mardi 26 janvier 2010
Vivre créativement sous une burqa artistique
Mon éclat de rire du jour est un article du Post, qui fait la promotion d'un livre qui m'a l'air mitonné aux petits oignons et pas du tout bassement opportuniste.
L'écrivaine est une artiste. Ouais, une artiste: "Bérengère Lefranc, 40 ans, confie qu'au départ de son projet, elle voulait réaliser une "performance" comme cela se fait dans le milieu artistique" (je cite le POST).
Bérengère Lefranc, quel joli nom! C'est la cousine de Jehanne Gaulois, de Bérénice d'Orléans et de Gonthier Bel-Franc ?
Une "performance comme cela se fait dans le milieu artistique". Diable.
"Une idée folle, totalement déconnectée de l'actualité et du débat de société". Mais de quoi peut-il bien être question ? Qu'est-ce qui est totalement déconnecté de l'actualité et du débat de société? Cette dame aurait-elle effectué un pèlerinage à Sainte-Anne des Gadouilleux, cultivé une espèce rare d'orchidée, chanté une chanson d'Etienne Daho à la kermesse du club des Gais Anciens, ou simplement, je ne sais pas, moi, lu un VRAI LIVRE ?
Non, vous n'y êtes pas. 'tention, je vais le dire, skelle a fait:
Elle s'est lancée un défi: vivre un mois sous une burqa.
Et pourquoi donc, qu'elle a fait ça, Bérangère, à part "réaliser une "performance" comme cela se fait dans le milieu artistique"" ? (je cite toujours le POST,tant j'adore la "performance" comme cela se fait dans le milieu artistique"")
Ben pour écrire un témoignage, tiens, puis qu'on vous le dit.
"J'avais imaginé plein de déguisements pour devenir invisible" indique dans Le Parisien, l'artiste, "ça a pris des mois pour trouver un compromis pas trop ridicule".
Une burqa fabriquée par une de ses amies créatrices.
Bérengère voulait devenir "invisible".(Je cite et recite sans m'en lasser le POST)
Une burqa fabriquée par une de ses amies créatrices. Alors là, faut pas déconner. Une amie créatrice pour une burqa, rien que ça. Au lieu de faire marcher le petit commerce, où l'on en trouve pour douze euros. C'est vraiment du foutage de gueule, Bérengère, ta burqa d'artiste , ta performance d'artiste, tes émois d'artiste... "Quand on endure ce calvaire par choix, c'est vraiment pour des raisons qui vous appartiennent. Quand à celle qui portent la burqa de force, je les plains de tout mon coeur. Au point que je trouverais horrible qu'on les cloître chez elles." En plus, la dernière phrase ne veut rien dire. On espère que la citation est boiteuse, parce que si tout le livre est écrit dans ce style, ça ne performe pas sévère au niveau du langage.
Le mois prochain, aura-t-on droit à "je me suis déguisée en greffé du visage" (masque en latex réalisé par un artiste créatif) ou "je me suis déguisée en militant du Ku-klux-klan, avec une tenue créée par une amie artiste créative, pour réaliser une performance comme on en fait dans le milieu artistique ? (Je ne cite plus le Post, je l'ai piquée, intégrée, digérée, faite mienne, l'expression, trop tard.) Ah, non, ce n'est pas assez "totalement déconnectée de l'actualité et du débat de société".
J'ai écrit combien de fois les mot artiste et créatif ? Zut, tant pis pour les répétitions, je ne corrige pas. J'aurais bien mieux fait de composer un émouvant billet à la gloire des chihuahuas des amis Goux.
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Ah oui ! Conspuons la Bérengère !
RépondreSupprimer(Moi aussi, j'ai tout de suite tilté sur la burka fabriquée par l'amie créatrice : trop chou...
Bérengère Lefranc = Mère Ubu !
Qu'est-ce que vous foutez dans lepost ?
RépondreSupprimerNicolas : n'accablez pas cette malheureuse Suzanne : quand elle cause dans lepost, elle pense qu'elle fait de la radio...
RépondreSupprimerVu sur le site mis en lien:
RépondreSupprimer"Respiration et vue facilitées par la très bonne qualité de ce sitar."
Joli, non?
Et moi qui croyais qu'un sitar, c'était l'instrument indien joué par Ravi Shankar.
