J'ai peur quand j'entends ou lis les compte-rendus de jugement concernant des adultes en situation d'autorité qui se sont opposés à des enfants ou adolescents dangereux, ou injurieux, ou simplement très embêtants. Un gamin ne veut pas s'asseoir dans le car, la conductrice s'énerve et le traite de petit con, la conductrice est condamnée. Un collégien suggère à son professeur d'aller se faire enculer, le professeur lui file une gifle, le professeur est condamné.
Je suis stupéfaite quand j'entends mes enfants et leurs amis parler de leurs professeurs. Ce n'est jamais, ou très rarement, irrespectueux. Même entre eux, ils disent souvent "madame Machin", et non "Machin" ou "La mère Machin", comme je le faisais à leur âge. Par contre, les moindres irritations, petits mots douteux, le plus petit manque de self-control est noté, commenté, analysé avec une sévérité extraordinaire.
Récemment, le pitre d'une classe de 3ème s'avachissait au maximum jusqu'à littéralement couler sur sa table, et ponctuait le cours de ronflements admirablement bien modulés, qui déclenchaient l'hilarité générale. Au bout de trois ou quatre remontrances inefficaces, le professeur, passant par derrière, a donné un petit coup sec sur le bras qui soutenait la tête trop lourde. La tête a brinqueballé mais ne s'est pas pour autant désolidarisée du cou, et le menton s'est cogné sur le rebord de la table. Le collégien s'est levé en hurlant "y m'frappe, j'le crois pas, y m'a frappé, j'vais porter plainte, vous allez voir!". Le cours a dégénéré en explications et discussions, l'élève refusant d'évacuer la salle. Cours fichu. Eh bien, l'ensemble de la classe, même les élèves ne posant aucun problème de discipline, trouvaient que le professeur n'avait pas à agir ainsi, et qu'il méritait une sanction. Question de respect. Le professeur de musique, une heure plus tard, reprochait à deux filles de mettre les pieds sur la table. "Vous avez été élevées comme ça, sans doute, a-t-il dit ? On met les pieds sur la table, chez vous ?" Les deux filles sont allées se plaindre qu' "on parlait mal de leur mère". Ben c'est vrai, quoi, appuyaient le délégué des élèves, ça ne se fait pas de parler des parents de cette façon, on a droit au respect.
Les enfants dont je parle ne sortent pas du film "La Journée de la jupe", ne vivent pas dans des cités, ne sont pas en échec scolaire. Des adolescents ordinaires. Ils ont énormément de mal à évaluer l'écart entre la parole maladroite, la démonstration d'autorité pas toujours très habile, et ce que la justice sanctionne comme violence ou maltraitance. Et alors qu'on devrait hausser les épaules et les remettre à leur place sans inquiétude (ce n'est pas souvent très fin, un adolescent de treize ans, et quand on en a trente toute la journée, on devrait se voir accorder un bonus d'indulgence pour des petites choses comme ça), on leur fait allégeance, comme s'ils étaient des princes délicats outrés qu'on ait marché sur leur ombre. Il ne leur faudrait que des adultes parfaits, impossiblement parfaits.
Et la justice, en ce moment, elle ne les aide pas du tout, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je suis stupéfaite quand j'entends mes enfants et leurs amis parler de leurs professeurs. Ce n'est jamais, ou très rarement, irrespectueux. Même entre eux, ils disent souvent "madame Machin", et non "Machin" ou "La mère Machin", comme je le faisais à leur âge. Par contre, les moindres irritations, petits mots douteux, le plus petit manque de self-control est noté, commenté, analysé avec une sévérité extraordinaire.
