"Sous prétexte de choix religieux, il y a de plus en plus de femmes qu'on ne voit plus, y compris en France. Les femmes en burqa inquiètent les parlementaires. Il y a dix ans tout le monde sursautait en les apercevant mais désormais l'heure est plutôt au malaise tant il n'est plus rare de croiser dans la rue des femmes voilées de la tête aux pieds. C'est le cas notamment à Vénissieux, dont le maire communiste André Gérard réclame aujourd'hui un débat national. Il raconte qu'il s'est récemment retrouvé incapable de marier une femme dont le futur époux refusait qu'elle dévoile son visage et il a donc rédigé une proposition de résolution à l'Assemblée Nationale pour obtenir la création d'une enquête parlementaire sur le sujet, enquête pour mieux comprendre ce phénomène, ce nombre croissant de femmes complètement voilées en France. 57 autres députés de tous bords on signé le texte du maire de Vénissieux. Il pourrait donc y avoir bientôt un nouveau grand débat en France sur la question du voile."
J'ai entendu ça à la revue de presse de France Inter hier.
J'ai jeté un coup d'œil sur ce qu'en disent des musulmans sur les forums. Hurlements approbation ou gémissements, c'est selon; pas mal d'humour aussi. La burqa, c'est quand même le top du top. Il y a une expérience amusante à réaliser, qui ne nécessite que du drap noir. (recyclable pour se déguiser en Belphégor, en curé ou en Ankou les jours de carnaval. ) Pas besoin d'une cité, enfin un d'un quartier de cité, ou une cité de quartier. Non non, n'allez pas en acheter une ou vous en construire une vite fait, restez chez vous, à Domigny les Péronelles, 15 000 habitants, deux lycées, trois collèges, une gendarmerie et un petit hôpital. Prenez juste une rue, une des plus commerçantes. Bon, c'est parti. Emburquanez-vous, entchadorez-vous, voilez-vous de sombre des pieds à la tête. Homme ou femme, ce n'est pas un problème, pas besoin d'avoir une connaissance millénaire de l'art d'épingler ou d'entortiller les chiffons, contrairement au sari et au petit hijab la burqa tient toute seule.
Eh bien, là dedans:
- On a un champ visuel très réduit.
- On n'entend pas bien.
- On transpire et on pue très vite en été.
- Personne ne vous reconnait (c'est le but).
- Personne ne vous parle, sauf de temps en temps une femme voilée qui vous glisse quelques mots, un bonjour murmuré, et des galopins arabes qui vous traitent de ninjas ou de Belphégor. (On ne peut même pas leur courir après pour leur tirer les oreilles, puisqu'on ne peut pas courir)
- On vous évite. Dans une rue où il y a foule, les gens gardent entre eux, tant qu'ils le peuvent, une distance de sécurité, de non touchage. Cette distance triple en cas de port de voile intégral. Les gens dévient le regard, tournent la tête. Certains vous fixent avec insistance et horreur, mais baissent les yeux au moment où vous passez.
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Interdire ou pas ? Nicolas, de PMA, ne rejette pas l'idée.
Un article du Monde à propos du même sujet.
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µ
Interdire ou pas ? Nicolas, de PMA, ne rejette pas l'idée.
Un article du Monde à propos du même sujet.
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µ
punaise, mon cerveau arrive pas à avoir un avis tranché.
RépondreSupprimerquand j'étais petite à l'école nous n'avions pas le droit de porter des pantalons tant que la température n'était pas descendue en dessous de 0.
et je trouve curieux que dans le même temps tous ces députés s'accomodent très bien d'Orelsan
Olympe : faites gaffe avec Orelsan : ça tourne à la monomanie ! (En plus, ça n'a rigoureusement rien à voir, au moins quant à l'importance et à la propagation des deux phénomènes.)
RépondreSupprimerSuzanne : vous avez réellement testé le truc ?
Olympe: j'ai commencé trois réponses, un peu pour dire que je ne voyais pas le rapport.
RépondreSupprimerPour l'interdiction du port de la burqua jusque dans la rue, je ne vois pas comment ça pourrait être appliqué sans créer des effets secondaires pires que cette interdiction.
Didier,oui, je l'ai fait avec ma copine Isabelle, à Saint-Malo. Le mari d'Isabelle et ses fils nous suivaient, et c'est eux qui ont remarqué le fait que les passants mettaient entre eux et nous une distance physique plus grande qu'entre les passants normalement vêtus.