"Quand on endure ce calvaire par choix":
RépondreSupprimeroù l'on voit que pondre un livre, ça fait mal.
Marine: moi aussi. Nous avons appris quelque chose toutes les deux.
RépondreSupprimerDidier: "quand elle cause dans lepost, elle pense qu'elle fait de la radio." ha ha ha! (attendez un peu). Je n'en reviens toujours pas, le coup de la burqa "performance artistique".
Nicolas: j'ai publié un article dedans, une fois, et j'ai du m'abonner. Parfois, un titre me fait tilter.
Trop drôle comment vous racontez cet article !!
RépondreSupprimerUne vraie performance au niveau bloguesque, pas trop déconnectée de l'actualité et du débat artistique sur les créateurs de mode mais enfin bon ...
Marine : au Post, ce sont tous des Ravi de la crèche.
RépondreSupprimerMouais. Cela me rappelle en plus mal les diverses expériences de Günther Wallraff, sauf que lui se réclamait d'une démarche journalistique et sociologique qui peut avoir un sens parce qu'il voulait témoigner de quelque chose de plus ordinaire (se placer dans la peau d'un SDF ou d'un Turc en Allemagne). Ce genre d'expérience gonzo a un peu essaimé depuis et j'avoue qu'ici ce qui me gêne est d'abord le discours esthétisant et d'un flou totalement impressionniste. Il s'agit d'une réflexion plasticienne (sans doute assez limitée, vu ce que j'ai lu) au sujet du regard et par hasard (?) cela rencontre un débat public.
RépondreSupprimerMais enfin... des performances absurdes et ignobles ont déjà été commises au nom de l'Art, que l'on songe aux émasculations ou aux suspensions/pendaisons ou aux scarifications sur scène pour l'école de Vienne. La torture du corps est une constante chez les performeurs qui veulent se faire remarquer et qui font de leur corps un spectacle alors qu'ils ne sont pas de vrais acteurs.
Là, cela s'applique au vêtement en apparence, mais en fait ce qui est désiré c'est le regard sur le corps caché/exhibé et surtout c'est le crachat et l'insulte comme une forme de compliment. Il fallait absolument susciter le rejet pour créer l'adhésion d'autres qui prétendent y voir un témoignage, mais la valeur sociologique du récit me semble nulle. Si je m'habillais demain tous les jours en uniforme de la Waffen SS, cela n'aurait pas plus de sens et cela ne dirait rien au sujet des gens qui ont réagi.
Elle est bien gentille l'artiste-plasticienne, mais elle n'est pas la première à avoir eu cette idée, si on en croit ce billet.
RépondreSupprimerC'est la deuxième fois que mon commentaire est publié en anonyme quand je clique sur "Nom/URL", c'est le bordel !
RépondreSupprimerAudine: merci.
RépondreSupprimerMalavita: merci de le rappeler, mais moi je l'ai fait juste par curiosité, avec une amie, et ça n'a pas duré longtemps. Mes souvenirs le plus marquant, ce sont les remarques des adolescents arabes et la gêne physique, en plus d'être le point de mire de toute la rue.
Dominique: "ce qui me gêne est d'abord le discours esthétisant et d'un flou totalement impressionniste"
RépondreSupprimerCe n'est même pas du flou impressionniste, c'est de la purée insipide sans pensée dedans.
Avec cette histoire de performance artistique, je ne peux pas ne pas penser à cette histoire tragique, qui n'a qu'un lointain rapport avec cette expérience. Plutôt d'accord avec votre commentaire.
Suzanne, j'ai énormément de mal avec l'art conceptuel qui me déplaît fort. On a le plus souvent un discours très long et verbeux afin de justifier des choses qui devraient aller de soi si elles étaient vraiment aussi justifiables. Des scènes de torture chez Bacon, Callot, Goya, cela me dérange, mais je ne vois pas pourquoi on devrait les repousser sous prétexte qu'elles disent trop la vérité qui était avant. En revanche, agir sur son corps en en faisant un objet d'art, cela me pose un énorme problème, parce que le stade suivant cela peut être "Je me fais exciser en public afin de prouver que le regard occidental est réprobateur et culpabilisant." On est dans la confusion mentale totale et pas dans l'enquête sociologique ou journalistique, encore moins dans une recherche artistique sur les limites.