Récemment, le pitre d'une classe de 3ème s'avachissait au maximum jusqu'à littéralement couler sur sa table, et ponctuait le cours de ronflements admirablement bien modulés, qui déclenchaient l'hilarité générale. Au bout de trois ou quatre remontrances inefficaces, le professeur, passant par derrière, a donné un petit coup sec sur le bras qui soutenait la tête trop lourde. La tête a brinqueballé mais ne s'est pas pour autant désolidarisée du cou, et le menton s'est cogné sur le rebord de la table. Le collégien s'est levé en hurlant "y m'frappe, j'le crois pas, y m'a frappé, j'vais porter plainte, vous allez voir!". Le cours a dégénéré en explications et discussions, l'élève refusant d'évacuer la salle. Cours fichu. Eh bien, l'ensemble de la classe, même les élèves ne posant aucun problème de discipline, trouvaient que le professeur n'avait pas à agir ainsi, et qu'il méritait une sanction. Question de respect. Le professeur de musique, une heure plus tard, reprochait à deux filles de mettre les pieds sur la table. "Vous avez été élevées comme ça, sans doute, a-t-il dit ? On met les pieds sur la table, chez vous ?" Les deux filles sont allées se plaindre qu' "on parlait mal de leur mère". Ben c'est vrai, quoi, appuyaient le délégué des élèves, ça ne se fait pas de parler des parents de cette façon, on a droit au respect.
Les enfants dont je parle ne sortent pas du film "La Journée de la jupe", ne vivent pas dans des cités, ne sont pas en échec scolaire. Des adolescents ordinaires. Ils ont énormément de mal à évaluer l'écart entre la parole maladroite, la démonstration d'autorité pas toujours très habile, et ce que la justice sanctionne comme violence ou maltraitance. Et alors qu'on devrait hausser les épaules et les remettre à leur place sans inquiétude (ce n'est pas souvent très fin, un adolescent de treize ans, et quand on en a trente toute la journée, on devrait se voir accorder un bonus d'indulgence pour des petites choses comme ça), on leur fait allégeance, comme s'ils étaient des princes délicats outrés qu'on ait marché sur leur ombre. Il ne leur faudrait que des adultes parfaits, impossiblement parfaits.
Et la justice, en ce moment, elle ne les aide pas du tout, c'est le moins qu'on puisse dire.
***
"Il ne leur faudrait que des adultes parfaits, impossiblement parfaits."
RépondreSupprimerJ'arrive !
Quel bien cela fait de lire cette entrée ! Je croyais qu'il n'y avait que moi pour trembler devant les ados et pour se faire lyncher à la moindre manifestation d'agacement!
RépondreSupprimerEuterpe: faut pas trembler, justement.
RépondreSupprimerNicolas: ah, non, pas vous!
Si ! Au fait, j'étais en train de lire ceci. Vous faites dans le blogage politique collant à l'actualité ?
RépondreSupprimerNicolas, euh, non, coïncidence. Mais vous savez bien que quel que soit le sujet de conversation, enseignement, politique, Sarkozy nous a précédé le jour même ou la veille, car grand est son pouvoir et omni sa présence. J'ai lu. On ne peut plus menacer ses gosses de les envoyer en internat chez les curés, ça coûte trop cher. Il y aura bien les écoles coraniques, mais là, faut vraiment en avoir marre de sa progéniture. Ségolène voulait envoyer les délinquants dans des écoles militaires, Sarkozy veut nous remettre les maisons de correction. Tant qu'à faire, tous les mômes en taule, et les profs à l'asile, hop hop.
RépondreSupprimer"Les profs à l’asile" oh oui ! Mais disons plutôt en "centre de rééducation", A l’asile, les profs des profs surtout… Et en foyer-mouroir Meirieu et les têtes d’œufs du ministère. Pour les "enfants" – du moins les plus jeunes "récupérables" – je repense à un témoignage de la Crevette dans un commentaire sur un autre blog : "une petite école primaire hors contrat à la campagne où les mômes devaient s’occuper d’un potager, nettoyer tous les soirs les salles de classe, les toilettes, ramasser les œufs des poules, donner à manger aux quelques animaux etc, etc…Et le niveau était excellent"
RépondreSupprimerOuais, enfin… La "diversité est une chance" mais pas pour le mammouth…
Plouc émissaire, il ne s'agit pas là d'école ou de collège de la diversité, mais d'un collège où les trois quarts des élèves viennent par le car scolaire des villages et de la campagne environnants. Pas besoin d'aller chercher des écoles hors contrats pour trouver des écoles à deux classes ou (plus rarement, avec le regroupement scolaire) à classe unique. Pas, ou très peu d'enfants qui ne soient d'ici, ou de pas loin, depuis deux ou trois générations. Même en invoquant la mode des cités, le look rappeur et le comportement qui va avec (c'est surprenant d'entendre parler avec l'accent "9-3" un garçon qui donne un coup de main à son père pour la traite des vaches le soir.)
