J'ai vu un téléfim il y a quelques semaines. Il était question d'une famille maghrébine vivant dans la France de maintenant, chaleureuse et ferme la famille, et d'une fille enceinte qui se suicidait, se faisait bannir, et tout et tout. Réactions diverses de toute la parentèle, médisance des femmes, colère du père, courage et émancipation d'une sœur et happy end.
Je me rappelle avoir pensé à Pagnol : La fille du puisatier, Fanny. J'ai pensé à cette histoire de mariage annulé pour non-virginité, aux débats que j'ai lus ci et là à propos des demandes de reconstruction d'hymen, de certificats de virginité, que reçoivent les gynécologues ou Centres de Planning Familial . J'ai pensé aux femmes qu'on marie, qu'on enferme, qu'on rejette et qu'on bannit si elles désobéissent.
Cinquante ans après, voilà que dans mon pays les mêmes histoires de fille-mère, de femmes impures, de bâtard, d'honneur perdu nous reviennent même pas remastérisées, colorisées, réactualisées, non, nous reviennent vivantes, l'air de rien, comme si elles étaient parties faire trois petits tours pour laisser les femmes s'habituer à autre chose, nous reviennent d'actualité. Puis j'ai oublié ce téléfilm oubliable.
Et je suis tombée hier sur ce billet étonnant :
[...] Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise : NOUS TRANSFORMONS LA FRANCE. En d’autres termes, elle aussi, S’INTEGRE à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité. [...]
( Houria Boutedja, porte parole du Mouvement des Indigènes de la République)
Plus jamais comme dans les films de Fernandel... tiens tiens.
Je me rappelle avoir pensé à Pagnol : La fille du puisatier, Fanny. J'ai pensé à cette histoire de mariage annulé pour non-virginité, aux débats que j'ai lus ci et là à propos des demandes de reconstruction d'hymen, de certificats de virginité, que reçoivent les gynécologues ou Centres de Planning Familial . J'ai pensé aux femmes qu'on marie, qu'on enferme, qu'on rejette et qu'on bannit si elles désobéissent.
Cinquante ans après, voilà que dans mon pays les mêmes histoires de fille-mère, de femmes impures, de bâtard, d'honneur perdu nous reviennent même pas remastérisées, colorisées, réactualisées, non, nous reviennent vivantes, l'air de rien, comme si elles étaient parties faire trois petits tours pour laisser les femmes s'habituer à autre chose, nous reviennent d'actualité. Puis j'ai oublié ce téléfilm oubliable.
Et je suis tombée hier sur ce billet étonnant :
[...] Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise : NOUS TRANSFORMONS LA FRANCE. En d’autres termes, elle aussi, S’INTEGRE à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité. [...]
( Houria Boutedja, porte parole du Mouvement des Indigènes de la République)
Plus jamais comme dans les films de Fernandel... tiens tiens.
*
Ce téléfilm est Aïcha, de Yasmina Benguigi
Ce téléfilm est Aïcha, de Yasmina Benguigi
***
Ah ! La France de Fernandel comme dans Don Camillo !
RépondreSupprimerMoi, ça m'arrangerait plutôt : j'ai toujours détesté Fernandel.
RépondreSupprimerCela étant, ces gens qui se prétendent "indigènes de la République", alors que, précisément, ils sont tout ce qu'on veut sauf "indigènes"...
Mais c'est peut-être très bien, de leur laisser la bride sur le cou : à chaque nouvelle phrase qu'ils prononcent, il y a une paire d'yeux qui s'ouvre.
Nicolas : dans Don Camillo, il y avait un communiste pur et dur, à l'ancienne, un qui pense que l'avenir du monde passe par Staline : ça devrait tout de même vous plaire, non ?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerOui oui... Mais je ne pensais pas à ça. Je cherchais un film de Fernandel histoire de trouver une connerie à dire et le premier qui m'est venu à l'esprit est Don Camillo... Ca m'a paru amusant de le prendre pour illustrer la France.
