Dans mon secteur, on se vaccine peu (cinq ou six enfants par classe de 25-30, et moins encore pour les adultes), alors que la presse souligne qu'il y a des queues et que la population proteste contre la mauvaise organisation des mesures préventives. Ça ne prouve pas que ceux qui ne se vaccinent pas ont tort, ou raison, mais que la presse a un comportement bizarre. Bizarre, ou docile ?
On saura sans doute plus tard, trop tard, la vérité des choses. Le virus a été fabriqué en laboratoire exprès par des méchants à face de lune, au sourire froid, au coeur cruel, aux sourcils menaçants, qui veulent gagner du pognon en vendant des milliards de doses de leur poison. C'est un virus qui détruit petit à petit la mémoire et l'intelligence, mais on ne s'en rend compte qu'au bout de dix ans, et il est alors trop tard pour agir, chaque cellule est infectée. L'épisode grippal n'est que la partie visible de l'iceberg, un peu comme le chancre syphilitique.IIs ont mis dans le vaccin exactement les mêmes saloperies que dans le virus, ce qui fait que d'une façon ou d'une autre, tu ne peux pas en réchapper, à moins de te faire vacciner avec un autre vaccin (non commercialisé, bien évidemment), réservé aux puissants de ce monde réunis en société secrète. Ceux-là se retrouvent de temps à autre dans un gigantesque complexe souterrain où des savants à l'âme servile fabriquent leurs drogues et leurs élixirs, à base de plantes modifiées, de thymus d'enfants noirs et de poudre d'astéroïdes.
Les arguments des anti vaccin sont la plupart du temps ésotériques, hystériques, antiscientifiques et complètement débiles. Quand ils préfèrent se soigner par l'ostéopathie magnétique à distance, le Reiki occitan , le gui breton, les sourates mahométanes, les incantations boudhiques cancérifuges ou la tisane ZnXB3 vendue par les laboratoires Boitout, garantie sans substance allopathique tac toc, je ne les écoute pas. Quand ils essaient de me persuader que tel ou tel composant du vaccin, ayant un nom féroce, me détruira la moëlle, me filera des allergies, des oxyures piranhas et la schizophrénie, moi je regarde dans le dictionnaire et je constate que le truc en question est un composant naturel du lait maternel ou du blé ou de l'oeuf et qu'on en trouve par kilos dans notre nourriture quotidienne.
Alors, que faire ?
(ne pas oublier le rappel contre le tétanos, tiens, pendant que j'y pense)
*
Ce billet est une modeste participation à l'effort de réflexion engagé par le très belgeophobe Disparitus. (tout le monde a ses petits défauts.) J'en profite pour lui affirmer avec l'avant - dernière énergie (toujours garder une énergie ou un espoir pour la soif) qu'il ne faut pas stigmatiser tout un peuple sous prétexte que certains font montre d'intolérance et de moyennagisme une fois.
Moi, on m'a dit que la grippe n'attaquait pas les gros ivrognes.
RépondreSupprimerBen, pendant le coma éthylique, les symptomes grippaux peuvent passer inaperçus..
RépondreSupprimerNicolas : je confirme que je n'ai pas la grippe.
RépondreSupprimerIl parait qu'il y a un foyer épidémique en Franche-Comté, à Aubigney (70140).
RépondreSupprimerLa grippe A d'Aubigney a de l'avenir.
Sans vouloir influencer quiconque, deux tiers de mes infirmières chéries refusaient de se faire vacciner... jusqu'à l'arrivée en réa des premiers grippés, couleur bleu marine pour tous, cramponnés aux barrières du plumard histoire de mieux respirer, tout ça pour finir sous assistance respiratoire extra-corporelle et claquer 4 jours après. Moyenne d'âge des malades autour de 35 ans. Depuis, presque toutes sont vaccinées. Ironie du sort, l'une d'entre-elles a perdu une gamine de 17 ans, grippée elle aussi. Mauvaise grippe donc...