RépondreSupprimerQuand Beuys s'enferme avec un coyote dans une cage pendant un mois, il veut dire quelque chose sur le rapport entre la domestication et la domination, l'humanité et l'animalité, cela a un sens parce qu'il ne livre aucune psychologie de bazar et aucun ressenti personnel à cette occasion. C'est du brut dans ce cas et c'est fascinant. Alors que là... on tombe dans les discours pseudo-psychologisants d'émissions de télé-réalité ou d'émissions dites de témoignages. Et c'est bien là le problème : un mélange de pseudo-art moderne, de télé post-industrielle et de sous-littérature pour buzzer dans les médias le tout sous forme de fond prétendument sociétal. Il y a des jours où je pourrais être en accord avec Didier Goux et cela m'embête.
« Il y a des jours où je pourrais être en accord avec Didier Goux et cela m'embête. »
RépondreSupprimerGniark ! gniark ! gniark ! Si y'appouie sour cé boutonne, yé séré maitre dou monde !
Je l ai entendu hier sur Canal, l'artiste ! Bon ben c'était typiquement de la bobo démarche pseudo -artistique, mais c'est vrai que son "performance artistique" m a bien fait rire. Elle pouvait pas dire simplement: je voulais voir comment cela se passait sous un voile ?
RépondreSupprimer10 minutes en Burqa dans le 6e! Petite expérience dans les rues de Paris.
RépondreSupprimerJe me souviens, il y avait eu un petit spectacle de danse en bourqa au sous-sol du Centre Pompidou, avec distribution gratuite de bourqas (!) La jeune fille en compagnie de qui j'étais et moi même avions décidé de tenter une petite expérience... marcher ensemble quelques minutes sur le Boulevard St-Germain moi devant elle derrière, elle en bourqa !
Après quelques pas un homme ouvre la fenêtre de sa voiture et lance: SALOOOOPE !
Expérience réussie. C'etait avant 2001...
Camille: mordelol ! vous seriez certainement mignon en burkini à Paris plage, si vous voulez renouveler l'expérience.
RépondreSupprimerDominique: tout comme vous, sauf que je me demande s'il n'y a pas dans le lot des démarches, des personnes, des actions qui surnagent un peu. Comme je ne m'y intéresse pas, je ne connais rien à ce milieu, donc ...
Et ces conards de mômes américains qui se déguisent en fantome pendant Halloween ?
RépondreSupprimerHalloween, c'est un jour par an. Pour l'emburquée, c'est Carnaval toute l'année.
RépondreSupprimer@ Suzanne: Le "bougnoulosophe " a fait une "performance": http://bougnoulosophe.blogspot.com/2010/01/archaisme-et-nouveaute.html
Son catalogue: http://www.zarinas.com/burqas.shtml
(c'était une blague)
RépondreSupprimer(faut apprendre à faire des liens, c'est pas compliqué et ça ne mange pas de pain)
Bin oui justement.
RépondreSupprimerComment on fait?
J'imagine très bien De Gaulle, clamant
RépondreSupprimer" Bien entendu on peut sauter sur son maroquin en criant l'burqa, l'burqa, l'burqa mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien "
Floréal, merci pour le lien, mais non merci. La prose de l'ami Nobo - Bougnoulosophe est illisible, ou alors il faut être bourré au troisième degré pour en goûter l'essence. De toute façon,on peut résumer tous ses articles par "l'Homme blanc est mauvais, et l'Arabe est bon" (et si tu n'es pas d'accord, va te faire décoloniser l'imaginaire)
RépondreSupprimerDorham : les burqas, c'est mieux que les draps blancs des fantômes, c'est moins salissant, d'un halloween à l'autre. Pour les liens de Floréal, je pense que c'est exprès, car tout lien fait accourir le bonhomme ventre à terre, pour verser quelques tombereaux d'insultes racistes, alors non merci.
Pour les liens, il suffit de faire un cop/coller du lien dans G°°gle (ou n'importe quel moteur de recherche), et on y arrive directement. (Oui Suzanne, c'est fait exprès sinon il arrive ventre à terre).
