Je dédie ce billet à monsieur Balmeyer .
Je viens de recevoir des offres de partenariat commercial pour mon blog. Les téméraires qui me proposent d'insérer des annonces textuelles ignorent sans doute qu'ils n'ont pas affaire à un bon coup. Qu'ils atterrissent chez une bourgeoise névropathe facistoïde à sexualité pétainiste.*
Ou alors ce sont peut-être des fournisseurs en gros de sex-toys aux formes bizarres qui égrènent la mélodie de Maréchal nous voilà quand on les alimente avec une pile à l'uranium enrichi.
Ou alors ce sont peut-être des fournisseurs en gros de sex-toys aux formes bizarres qui égrènent la mélodie de Maréchal nous voilà quand on les alimente avec une pile à l'uranium enrichi.
*On m'a vraiment dit tout ça, mais je ne mets pas les liens, [[ce n'est pas la peine d'en rajouter]] par charité.
J'ai lâché chez moi ce pittoresque commentaire : "Votre chanteur préféré est Francisque Cabrel", mais il est passé totalement inaperçu. C'est la rigueur, l'austérité en ce moment, pas question de gaspiller un tel calembour, je le recycle alors.
RépondreSupprimerJ'ai magnifié votre calembour, oui, mais je vis un calvaire.
RépondreSupprimerAh mais je l'avais vu francisque mais commeon me laisse toujours le role du gentil benet je n'ai mas releve
RépondreSupprimerGael: tu t'es procuré ton clavier aux éditions Hachette "le clavier, numéro 1 les touches A et B, 2,99 € seulement " ? :)
RépondreSupprimerChère bourgeoise névropathe facistoïde : je découvre seulement votre blog. Je le trouve d'une fraîcheur roborative et me permets de le mettre en lien chez moi, si vous le permettez à l'humble souriceau que je suis.
RépondreSupprimerUn vent mauvais 2.0, mélange de dérision et de sous-entendus graveleux, souffle sur ce blog.
RépondreSupprimerC'est scandaleux !
Pauvre France !
Gaël boit aussi, Nicolas avait raison.
RépondreSupprimerVer de gris, vous tombez bien, je n'étais pas encore antisémite, mais je sens que ça vient.
ADMP, mordelol !
Bonsoir Suzanne.
RépondreSupprimerJe vais être quelque peu hors-sujet, mais figurez-vous que j'ai longtemps cru que Francis Cabrel était la soeur du grand Jacques.
Cordialement.
Christophe: vous l'aviez entendu(e), au moins ? (Il va me répondre "oui, et alors ?")
RépondreSupprimerLe Francisque que j'aime, c'est Sarcey. Surtout chez ceux qui l'ont parodié ou vilipendé.
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Francisque_Sarcey
Bon, est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer une fois pour toute ce qu'est une sexualité pétainiste?
RépondreSupprimerParce que franchement, lorsque je regarde une photo du maréchal, le premier mot qui me vient à l'esprit n'est pas précisément sexualité. Quant à la francisque, c'est plutôt castrateur ce machin, non?
JE VEUX SAVOIR!
Suzanne,
RépondreSupprimerJ'ai toujours raison, voyons.
Gaël,
Tu es parfait dans le rôle du gentil benêt.
Christophe,
Un peu de sérieux !
manutara,
RépondreSupprimerLes historiens s'accordent à dater l'apparition du concept de sexualité pétainiste à la fin d'avril 2010, lors de la confrontation qui vit s'affronter Suzanne et une autre blogueuse [pas de lien, bordel !] ; cette dernière élabore une Weltanschauung en marge de l'idéologie dominante et n'hésite pas à clouer au pilori ceux qu'elle considère comme ses ennemis politiques.
Son épanouissement est total car elle est à la fois marginale et piloridienne.
Oui, bon, d'accord Malavita, mais c'est de la théorie tout ça. Moi je veux du concret, savoir comment ça fonctionne. Il doit bien exister un mode d'emploi, parce que c'est bien joli de lancer un concept, hop, la sexualité pétainiste et puis plus rien, un peu comme si je parlais de sexualité manutarienne.
RépondreSupprimerIl me faut des images fortes auxquelles me raccrocher.
Par exemple, le mâle accroché au plafond par les pieds, la tête dans un seau rempli d'eau de Vichy, la femelle sautillant tout autour en chantant "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine". Bon, mais c'est juste un exemple et je n'ai aucune imagination.
C'est difficile d'avoir une sexualité pétainiste, ça pose des problèmes de logistique, faut être pour moitié occupée et avoir un fourbe moustachu sous la main.
RépondreSupprimerManutara: la sexualité pétainiste, c'est celle qui aboutit à la fête des mères, rien d'autre.
RépondreSupprimerOn se marie en blanc à l'église et mon amour tu déboutonnes le bas de ma chemise de nuit, je ferme les yeux et voilà Dieu nous a donné un enfant, il est né vite habillons-le de bleu pour le consacrer à la Vierge comme ses frères et soeurs et quand c'est la messe en latin ave ave ave Maria qu'ils sont beaux nos onze enfants droits dans leur uniforme de scout ou leur jupe plissée.
Dans la discussion où est né ce concept, la sexualité pétainiste est opposée au joyeux libertinage de ceux qui vivent avec quatre maîtresses dissimulant leurs appâts et leur visage sous des voiles sombres pour ne pas incommoder autrui et irriter leur dieu.
Aux sexuellement pétainistes la vie grise et mortifère des travailleurs familleurs patriotes, aux célestes amants l'érotisme ruisselant d'un orient plein de mystères, de chaleur, de parfums.
La sexualité pétainiste est donc sans interêt puisque non festive, si j ai bien compris .
RépondreSupprimerCorto: oui. Il va sans dire que si vous vous opposez politiquement à ma céleste contradictrice, il y a de grandes chances de vous retrouver également gratifié d'une sexualité pétainiste. C'est un concept rétroactif, faites gaffe.
RépondreSupprimerMalavita: j'ai bien relu dix fois
elle est à la fois marginale et piloridienne.
Si ce n'est pas l'art de la formule qui tue, ça...
Je viens de lire le dernier commentaire de Nicolas. À un moment, j'ai cru que j'étais sur "Partageons mon avis". Enfin bref.
RépondreSupprimerChère Suzanne, oui, j'ai déjà entendu Cabrel (ou Laurent Gerra, je ne sais plus). Et alors ?
Qu'est-ce que j'ai encore fait, moi ?
RépondreSupprimerLa sexualité pétainiste? C'est un couple petit-bourgeois dans un énorme lit Henri II, tous les deux en chemises de nuit, comme il arrivait encore à l'époque. Au moment d'éteindre la lumière, il se tourne vers son épouse:
RépondreSupprimer—Madame, la nature a parlé…
—Voyez le trou, monsieur! Voyez le trou! (allusion à la fenêtre découpée à hauteur convenable dans la chemise de nuit féminine, dont parlait Suzanne.
Le Coucou: c'est dans Cent ans de solitude, je crois, qu'il y a une scène de nuit de noces comme ça. La mariée a une chemise de nuit dont le trou à bonne hauteur est brodé de rouge au point de bourdon, et le marié s'exclame qu'il n'a rien vu de plus obscène...
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