dimanche 13 décembre 2009

Ne pas se froisser pour si peu


J'ai failli écrire une ode à la gloire du repassage en commentaire chez Olympe qui parle de la juste répartition des tâches ménagères, mais j'ai eu peur que trente de ses commentatrices ne découvrent mon adresse et m'envoient un camion plein de linge froissé à repasser dans les plus brefs délais.
Je mesure tout ce qu'il y a de provocant à écrire que j'aime repasser les chemises d'homme, les linges d'enfant. Prendre dans le panier (ou sur le tas, calé entre deux chaises) un ticheurt, puis une robe, puis une chemise blanche, mettre à plat le tissu, lisser ce qui est chiffonné, c'est habiller l'absent qui reviendra tout à l'heure, c'est relier sa famille à petits coups d'images affectueuses.
J'y pensais, et flânais sur le web. Je me demandais si c'était bien malin de prêter le flanc aux critiques qui m'accuseraient de flirter avec des stéréotypes d'un autre temps, mille fois combattus, et si on n'allait pas de suite m'imaginer en mère ostentatoire vêtant de bleu ses neuf enfants (consacrés à la Vierge, comme il se doit) avant de les emmener à la messe en latin. Je signale aux islamophobes bornés que Le Prophète lui-même se livrait volontiers aux travaux d'aiguille*, ce qui tend à prouver que l'islam n'était pas si mal parti à l'époque, et que bien fautives sont ses servantes actuelles de se vautrer dans une allergie paresseuse à tout effort de couture, qui les pousse à se vêtir de bâches sombres sans boutonnière, ni broderie, ni smocks, ni même patchwork de récup pour les plus pauvres. En plus c'est le bazar chez moi et je ne repasse pas à la perfection, il faut bien l'avouer. On pourrait aller loin dans ces discussions, et se demander ce qui est le plus répétitif, ennuyeux, dégradant, pour la Femme et pour l'Homme et même pour la Bretonne: repasser son linge en écoutant de la bonne musique, la radio ou un livre audio, ou bien tenir une caisse de supermarché, enseigner la mécanique à des ignorants qui ne savent pas compter jusqu'à dix même en bougeant leurs doigts, ou techniciser contre salaire la surface nettoyable d'autrui. D'autant que le repassage a aussi ses côtés sombres, ses faces cachés, ses drames, ses tragédies, et ses petites négligences.

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* Les tâches ménagères doivent faire l’objet d’un accord entre les membres du couple. Le Prophète (SWS) accomplissait des travaux de couture par exemple.( Oumma.com )

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35 commentaires:

  1. Il doit y avoir un message subliminal dans ce billet : vous voulez une centrale vapeur pour Noël, c'est ça ?

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  2. Suzanne, si jamais je me retrouvais veuf ou abandonné, j'aimerais bien que vous m'adoptiez. Enfin, surtout mes chemises, en fait.

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  3. Ceci n'a rien à voir avec cela chère Suzanne, mais je suis en train d'écrire une note à partir de l'expression "Tu repasseras..."

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  4. Oui Didier, mais vous oubliez que vous avez adopté Criticus. N'oubliez pas de le dire à Suzanne.

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  5. (Marine, l'adoption de Criticus par les Goux ne vaut qu'en cas d'expatriation de l'autre côté de l'Atlantique.)

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  6. Christophe, merci de me sauver la mise...

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  7. Didier: faire adopter vos chemises ? Dites donc, vous ! (Catherine, z'avez pas envie de tirer sur un fil quand vous lisez ça ?)

    Marine (hin hin, la copine perfide, là...)
    Christophe, je vais aller lire ça.

    Malavita celui qui offre un fer à vapeur ou une cocotte minute bien lourde à une femme pour Noël mérite qu'on le lui laisse tomber sur le pied, c'est tout !

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  8. Suzanne, c'est peut-être facile pour vous de vous occuper d'une maison en attendant que tout le monde rentre de l'école ou du travail, mais quand une femme a une journée dans les pattes et que tout est à faire le soir ou le matin avant le partir ou le wee-kend, le travail ménager perd de sa poésie, croyez moi.

