"Hier soir, nous avons regardé une grande partie de l'émission "Culture et dépendances", qui était consacrée au thème désormais obsessionnel de la société française, et on le conçoit: "Qu'est-ce qu'être français ?" [...] Captifs nous l'étions surtout d'une femme, une jeune femme dont je n'ai pas retenu le nom, et qui figurait la haine avec une intensité telle que jamais je n'en avais vu de pareille à la télévision.
Son nom doit être facile à retrouver car elle a du marquer les esprits. C'est une jeune femme d'origine algérienne, je crois (et je ne doute pas que l'expression la mettrait en fureur, mais en fureur elle l'est déjà, et il est bien évident qu'aucune tournure ne saurait trouver grâce à ses yeux, de toute façon), qui, si j'ai bien compris, est une des signataires du manifeste dit des "Indigènes de la République".[...] Elle est belle, ou elle le serait si la beauté pouvait se combiner avec une pareille expression perpétuelle de haine. Cette expression est si marquée qu'elle parait jouée, qu'on a peine à croire qu'elle puisse être naturelle, authentique. Le personnage, en raison surtout de sa singulière coiffure, une longue et abondante queue de cheval très haut fichée sur le crâne, presque verticalement, évoquerait quelque reine des amazones, si elle ne faisait penser en même temps à un boxeur, ou à une boxeuse, mais à un boxeur ou une boxeuse influencés par le catch et par ses mimiques: je crois me souvenir que Cassius Clay, Mohammed Ali, surjouait pareillement, sur le ring, la volonté d'en découdre et la certitude de vaincre.
Face à un pareil personnage il est bien difficile de répondre, de discuter, d'échanger des arguments. La tentative doit être forte d'aller directement au vrai sens et de parler de lui, c'est à dire du visage, de l'expression, de l'attitude. Mais tout le monde, comme bien on pense, s'en est soigneusement gardé."
Renaud CAMUS L'Isolation (26 janvier 2006, page 42)Son nom doit être facile à retrouver car elle a du marquer les esprits. C'est une jeune femme d'origine algérienne, je crois (et je ne doute pas que l'expression la mettrait en fureur, mais en fureur elle l'est déjà, et il est bien évident qu'aucune tournure ne saurait trouver grâce à ses yeux, de toute façon), qui, si j'ai bien compris, est une des signataires du manifeste dit des "Indigènes de la République".[...] Elle est belle, ou elle le serait si la beauté pouvait se combiner avec une pareille expression perpétuelle de haine. Cette expression est si marquée qu'elle parait jouée, qu'on a peine à croire qu'elle puisse être naturelle, authentique. Le personnage, en raison surtout de sa singulière coiffure, une longue et abondante queue de cheval très haut fichée sur le crâne, presque verticalement, évoquerait quelque reine des amazones, si elle ne faisait penser en même temps à un boxeur, ou à une boxeuse, mais à un boxeur ou une boxeuse influencés par le catch et par ses mimiques: je crois me souvenir que Cassius Clay, Mohammed Ali, surjouait pareillement, sur le ring, la volonté d'en découdre et la certitude de vaincre.
Face à un pareil personnage il est bien difficile de répondre, de discuter, d'échanger des arguments. La tentative doit être forte d'aller directement au vrai sens et de parler de lui, c'est à dire du visage, de l'expression, de l'attitude. Mais tout le monde, comme bien on pense, s'en est soigneusement gardé."
