Les tunisiens migrants jettent les filles à la mer pour alléger les barques.
Sympa. Pourvu que ces pauvres noyées se transforment en sirènes, et entraînent vers le fond les bateaux de ceux qui jettent les femmes à la mer...
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L'enluminure vient de ce site
Mais c'est pas de leur faute, c'est paski ont été humiliés par les colons français, dans l'temps. Faut pas les stigmatiser.
RépondreSupprimer(Pis, bon : c'est LEURS gonzesses, i font c'qu'i' veulent avec !)
Didier: je me demande surtout : est-ce que c'est vrai ? est-ce que c'est fréquent ?
RépondreSupprimerDécidément, l'homme le plus pauvre a encore plus pauvre que lui : sa femme.
Il aurait sans doute été plus simple de les laisser sur place. Après tout, on vit plutôt bien, en Tunisie (par comparaison avec le reste de l'Afrique, s'entend).
RépondreSupprimerDidier: j'ai regardé le reportage d'Envoyé Spécial jeudi dernier. Les reporters avaient embarqué avec des migrants. La nuit, il y avait eu une terrible tempête. les hommes, malades, serrés les uns contre les autres, avaient du mal à se déplacer dans le bateau en surcharge pour faire contrepoids quand il gitait trop. On avait l'impression que le naufrage était imminent. Les journalistes ont dit après qu'ils avaient eu peur. Je suppose qu'on a jeté personne à la mer ce jour là, mais c'est horrible de penser que dans d'autres cas, quand il n'y a pas de journalistes... et bien sur, quand il y va de sa survie, personne ne proteste. C'est l'instinct de conservation... Ils partagent de drôles de souvenirs, ceux qui viennent travailler en Europe après avoir largué du bateau les femmes (et des enfants peut-être ?)...
RépondreSupprimerJ'ai fait le tour des forums, où l'on réplique "et le Titanic, alors ? il n'y avait pas de bateaux de sauvetage pour les troisième classe...".
C'est un fait divers monstrueux.
RépondreSupprimerEst-il-vérifié ?
Cela dit je comprends mal cette façon d'en faire une généralité sur les migrants, les tunisiens, ou que sais-je.
Pendant que vous y êtes vous auriez pu titrer "les tunisiens et leurs femmes, une société aux moeurs particulières..."
Et après, ça critique les journalistes et leur façon de traiter l'info...
Tzatza: justement, je ne l'ai pas fait. Toujours dans le dénigrement et le procès d'intention, vous, hein ?
RépondreSupprimerc'est effarant. Vraiment, à vérifier. Cela dit, de les jeter tous à la mer n'est sans doute pas la solution. Je vais twitter ton billet. Sur le Titanic, pour une femme de troisième classe c'était pas gagné... à moins qu'un Jack ne se sacrifie pour une Rose (le film de Cameron est édifiant : "les femmes et les enfants - de première classe - d'abord !"). Cette Rose a rejoint ceux de la troisième classe, et, avec eux, a failli périr. Les femmes et les enfants du "premier monde" d'abord !!! le tiers monde n'ayant qu'à couler... Et, tu le dis très justement, dans ce troisième monde, les femmes sont une sous-catégorie d'humains...
RépondreSupprimerNous verrons si dans notre premier monde, le fait de donner naissance à une fille a la même valeur qu'à un garçon... (je pense à l'échographie faite par Carla Bruni). Je souhaite de tout coeur que le ciel lui ait envoyé une fille pour "le fils" qu'elle voulait donner à son mari.
Donc la phrase "Les tunisiens migrants jettent les filles à la mer pour alléger les barques." n'est pas une généralisation d'un fait-divers ?
RépondreSupprimerTzatza: tiens, z'avez pas tort sur ce coup. Je ne relis pas l'article du Figaro pour voir si je n'ai pas lié un titre tout fait, mais bon.
RépondreSupprimerIl est évident que TOUS les Tunisiens qui montent dans un bateau ne rejettent pas TOUJOURS TOUTES les filles à la mer. Merci de m'avoir obligé à le préciser.
Lucia: oui, mais le Titanic a fait naufrage voilà cent ans déjà, et l'eau a coulé sous les ponts depuis, pour les femmes occidentales.
C'est un peu étrange, ce témoignage, balancé comme cela dans l'article. Sans vérifications. Sans dire ce qu'il est advenu de ces femmes. Sans même dire qu'on s'en est enquéri. Au Figaro, ils ne sont plus payés pour travailler les journalistes ou quoi ?