Didier : vous n'aimez pas Fernandel, vous n'aimez pas Brel... vous ne seriez pas un peu raciste contre les gens qui ont de grandes dents de devant, vous ?
RépondreSupprimerNicolas : je comprends bien ce qu'elle veut dire, mais elle se trompe. Déjà, des films populaires francofrançais à succès, il y en a (les chtis, par exemple) et l'islamisation de la France produit des héroïnes de séries et de téléfilm qui nous ramènent justement aux films du temps de Fernandel... (le poids des préjugés, de l'autorité masculine de tout ce que doivent supporter les femmes dans des milieux traditionnalistes)
je sais bien qu'elle parle d'autre chose que de cinéma dans sa diatribe contre Élisabeth Badinter, mais c'est amusant qu'elle emploie un tel contre exemple comme image. La haine ne rend pas très malin, en général.
RépondreSupprimerLe Mouvement des Indigènes de la République... Le MIR, somme ils disent.
en russe, "mir" signifie "paix".
Si la haine ne rend pas malin en général, la lecture de vos billets orientés (l'air de ne pas y toucher), pas davantage.
RépondreSupprimerDidier Goux : ils sont tout ce qu'on veut sauf "indigènes"
RépondreSupprimerAh la géographie ! La France comme dans Don Camillo. Nicolas serait notre Pepone ? Pas de Pô en France, en Italie oui. L'Europe, l'Europe, l'Europe comme disait le Grand Charles.
RépondreSupprimer(je ne pouvais pas rater ça hein Nicolas)
J'adore les Don Camillo. Nostalgie, Nostalgie. L'Europe d'avant. Ça pourrait être en France, sans problème. Il y a une vrai poésie dans ces films.
Une version algérienne entre un Imam éclairé et un cadre du FLN serait tout à fait possible et sûrement hilarant.
Mon préféré avec Fernandel : Crésus (de Giono) la scène des bicyclettes qui s'en souvient ?
Houria fantasme sur la France de Fernandel (c'est son Pétain).
Cette France a presque disparu. Presque.
C'est d'ailleurs cette France là que Nicolas a parcouru cette été en voiture......et qu'il a apprécié. A réac, socialiste et demi.
Didier Goux ; alors que, précisément, ils sont tout ce qu'on veut sauf "indigènes"...
RépondreSupprimerLe gros problème, c'est que pour beaucoup leurs ancêtres ont vécu sous le statut de l'indigénat qui était une des catégories inventées par la République pour ne pas accorder la citoyenneté française dans les colonies (y compris dans les aactuels Dom-Tom-Pom). Il y avait bien quand même quelques Noirs ou Africains des colonies qui avaient quand même la nationalité française selon leur lieu de naissance, mais ils étaient fort minoritaires. Ce n'est que par d'extraordinaires concours de circonstances et d'interventions de personnes que Léopold Sédar Senghor a pu devenir normalien, professeur de lettres en France, député français, académicien francçais, car il était indigène selon les lois de la République de l'époque.
Ce qui serait plus juste serait de dire "les fils des indigènes de la République", parce que cette situation de l'indigénat a duré même en Algérie jusqu'au lendemain de la Libération de la métropole. Or l'Algérie était considérée dans les années précédant Evian comme une composante indissociable de la France, c'est même De Gaulle qui l'a rappelé. C'&tait le territoire proprement français, pas une colonie, pas un mandat, pas un comptoir, mais la France même ! Et on avait accordé au fur et à mesure la nationalité avec les droits afférents à tout le monde dans cet appendice sauf à ceux qui formaient un collège distinct. Cela porte un nom ; apartheid.
Les pères étaient interdits de vote, d'accès aux mêmes écoles, à la même justice (ils étaient renvoyés aux cadis). Il faut dire encore que ce statut perdure encore partiellement à Wallis et Futuna avec une monarchie reconnue ou bien à Mayotte où le droit coranique pouvait être encore appliqué jusqu'à la dernière réforme (la situation mahoraise est compliquée, la droite a pris de bonnes décisions dernièrement, mais avec aussi beaucoup de mauvaises en même temps).