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J'ai regardé la même émission hier soir, à propos de l'identité nationale. Il y avait Besson (sans surprise), Onfray (égal à lui-même), deux trois autres... et... Houria Bouteldja. Je n'ai pas vu la vidéo de ce débat ce matin sur le Net, * mais j'ai trouvé Houria Bouteldja extraordinaire, surtout quand elle affirme que les pays du nord sont impérialistes, racistes, réactionnaires, tandis que les pays du sud sont progressistes. Quand Houria Bouteldja participe à un débat, tous ses contradicteurs ont l'air sympathique. Et tout le monde est son contradicteur, peu ou prou. Les autres sont gênés devant tant de bêtise hargneuse. "Paternaliste", qu'elle rétorquait à Onfray qui tentait d'invoquer gentiment je ne sais plus quoi, sa douleur, ou sa colère... Non, c'est une analyse, prétendait-elle. Lors d'un précédent débat, elle répondait à un interlocuteur qui lui demandait pourquoi, si la France était si abominable que ça, tant d'Algériens voulaient venir y vivre : "La France a toujours su faire sa publicité". Il faut légiférer sur la diversité, dit-elle, parce que bientôt, les blancs, vous serez une minorité, alors vous serez bien contents d'être respectés en tant que minorité. C'est dans votre intérêt.
Les anti-immigrationnistes purs et durs devraient lui baiser les pieds, éditer tous ses discours et subventionner son Parti. Vu ce qu'elle dit de l'état de la France et de l'horreur d'être Français, je suis persuadée que tout être sensé préférera ne pas immigrer, ou immigrer ailleurs. Ailleurs, je ne sais pas où, mais de préférence, au sud, loin, le plus loin possible des sous-chiens bons à jeter aux poubelles de l'Histoire.
Quelques vidéos de cette vibrante passionnaria
* La vidéo de l'émission du 6 novembre.
Les anti-immigrationnistes purs et durs devraient lui baiser les pieds, éditer tous ses discours et subventionner son Parti. Vu ce qu'elle dit de l'état de la France et de l'horreur d'être Français, je suis persuadée que tout être sensé préférera ne pas immigrer, ou immigrer ailleurs. Ailleurs, je ne sais pas où, mais de préférence, au sud, loin, le plus loin possible des sous-chiens bons à jeter aux poubelles de l'Histoire.
Quelques vidéos de cette vibrante passionnaria
* La vidéo de l'émission du 6 novembre.
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Houria, sous-marin de Le Pen ? L'idée est séduisante. Cette jeune femme a ceci d'intéressant, en effet, qu'elle expose en pleine lumière, sans fard, le ressentiment qui anime un certain nombre de ses coreligionnaires, lesquels tentent, eux, de le masquer sous un discours "objectif". Houria Bouteldja, elle, est pure haine, tout entière résumée par son sentiment d'infériorité rageuse.
RépondreSupprimerEt Onfray reste un con pontifiant (j'en ai vu cinq minutes, hier soir, par hasard).
J'ai vu l'émission dont parle Camus. Ce n'est pas Culture et dépendances, mais les dépendances de la culture. Il n'y a rien de pire à la télé que les émissions culturelles, que les "débats" culturels. La prétention qui les anime n'a d'égal que leur vacuité.
RépondreSupprimerCette femme m'est complètement égal. Elle raconte n'importe quoi, elle est dotée d'une pensée et d'une expression adolescentes. Point. Comme mon frangin quand il se rêve armé d'un AK-47 !
La volonté d'en découdre n'est pas forcément colère et hargne, du reste. Elle peut être exprimée décemment, posément, intelligemment et surtout intelligiblement. On peut recenser nombre d'activistes qui se sont mués (heureusement) en théoricien. Personnellement, ce type d'évolution m'émeut toujours.
Malcolm X par exemple dont elle ne semble être qu'une pale copie.
Peut-être parce qu'elle ne justifie d'aucun parcours intérieur, que l'on ne sent pas de pensée en cheminement chez elle. Aussi, dans cinq ans, elle n'aura pas bougé d'un iota. Ressassera les mêmes arguments. Sur le même ton. Rides en plus.
La mise en minorité des français (d'ailleurs, sait-elle et savons-nous ce qui peut mériter pareil qualificatif) est une merveilleuse illusion. Mathématiquement, ça ne tient pas. Ethnologiquement, ça ne tient pas. Socialement parlant, ça ne tient pas.