    Liliane

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  9. Liliane (joli prénom), oui au partage des tâches quand les deux travaillent, et au partage le plus équitable possible.

    il y a aussi des gens qui ne repassent rien: sèche linge et hop, plié, dans l'armoire. Mais tant qu'à partager les tâches, si l'on n'a pas de femme de ménage, choisir ce qu'on aime le plus, ou ce qui vous dérange le moins, non ? là où ça coince, c'est quand on dit à quelqu'un qu'il (elle, en l'occurence) DOIT prendre la mesure de son rôle de bonne ménagère, organisatrice, etc... et qu'elle ne le veut ou peut pas...

    (et puis, j'avais lu ce matin l'article du Post (voir le dernier lien)) qui m'a un peu inspiré ce billet

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  10. Bon... Figurez-vous que le repassage est un métier d'homme et des plus marquants. En effet, qui a accompli son service militaire sait combien il est nécessaire de savoir bien manier le fer à repasser pour le défilé, la revue de garnison ou le tour de garde. Personnellement, j'ai eu droit aux pires examens lorsque j'ai dû prendre la garde du palais du gouverneur militaire (et encore ! j'étais seulement de garde de nuit, mais on devait repasser tout pendant une semaine avant chaque nouveau tour de garde). Il y avait toujours un pli que l'on n'avait pas vu. On se retrouvait à repasser encore à minuit ou deux heures du matin sur une table qui n'était pas à repasser alors que l'on avait commencé six heures plus tôt le costume mirlitaire et qui était totalement mouillé à force de lingettes et d'aspertion. J'étais déjà convaincu avant que l'armée était une institution absurde par essence, mais là cela me l'a prouvé.

    Néanmoins, c'est une des rares choses positives que cette institution profondément néfaste et nuisible m'a apportée : savoir repasser un linge. Je vous passe les défauts qu'elle a pu me donner. Je remercie cordialement le ministère de la Défense nationale pour m'avoir appris ce qui aurait été une tâche féminine sans lui. Je dis donc : Vive l'armée qui apprend à repasser ses chemises ! C'est un des grands progrès de la République qui a été hélas ! aboli sous le règne de Chirac.

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  11. Bon, ben... si on écoute Dominique, l'armée est (était) donc une fabrique de pédés, aptes à repasser leurs petits pantalons, mais à peu près à rien d'autre. On comprend qu'il soit devenu de gauche : réaction de désespoir. Qu'est-ce qu'il lui restait d'autre, à ce pauv' gars ? A part devenir prof' ?

    Moi, j'ai eu des oncles parachutistes, qui sulfataient des villages nègres au Tchad : d'un point de vue strictement viril, ç'avait tout de même une autre gueule...

    Je vous laisse, c'est l'heure du film à la télé.

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  12. avant le repassage était une tache que j'aimais bien, devant la télé et le plaisir d'avoir ensuite du linge bien rangé.
    depuis que j'ai abandonné la télé pour internet je ne fais plus que le minimum de repassage (c'est à dire mes vêtements à moi)

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  13. Mouais, mais j'étais de gauche et antimilitariste avant. Le reste a confirmé mon opinion. Ce que l'armée peut apprendre de mieux, c'est à se raser, se laver, avoir des habits propres et repassés. Je ne vois pas grand-chose d'autre. Ah si ! quand même... les pompes pour lesquelles le sergent nous disait avec une subtilité toute militaire qu'ainsi on saurait bien baiser les gonzesses. Bien entendu, j'étais une gonzesse et un foutu gauchiste puisque je n'ai jamais été fichu de marcher au pas ou de tirer juste, même en m'appliquant pour faire semblant de jouer mon rôle. Je vomissais déjà l'armée avant, je l'ai encore plus vomie après, parce que j'aurais d'autres anecdotes à raconter. Je hais le militarisme et tous ceux qui le défendent.

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  14. "depuis que j'ai abandonné la télé pour internet "....Olympe,et voilà ! corrompue par Internet. Avant, vous étiez une vraie femme et une mère. Maintenant, pfuit, une féministe et une tchatteuse. Tout fout le camp !

    Didier: "des oncles parachutistes, qui sulfataient des villages nègres au Tchad "... Les discussions ont du être animées quand vous étiez adolescent...