RépondreSupprimerJe m'interroge de la même façon que Suzanne. Peut-on lancer pareille information - surtout si elle est vraie - sans le traiter comme un sujet en tant que tel.
Dorham: oh, mais en admettant que ce soit vrai, c'est ainsi, banalement jeté dans le texte, que ça devient un truc terriblement anti immigrationniste: "voyez comme c'est banal, on n'en fait même pas un article spécial, "ils" font tous ça, etc...".
RépondreSupprimerSi ces femmes jetées dans la mer existent, elles avaient bien un nom, un état civil. Aucune enquête ne sera déclenchée pour savoir QUI elles étaient ? Pour punir ceux qui ont fait ça ?
Ce n'est pas comme si c'était des femmes lointaines, à Juarez, un peu moins lointaines, dans le sud de l'Algérie
RépondreSupprimer. Celles-là sont (seraient ?)mortes alors qu'elles voulaient aller en France...
oui, Suzanne, mais Carla Bruni, elle, vit aujourd'hui... ;))) en occident, et le bébé qui serait dans son ventre, sera-t-il jeté à la mer/mère ? si c'est une fille ? (genre "fausse couche" politiquement très exploitable).
RépondreSupprimerLucia: je ne sais pas trop de quoi il est question: Carla Bruni attend un enfant, et a dit qu'elle se ferait avorter si c'est une fille ? (un truc dans le genre ?)
RépondreSupprimerJe n'avais pas vu Ce billet d'Olympe , qui en parlait dès le 9 avril.
RépondreSupprimerNon, Carla n'a pas dit qu'elle avorterait si c'était une fille, elle aurait seulement demandé à Dieu de l'aider à donner "un fils" à son mari (elle n'a pas dit un enfant, mais un fils, je me demande, donc, ce qu'elle fera si elle apprend que c'est une fille).
RépondreSupprimerlucia: ahhhh!
RépondreSupprimerBon, mais je ne vois pas le rapport. (et puis, que les Sarkozy aient des triplés garçons filles ou transgenre, je m'en contrebalance).
Le rapport, ce me semble, c'est que Lucia veut dire que les filles, en règle générale, ça compte pour du beurre. Seuls les garçons comptent. Ici, on jette les femmes par dessus bord et même là où la différence semblerait gommée, on prie pour enfanter un fils comme si enfanter une fille était une malédiction. Prier pour la venue au monde d'un fils, c'est aussi prier pour qu'une fille n'y vienne pas.
RépondreSupprimerBon, je crois que c'est ce que voulait dire Lucia.
Dorham, oui mais...
RépondreSupprimerIl n'y a pas de rapport tout de même. Ou alors, l'ombre, le souvenir d'un rapport. ça n'est pas comparable. Et ce n'est pas encore illégal, Dieu merci, de dire qu'on préfèrerait avoir un garçon plutôt qu'une fille, ou l'inverse. Alors, vouloir "donner un héritier au roi", bof bof, mais il n'y a pas de point commun avec jeter les femmes (ou ses nouvelles nées filles) à l'eau.
C'est un peu ce que je reproche à bien des féministes hyperréactives: on cherche la petite bête, on s'escrime à débusquer et dénoncer partout le sexisme, sauf quand il est gros comme une maison, et porté par les musulmans. Là, on se tait, gêné. Aucune religion ne préconise de jeter par dessus bord les femmes en cas de vent de force 8. Les Tunisiens qui montent sur ces bateaux n'y sont pas contraints, ne sont pas en danger de mort, ne fuient pas un ennemi au péril de leur vie. Il n'y a même pas à en discuter, jeter les femmes à l'eau, c'est de l'assassinat et c'est en prison, en attente d'extradition rapide, que devrait être accueilli tout l'équipage de ceux qui racontent ce type de traversée.
... et, avant que Tzatza ne rapplique: non, je ne dis pas que les musulmans sont tous des jeteurs de femmes à la baille.
RépondreSupprimerIl me semble qu'en Tunisie aussi, ce type de comportement n'a pas la faveur des juges. Expliquer ce genre d'action par la pauvreté extrême, la détresse, la sauvagerie du libéralisme mondialiste, ça va un moment.
Si cette information est exacte, on peut se demander qui s'occupe d'enquêter sur la mort de ces femmes... et ce qu'a fait le journaliste du Figaro, quand il a été au courant de ces meurtres.
Tiens, Suzanne, si vous voulez, je vais faire le paratonnerre-à-Tzatza, comme ça vous serez tranquille.