Ah, cette charmante Houria qui nous appelle les sous-chiens…
RépondreSupprimerDorham "La mise en minorité des français (d'ailleurs, sait-elle et savons-nous ce qui peut mériter pareil qualificatif) est une merveilleuse illusion. Mathématiquement, ça ne tient pas. Ethnologiquement, ça ne tient pas. Socialement parlant, ça ne tient pas."
RépondreSupprimerSi on considère comme français les Français de culture française depuis disons trois quatre générations au moins, ceux qui ont un ou deux aïeuls qui ont appris à l'école Le corbeau et le renard (sans spécieusement jouer sur les mots et le sens de "français"), et les nouveaux français issus de la proche immigration (de parents immigrés ou immigrés eux-même), la natalité des seconds augmente d'année en année, non ? C'est impossible que le nombre d'enfants issus de l'immigration maghrébine ou ouest africaine (par un ou deux de ses ascendants) finisse par supplanter le nombre de naissances d'anciens français d'ici quelques dizaines d'années ? Je ne sais pas, je demande.
Lors les petits blancs , ça pérore en se reniflant le fion « entre soi »…
RépondreSupprimerLorsqu’on énonce le « vrai », cela se traduit invariablement par « la haine » et patati et patata… L’hégémonie est finie, il va falloir s’y faire, les « albinos » ont fini leur temps (voyez l’état de la planète !), il va falloir regagner les montagnes du Caucase et les Forêts de Germanie, il va falloir endosser vos peaux de bête, celles qui ne vous ont jamais quitté….
La natalité de "tous" augmente d'année en année.
RépondreSupprimerEt pour ma part, ma famille n'est française que depuis 2 générations. Je suis pourtant français. A 100 %. De nationalité comme de culture. Le sang ne m'importe guère à moi. J'ai bientôt trois gosses, qui seront bien que d'origines italienne et portugaise parfaitement français.
D'autre part, votre question comporte la réponse.
"Si on considère comme français les Français de culture française depuis disons trois quatre générations au moins, ceux qui ont un ou deux aïeuls qui ont appris à l'école Le corbeau et le renard (sans spécieusement jouer sur les mots et le sens de "français"), et les nouveaux français issus de la proche immigration (de parents immigrés ou immigrés eux-même), la natalité des seconds augmente d'année en année, non ?"
et donc...fait de nouveaux français, vingt ans, trente ou quarante ans plus tard, non ? C'est peut-être long mais c'est un fait.
La culture de son sol finit par effacer celle que vous fantasmez (je dis "vous" en pensant "eux"). Ne restent que quelques bribes in fine. Pour ceux qui s'y refusent, seul le retour est viable. C'est ce qui conduit énormément de portugais à retourner au Portugal passé un certain âge. Cela a été le cas de nombre d'espagnols dont l'(ém)immigration s'est de plus tarie (au point que leur nombre n'a cessé de décroître)...etc.
J'ai de nombreux amis musulmans ou simplement arabes. Tous admettent être complètement occidentalisés. Et ils le sont (consommation de porc exceptée). Seuls les idiots réfutent ce fait parfaitement établi (je parle parmi "eux"). Ceux qui refusent l'adaptation, qui refusent de se conformer sont une minorité : s'opèrent chez eux une régression qui les ferait parfois passer pour des fous dans leur pays d'origine (dans ces pays on les considère derechef comme occidentalisés).
Si l'on observe enfin les tendances urbaines, on s'aperçoit que dans les cités les plus dévastées (La Courneuve par exemple), la population maghrébine est de moins en moins présente, au détriment (enfin, au détriment...) d'immigrations plus récentes.
Que s'était-il passé auparavant ? Où habitait mes parents par exemple ? A Champigny, au Bois L'abbé, la pire cité du coin, et on y trouvait une majorité d'italiens, de portugais, d'espagnols. Où sont-ils ? Dans des pavillons de banlieue. Francisés. Les arabes ont pris leur place puis sont partis comme ceux de La Courneuve. Où sont-ils, ceux là ? Dans des pavillons de banlieue. Il suffit d'aller se balader dans l'affreuse bourgade de mes parents, en Seine et Marne et de lire les noms sur les boites à lettres : italiens, portugais, arabes y sont en nombre. Francisés.