RépondreSupprimerIl ne faut surtout pas oublier que la burqa n'est pas un vêtement spécifique à l'ensemble de la communauté musulmane. Il est essentiellement originaires d'Afghanistan et des pays voisins.
RépondreSupprimerNemo : oui, mais qu'on dise burqua (la bleue ave le grillage qu'on ne voit pas en France, d'ailleurs), ou niqab (je ne sais pas si c'est la bonne orthographe) ou hijab avec en plus une voilette sur le front et un foulard sur le nez et sur la bouche, on dit "voile intégral", et c'est pour ça que l'interdiction pure et simple risque de donner du grain à moudre à tous les beaux parleurs. Où s'arrête le voile qui fait son retour en force dans des pays où on le portait de moins en moins depuis cinquante ans et qu'on ne pense pas interdire dans la rue, et où commence la burqua, le machin, le truc qui fait qu'on ne peut plus reconnaitre la personne dessous? Il restera à la musulmane digne et respectueuse de sa religion la solution du passe-montagne avec la cagoule par-dessus, alors.
RépondreSupprimerEt que dire aux petits voleurs de supérette à la burqua fendue mais tombant jusqu'à terre pour cacher leurs Nike pointure 47 ? Encore un métier qui va disparaître.
Vous l'avez vraiment testée alors ?
RépondreSupprimerChapeau ! :-)
les femmes préfèrent avoir chaud sous leur voiles que périr dans les feux de l'enfer qui sont beaucoup plus chauds.
RépondreSupprimerFarid
Polluxe : c'est à la portée de tous. (Mais profitez-en vite, si bientôt ce doit être interdit...)
RépondreSupprimerFarid: j'envisage de supprimer vos commentaires suivants si vous me menacez des feux de l'enfer.
RépondreSupprimerSuzanne : c'est vous qui devriez faire gaffe : si ça venait à se savoir, les associations musulmanes les plus excitées pourraient porter plainte pour blasphème. Et gagner...
RépondreSupprimerCe qui m'avait le plus choqué dans les mots du sieur Gerin, c'est que sont seul argument, à part la laïcité bien sur, était la perte de féminité des femmes emburqannées.
RépondreSupprimerCa me donne à penser que la plupart des mecs qui veulent interdire le voile (intégral ou pas), le font parce qu'ils trouvent ça peu féminin... hum...
Ravie de voir que vous êtes encore là...Ouf !
RépondreSupprimerPour le voile, en effet, même mes élèves les plus provocatrices qui n'hésitaient pas à se couvrir la tête de tout ce qu'elles trouvaient cet hiver, ont sorti les débardeurs : il fait trop chaud pour être intégriste...
Et ça me rassure...
En même temps, s'il y a des femmes adepte du sauna portatif, pourquoi pas...
Bon. Je vais laisser 2000 commentaires ici, moi, pendant que la taulière sera barrée. Et je vais allez Goux aussi. Et chez Dorham. Ah ! Non. Pas chez Dorham.
RépondreSupprimerMafalda :
RépondreSupprimerJe viens de lire ce que vous en dites sur votre blog: ça se défend. On laisse les conceptions de la féminité au vestiaire, on peut même se concentrer sur le plus basique: chez nous, ça ne se fait pas. D'une part,il n'y a pas d'êtres assez impurs pour qu'on leur impose de se voiler la face, d'autre part, c'est l'usage depuis toujours de montrer son visage, par politesse. (la voilette était autrefois signe de deuil, de retrait du monde)
j'envisagerais ben de prendre les choses sous le signe de l'humour. Faire une journée de la burqua (hommes et femmes sous le voile, on ne voit pas la différence) en scandant des slogans "la femme doit cacher ses cheveux" "la femme doit rabattre ses voiles" "tous égaux, sauf les femmes" "les barbus, on adore" "ne jetez plus vos sacs à patates, donnez-les nous" "humiliation, répudiation, nous en redemandons", etc.
CC: elles sont mignonnes, vos petites. Le voile-provoc, c'est de la provoc ado de bonne guerre, non ?
RépondreSupprimerNicolas: laissez, laissez....
Didier: le délit de blasphème n'hésite pas, na na nère... d'ailleurs, on devrait en profiter joyeusement, du blasphème, au lieu d'être toujours si respectueux.
@ Suzanne: de fait, personne ne mérite de se retrouver dans un sac à patate. Mais de tous les arguments contre les burquas, je trouve vraiment que celui de la féminité est le pire, le moins adapté à la question... et le moins défendable parce que tellement préconceptueux.