Indigène est une manière de rappeler sous quel nom ils étaient considérés par les citoyens français (sauf les femmes, les curés, les gens de maison, les sans-domicile personnel, les bûcherons de forêts françaises, les militaires et bien d'autres qui ne conquirent leur droit de vote qu'au fur et à mesure puisque la déclaration de l'instauration du suffrage universel n'est qu'une aimable fiction politique).
Si on veut entrer dans le sujet, il faut se demander ce que voulait dire "indigène" en 1930 par exemple et par hasard, lors de l'exposition dite du Centenaire (de la colonisation de l'Algérie). C'est fort dérangeant. Maiz quand on est bardé de certitudes réactionnaires volontairement pessimistes au sujet des autres, on ne s'attarde pas sur ce qui est plus qu'une contradiction dans ses discours.
Dominique, il faudrait voir à ne pas oublier vos petites pilules : vous êtes en train de délirer, là.
RépondreSupprimerCes indigènes dont vous parlez étaient indigènes, en effet, mais CHEZ EUX, dans leur contrée d'origine : quel rapport avec cette association (qui n'est rien d'autre qu'un lobbie d'influence politique) d'aujourd'hui ?
Et puis, bien sûr, ressort derrière toute la vieille scie anticoloniale attendue. Vous vous sentez à ce point coupable ? Mais coupable de quoi ? Vous avez fait quoi, contre ces gens ? Vous êtes si agité(e) que vous en venez à perdre la notion du temps. Ainsi, vous dites que nos "indigènes de la République" sont les fils des "indigènes" à l'ancienne mode : vous plaisantez ? Ce sont leurs petits-fils, en mettant les choses au mieux, et plus probablement leurs arrière-petits-fils !
L'Afrique, mon ami(e) est indépendante depuis un demi-siècle, regardez donc la réalité. Durant ce même demi-siècle, le Japon et l'Allemagne sont passés du statut de pays vaincus et détruits à celui de 2e et 3e puissances économiques mondiales, pendant que l'Afrique tout entière s'enfonçait dans la sauvagerie la plus abjecte, les luttes tribales aveugles, tout un continent étant pris en otage, mourant de faim et de maladies aisément guérissables, ravagé par la corruption INTER-AFRICAINE – tout cela sur fond de pleurnicheries anti-coloniales orchestrées par nos chères Célestes pâlichonnes et psychanalysées.
Il y a une chose que vous semblez ignorer : de plus en plus, des voix s'élèvent, en Afrique. des vois d'intellectuels africains – écrivains, historiens, sociologues, etc. –, qui exhortent leurs compatriotes à cesser de gémir, à se réveiller, à se prendre en main, bref : à s'affranchir VRAIMENT de l'homme blanc. Qui parle de leurs livres, ici ? qui relaie leur parole ? Personne.
Il est évidement bien plus simple de se flageller (de faire semblant de se flageller, car on voit bien que vous ne vous faites pas grand mal, petit(e) douille(te) !) que de regarder le monde, que d'apporter un quelconque soutien à ces hommes (et ces femmes : car je n'ai encore rien dire de ces extraordinaires femmes qui osent ouvrir leur gueule dans des sociétés où tout est fait pour la leur faire fermer) qui ont décidé, eux, de prendre leur destin en main.
Non, non, bien sûr : pleurnicher et battre sa coulpe est tellement plus simple, tellement plus agréable...
Bordel ! Ça c'est du commentaire ou j'y connais plus rien.
RépondreSupprimerPierre RR : moi aussi, Crésus (film magnifique et bien différent des pagnolades)
RépondreSupprimerDominique : Il y a le premier sens, d'après le TLF : qui est originaire du pays où il habite.
ou : personne native du pays où elle vit et où ses ascendants ont vécu depuis une époque reculée. (donc plus on descend des gaulois et plus on est indigène en France)
et le sens : Dans un pays sous régime colonial, p. oppos. aux colons.