RépondreSupprimerPluton reporter, en direct du front.
Waouh, Pluton. Bien reçu, merci.
RépondreSupprimerMalavita: vous craigniez également que la grippe A ne grippât Cet honnête artisan , également ? (c'eût été tragique)
Je profite de votre note pour vous dire qu'il m'arrive d'être d'accord avec vos piqûres de rappel. Voilà.
RépondreSupprimerJe profite de votre note pour vous dire qu'il m'arrive d'être d'accord avec vos piqûres de rappel. Voilà.
RépondreSupprimergrosse peur de me vacciner.
RépondreSupprimerJe me demande ce que vient faire ici l'injonction à Fantômas.
RépondreSupprimerBof, Suzanne, si je devais..., j'aurais bien trop peur que ce vaccin ait pour effets secondaires de me démunir de mon côté humour...
RépondreSupprimerCa m'serait trop triste de virer de bord et d'entrer dans cette majorité de "Tristes bonnets"
L'humour étant ma seule arme, ma seule défense....
je vais ajouter ceci...
RépondreSupprimerBeaucoup ont une belle plume pour se défendre, je les admire ne laissant que peu de coms... perso je n'ai que l'humour, peu au goût du jour, à la limite du "démodé".
Bonne journée à vous Suzanne
Bonne journée à tous...
Dominique: Je lis votre commentaire et je me dis "mais où il voit que j'ai parlé de Fantômas, alors que j'ai parlé de Superman ?" Puis je vérifie tout de même dans mon billet, et j'ai bien écrit "Fantômas"... C'est un lapsus, induit par votre titre d'article dans ma bloguerolle. Je l'ai eu sous les yeux plusieurs jours, je l'ai lu (ce qui m'a fait relire la partie "mémoire de papier" de "la mystérieuse flamme de la reine Loana", d'Umberto Eco, à la recherche de ce qu'il aurait pu dire de Fantômas)... et voilà. Je laisse Fantomas l'incongru, tant pis.
RépondreSupprimerJeffanne, ce n'est pas la grippe H comme humour !
RépondreSupprimerSuzanne : "Je l'ai eu sous les yeux plusieurs jours"
RépondreSupprimerC'est étrange, le lendemain j'écrivais un article sur saint Nicolas (le fameux sauveur des petits enfants que le méchant boucher allait vendre comme steaks pour McDonald's). Ce dernier est resté, lui, plusieurs jours en tête de mon blogue (d'autant qu'il doublait mon audience grâce aux gauchistes de Rezo.net). Accusez plutôt votre inconscient que vos lectures ! Je parlais explicitement de Fantômas (avec accent !) comme du génie du Mal et au fond, c'est ce que vous souhaitez : que tout aille de pis en pis, que tout confirme vos prédictions sinistres, que nous adhérions à des fantômes d'opinions ou d'idées afin que vous puissiez ricaner et danser le french-cancan en chantant : "Je vous l'avais bien dit, la vie c'est mortel".
Mais en fait, la confusion n'a pu exister que si vous avez écrit votre texte plusieurs jours avant de le publier et que vous n'avez plus fait attention ensuite au texte qui s'éloignait de plus en plus du titre qui vous avait été suggéré durant un jour. J'ai l'impression que vous écrivez souvent vos titres avant le billet et que le contenu de votre billet en découle, quitte à se trouver en décalage.
Dominique: pas du tout ! J'ai bien lu votre article sur Fantômas avec accent contre Fantomas sans accent. Je l'ai trouvé intéressant, et j'ai cherché d'autres choses sur Fantômas (par intérêt désintéressé, juste comme ça) Et au moment d'écrire le nom de Superman, personnage qui passe son temps à sauver le monde, comme vous savez, j'ai écrit Fantomas. Maintenant, la signification que vous donnez à ce lapsus, euh... Je nie farouchement.