RépondreSupprimerPour la journée de la Burqua, on pourrait en faire un mega happening.. ce serait marrant.
Bonjour
RépondreSupprimerje comprends ceux qui disent que certaines femmes occidentales sont impudiques (Alain Soral est de ceux là), sur le plan moral qui respecte plus la femme, la société qui en fait un objet sexuel ou celle qui en fait un repoussoir sexuel ?
Moi, je suis un épicurien, et je préfère la nudité et la luxure, mais je comprends qu'on ne soit pas de cet avis.
objet ou repoussoir, tout semble toujours tourné autour du sexe. Pourrait-on sortir de ce carcan sexuel? et ne pas tout juger en fonction du seul critère de la séduction?
RépondreSupprimerSi non, je veux bien qu'on interdise aussi les frocs qui tombent à mi-fesse, se gratter les couilles, les djellabah (vraiment pas sexy tout ça)...
Et parler de pudeur ou d'impudeur me semble complètement à côté de la plaque, dès lors que c'est à chaque individu de définir les limites de la sienne... On peut être pudique en mini-jupe et impudique en tchador... enfin... ce débat passionnera toujours les foules il me semble...
Et aussi, je pense que la luxure et l'épicurisme peuvent très bien se vivre dans l'intimité.
Au Liban, j'ai vu les jeunes femmes en mini-jupe partager la rue avec des femmes voilées, sans problème apparent. Je trouve gênant d'interdire une manière de s'habiller, d'autant plus que cela ne résistera pas au temps. Comme vous le démontrez, les inconvénients du vêtement en question l'emporteront sur le désir d'affirmer son appartenance —religieuse, culturelle, on ne sait—, et sans doute de provoquer.
RépondreSupprimerAu bout du compte, c'est Coca-Cola et Nike qui vont gagner : on sera tous des Festivus festivus hébétés et rigolards...
RépondreSupprimerComme disait Brassens (Le Grand Pan) : "J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste"...
Vous l'avez fait !
RépondreSupprimerChapeau et bravo. La description relevait donc du vécu. Respect.
@Olympe
C'est pourtant clair, les députés hommes sont contre la burka pour pouvoir frapper les femmes A VISAGE DECOUVERT !
Suzanne, je ne sais pas si vous connaissez bien le centre Finistère, mais quand vous croisez une burka (une vraie !) dans un bled de 5000 âmes, franchement ça fout la trouille.
C'est l'évocation de manifestations (festives, avec lâcher de ballons noirs, ha ha ha) anti burqua qui vous fait dire ça, Didier?
RépondreSupprimerIl me semble que les féministes se réveillent, que la résistance se renforce, et le déni s'atténue. Illusion ?
Rimbus: pudeur et burqua ? allons.... Trouvez-moi une seule explication au port de la burqua en France,burqua ou voile intégral, autre qu'un désir de se montrer, de s'exhiber, d'inspirer le recul et la crainte. Pures convictions religieuses mon oeil. Message religio-politique fondamentaliste, oui, .
RépondreSupprimerPierre RR: c'est l'effet escompté, je pense. Et ça réussit. Autre temps, autres moeurs: si le voile vient remplacer la coiffe, alors... (la crêpe au couscous, ça le fait ?)
RépondreSupprimerLe Coucou: on peut l'espérer.Je pense, comme Nicolas, que c'est très bien que des politiques se penchent sur la question, mais je vois mal des brigades antiburqua sillonnant les rues et verbalisant. (alors qu'il y a des policiers féminins anglais voilés...)
Suzanne : si je comprends bien votre propos, le problème de la chaleur, c'est qu'on finit cuit à la vapeur sous le voile ?
RépondreSupprimer:-))
Maître Poireau: pfffffttttt....
RépondreSupprimer(foc you !)
Les réflexes colonialistes ont la vie dure, chère Suzanne et ses copains souchiens islamophobes.
RépondreSupprimerIl faudra vous y faire, nous sommes là et nous y resterons. Voilés et barbus si nous voulons.
Les musulmans sont traditionnellement voilés. La colonisation a essayer de leur arracher le voile pour mieux détruire leur culture. C'est une façon d'affirmer notre opposition à une soi-disant république laïque qui ne veut pas admettre notre religion et ne veut pas partager ses territoires, nous repousse dans des cités ghettos en nous refusant les services et les emplois qui sont réservés aux blancs. Les Fadela Amara sont des traitres et les volte faces pitoyables de la gauche traditionnelle ne nous surprennent pas vraiment. Nous ne voulons pas le sang, mais si vous nous y contraignez il vous retombera dessus.