    Dominique : ah, que vous étiez antimilitariste, j'avais déjà su le comprendre.
    (engueulez vous sans moi)

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  15. Vous pouvez vous marrer, mais je n'ai strictement aucune envie d'en découdre avec Didier Goux. Nos opinions politiques et nos goûts littéraires sont fort opposés (quoi que l'on pourrait se rejoindre au sujet de Renaud Camus, pas pour les mêmes raisons malheureusement), mais je ne vois pas l'intérêt de me battre contre un type qui se prétend de droite alors que je me prétends de gauche. On n'est pas dans un jeu de rôles. Je viens de remettre en place un blogueur de gauche qui citait un vieux film poujadiste parce que cela lui semblait servir la cause antisarkozyste. Il y a des idées et des valeurs que je défends avant tout, si elles sont portées aussi par la droite cela ne me dérange pas, mais je ne les vois pas du tout dans la droite actuelle et fort peu dans la gauche, sauf justement chez la Ségolène honnie par tous. La sorcière qui fait peur à tous et que tous veulent enterrer ! (Ne me qualifiez quand même pas de ségoléniste après, je ne suis pas de la secte.)

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  16. Suzanne, j'ai toujours été féministe, j'ai toujours été une femme et il y a presqu 19 ans que je suis mère. Internet n'a rien changé à ça !

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  17. Sinon, puisque vous êtes dans le domestique, je me demande si vous dites mouillette ou autre chose, et comment vous appelez votre serpillière. Je n'aurais pas osé autrement, mais vous m'avez tendu le fer pour vous battre.

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  18. Olympe, je plaisantais, bien sûr. Je trouve qu'on vous a assez tapé dessus ces derniers temps et d'une façon bête et méchante, pour ne pas en rajouter, même si j'avais eu envie de vous taquiner, ce qui n'est pas le cas. Pour les travaux domestiques, on peut aimer ce que d'autres considèrent comme des corvées, c'est un peu une chance quand de toute façon il faut qu'ils soient faits. Je lis ces débats sur ces sujets avec intérêt sur votre blog, et j'y participe souvent, vous savez bien.

    Dominique: je n'ai pas lu toutes les archives de votre blog, vous y parlez de Camus quelque part ?

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  19. Mère Castor: serpillière, comme tout le monde (wassingue dans le nord, non ?), mais n'allez pas surtout m'imaginer en fée du ménage!

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  20. Suzanne : je n'ai pas lu toutes les archives de votre blog, vous y parlez de Camus quelque part ?

    Je ne crois pas, sauf pour le projet incongru de le transférer au Panthéon et dans mon interview exclusive avec Jean Daniel ou encore accidentellement dans une comparaison avec Le Clézio. Mais je pourrais citer certains de ses textes lyriques peu connus et peu édités si vous le voulez, j'aime bien Camus quand il parle de choses simples et non de grandes idées.

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  21. Dominique: Je voulais dire Renaud Camus (vous en parliez plus haut)

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  22. Nicolas: passer, passe encore, mais repasser, si ce n'est comme le furet, non !

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  23. Suzanne : des discussions animées ? Ah oui, plutôt ! Je me souviens de cet oncle (le para), avec qui j'étais à deux doigts de me foutre sur la gueule, c'est ma mère qui a ramené l'ordre, comme d'habitude. Entre parenthèses, heureusement, parce que l'oncle en question n'aurait évidemment fait qu'une bouchée du crétin chevelu que j'étais.

    Depuis cette lointaine époque, on est devenu les meilleurs amis du monde, même si on se voit peu.

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  24. Jamais personne ne me dit que j'ai un joli prénom!
    Ca m'attriste beaucoup.

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  25. Marine, vous avez un joli prénom, mais ce n'est pas beau de réclamer.
    J'aime bien le prénom "Liliane", qui est suggestif, plein d'images, avec un son mouillé. On voit évidemment la liane, la fille souple qu'on enlace, mais aussi Lili, la petite Lili, l'enfant qui rêve assise contre un arbre, et li c'est le début de livre, libre, lyrique, lys parfumé, euh, non, je ne suis pas folle, enfin, pas complètement.