RépondreSupprimerJe me pose une simple question : pourquoi vous infligez-vous la lecture du bougnoulosophe qui me semble totalement inepte et cinglé ? Vous appartenez à une secte sado-masochiste ou quoi ? Il faut ignorer ce genre d'individus. Je ne m'amuse pas du tout à faire de la pub pour tous les racistes que je découvre. Je les enterre tous avec mon mépris et je ne les signale que rarement en privé. Mais on dirait que tous les délirants de la blogobulle vous permettent de tenir un discours qui vous poserait en défenseures de la démocratie et de tous les droits. Je me demande quel jeu vous jouez à la fin avec cette méthode de mettre en avant ceux que vous estimez vos pires ennemis et qui ne sont que des idiots.
RépondreSupprimerHo, Dominique, je vous ai vu faire mille grâces à des gens comme lui, qui vous tartinaient de compliments pour votre tolérance à leurs idées.
RépondreSupprimer(mais on ne va pas s'engueuler, si vous trouvez maintenant qu'ils sont idiots.)
RépondreSupprimerQue voulez-vous, madame Suzanne : apparemment, certains l'aiment chaud... (version qui a du succès): les burqas sont les vitrines à viande humaine des Pays-Bas, mais pour... un seul homme!
RépondreSupprimerQuand l'une écrit (mal), l'autre peint (mal): les princesses ne sont plus ce qu'elles étaient...
Comment? nous voudrions nous opposer au sens de l'histoire?
Vu quelque part d'autres artistes, plus pertinents sur le sujet (oui, car plus acides), dont l'un proposant un défilé de mode avec des burqas de plus en plus courtes finissant au ras des fesses (le sens de l'histoire, 2e version), pas trouvé de photos sur le Net, dommage.
Je me demande quand même si toutes ces polémiques ne vont pas nous sortir une nouvelle affaire à la "caricatures": y a de la bombe dans l'air?!
Pour apporter de l'eau à vos convictions... Un livre (anti-héros de votre billet) peut en cacher un autre (à contre-courant/ou contre-Coran).
RépondreSupprimerPassante: merci pour tous ces liens. Au risque de vous sembler grognon ou contradictoire, je ne suis pas friande des témoignages du style "Voilée, violée et lapidée, elle nous raconte son calvaire".
RépondreSupprimerPolluxe a écrit un excellent billet à propos du projet de loi sur la burqa. Mon billet à moi, celui-là, râlait plutôt contre les performances comme cela se fait dans le milieu artistique. (milieu artistique, hum.) J'ai dit tout ce que j'avais à dire sur la burqa, le voile et la vieille ombre qui gagne, mais je pense qu'il y a chez beaucoup une sorte d'attirance, d'appel vers cette nouvelle recette d'opium du peuple. Je trouve ça quasiment comique que vous critiquiez les anciens régimes d'appartheid, Passante, et parliez à mots semi-dégoutés de ceux qui n'ont pas envie de burqas dans leur rue.
Il me semble que nous, enfin vous (parce que moi, hein...) vivez dans un monde de plus en plus liliputien (relire Gulliver de toute urgence). On en vient à regretter la chute du mur, lorsque, à chaque crise d'hémorroides de Brejnev on s'attendait à voir les cosaques déferler sur les rivages de la Seine. Pendant mon service militaire j'étais basé pas très loin de la frontière avec la DDR. Nous étions supposés supporter le premier choc avec les tovaritchs (mouarf). Je ne sais même pas s'ils se seraient rendus compte de notre présence, tant notre matériel était vétuste. Si on arrivait à faire un kilomètre avec nos chars sans exploser le moteur ou décheniller c'était le bout du monde. Sans doute éxagérions nous le danger, mais il n'en demeure pas moins que lorsque les archives de l'ancienne union soviétique commencèrent à s'ouvrir, nous apprîmes, ex post, que nous étions passés, à plusieurs reprises, à deux doigts de la soviétisation dans le meilleur des cas, de l'atomisation dans le pire des cas. Tout ça pour dire que nous avions des préoccupations qui réellement méritaient ce titre. C'est inquiétant de risquer de se faire atomiser, non?