RépondreSupprimerC'est autre chose. Un peu comme si on se fichait des gosses, comme si on s'en fichait tellement qu'on ne se donne plus la peine de les serrer de près, de les tenir, maintenir, comme si on ne faisait que les soigner, leur offrir des chose, des appareils dentaires et des écrans de jeux, en les regardant grandir.
Je rebondis sur votre dernier commentaire : "Un peu comme si on se fichait des gosses"
RépondreSupprimerC'est un peu une sorte de paresse qui s'installe : l'autorité sereine demande des efforts, quand il n'y a pas d'effort, il y a d'un côté un je m'en-foutisme et de l'autre un obsession de la répression pour compenser tout ça avec la prison à douze ans.
je le vois bien chez moi : quand je suis nul, fatigué, mou, je laisse un peu faire mon fils, et soudain je braille comme un putois, parfois je suis injuste. On a l'impression que la société est parfois comme moi : fatiguée.
Pour illustrer votre propos qui, je le sais, est suffisemment clair pour n'avoir pas besoin d'être illustré, je me permets de soumettre à votre esprit critique une tranche de vie tirée des oeuvres de Saint Manutara, lequel fut instruit dans la très sainte foi chrétienne en le petit séminaire de Z***, à proximité d'une ville dont le narrateur se refusa toujours à prononcer le nom tant était grand le dégout qu'elle lui inspirait.
RépondreSupprimer"Or donc, il advint que dans mes jeunes années (65 de l'ère chrétienne) mes condisciples et moi eumes deux précepteurs pareillement fourbes et cruels l'un de latin et l'autre de germain. L'un était contrefait et bossu, l'autre grand et fort, mais tous deux, avec grand plaisir et joie à coups de poings et de pieds sur les enfants se déchainaient, au point que l'apothicaire mander il fallait quand un de ces malheureux, trompé par les apparences, en datif un génitif travestissait. Pour ces deux là, nul respect les disciples n'avaient. De matière fécale leurs sièges oignaient, sur le pas de leurs portes urinaient et de leurs deux chevaux les roues crevaient. Sort plus pendable leur aurions fait subir, si l'année suivante saint Hugues en ces deux matières ne nous fût échu. Jamais ne nous frappa ni même nous toucha, jamais une heure de colle ne distribua mais de sa grosse voix tant et si bien son savoir nous transmit, que son nom jamais sans les plus grands signes de respect ne fut prononcé et qu'à la fin de l'année en latin et germain aussi bien qu'en gaullois nous nous exprimions."
Ah ! Rien de plus plaisant à lire que ces bonnes vieilles chroniques des temps glorieux.
RépondreSupprimerJ'ai toujours eu l'impression que les valeurs que je transmettaient à mes enfants entraient en totale contradiction avec les "valeurs" exposées ( je ne sais comment dire)
RépondreSupprimerpar la société via les médias.
C'est un inconfort permanent.
Les parents sont seuls finalement puisqu'il n'y a plus ou peu de contention extérieure .
Lucie: j'ai eu un peu peur quand j'ai entendu notre sautillant président dire dans ma radio, hier, qu'on allait tenter le sport à l'école l'après-midi, car les valeurs du sport sont les mêmes que les valeurs de l'école. Aïe Aïe Aïe... Le sport dont j'entends parler les adolescents, c'est fric, pub et putes. Avoir l'esprit sportif, pour un footballeur de huit ans, c'est gagner coûte que coûte en s'imaginant non pas apprécié pour ses capacités physiques, la somme d'efforts dépensés, mais pour les sommes ramassées. Etre sollicité pour paraître dans des pubs Nike, c'est le but final.