Paix, amour et fraternité, anonyme.
RépondreSupprimer(frère Didier s'associe à moi, j'en suis certaine, pour t'inviter à relire les sourates et haddiths qui recommandent la plus grande mansuétude envers les ignorants de la Vraie Foi et sous-chiens que nous sommes, afin de faire dialoguer nos cultures.)
Bonjour
RépondreSupprimerDans l’Algérie coloniale, les femmes voilées étaient vues tant par les colonisateurs français que par les colonisés algériens, comme les gardiennes de la nation, et à ce titre, leur voilement ou leur dévoilement devenait un enjeu au cœur des luttes colonialistes et nationalistes. Les colonisateurs français en Algérie identifiaient les femmes comme « des symboles vivants à la fois de la résistance de la colonie et sa vulnérabilité à la pénétration . Les hommes colonisés perçoivent le voile comme « l’emblème de la résistance politique du colonisé à l’emprise du colonisateur. Il est étendard politique – à usage masculin ». Ainsi, le droit de voiler ou de dévoiler les femmes s’avère être un privilège que se disputent les hommes, qu’ils soient dominants ou dominés. Quelle sensation de toute puissance de pouvoir soulever ce voile et de s’approprier enfin ce corps qui est refusé aux colonisateurs – parce que les colonisés se le réservent… Quel plaisir de voler, en quelque sorte, l’objet que s’était approprié l’Autre dominé.
Nassim
Nassim : le problème, c'est qu'aujourd'hui, dans l'Algérie libérée, on demande aux femmes de se voiler de nouveau…
RépondreSupprimer:-))
Nassim : C'est possible. Maintenant, ici, en France de 2009, les hommes et les femmes sont égaux en droits, et les musulmanes ne sont pas un cheptel qu'on se dispute.
RépondreSupprimerLa colonisation, c'est du passé et la charia, c'est ailleurs.
Ouh la la ! Il ne faut pas écrire burgua (forme latinisée à tort) ou burka (comme Dagrouik), parce que le qaf arabe n'est jamais suivi d'un u et est une consonne distincte du kaf. C'est juste un problème de translitération On n'écrit pas ainsi Quatar ou Katar (Catar serait plus français comme burca, mais ce n'est pas en usage).
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Q%C4%81f
Je pourrais disserter aussi à propos de la présence du u après q dans les langues européennes à partir de l'étrusque, mais je n'en ferai rien. Donc non à la burqa, et encore plus à la burqua ou la burka !
Dominique : Mais alors, on ne l'écrit pas ?
RépondreSupprimerou "burca"? personne n'écrit "burca" !
oh, si, Dominiqe, expliqez -nous !
RépondreSupprimerAh, Christine, c'est malin !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe me lance donc, mais de manière brève parce que le sujet mériterait une thèse.
RépondreSupprimerLe grec ancien comprenait une lettre qoppa (Q) héritée de l'alphabet phénicien qof (donc notant une langue sémitique comme l'arabe). Cette lettre a disparu en grec classique, car elle n'était d'aucune utilité du fait de la redondance avec le kappa (K), mais elle a été transmise dans un premier temps. Cependant, les Etrusques ont repris un alphabet grec archaïque et régional, le chalcidien, où cette lettre avait subsisté (ils ont de la même sorte hérité d'une lettre absente du grec classique comme le sade).
Or les Etrusques ne faisaient pas d'oppositions de voisement (v et f, b et p, k et g étaient une même consonne pour eux), mais des oppositions de timbre selon la couleur de la voyelle qui suit. Ils ont donc attribué le C (gamma encore à l'époque, avant l'invention du G par les Romains) devant E et I, le K devant A (d'où des archaïsmes en latin comme kalendae) et le Q devant O ou U du fait du nom qoppa (les deux voyelles étaient interchangeables). C'est peu compliqué quand on pense qu'ils avaient quatre S différents !
Ensuite, les Romains reprennent l'alphabet étrusque. Ils doivent bricoler une différence entre G et C (l'ancien gamma) par une barre diacritique, puisque l'opposition de voisement existe en latin comme dans toutes les langues indoeuropéennes (là, il faut songer que le nom Gaius a été longtemps été écrit Caius dans la formule rituelle de mariage "Ubi Gaius, ubi Gaia" qui lie les époux à la terre Gê). Les Romains n'avaient rien à faire des différences entre C/G, K et Q, mais ce sont des conservateurs, des conformistes et ils avaient une consonne Kw (avcc w souscrit) qui était une survivance de l'indo-européen (elle a évolué en w ou v dans d'autres langues, comparer who et quo, when et quand). Cette consonne se différencie ensuite en KW (non souscrit) et comme l'habitude de l'écriture étrusque était déjà prise on a réservé le Q devant U.