RépondreSupprimerDonc, moi, Didier Goux, blogueur pas plus dément qu'un autre, je déclare ce qui suit :
DE TOUS TEMPS LE PEUPLE TUNISIEN A JETÉ SES FEMMES À L'EAU POUR NE GARDER QUE CELLES QUI FLOTTAIENT AFIN DE FAIRE NIQUE-NIQUE DANS LE GOURBI AVEC ELLES ET METTRE AU MONDE DES PETITS ENFANTS POUVANT SE PASSER DE BOUÉE À TÊTE DE CANARD EN CAS D'EXIL PRÉCIPITÉ.
Voilà…
Faut se méfier des premiers soleils de printemps, moi je dis...
RépondreSupprimerDidier, Didier, DIDIER :
Ce n'est pas parce que vous hébergez et nourrissez (dans la plus grande illégalité, il va sans dire) des TURCS (même tourterelles) qu'il faut vous croire autorisé à insulter le peuple tunisien dans son ensemble.
Les Chinois ne sont pas musulmans que je sache (il y en a, mais peu), les Indiens non plus (id.)... et pourtant c'est "grâce" à leur action d'extermination des petites filles, bon on ne les jetait pas d'un bateau, en Chine, on noyait les bébés dans un champ de riz... ou, encore aujourd'hui, on sélectionne les bons foetus (ça c'est en Inde, ça a peut-être inspiré notre première dame), c'est grâce à cette sélection, donc, qu'on a réussi à inverser la tendance naturelle de l'humanité : aujourd'hui elle est à majorité masculine.
RépondreSupprimerMais, ce ne sont que des milliers de femmes... qui ont ainsi été zigouillées (brûlées vives aussi en Inde). Mais, en ce moment, l'obsession ce sont les musulmans... Bien sûr qu'il faut le dénoncer ce qui s'est passé sur ce bateau : enquêter, vérifier. Et ne pas se contenter, comme Didier sur son blog, de juste faire du buzz avec un seul article, parcellaire qui date du 8 avril.
Comme le rappelle Dorham (merci, au fait, ce que tu as dit c'était précisément le fond de ma pensée): ils ne font pas leur boulot les journalistes ? Les Médias et les illusions nécessaires... on n'en décolle pas. Chacun prêche pour sa paroisse. Et les agneaux seront bien tués... (là, on choisit plutôt les mâles).
Il faut s'intéresser à l'ombre... Suzanne, car c'est elle qui parfois nous indique d'où vient la lumière.
Il faut se pencher sur l'ombre qui obnubile chacun : toi c'est celle des musulmans, rien n'indique d'ailleurs que ces Tunisiens qui ont jeté des femmes à la mer le fussent. Ils étaient hommes, ça nous le savons.
Par ailleurs, ces petites filles sur la place me font penser à la chanson de Brel... sur la place chauffée au soleil, une fille s'est mise à danser... mais ça n'a aucun rapport, Suzanne, pas l'ombre d'un rapport... normal, à midi... il n'y en a pas, d'ombre.
Lucia Mel:
RépondreSupprimerUne vingtaine de millions de Musulmans en Chine, quand même, ce n'est pas négligeable.
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article1006
et en Inde, 150 millions, soit environ 13% de la population. Sont pas tous partis au Pakistan lors de la partition.
Dans Slumdog Millionaire, on voit les femmes et les enfants musulmans agressés par les Hindouistes, ce qui est un délire total du réalisateur Danny Boyle.
Mais bon, c'est l'air du temps. Il ne faut pas fâcher l'imam.
Lucia: musulmans ou pas, si cette information est vraie, ces hommes sont des assassins. (plus ça va, plus j'espère que c'est faux.)
RépondreSupprimerJ'aimerais aussi que ce soit faux.
RépondreSupprimerMais il faut être réaliste, donc cynique : quand une embarcation menace de chavirer et qu'il faut jeter du lest par dessus bord, c'est plus facile de sacrifier les moins costauds, ceux qui sont les moins dangereux physiquement.
Alors s'il y a des femmes...