RépondreSupprimerManutara vous jouez sur la corde "avec les vrais pédagogues, le problème de l'autorité ne se pose pas". Les violents que vous décrivez sévissent encore, avec des méthodes plus subtiles et moins condamnables légalement. C'est d'autre chose dont je parle, je ne suis pas certaine de m'exprimer très bien. Par exemple, sur un papier donné aux parents d'élèves juste avant le départ d'un voyage scolaire d'une semaine avec des collégiens de 13-14 ans, il était écrit: "Nous ne sommes pas habilités à donner des médicaments aux enfants. Par conséquent, si vous voulez que votre enfant dispose d'analgésiques ou de tout autre remède, vous devez les lui fournir, il les gardera avec lui."
J'imagine trente adolescents avec trente boites de comprimés de paracétamol, pour ne parler que du plus banal. J'imagine que l'un d'entre eux ait une rage de dents ou une migraine épouvantable, la nuit, et qu'il avale comprimé sur comprimé jusqu'à ce que ça s'arrête.
Je ferais davantage confiance à n'importe quel professeur pour donner un analgésique en doses raisonnables, prévenir un médecin si besoin est, etc. Oui mais... "nous ne sommes pas habilités." "comprenez, en cas de problèmes, on ne veut pas avoir la responsabilité" ; ça frise l'absurde tellement ça devient grotesque. Si le gosse a avalé deux ou trois boites de Doliprane, le lendemain, il est bon pour la greffe de foie, s'il y a un lendemain. Quand je dis qu'il faudrait un bonus d'indulgence pour les professeurs,c'est pour qu'ils ne soient pas en butte à des revendications procédurières à tout bout de champ, pas pour qu'ils aient le droit d'embêter trois générations d'élèves en attendant la retraite, avec un sadisme crasse ou des torgnoles à tout casser. On a complètement abandonné la notion d' "agir en bon père de famille".
Si je comprends bien, on se trouvera bientôt dans la situation suivante: des parents seuls face à des enseignants seuls reliés entre eux par des règles strictement contractuelles donc judiciarisables.
RépondreSupprimer"les valeurs du sport sont les mêmes que les valeurs de l'école"
RépondreSupprimerJe ne suis pas de ceux qui pensent que la Sarkozie est une forme de totalitarisme, en revanche je me dois de souligner que la glorification du sport et l'idée qu'il faut s'en servir pour éduquer la jeunesse sont très fortement imprégnés par l'idéologie totalitaire.
Ensuite, vous avez bien raison, Suzanne de noter que véhiculer l'illusion d'une morale sportive est une hypocrisie de plus quand on sait ce que l'on sait aujourd'hui de la pompe à frics qu'est le sport, du dopage malsain qui y règne...etc... Même la devise de Coubertin est un sommet d'hypocrisie, quand on étudie de près le bonhomme... L'idéal olympique, mes fesses oui...
Lucie: on n'y est pas un peu déjà ? Et bravo, vous avez résumé en deux lignes ce que j'essayais de formuler.
RépondreSupprimerDorhalad: ce commentaire est particulièrement savoureux, avec votre avatar sur la gauche.
La Sarkozie, pas totalitaire, non, mais c'est la dictature de la mouche qui ne se pose jamais et fait Bzz, bzz, partout. Trente projets à l'heure dans tous les domaines, dont certains ne seraient pas si bêtes (les internats d'excellence comme à Sourdun, par exemple) et d'autres à débattre (les internats spécialisés pour les élèves très difficiles). Les suppressions de prestations aux familles maléduquantes, on entend ça depuis la création des allocations familiales. C'était utilisé, entre autres, pour forcer les nomades à scolariser leurs enfants. On en pense ce qu'on veut, mais c'est complètement inefficace.
Envie de paraphraser Beaumarchais qui fait dire à Figaro "Aux qualités qu'on exige d'un domestique, connaissez-vous beaucoup de maîtres qui seraient dignes de l'être?".
RépondreSupprimerChargée de former de jeunes animateurs de centre de loisir, l'un d'eux, pas très bien dégrossi, m'affirmait: "Si i me traite, je le traite".
Eh ben NON. Tu es un adulte, en situation de responsabilité, tu n'as pas à te conduire comme lui. Tu dois plutôt dire "Je te respecte et tu DOIS me respecter".