Ensuite l'approximation w dans la séquence qu disparaît en ancien français (on écrit par exemple "ki" comme dans les SMS), mais cela revient par relatinisation à la Renaissance. Et puis aujourd'hui nous assistons au retour de la lettre arabe qaf sans U étrusque ou latin à la suite, parce qu'on translittère une consonne difficile à prononcer par un francophone ou un Européen (mais c'est sous influence anglo-saxonne pour l'écriture des mots étrangers). Et voilà pourquoi on écrit burqa et non burqua. En revanche, on écrit quintal et non cintal ou qintal parce que ce mot est passé par l'arabe où il a été prononcé avec un qaf et qu'il a été relatinisé de manière à induire en erreur les personnes (quintal ne vient pas de quintus, mais de centum).
Je vous autorise à présent à boire votre verre rempli de Doliprane ou d'Aspegic.
Dominique : merci pour cette longue explication. Burqa, donc.
RépondreSupprimerAucune trace de burqa, burqua, burka, niqab, dans le TLF. Le petit Larousse donne burqa ou burka.(et hindi comme origine)
Dominique : en ce qui me concerne vous avez perdu votre temps et votre énergie. Votre explication est certes passionnante (je le dis sans ironie aucune), mais nous parlions des règles de la langue FRANÇAISE, laquelle réclame un u après le q. Et se fout comme de l'an 40 du qaf arabe.
RépondreSupprimerDu CAC 40 ?
RépondreSupprimer"@Olympe
RépondreSupprimerC'est pourtant clair, les députés hommes sont contre la burka pour pouvoir frapper les femmes A VISAGE DECOUVERT !"
Hann, c'est une explication. Je me demandais à quoi ça sert, la burka. Ca doit être pour amortir les coups. Le casque se porte donc dessous.
Olympe et Marine: je n'arrive pas à avoir un avis tranché non plus, malgré mon islamophobie revendiquée. Qu'il y ait des commissions d'enquête, des réflexions, je trouve ça très bien.
RépondreSupprimerL'argument de "on ne veut pas voir ça chez nous, ça nous fout la trouille et ça nous dérange" est le plus franc et le plus recevable. Tous les autres me semblent trimballer une bonne dose de simplisme. Je ne sais pas combien il y a d'islamodébiles emburqaneurs et emburqanées en France, mais par rapport à l'effrayante majorité de femmmes voilées, vêtues de tuniques longues sur les pantalons et d'un manteau rase-poussière par dessus, ce que je peux voir tous les jours dans le moindre marché de quartier populaire, je me demande si on n'en fait pas beaucoup pour des cons qui ne peuvent être que réjouis par le dégoût terrorisé qu'ils inspirent (et en retirent un très grand sentiment de puissance).
Je ne sais pas ce qu'on va gagner en faisant de ces débiles rétrogrades et fanatisés des martyrs de la foi si on interdit purement et simplement le port du voile intégral.
@Suzanne:
RépondreSupprimermoi, j'ai un avis tranché pour la simple raison qu'on ne veut pas de ça ici, en France et en Europe.
Le port du voile (le petit et l'intégral, je ne vois pas pourquoi adopter les noms arabes finalement), imposé ou consenti, est un acte politique contre nous, agressif non seulement contre les femmes, mais contre les habitants de ce pays, dans leur ensemble, contre les lois de la République.
S'il faut vraiment des arguments, je vais répéter ici ce que j'ai dit chez Floréal:
« En outre, nous sommes toujours en plan Vigipirate non?
Que leur demandera-t-on de transporter demain sous leur accoutrement? Qui ira voir si elles sont bardées d’explosifs? Elles feront de bonnes petites martyres et nous en ferons les frais.
