J'irais bien voir la grande bibliothèque d'Alexandrie.
Cinq millions de livres, sept niveaux de salles de lecture dont quatre au-dessous du niveau de la mer, ce que j'en ai vu dans le Thalassa de vendredi dernier m'a donné des envies de voyage. Elle parait très belle. Les salles de lecture sont peuplées de filles, de jeunes filles voilées, disait-on et montrait-on dans le reportage. "On croit que le voile et la culture sont incompatibles, disait l'une d'entre elles, mais ce n'est pas vrai."
Le bibliothécaire principal est une femme. Ou alors, c'est juste une des bibliothécaires qui était interviewée dans l'émission, je ne me rappelle plus son nom. Non voilée, elle, et plus toute jeune fille, elle se tient debout, sort d'un rayonnage un livre de Durrell, un des tomes du quatuor d'Alexandrie. Il y a quelques temps, on pouvait écrire des livres sur tous les sujets, dit-elle, l'homosexualité... mais maintenant... et elle range le livre.
Cinq millions de livres, sept niveaux de salles de lecture dont quatre au-dessous du niveau de la mer, ce que j'en ai vu dans le Thalassa de vendredi dernier m'a donné des envies de voyage. Elle parait très belle. Les salles de lecture sont peuplées de filles, de jeunes filles voilées, disait-on et montrait-on dans le reportage. "On croit que le voile et la culture sont incompatibles, disait l'une d'entre elles, mais ce n'est pas vrai."
Le bibliothécaire principal est une femme. Ou alors, c'est juste une des bibliothécaires qui était interviewée dans l'émission, je ne me rappelle plus son nom. Non voilée, elle, et plus toute jeune fille, elle se tient debout, sort d'un rayonnage un livre de Durrell, un des tomes du quatuor d'Alexandrie. Il y a quelques temps, on pouvait écrire des livres sur tous les sujets, dit-elle, l'homosexualité... mais maintenant... et elle range le livre.
Je n'ai pas vu Thalassa. Mais quand on sort "les femmes" pour montrer que tout va bien, c'est inquiétant...
RépondreSupprimerVu aussi, avec une impression de tristesse. Et puis, il y avait dans ce reportage les plages où s'ébattait la jeunesse autrefois. Quelques hommes s'y pressent et sautent sur la jeune journaliste de l'émission. On a l'impression d'hommes en manque, presque en rut, c'est désagréable. Des femmes se trempent tout habillées. C'est le soleil qui se voile.
RépondreSupprimer"dont quatre au-dessous du niveau de la mer". "Les salles de lecture sont peuplées de filles, de jeunes filles voilées"
RépondreSupprimerC'est pas un voile, mais un masque et un tuba.
Vous voyez le mal partout !
Moi, je vois, pour les vacances, t'as Lhassa qu'est bien aussi...
RépondreSupprimerDidier et Nicolas, vous frisez le ban: au-dessous de tout !
RépondreSupprimerC'est vrai ça. Didier ! Espèce de troll !
RépondreSupprimerCe Thalassa de vendredi dernier m'a laissé un goût amer. Déja au Maghreb, ce n'était pas triste. On a eu droit aussi à la Bande de Gaza, avec un regard unilatéral et politiquement correct. Et ce n'est pas terminé, on passe à l'Océan indien ensuite. On ira certainement du côté des pirates somaliens, les pauvres victimes qui ne veulent que réparer les injustices pauvres-riches. Puis ce sera peut-être Mayotte, avec ses polygames musulmans qui ont opté pour la nationalité française (ben, tu m'étonnes...).
RépondreSupprimerBref, le Georges commence à me crisper. Pourtant, c'était mon émission préférée, mais là, il se sent obligé de donner un tour politique au programme, et cela penche bien sûr du côté de la bien-pensance. Pas le poids pour faire autrement? Qu'il ne s'occupe que des problèmes maritimes, cela fait déja beaucoup.
Marine: je n'ai regardé que cette partie de l'émission, mais elle m'a laissé une impression de nostalgie d'une époque où les filles avaient les cheveux dans le vent, allaient se baigner sur les plages publiques, une époque où il y avait plus de liberté.
RépondreSupprimerD'où mon titre, si Thalassa s'y met aussi...
RépondreSupprimerPour répondre à Marine qui ne me demande rien et en prenant le temps de saluer la maitresse des lieux, bonjour Suzanne, je dirais que ce sont le politiquement correct et son vis à vis incorrect qui commencent à me crisper. D'un côté, il faut se pâmer devant les bienfaits d'un Islam purificateur qui, tel un aérosol miraculeux, nous débarassera des miasmes délétères qui empuantissent notre occident décadent, de l'autre, si on ne rend pas son quatre heures à la seule mention de ce nom, islam, on n'est qu'un vil collaborateur travaillant à saper les fondements de notre société judeo-chrétienne même que je vous le dis, ils sont déjà partout...