RépondreSupprimerMalgré l'importance du danger, nous ne lui accordâmes jamais la place qu'on accorde aujourd'hui à un bout de chiffon dans lequel quelques andouilles farcies d'une idéologie mal digérée s'entêtent à vouloir emprisonner leur corps. Les journaux n'auraient même pas du accorder une ligne à cet épiphénomène. Ca serait tombé comme un soufflé mal cuit. Floc. Tandis que là, imaginez l'extrême jouissance des bimbos de banlieue endossant la bourka comme on endosse une armure pour guetter avidement, par les meurtrières ménagées à cet effet, l'intense panique s'emparant des françaouis à leur vue: les hommes jurant tout bas dans leur moustache gauloise, les femmes se signant tout en urinant sous elles, les enfants en larmes et les chiens hurlant à la mort.
Pas à dire, les tovaritchs ça avait quand même plus de gueule!
Nous saluons la présence de Manutara...
RépondreSupprimerDorham,
régalé.
@Floreal:
RépondreSupprimerMerci à toi, mais ça, je sais faire :)
Ce que je ne sais pas, c'est faire un lien hyper texte dans un commentaire, sans copier toute l'adresse quoi...
"parliez à mots semi-dégoutés de ceux qui n'ont pas envie de burqas dans leur rue": assertion qui est la preuve que vos préjugés (envers mes commentaires entre autres choses) vous font faire une erreur de jugement et surtout d'interprétation.
RépondreSupprimerPassante: eh bien, je n'avais pas compris que nous étions d'accord sur ce sujet, pardon.
RépondreSupprimerManutara: c'est un point de vue. Burqa = pure provoc pour faire pisser de trouille les ménagères ? Possible dans certains cas. Filles qui se rebellent contre leur mère, adolescentes mal à l'aise qui veulent cacher leur corps, épiproblème mineur, pourquoi légiférer, alors qu'on peut se contenter de déménager s'il y en a trop dans son quartier. Comme ça, on aura des rues, des quartiers ou des villes entières désertées. C'était un argument du maire communiste Gérin, et je ne trouve pas que ce soit un argument idiot. On peut même, comme une partie de la gauche pro-islamiste, demander l'abrogation de la loi sur le port des signes religieux à l'école. Qu'importe, à force d'éducation, d'instruction, de bains de Droits de l'homme et de douches massantes de République, ces voiles finiront par tomber tout seuls et l'islam frotté à la modernité s'adapter en douceur. Depuis trente ans c'est le même refrain. Et dans le monde entier, le voile fait un retour en force. On interdit le niqab dans des pays musulmans. Et ce sont des quartiers où l'on ne se voilait pas qui deviennent voilés. Et puis un jour c'est l'institutrice de votre enfant qui prétend enseigner en niqab (comme en Angleterre). Je ne sais pas si je suis pour ou contre une loi sur le port de la burqa dans la rue, et c'est une question qui ne m'empêche pas de dormir la nuit. On n'empêchera pas les jeunes néonazis d'aller profaner les cimetières juifs ou d'incendier les synagogues, mais c'est quand même mieux qu'ils ne sa baladent pas dans la rue, au sortir des écoles, en uniforme SS et chantant de jolis petits hymnes ? L'étoile jaune aussi, c'était un tout petit bout de chiffon.
Merci beaucoup, Floreal !
RépondreSupprimer"On n'empêchera pas les jeunes néonazis d'aller profaner les cimetières juifs ou d'incendier les synagogues, mais c'est quand même mieux qu'ils ne sa baladent pas dans la rue, au sortir des écoles, en uniforme SS et chantant de jolis petits hymnes ? L'étoile jaune aussi, c'était un tout petit bout de chiffon."
RépondreSupprimerSuzanne, allons allons...
Dorham, je n'accepte pas de remarque d'un homme qui n'est même pas une femme. Zou !
RépondreSupprimerIl y a un excellent article d'Elizabeth Levy à propos de la burqa et de son éventuelle interdiction, dans Causeur. Suivi de 800 commentaires.
RépondreSupprimerCa n'a pas traîné ;)
RépondreSupprimerHier, braquage d'une poste d'Athis-Mons par deux hommes en burqa.
Merci messieurs ;)
Ca n'a pas traîné ;)
RépondreSupprimerHier, braquage d'une poste d'Athis-Mons par deux hommes en burqa.
Merci messieurs ;)
Aie aie aie... pitoyable.
RépondreSupprimerQu'elle y reste donc sous sa burqa.