Les couches lavables, c'est très bien pour les autres, celles qui veulent s'embêter à laisser tremper dans des seaux (sans javel, voyons), des linges imprégnés jusqu'au cœur de merde plus ou moins granuleuse, avec fibres, particules diverses, etc. Une fois atteint le nombre de couches requis pour emplir le lave-linge, l'ammoniaque du seau vous dégage les bronches vigoureusement. Tiens, ça pourrait être efficace contre le virus de la grippe, sniffez un grand coup, expirez, vomissez. Après, il faut mettre des gants en caoutchouc, puants aussi, à force, pour essorer la chose et en extirper le plus de matière gluante ou solide. (Il ne s'agit pas de boucher le filtre du lave linge, non plus). Puis vider le tout dans la cuvette des toilettes. Pendant ce temps, l'aîné tambourine à la porte. Tu fais quoiiiiiii ? Je peux laver aussiiiiii ? Non, pousse-toi, ce sont tes couches et celles de ton frère, et d'ailleurs si tu ne pissais plus dedans, maman aurait moins de travail, qu'est-ce que ça pue, promis, je ne vous donne plus de maïs à bouffer, on retrouve tous les grains. Bon, on a un tas de linge jaunâtre dans un seau, il faut rincer encore. Puis lave-linge, ouf. Lessive bio. (coûte la peau des fesses, mais que ne ferait-on pas pour celles de son marmot). Bref bref bref... Amusant comme, à peine sorties de siècles de servitude, certaines ont la nostalgie de ces trucs de mammifère (mettre les mains dans la merde de ses petits).
Les serviettes hygiéniques lavables font leur retour aussi.
Il y a eu le stade linges d'enfants, de vieillards incontinents et de femmes en menstrues infusant ci et là dans des seaux malodorants, puis le stade cachez-moi tout ça, on ne veut pas savoir que ça existe, ni par la vue ni par l'odorat, on n'est pas des bêtes. Peut-être refait-on un pas en arrière, : affirmons notre maternité, notre féminitude, ramenons sans cesse sur le devant des conversations nos serviettes, nos tampons, nos bébés chiant partout dans des couches en coton naturel perméable, trempons notre plume écrivaine dans le sang odorant de nos règles et nos Tampax gorgés de nos flux intîmes dans le ouiski de nos mâles muets de dégoût et pétant de trouille.
Vive le terrorisme !
Vive le terrorisme !
Ne vous inquiétez pas : à part quelques ayatollahs verts, aucune ne dépassera le stade de l'effet d'annonce !
RépondreSupprimerTu parles d'un progrès!
RépondreSupprimerManquerait plus qu'on ré-oblige à lire le journal d'un derrière distrait
Putain, c'est que ça "donne" par là, heureusement que j'ai un gros bouquet de muguet à côté de moi - tiens, j'en offre un à tous ceux qui passent par là -
RépondreSupprimerOh la la, c'est tout juste si je n'ai pas des "remontées mécaniques" moi...
Il va falloir que vous désinfectiez le blog à l'amoniaque (quoique s'il a déjà fait un tour par la fosse septique... sais pas moi)
Un sacré parfum d'ambiance, ici, aujourd'hui... et dans "l'air du temps en plus" un bouquet de senteur, un bouquet de Mai...
En vous en rajouter une couche, en disant que les "tintins" (serviettes hygiéniques pour les non-sachants) en coton reviennent à la mode et qu'en plus, il faudra les laver...
Je n'ai pas une très bonne vue, depuis que mon opération des yeux à mal tournée, alors je croyais que votre photo c'était des "patins" que l'on devait mettre sous les chaussures pour ne pas abîmer le parquet de votre blog... Je trouvais cela trop bien de faire faire le ménage par chaque passant...(pas les passantes) - une idée géniale - et hop, mine de rien (une corvée de moins).
Et ils s'en vont "pétant de trouille", vous dites, avec les co.....es s'entrechoquant j'ajoute, quelle divine musique en sortant de chez vous...
et si le bedeau s'accroche au p'tit chose pour faire taire les deux orphelines... faites payer le spectacle en sortant...
Ce que j'ai pu rire
Cette idée de faire payer "tout et rien" et surtout tout spectacle public...
RépondreSupprimerJ'ai lu cela chez Monsieur Goux..
Si vous le permettez, je tiendrai l'escarcelle à la sortie... une qui sent bon...
Ca peut rapporter gros tout cela, peut-être même faire remonter le cours de la bourse (ou les)
et je ris toujours...
jeffane : ces petits trucs bleus sur le parquet, c'est vrai que ça ressemble à des patins.
RépondreSupprimerOlivier : ce serait un complément tout à fait logique aux toilettes sèches qui équipent de plus en plus de maisons écolos, et une affirmation de la grande supériorité de la presse écrite sur les blogs .
Didier : vous en mettriez à couper quelque chose qui vous est cher ?
Le progrès à du bon et je ne me vois pas revenir en arrière dans ce domaine et quelques autres...
RépondreSupprimerVous n'avez pas ménagé votre description, j'ai cru un moment ...
alors j'ai blagué dessus sinon...
