samedi 4 septembre 2010

De l'eau dans le vin de messe




Un professeur de collège catholique dont le prénom était Vincent en juin revient à la rentrée dans le même établissement, mais il s'appelle maintenant Martine.
L'article de Ouest-France insiste sur le contexte de la chose:
Les élèves ont également été informés par une équipe conduite par le psychologue de la direction diocésaine, et une cellule de veille a été mise en place afin de répondre à toutes les questions que ce changement d’identité ne manquera de poser. « C’est une décision collégiale et préparée, nous avons fait le pari de la transparence, du dialogue et de l’accompagnement, en privilégiant le respect de la personne, de toutes les personnes ». Selon la présidente des parents d’élèves, le courrier a été bien reçu par les parents.

Il y avait une cellule de veille et un psychologue de la direction diocésaine, ouf alors.

L'enseignement catholique a bien changé. C'était qu début des années 70 que Gilles Servat chantait:

Y avait une institutrice
A Sainte-Anne de Quimperlé
Qui, n'y voyant pas malice,
Epousa un divorcé

Vive les culs-bénits, ma mère
Vive les culs-bénits

Elle fut mise à la porte
Sans aucune hésitation
Faut pas de gens de cette sorte
Dans une bonne institution ...

***
.

8 commentaires:

  1. Merveilleux ! Cette époque me plaît de plus en plus.

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  2. C’est dû à l’eau de la burette, dites-vous ? C’est terrible. Autrefois nos braves curés ne mettaient qu’un larme d’eau dans l’horrible picrate de blanc de chez Kiravi qu’achetait leurs gouvernantes par souci d’économie. Voilà ce que c’est d’en mettre trop. Non seulement ça rouille les tuyaux et "pourrit le poumon" mais ça bouffe les neurones semble-t-il. Donc, tant qu’à faire, les aumôniers de l’enseignement catholique (s’il en reste) devraient passer directo au pétard, les sensations sont plus agréables que d’avaler de l’eau plate mélangée à du blanc "vin de pays"…

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  3. Je crois que je vais reprendre une mousse, moi.

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  4. "psychologue de la direction diocésaine"

    Ils n'ont pas de curé dans ce diocèse ?

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  5. C'est la mise en scène que je remarque surtout. La transparence. L'absence de vie privée, d'intimité, de discrétion.

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  6. Voyez-vous chère Suzanne, je crois savoir que ce sont des personnes telle que Martine à qui Jésus, seul contre tous (déjà), était capable, en plein désert (spirituel), fût-Il assis sur la margelle d'un puits (sans fond), de dire "Donne-moi à boire".

    (Juste avant de mourir, Il décochera un énigmatique "J'ai soif", comme par hasard...)

    Par ailleurs, l'article auquel vous renvoyez nous apprend que, sur cette affaire, qui ne devrait pas en être une, du reste, l'enseignante n'a pas souhaité s'exprimer...
    Bref, Jésus peut revenir quand Il veut (il suffit, pour s'en convaincre, de lire les "brillants" commentaires qui précèdent)...

    Enfin bref.

    Pierre Robes-Roule, la prêtrise n'étant pas une profession, on peut donc être prêtre et psychologue, non ?

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  7. Nous vivons une époque moderne.
    Vivement les madrassa.

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  8. Christophe: oui, mais on nomme le collège, on le situe. On annonce le changement de sexe, on a préparé le petit discours pour la presse. On n'a pas laissé les choses au hasard, et on assure qu'il y a une cellule de soutien au cas où. Tout baigne, tout roule, dans la transparence totale. On ne laisse pas le choix à ceux qui n'avaient pas envie de regarder sous le pantalon ou sous la soutane de penser à autre chose.
    On se balade à poil, on ne vous cache rien, regardez notre auréole de tolérance.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.