Je trouve regrettable que ces affaires aillent en justice, on peut comprendre que des profs excédés se comportent mal. Pourtant comprendre n'est pas accepter et j'affirme que des adultes en situation de responsabilité DOIVENT donner l'exemple du respect.
CTJ: Dans l'idéal, oui, mais il n'y a pas équivalence entre l'enfant et l'adulte. Le premier respect que l'on doit à un enfant à l'école, c'est de l'instruire en pensant à l'adulte qu'il deviendra, et ça ne peut pas se faire dans la confusion des valeurs. Même dans la classe d'un professeur qui n'est pas extraordinaire (on ne peut pas demander l'impossible, sur dix professeurs il y en a bien un qui ferait mieux de ne pas être là, pour le bien de tous), il faut enlever sa casquette et éteindre son portable. J'ai été souvent interpellée en tant que parent, pour des mots à signer dans le carnet de correspondance: j'avais une fille chahuteuse et bavarde en cours de français. Je signais les mots, essayais de raisonner la délinquante, mais le ton montait dans les mots. à la fin, j'ai dit au professeur, que j'ai rencontré, que je ferais volontiers exécuter à ma fille tout travail supplémentaire, toute sanction. Ah, mais m'a répondu la professeur, on n'a plus le droit de donner des punitions, c'est à vous de lui faire comprendre, si elle ne comprend pas toute seule.
RépondreSupprimerEn réponse à CTJ :vous dites"Pourtant comprendre n'est pas accepter et j'affirme que des adultes en situation de responsabilité DOIVENT donner l'exemple du respect."
RépondreSupprimerMais, c'est bien ce qu'il font la plupart du temps, non?
Vous ne semblait pas convaincu, enfin, c'est ainsi que j'interprète le mot "doivent " en majuscule.
Il me semble que s'installe le présupposé que tout enseignant porte en lui un potentiel d'abus d'autorité.
C'est peut-être ça le fond du problème...
J'ai enseigné moi même, au temps de ma folle jeunesse (pas longtemps) et je n'ai pas toujours été respectueuse avec les enfants. Mais chaque fois que je ne l'ai pas été, ça m'est revenu dans la gueule, et pourtant ils étaient moins hardis qu'aujourd'hui. Un enfant sait fort bien quand un adulte se déconsidère, et il cesse de le respecter.
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord, il n'y a pas équivalence entre l'enfant et l'adulte, c'est à l'adulte d'inculquer à l'enfant les valeurs auxquelles il croit. Le respect, ça ne peut pas s'inculquer en manquant de respect.
En tant que parent aussi, j'ai appris à mes enfants qu'il faut respecter même celui qui ne te respecte pas, parce que tes valeurs sont intérieures à toi, et ne changent pas selon la personne que tu as en face. Par contre un enfant a le droit à mon avis, et certains en sont tout à fait capables, de pointer fermement et respectueusement les manques de respect de l'adulte.
Ce que certains acceptent fort mal, abusant alors de leur position dominante pour se venger.
@ Lucie:
RépondreSupprimerJ'ai mis "doivent" en majuscule parce que les exemples donnés montraient des adultes irrespectueux, et que j'en ai rencontré, peu en effet, trop à mon avis.
Un des profs de mon fils tenait des propos ouvertement discriminants, insultant les élèves, traitant une fille de "sale sicilienne". Les élèves ont d'abord essayé de passer par le conseil de classe, il n'y était pas et aucun prof n'a pris le relais de leur plainte. Alors, les délégués sont allés, courageusement, tout seuls, parler à ce prof. Qui a fait comme s'ils n'avaient rien dit.
Ici, c'est non seulement le prof qui pose problème, mais toute la communauté éducative par son "je m'en lave les mains".
CTJ: oui. Il y a des gens qui n'ont rien à faire dans l'enseignement. Trop bêtes, en plus, pour savoir qu'il ne faut pas rigoler avec les siciliennes.
RépondreSupprimerElles ont des tas de frères qui auraient pu lui faire la peau. (smiley, hein, espérons que Dorham ne lira pas ça)