Les colonies, la guerre d'Algérie, c'est fini depuis un demi-siècle. Même si on n'est pas d'accord sur les bienfaits et les méfaits de la colonisation, qu'est-ce qu'on y peut maintenant ? Et que peut-on faire d'intelligent pour vivre ensemble ? (en restant laïques, et sans que les femmes y perdent leur égalité encore fragile et chèrement conquise ?)
Nicolas : ouais, j'ai fait balèze, hein ?
RépondreSupprimerC'est juste pour m'occuper, parce que Catherine a planqué les bières...
Ouah, la Suzanne ! elle répète tout qu'est-ce que je viens de dire, l'autre !
RépondreSupprimerC'est un cas de divorce, je crois.
RépondreSupprimerDidier: Zut si je psittacise.
RépondreSupprimerMais j'ai une position nuancée, je suis allée en Afrique de l'Ouest, plus tard que vous, et je suis un peu plus réservée sur les bienfaits de la colonisation. Bienfaits il y a eu, avec de bonnes intentions (Schweitzer, ce héros), mais...j'ai pu en apprécier aussi les ravages. C'est foutre la paix aux gens, qu'il aurait fallu.
(oui, je sais, Schweitzer, c'était plus bas)
RépondreSupprimerEt allez, Didier Goux s'essaie à l'exégèse et au coupage de cheveux en quatre, et il ne voit pas l'évidence qui est devant son nez: ces Indigènes de la République ont choisi ce nom en *référence* à l'ancien statut d'indigène (des gens qui étaient des citoyens de seconde zone dans leur propre pays, grâce aux "bienfaits" de la colonisation...) qu'ont vécu leurs ancêtres. Ce n'est pas une description à prendre au pied de la lettre.
RépondreSupprimer(Après, on pense ce qu'on veut de leur leurs objectifs et de leurs méthodes, mais ne pas comprendre la logique du nom choisi pour le mouvement, cela me semble de la fausse naïveté.)
Sur l'article: j'aime bien ce parallèle avec les films de Pagnol! Et cela montre à quel point certains clichés sur la France d'un hypothétique "bon vieux temps" peuvent venir s'immiscer, consciemment ou non, jusque dans le langage de ceux qui la critiquent le plus durement...
Suzanne,
RépondreSupprimervous pourrez me faire un résumé demain ? Merci. Parve qu'avec Irene qui rentre dans le lard de Didier, j'ai matière à faire un billet sur PMA.
Cet etonnant billet, issu d'un certifié réacosphère, non?
RépondreSupprimerIrène: c'est un peu ce que je dis à Didier quand il parle de racisme aussi, ou du glissement de sens de mots. Là, pour le choix du mot "indigène", je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin. Mais si on considère le sens premier du mot, Didier a raison. (donc,disputez-vous sans moi sur ce coup) . De toute façon, que des enfants, petits enfants d'anciens colonisés choisissent de s'appeler "indigènes", comme vous dites, ce n'est pas à prendre au pied de la lettre, même si le programme est dans le titre.
RépondreSupprimerNicolas! fainéant !
RépondreSupprimerOui.
RépondreSupprimerEt Corto: le lien de l'article est dans le texte ! Je vous laisse la liberté de qualifier le MIR de réacosphère !(ils seront heureux, tiens !)
RépondreSupprimer3 objections:
RépondreSupprimer* "pleurnicher et battre sa coulpe" n'est pratiqué en france que par la droite néolibérale, qui vit dans un complexe intellectuel vis à vis du monde anglo saxon, complexe dont le ridicule s'est exposé dans toute sa splendeur lors de la chute de lehman brothers
* "ils n'ont qu'à se prendre en main": il est vrai que ça sonne juste, en général. pas de bol, juste là aujourd'hui ça sonne faux, quand il y a qq jours seulement nous avons appris que le fils d'un dictateur mis en place par la france il y a 40 ans avait été "élu" lors d'un vote garanti par des institutions mises en place par son père, et avait été reconnu comme légitime par la france avant tous les autres pays démocratiques et malgré une fraude constatée. le pays en question apportant par ailleurs à des compagnies françaises telles que total, bolloré, areva des ressources significatives à conditions pour le moins favorables. donc le discours sur l'auto-émancipation serait plus tenable si le système d'inféodation aux intérêts français n'était pas activement maintenu.
