me pousser pour publiciter une chaîne de chocolatiers qui m'a interpellée la semaine dernière.  Il était question de m'envoyer dans l'Est pour une tournée de dégustation avec trois autres blogueuses, restau compris et deux  nuits à l'hôtel et là je dis non, l'Est c'est loin et les autres blogueuses, je me connais, je me laisserais piquer les meilleures ganaches et  me retrouverais à tester le cacao de Moldavie au  poivre vert et au beurre fermenté.
Bref. Tout ça n'est pas grand-chose, mais... J'ai reçu ce matin une proposition pour tester et promouvoir  LA nouvelle machine à épiler afin qu'elle atterrisse bientôt sous votre sapin de Noël, vantée par mes soins. Le mail était agréable, écrit par une certaine Céline, sans aucune faute d'orthographe, ce qui est déjà bien pour un trucdefilles. Je lui ai répondu, lui demandant pourquoi moi. Pourquoi me demander ça à moi, alors que je n'ai pas du tout un blogdefilles. Ou alors si ? 
Mais si, me remaila-t-elle, vous avez déjà écrit un billet sur l'épilation. MOI ? Sur l' épilation, MOI ? 
Mais oui... Celui-là.

mercredi 13 novembre 2013

La truie, la guenon, l'éléphant et les petits lapins







 J'avais comme projet de vous conter histoire
De guenon sur sa branche, de truie au marigot,
Mais j'ai choisi plutôt de ranger mes armoires,
D'aller aux champignons et de lire Rousseau.