RépondreSupprimerPar ailleurs, (et je sens que je vais aggraver mon cas, je le sens, je le sens...) regardez l'url du billet... Il est paru sans titre. Je m'en suis aperçue quelques heures après, quand j'ai vu la blogroll de quelqu'un d'autre, et je l'ai rajouté à la va-vite. Heureusement que vous n'aviez pas publié un billet sur Landru, dites donc. "Landru, viens sauver le monde de la grippe porcine..."Non seulement je j'écris pas mes billets à l'avance, mais c'est le contraire: je mets le brouillon en ligne quasiment sans relecture, et je corrige après. Articles d'impulsion seulement. (je sais, faut pas dire ça à un prof, il en pleure, mais bon....)
Comment ça, en décalage, mes titres ? Décalés, mes titres ? Ils sont pas beaux, mes titres ?
L'explication du sans titre est aisée : vous avez enregistré votre billet en brouillon est fort simple. Vous avez gardé ce billet pendant plusieurs jours dans votre garde (robe, manger, meuble) comme brouillon.
RépondreSupprimerPuis vous l'avez ressorti et votre blogiciel n'a pas reconnu que c'était un article ancien avec ou sans titre placé en brouillons (je dois ainsi éliminer des doubles qui traînent dans mes archives secrètes, ils ont eu un autre nom et ont été enregistrés aussi).
Mais il s'est passé quatre jours pendant lesquels le nom de Fantômas n'est pas apparu en tête de mes messages. Quatre jours pendant lesquels vous n'avez pas écrit de billets, mais des commentaires. Qu'il ressurgisse ainsi me trouble. Oui, je pourrais parler de Landru, du bon docteur Petiot aussi (qui a soigné ma famille), des soeurs Papin, de Violette Nozière, de Marie Besnard, de l'adjudant Chanal, d'Emile Louis, de Thierry Paulin, de Marc Fourniret et de plein de personnalités intéressantes. Ce sont tous des sujets de billets intéressants et pertinents, mais je ne saurais comment me démêler dans les scrupules qui m'accablent. Je préfère la fiction en fait, c'est plus commode face à la réalité. Dans le cas de Landru, vous avez aussi choisi une fiction alors qu'il y a une réalité derrière. Pas plus ou moins sordide que celle de Dutrout.
Une petite choucroute, Dominique?
RépondreSupprimerDominique, si vous m'embêtez comme ça, c'est pour me faire trépigner et taper du pied par terre? Vous m'avez déjà fait le coup, je vous vois venir, et je ne me laisserai pas avoir. Pas du tout, mais alors pas du tout. Déjà, vous avez été le seul à remarquer l'incongruité, puis à me la signaler. Je vous en remercierais bien, je ne suis pas de celles qui hurlent quand on leur fait remarquer une bourde, une faute d'orthographe ou un raisonnement complètement con, je vous en remercierais bien comme on remercie celui qui vous signale que vous avez du jaune d'oeuf sur la joue, mais qu'on trouve un peu lourd quand il vous répète dix fois de suite que vous étiez bien maladroit, que vous aviez l'air idiot avec cette tâche de jaune d'oeuf, que vous avez sans doute fait exprès de vous mettre du jaune d'œuf sur la joue pour marquer votre mépris du repas et du lieu, que décidément on ne peut pas sortir avec vous, etc. Non, je ne vous ferai pas le plaisir de prendre vos remarques au sérieux. Je l'ai écrit pour répondre à Disparitus, moi, ce billet. Et j'ai mis le titre après. Pourquoi vous dites que j'écris mes billets à l'avance, hein ? rien que pour m'énerver ? Et vous allez dire que mes commentaires aussi, je les écris à l'avance ? Mes réponses de moi à vous aussi ? (celle-là traînait dans mes brouillons depuis 1978 ?)D'abord, je ne vous répondrai même pas.
RépondreSupprimerJe resterai indifférente à vos provocations, ça vous apprendra.