La truie, la guenon, l'éléphant et les petits lapins
J'avais comme projet de vous conter histoire
De guenon sur sa branche, de truie au marigot,
Mais j'ai choisi plutôt de ranger mes armoires,
D'aller aux champignons et de lire Rousseau.
Je ne serais pas tout à fait d'accord avec Didier Goux sur le deuxième vers : il y a une virgule avant la consonne, et l'on peut donc considérer qu'il s'agit d'une pause à la fin du premier hémistiche ; le "e" de branche étant muet et nettement séparé de la consonne qui suit, il me semble légitime de ne pas compter la dernière syllabe. Il s'agit donc bien d'un alexandrin parfaitement formé !
Si Emmanuel, Didier a raison. La virgule ne change rien, même si quand on lit le vers à voix haute on n'entend pas ce "e" muet. C'est un peu bête mais c'est comme ça.
Pourquoi le "re" final serait-il à compter comme muet alors qu'il ne l'est pas dans le premier ? (je pose la question, je n'ai pas la prétention de connaître quoi que ce soit en poésie).
parce qu'un "e" muet ne peut pas se trouver là, Didier a raison, je l'avoue piteusement. J'aurais dû écrire "de guenon sur sa branche ou de truie dans sa mare". J'écris des alexandrins de pédé, donc.
J'hésite. Soit je me venge de l'affreux Didier en dénonçant ses propos homophobes, il n'aura plus Internet et on s'ennuiera un peu, Soit j'assume ma honte, je balance mon ordinateur dans le puits, et je traduis René Char en alexandrins qui tiennent la route.
Il avait l'euh muet et le bof lapidaire Il bloguait ardemment tous les jours que Dieu fait, Car il avait la goutte et ne prenait plus l'air Mais ne se plaignait pas, et supportait son faix.
Elle avait le vers pauvre et l'e surnuméraire Et souffrait d'être nulle en poésie bloguaire Pleurant tant qu'elle pouvait, mais comme elle était fière Elle n'en pipait mot.
Billet de fainéasse.
RépondreSupprimerZyva, toi, fais z'en, des alexandrins !
RépondreSupprimer(lançons la chaîne du billet du jour en alexandrins)
Supprimer(pas assez repérer l'alexandrin).
Supprimer(pas assez réveiller pour repérer des alexandrins et écrire un commentaire correct).
Supprimer(réveillé). Décidément.
SupprimerRanger des armoires n’est pas vraiment un boulot de fainéasse ! D’ailleurs faudrait bien que je m’y mette… sans alexandrins.
SupprimerRanger une armoire, c'est comme relire un manuscrit. On élague, on élague...
SupprimerLe deuxième vers compte treize syllabes : alexandrin de pédé !
RépondreSupprimerElle n'a qu'à trier ses armoires.
SupprimerLes pithécanthropes sexistes n'ont rien à faire sur mon blog.
SupprimerAh ! Une insulte publique à caractère racial, maintenant...
SupprimerJe ne serais pas tout à fait d'accord avec Didier Goux sur le deuxième vers : il y a une virgule avant la consonne, et l'on peut donc considérer qu'il s'agit d'une pause à la fin du premier hémistiche ; le "e" de branche étant muet et nettement séparé de la consonne qui suit, il me semble légitime de ne pas compter la dernière syllabe. Il s'agit donc bien d'un alexandrin parfaitement formé !
SupprimerSi Emmanuel, Didier a raison. La virgule ne change rien, même si quand on lit le vers à voix haute on n'entend pas ce "e" muet. C'est un peu bête mais c'est comme ça.
SupprimerAh, non !
RépondreSupprimerde / gue / non / sur/ sa / branch' , de / trui' (on ne dit pas tru-ie mais trui') au /ma/ ri /got
C'est tout de même extraordinaire qu'on vienne me chercher des poux dans les vers.
C'est exactement parce que La Fontaine prévoyait votre réaction qu'il n'a jamais employé le mot "truie" dans ses fables. Il suffit qu'on ose, et....
C'est le troisième qui déconne, en fait.
SupprimerVous ne pouvez pas "muettiser" le "che" de branche, dans la mesure où il enchaine sur une consonne. Donc : de/gue/non/sur/sa/bran/che/de/truie, etc.
SupprimerJ'attends vos excuses.
(Et le troisième ne déconne nullement, n'écoutez pas ce vieil ivrogne qui ne s'intéresse qu'aux singes et aux bananes.)
Pourquoi le "re" final serait-il à compter comme muet alors qu'il ne l'est pas dans le premier ? (je pose la question, je n'ai pas la prétention de connaître quoi que ce soit en poésie).
Supprimerparce qu'un "e" muet ne peut pas se trouver là, Didier a raison, je l'avoue piteusement.
RépondreSupprimerJ'aurais dû écrire "de guenon sur sa branche ou de truie dans sa mare".
J'écris des alexandrins de pédé, donc.
J'hésite. Soit je me venge de l'affreux Didier en dénonçant ses propos homophobes, il n'aura plus Internet et on s'ennuiera un peu,
Soit j'assume ma honte, je balance mon ordinateur dans le puits, et je traduis René Char en alexandrins qui tiennent la route.
Si je comprends rien, l'artiste fait ce qu'il veut des e muets en fin de rime. C'est l'anarchie.
SupprimerOui, en fin de vers, le e ne compte pas, il est muet. Il l'est aussi à la césure (au milieu, s'il est suivi d'une voyelle. Par exemple :
SupprimerJe meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir
L'e final de mère ne se prononce pas et, donc, ne "compte" pas. On lit : je / meurs / près / de / ma / mè- / ret / j'ai / fait / mon / devoir
Putain ! Vous ne connaissez pas mère, vous ! Si vous lui dites que son ´e final ne compte pas...
SupprimerCette histoire de "e" muet n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
RépondreSupprimerIl avait l'euh muet et le bof lapidaire
RépondreSupprimerIl bloguait ardemment tous les jours que Dieu fait,
Car il avait la goutte et ne prenait plus l'air
Mais ne se plaignait pas, et supportait son faix.
Elle avait le vers pauvre et l'e surnuméraire
Et souffrait d'être nulle en poésie bloguaire
Pleurant tant qu'elle pouvait, mais comme elle était fière
Elle n'en pipait mot.
Conclusion:
Les grandes douleurs sont muettes.
Elle n'a qu'à piper autre chose.
SupprimerIl avait la goutte et ne prenait plus l'air
SupprimerMais c'est elle qui était podagre du vers
Et paf ! encore une syllabe de trop, dans l'avant-dernier !
Supprimer(Pleu / rant / tant / qu'el- / le / pou / vait : sept syllabes avant l'hémistiche…
Et j'en oublie de refermer ma parenthèse, avec vos conneries !
SupprimerMais c'était fait exprès, pour illustrer le e surnuméraire !
SupprimerOn dit ça après coup…
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