RépondreSupprimerJe trouve, au contraire, qu'avec cette nouvelle série d'émissions Thalassa renoue avec la tradition du grand reportage qui est la sienne et nous change agréablement des emissions consacrées au littoral français avec passage obligé dans les campings bien de chez nous, encore que pour un éthiopien il n'est pas exclu que tout cela (Riton en string sirotant son pastis) puisse dégager un exquis parfum d'exotisme.
J'ai donc trouvé le reportage sur l'Egypte fort bien fait, laissant chacun libre de se faire une opinion. Qu'attendait-on de Georges au juste? Qu'il fût pris de convulsions à la vision des jeunes filles en foulard étudiant dans la grande librairie d'Alexandrie? L'important est qu'elles puissent étudier, non?
Quant à Gaza, en regardant ces images, je me suis dit que les habitants de cette étroite bande étaient autant les victimes de l'embargo israélien que celles des fanatiques du Hamas. Que pouvait-on faire ou dire de plus? Prétendre que ce million de personnes entassées sur quelques kilomètres carrés, sans aucune ressource pour la plupart, vivait une vie de rêve?
Oh, putain d'Adèle ! Y a le Manutara qui s'met à causer sérieux : tous aux abris, bordel !
RépondreSupprimerManutara, vous avez parfaitement raison.
RépondreSupprimerDisons que quand je regarde Thalassa, je n'ai pas les mêmes attentes que vous.
J'aimerais que le grand Georges et son équipe renouent avec une autre tradition de grand reportage. Je me souviens qu'ils avaient été admirables lors de la marée noire causée par l'Erika en 99 (tiens, 10 ans déjà, et on en a une autre...). Je ne doute pas que cela viendra en son heure, sinon il faudrait se résigner à repenser l'indépendance de cette émission (Total, c'est gros...). Et je souhaite vraiment que cette question soit traitée sérieusement par eux. Et chasser mes vilaines idées.
Didier: mais qu'est-ce que vous dites, hmmm? Quand Manutara entre dans les commentaires du blog, il y a comme une bouffée d'air du large. (Un mix de London, Indiana Jones, et de qu'il était beau mon légionnaire)
RépondreSupprimerManutara et Marine: l'islam n'était pas le thème du reportage sur Alexandrie, mais on sentait bien tout de même l'expression d'un regret du temps où il était moins lourd.
Les reportages de Thalassa...Je ne les prends pas comme parole d'évangile.
Quand j'étais enfant, j'ai séjourné dans une lagune près d'Aveiro, au Portugal. Les pêcheurs partaient le matin et jetaient leurs filets au large, filets amarrés à la grève au bout de très longs cordages. Le soir, des boeufs, attelés par paires sous des jougs de bois peint de couleurs vives, tiraient sur les cordes que les hommes enroulaient et on voyait le filet apparaître quand le fond raclait le sol. Les petits poissons s'échappaient en giclant des mailles et cette grosse masse argentée étincelait au soleil, tandis que les enfants couraient pour attraper les fugitifs en tendant de petits seaux. Et les boeufs faisaient des aller et retour, inlassablement, jusqu'à ce que le dernier filet soit hissé sur la terre ferme.
Dix ans plus tard, je suis retournée seule au Portugal, et j'ai voulu revoir la même scène. Plus de boeufs, c'étaient partout des tracteurs! Et ils fonçaient, les tracteurs, les filets étaient ramenés fissa... Et il y avait des tracteurs comme ça sur toute la côte, progrès oblige.
Quelle ne fut pas ma surprise en voyant, il y a peu, un reportage de Thalassa sur les pêcheurs de cette lagune... qui pratiquaient la pêche aux boeufs, exactement comme je l'avais vu dans mon enfance. Il n'était pas précisé dans le reportage (ou alors, est-il possible que je n'y aie pas prêté attention?) que, telle quelle, cette méthode de pêche était employée quelques jours par an, quand il y avait une fête, une attraction touristique en été... Un peu comme les concours de labour qu'on a en Bretagne, avec cheval breton attelé à l'antique charrue.
Alors...
Ouep, je vois ce que vous voulez dire.
RépondreSupprimerOmission bidouilleuse? On ne peut pas parler de simple oubli.
Ils ont quand même levé quelques lièvres importants, l'air de rien.
Vous souvenez-vous du reportage sur cet incroyable bateau au Sénégal, surchargé de voyageurs et de marchandes allant vendre en ville? Ce navire a fait naufrage quelques mois plus tard, faisant un nombre impressionnant de victimes....
Sinon, on peut aussi fredonner, sur l'air de High noon :
RépondreSupprimerSi Thalassa tu m'abandonnes
Oh toi mon unique amour...
Hors sujet Suzanne....
RépondreSupprimermais joyeuses fêtes à vous
Toujours la même formule. Bonnes fêtes à ceux qui le souhaitent. Que ceux que ne souhaitent rien, ignorent ce message.
RépondreSupprimerBises aux filles.
Merci pour vos visites et vos commentaires. Bise à vous aussi, Lediazec, et bise chaleureuse à la p'tite Jeffanne. (toutes mes excuses pour n'avoir répondu plus tôt.,.)
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