* quant aux personnalités qui pourraient porter un discours d'émancipation réelle, il faudrait demander à Thomas Sankara ou Barthélémy Boganda ce qu'ils en pensent. il faudrait aussi s'intéresser à notre belle france et en particulier au systeme flosse en polynésie, où l'on voit que népotisme et dézingage de gêneurs est finalement une aptitude bien francaise.
Didier et Martin P : le gouvernement malien a essayé de réformer le code de la famille, en donnant davantage de droits aux femmes, supprime les mariages d'enfants, et réglemente les successions. Alors que tout le monde était d'accord, le Conseil Musulman (sous l'influence des intégristes?) a fait volte face au dernier moment et les immams ont appelé à descendre dans la rue pour défendre la religion et les traditions. (voir le forum MaliWeb Décourageant, non ?
RépondreSupprimerIrène: j'ai pensé à Pagnol, non en me disant "tiens, on reprend des thèmes de ces vieux films-là sous l'influence du fond culturel cinématographique français", mais bien "nous avions beaucoup de points communs, avec pour ce point précis (grossesse illégitime, virginité, rejet familial si sexualité déshonorante) cinquante ans de décalage.
Si vous me permettez, je trouve qu'il y a tout de même une différence entre les films de Pagnol et la France que nous annonce Houria : chez Pagnol, la femme adultère finissait par rentrer au bercail où son mari lui pardonnait son escapade, et la fille qui avait fauté retrouvait in fine son foyer où son père jetait un regard attendri sur son petit "bâtard". Dans les traditions culturelles et religieuses des "indigènes", cela se termine plus fréquemment par la répudiation, quand ce n'est pas le coup de couteau... Il me semble que cela fait une sensible différence. Je regrette également un peu ce terme de "pagnolade" : à mon avis, Pagnol est un grand auteur et un grand cinéaste
RépondreSupprimerAlexis
Alexis:
RépondreSupprimerQuand sont sortis ces films, la société française était déjà en train de changer, et la religion qui condamnait la mère pécheresse et le fruit de ses entrailles commençait à tirer ses dernières cartouches. Par ailleurs, il y avait l'esprit de Saint Vincent de Paul qui nuançait depuis longtemps l'opprobre jeté sur la femme et l'enfant impurs. Dans ce même esprit, il y a des associations qui tentent de secourir les mères célibataires au Maroc, mais elles peinent à lutter contre la loi et la religion d'Etat.
En France, l'Api (aide au parent isolé) secourt les mères célibataires et l'avortement règle souvent le problème.
On ne sait pas trop quoi penser chez vous, vous êtes un peu sûre de votre fait, pourtant aucune évolution ne s'est faite du jour au lendemain et il n'est de comparable que ce qui peut être comparé...
RépondreSupprimerRoger
Roger: merci pour votre commentaire: et pour l'évolution, on verra bien.
RépondreSupprimerQuestion bien difficile, je ne connais que peu la France, je ne sais donc pas si elle a changé. Par contre je sais que les religions se nourrissent de la soumission des femmes, puisque le but des ces organisations est de nier le seul réel pouvoir : celui de donner ou non la vie.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si la France change, mais les religions ne changent pas et ce sont elles qu'il faut combattre.
Moukmouk, yeah.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerSi vous passez par là, tous les deux, on ne pourrait pas faire une action quelconque, peut-être en justice ? Nous sommes, tous les deux, les principaux sponsors de Suzanne et nous avons une responsabilité morale. Son dernier commentaire nous montre "qu'elle part en couilles", si vous voulez bien me pardonner l'expression mais je n'en vois pas une autre.