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  26. Suzanne,
    comment vous, si fine, n'avez-vous pas vu que je plaisantais, avec mes gros sabots cloutés?
    Mes blagounettes font toujours un plat chez vous, c'était déjà la même chose pour celle de l'"adoption".
    Question d'atomes plus ou moins crochus, je pense. Dommage quand même.

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  27. Marine : c'est juste que je ne suis pas si fine que ça, ou qu'on touche aux limites de smiley-no smiley. Vous vous plaignez parfois qu'on ne vous réponde pas, ou qu'on vous ait mal lue. Vous avez peut-être trop confiance dans la bonne nature, l'objectivité, le sens de la justice, du dialogue d'autrui. Et je ne parle même pas de l'intelligence ou du degré de compréhension, hein. Parfois, il vaudrait mieux ne rien dire plutôt que d'essayer de répondre par une blague à quelqu'un dont on ne sait pas s'il blague, lui, ou s'il blague à demi... Je n'ai jamais regretté de la fermer, mais de l'ouvrir ou de répliquer, oui, souvent, très souvent. D'ailleurs, je vais tirer à pile ou face pour voir si je publie ce commentaire.

    Pile. tant pis.

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  28. Ce serait vraiment dommage qu'un féminisme mal compris empêche une femme de trouver du plaisir où ça lui chante, que ce soit le plaisir de repasser ne change rien à la chose.

    J'ai, pour ma part, la chance que le jardinage ne soit pas connoté féminin, ce qui me permet de m'y adonner sans arrière pensée.

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  29. Sourire (mieux qu'un smiley...)

    Protestations du collectif Bécassine à propos - je cite - du ‘portrait idyllique et irréaliste dans la majorité des cas’ qui permettrait de ‘repasser son linge en écoutant de la bonne musique’ ; le collectif rappelle, hélas, les terribles conditions dans lesquelles s’effectue ce summum de dévouement au ciment familial… C’est en effet souvent après son travail à l’extérieur, les devoirs des enfants, une écoute attentionnée des soucis des grands et des chagrins des petits, après la cuisine, la vaisselle, la couture, le ravaudage, la lessive, l’heureux moment où l’on étend le linge, et en repoussant telle autre tâche au moins aussi urgente que celle du repassage, que s’effectue enfin ce précieux moment qui permet de ‘relier sa famille à petits coups d'images affectueuses’. Pendant ce temps, monsieur épluche son journal, étend ses pauvres petits doigts de pieds douloureux en éventail et réclame à madame son lait chaud à la cannelle et au miel, tandis que les plus petits sont partis dormir en oubliant d’embrasser maman et que les grands s’esquivent, après avoir demandé à papa une avance sur l’agent de poche du mois prochain en… huit.
    La plongée dans la philosophie, et ces maths, physique, chimie qu’on se promettait d’approfondir ou encore cette géographie qu’il s’agit bien d’entretenir, la série d’essais historiques qui attendent depuis des mois voire des années qu’on ait un moment pour s’y atteler, eh bien ce sera après… après le déluge ? non, après le repassage ! tâche quotidienne ? qui s’ajoute à toutes les autres ? mais si peu fastidieuse, vraiment, ‘même pour la Bretonne’…
    Si l’on en croit cependant l’in(dé)froissable Miss Bretagne Agenda éternel, ‘l’Enfer, c’est le fer’ ! Elle dirait même plus : ‘Le rocher, c’est le fer à repasser de Sisyphe !’ (et l'inverse est vrai aussi, bien sûr)
    Mais alors, Sisyphe, Suzanne, même combat ? Oh dieu-Vapeur !

    Pourtant, ‘il faut imaginer Sisyphe(Suzanne) heureux(-se)’…


    signé: RePassante

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  30. Passante: je ne sais pas comment prendre votre commentaire. Déjà, il faut le lire. J'avoue que je saute souvent les gros pavés, sauf s'ils sont de Dorham.
    Vous n'allez jamais à la ligne, vous ne faites jamais de paragraphe ?
    Quelle est l'idée principale, et vous me dites quoi, en fait ?

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  31. Exactement.
    (Qu'il soit potager, verger, parterre floral à la française ou jardin à l'anglaise.)

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  32. Passante: voir le commentaire de 15 h 48.

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  33. Merci, Christophe, de rappeler la clause de mon adoption par les Goux.

    Les choses ont toujours été claires.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.