Rebondissant sur le triste constat que fait Malavita, je propose à la réflexion générale un passage tiré de Robinsons de l'air, roman de 1909 du commandant Driant, alias « capitaine Danrit », cité par Olivier Dumas, président de la Société Jules Verne, lors du colloque de Cerisy de 1978 dont le thème était, cette année-là, « Jules Verne et les sciences humaines » (U.G.E., coll.10/18, 1979, p. 265). Pour situer l'action, des voyageurs en ballon en péril ont besoin à un moment donné, coup classique, de jeter du lest... :
RépondreSupprimer« "Jetez quelque chose !... N'importe quoi !... " Soulever le nègre et le faire basculer par-dessus le bordage fut pour sir Elliot l'affaire d'un instant... L'officier était bien obligé de s'avouer à lui-même que l'Américain avait trouvé la seule solution... logique.
Ils en étaient à l'heure de la lutte pour la vie, et au vingtième comme au premier siècle, les races "inférieures", comme on appelait la race de Cham, étaient tenues de fournir les sacrifiés. »
Le parallèle vaut ce qu'il vaut, me dira-t-on, tandis que, avec un peu de chance, je me verrai soupçonné de vouloir relativiser, à l'aide d'une pure fiction émanant d'une vieille baderne faisant du sous-Jules Verne (et sur le mode bien connu : « Regardez, nous aussi, on a fait la même chose autrefois »), le crime horrible dont ont semble-t-il été victimes pas moins de douze femmes.
Or, inutile de dire que ma petite citation me fournit matière à une conclusion tout autre.
En effet, j'imagine que les plus progressistes d'entre-nous, sans s'attacher le moins du monde au conditionnement des esprits propre à une époque qui n'est plus du tout la nôtre, n'auraient aucun scrupule à condamner l'ensemble des Français contemporains du bon commandant Driant, au motif que de tels écrits, aussi puants fussent-ils, étaient en vente libre sans susciter de protestation majeure dans notre beau pays. Aussi, de la même manière, je m'interroge – si la terrifiante histoire que vous nous donnez à lire est bien vraie – sur la valeur qu'ont les femmes en Tunisie (oui, même dans la Tunisie laïcisante...) au cas où, dans les semaines qui viennent, cet acte ne soulèverait, là-bas, aucune vague d'indignation ni de demande de justice à l'encontre des criminels qui l'ont commis.
Suzanne
RépondreSupprimer"Il me semble qu'en Tunisie aussi, ce type de comportement n'a pas la faveur des juges. "
Mais comme il semblerait justement que certains de ces migrants nourrisseurs de crabes soient sortis de leurs geôles à la faveur de la "révolution" pour nous fondre dessus, tout cela me paraît bien normal.
Pour une fois et pour contrarier le dicton, ce ne sont pas les meilleurs qui partent…
Chieuvrou: et pourquoi voudriez-vous que ce roman ne soit pas en vente libre ? J'ai vu de mes yeux vu un livre de lecture pour écoliers, dans lequel il y avait un texte révélateur de l'esprit de l'époque, sur la chasse au crocodile: on attachait un chevreau à un piquet sur la rive, et on attendait que le crocodile s'approche. Avec un peu d'habileté, on sauvait la vie du chevreau. S'il n 'y avait pas de chevreau, on prenait un négrillon. Bien entendu, il fallait dédommager ses parents en verroteries si le négrillon se faisait bouffer, sans se laisser impressionner par leurs pleurs, car ils avaient tellement d'enfants qu'ils se consoleraient vite ! C'était au bon vieux temps des colonies, et avant les grandes guerres.
RépondreSupprimerMais en Tunisie, maintenant... La femme tunisienne a un statut légal inégalé dans le monde arabe. Ce serait faire injure aux Tunisiens dans leur ensemble que prétendre que ce genre d'assassinat s'explique par l'extrême pauvreté d'hommes désespérés poussés par la faim. Espérance de vie en Tunisie: 75 ans. Maroc et Algérie, 72, Sénégal 56, Niger 52, Mali 49.
Carine: Les 20 000 Tunisiens arrivés en Italie depuis janvier seraient 20 000 ex-prisonniers ?
Vengeons-nous! envoyons en Tunisie nos 70 000 prisonniers à nous, hop hop !
Lucia, la démographie nous dit que normalement il nait 105 garçons pour 100 filles, mais que le taux de mortalité des bébés garçons étant supérieur à celui des bébés filles, vers deux ans (ou trois, je ne sais plus) le ratio démographique s'égalise...
RépondreSupprimerEstelle92
@estelle92: j'ai cru comprendre que le "portrait robot" de l'humain type avait pris les traits d'un homme parce qu'il y avait désormais plus d'hommes que de femmes sur Terre, pour des raisons qui ne sont pas toutes très naturelles...
RépondreSupprimer:)
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