Monsieur Goux nous rassure et vous à votre manière le rassurez aussi.
bonne soirée...
Je mets à couper tous les trucs qui ne me servent plus, sans problème...
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerNon, on sait jamais. Avec l'aide de Dieu, par exemple.
Très bon billet, je crois vraiment que ce genre d'objet sont une régression au niveau du fonctionnement de la famille. Mais ton billet montre assez bien le mérite de nos grands-mères !
RépondreSupprimerPerso, je suis une écolo convaincue, mais il y a plein de choses que je refuse au nom du féminisme (et je ne veux pas non plus les imposer à mon homme) : accessoires puants lavables, lessive inefficace, et diktat de l'allaitement.
Côté hygiène féminine, tu connais la Moon cup? C'est moins dégeu, quand même, et sans doute plus écolo encore que les serviettes lavables.
Nicolas a raison, il est temps d'implorer le ciel, sinon monsieur Goux risque de mettre en morceaux pas mal de choses mais un conseil, en passant...... surtout pas la soutane, surtout pas... Monsieur Goux...
RépondreSupprimerSuzanne excusez-moi d'avoir, au passage, évoquez la soutane, mais bon il y a des trucs qu'il faut garder pour rester bien au chaud l'hiver... et puis ne faut-il pas tout leur dire à ces messieurs, ils sont si dépendants de nous... les trésors... Hé, je ne moque pas, je constate.
NB : Suzanne, l'histoire de la soutane est relatée sur le blog des boys.
J'arrête, cela clignote pas mal sur l'ordi, mes nièces doivent avoir envie de se détendre...
Suzanne, bon après-midi et à +
Jeffane : je ne connais aucune histoire cochonne. Non non non.
RépondreSupprimerStredansky : bienvenue et merci pour le tuyau, enfin pour la cup.
(vive les femmes lavables !)
Je me doutais bien, Suzanne, que vous étiez un parangon de vertu, si ce n'est que le nom de ce blog "le merle moqueur" m'avait laissé entrevoir je ne sais, moi, un petit écart de temps en temps.
RépondreSupprimerVeuillez m'excuser alors... et pardonnez-moi mes incartades (lol)
Contrairement à vous, je m'amuse de toutes les bêtises de la vie pour palier, justement, aux aléas désagréables de cette vie.
Bon dimanche alors et ne m'oubliez pas dans vos prières...
Tiens ! J'avais oublié de lire le billet sérieusement après avoir commenté une bêtise !
RépondreSupprimerSuzanne : on est d'accord...
Mais c'est que je suis d'accord. Comme je disais chez Nicolas : on l'a testé pendant trois heures, pour des raisons "économiques". (les couches, ça coute la peau du cul). Et bien enlever un excrément de type Nutella sur du tissu, c'est la mort. Pitié, un peu de progrès quand même.
RépondreSupprimerQuitte à être écolo, supprimons les tournées mondiales de quelques André Rieu, pour commencer.
Bonjour Suzanne,
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore eu le temps de vous féliciter pour votre blog : voilà qui est fait.
Question "couche lavable" : savez-vous - d'une part - que la plupart de ces couches écologiques (of course !)) sont pratiquement toutes fabriquées à partir de bambou (très à la mode) et - d'autre part - que certains fabricants proposent des modèles qui grandissent avec l'enfant ?!...
Voir cette annonce : "de taille 4 / 16 kg, la couche *** est conçue pour grandir avec votre bébé et l'accompagnera de la naissance jusqu'à l'apprentissage de la propreté"...
Interdit de rire.
Geneviève: merci pour votre passage.
RépondreSupprimerTout peut faire fibre. Par chez moi, autrefois, on rouissait, filait et tissait les orties et les ronces. Alors, pourquoi pas le bambou ? Votre (enfin, votre...) couche me rappelle le pyjama Babygro, le premier en bouclette élastique.
Moi qui suis une vieille dame, je vous assure que, pour avoir connu et pratiqué : les serviettes trempées dans le seau, qu'il fallait bien se résoudre à empoigner avec des hauts le coeur et à frotter à tour de bras,
RépondreSupprimer- les couches en coton, secouées dans le seau d'eau, frottées à la brosse de chiendent, lavées à la main et bouillies dans une lessiveuse et repassées humides pour stériliser,
Je ne suis absolument pas nostalgique de cette époque et je souhaite bon courage à celles que ça tente.
En Californie, il existe une sorte de location de couches lavables, on les garde précieusement, munies de leur contenu, quelq'un passe,les prend et les remplace par des propres. C'est bien, très couteux, et vraiment sympa pour celle qui frotte la merde des autres.
"location de couche lavable". Extraordinaire !
RépondreSupprimerFleur d'hiver : oui; en Allemagne aussi il y a un service de ramassage de couches. L'entreprise de lingerie a peut-être une supermachine centrifugeuse, quelque chose comme ça.
RépondreSupprimer@ Fleur d'Hiver,
RépondreSupprimerCe que j'aimerais vous connaître, non pour ce que vous rapportez ici.. C'est très bien dit...
mais parce que vous avez su enrubanner et fleurir votre propre prénom...