Sous leur cloître ambulant pourra se cacher n’importe quoi/qui. Et même des hommes, des suicidaires et des trafiquants. »
Marine: essayez de vous mettre un drap noir sur la tête. Prenez du jersey en 140, deux mètres cinquante, ça ira. Un foulard noir pour nouer sur le crâne, une fente sur les yeux, un point de couture ci et là pour que ça tienne, et hop, allez vous balader n'importe où. (vous recyclerez le jersey noir en housses de voiture, en cousant dessus un ou deux petits motifs chinois pour égayer, ou en capes de zorro si vous avez des fils ou des neveux, non, ne me remerciez pas)
RépondreSupprimerIl faudrait être pire que débile profond pour trimballer quoi que ce soit d'interdit dessous. TOUT LE MONDE VOUS REGARDE. C'est l'anti-anonymat absolu. Vous vous déguiseriez en King kong avec de la fausse fourrure, en Klu klux klan avec cagoule pointue que ce ne serait pas différent. L'argument du terrorisme ne tient pas une seule seconde.
Il y a déjà eu des casses avec la burkabâche sur la face ? jamais ! pourtant, quoi de plus facile, techniquement?
La burqa, c'est juste un étendart du fondamentalisme le plus idiot, une provocation maline, un acte de terreur.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe mot "burqa" provient du pachtoune (dialecte afghan),...
Priére donc de laisser les arabophones et les arabisants hors du coup, Monsieur Goux :-)
J'en profite pour préciser que le mot "burqa" ou "bourka" (écrivez le comme il vous plaira) désigne EXACTEMENT la même chose que le mot arabe "niqab" ou "niquab" ou "nikabe"... ainsi que le mot toujours arabe, ce coup-ci, "abaya".
Certes, il existe effectivement différentes façons de mettre en pratique le "port du voile"... Les musulmans eux-mêmes n'étant pas forcément d'accord sur ce que les femmes doivent cacher... et il serait là assez comique de retrouver les mots arabes ou d'une autre langue qui servent à désigner les autres formes de "voiles", surtout pour pinailler sur la meilleure maniére de les orthographier en français...
N.B. : l'islam ne traite pas les femmes plus mal que le christianisme...
P.S. : pour Floréal ; une "milice" est un "groupe" dont la création est décidée par un Etat souverain... Priére de ne pas confondre avec d'autres "groupuscules" d'initiative (bonne ou mauvaise) citoyenne.
re-bonsoir,
RépondreSupprimerà Nemo : le "voile intégral" est bien un usage qui découle de l'islam...
(ce commandement "islamique" est en effet TRADITIONNELLEMENT uniquement mis en pratique dans les pays "musulmans" d'orient... l'usage n'existait pas dans les pays nord-africains, comme le Maroc, l'Algérie,...)
Certes touteS leS communautéS musulmaneS n'ont pas une pratique homogène... mais il ne faut pas en tirer des conclusions sur ce qui est écrit ou non dans le coran...
Abd Salam: on peut partir dans une discussion de mille ans si on s'embarque dans les subtilités sur le voile, sa longueur, ses prescriptions... et les traductions des haddith.
RépondreSupprimerje crois que quand on écrit burqa (ou ka, qua) on pense "voile intégral,islam intégriste et ce qui va avec.
Le Coran, il a bon dos. On y trouve de tout : tue sans pitié les ennemis de la foi et leurs enfants, lapide les pècheurs, voile et bats tes femmes, et son contraire aussi. C'est un livre ancien, et les chrétiens fondamentalistes qui se bâtissent un mode de vie, une charia sur l'Ancien Testament (qui ne vaut guère mieux si on le lit de la même façon critique) ne sont pas moins inadaptés au monde moderne et ennemis des Lumières. Au monde moderne et au monde tout court, même. Je vous l'accorde tant que vous voulez et vous donne raison quant à votre dernière phrase "ne pas tirer de conclusions sur ce qui est écrit dans le Coran" si vous lui donnez le sens : peu importent les écrits anciens, ce sont les choix de vie de maintenant qui définissent l'Islam de ceux qui le pratiquent.
Quand on s'interroge, c'est aussi qu'on essaie de comprendre.
Je relis mon commentaire qui peut laisser supposer que je trouve les musulmans inadaptés au monde moderne, ce qui serait idiot. Je précise donc: les musulmans qui demandent qu'on mette une sourdine ou qu'on sacrifie la démocratie et la laïcité à leur religion, là, maintenant, en France, eh bien c'est un retour en arrière et c'est non.
RépondreSupprimerJe trouve tous a fais pas normal! les femme voilée alors qu,il fais tres chaud et que le marie est en bermuda a la picine et admire les jeunes femmes et elle vetue de noir elle ne dit rien et elle transpire a la soumission de cette foutue merde de sont égoisme et foutue de tete de bornée de sons marie pas vite vite les vieux livres!!!!!!!!!!
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