Ce que je prédis, et je le prédis depuis longtemps, c'est que les populations originaires d'Afrique du Nord se franciseront (pour celles qui ne le sont pas déjà). Rares seront ceux qui échapperont à cela.
Ensuite, ils feront comme les ritals et les portos de France : ils voteront Front National (ou le machin qui l'aura remplacé) parce que les noirs, les yougos et les albanais foutent la merde dans les cités.
(comme quoi, personne ne trouve grace à mes yeux !)
Toujours la même chose: on prend l'exception pour la règle. C'est vrai qu'il ya des crétins de "maghrébins" qui crachent sur le français, comme il y a des français qui crachent sut tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Ne pas oublier que la majorité des mahgrébins vivant en France sont des gens adorables, loin de la délinquence, et qu'ils n'ont aucune haine alors que souvent nous les méprisons parce que voilés, pauvres, sans emploi, sans grande culture... Alors quand il y a de la haine, n'en sommes nous pas un peu responsables? Changeons notre regard, arrêtons nos jugements si hâtifs, acceptons la diversité culturelle et respectons l'autre pour ce qu'il est: l'Autre!
RépondreSupprimerComme Hermès...
RépondreSupprimerComme Didier Goux et Hermes...
RépondreSupprimerBah si, c'est possible.
(Ah oui Suzanne, vous ne devriez pas trop écouter les gens qui ont un gros pansement sur la tête, bien qu'en bonne santé.)
Hermes : loin de moi le mépris des pauvres, ignorants, sans emploi, sans grande culture...
RépondreSupprimerPar contre, mépris et combat de l'idéologie qui voile, obscurcit, menace, communautarise et veut s'en prendre à des droits fondamentaux comme l'égalité homme-femme). Si vous applaudissez quelqu'un qui trouve les pays du sud progressistes et notre pays terriblement colonialiste, raciste, pas moi. Je n'ai pas envie de changer mon regard sur Ramadan ou Boutedja, je me demande bien pourquoi je le ferais. La tolérance envers l'islamisme, ça va bien un moment. Comme disait Desproges, on pouvait reprocher aux Juifs beaucoup d'intolérance et de mauvaise foi envers les nazis.
Je n'applaudis à rien et ne défends ni l'islam ni les inégalités dont celui-ci est responsable. Je crois être toujours au premier rang pour défendre les valeurs républicaines mais je me contente de dire que le mauvais musulman, le mauvais maghrébin, le délinquanr, ne doit pas cacher l'autre maghrébin qui en est la vitime car il souffre aussi de ce regard qu'on porte sur lui.
RépondreSupprimerQuant à ceux qui croient qu'on éradiquera la haine ou la religion par je ne sais que "ya qu'à" je les invite à être concretet réaliste à moins de jeter quelques millions de personnes à la mer!
Alors chère Suzanne, pas de panique ! La télé aime bien montrer des andouilles haineuses: ça fait peur et ça fait vendre!
Bonsoir Madame,
RépondreSupprimerComme vous j'ai été choquée par les propos haineux tenus par Houria Bouteldja. Ses yeux laissaient paraître une haine telle et ses propos étaient si exacerbés que j'en étais mal à l'aise. Elle a légèrement perdu sa superbe et perdu pied lorsque Michel ONFRAY, sortant légèrement de son quant-à-soi l'a remise à sa place.
Elle n'aurait jamais dû l'avoir cette place et je ne comprends pas pourquoi ni comment elle a obtenu ce droit à participer à l'émission.
Je salue au passage le calme du Ministre.
Je suis certaine que beaucoup de téléspectateurs ont été choqués par les propos de cette jeune femme. Qu'elle se taise !
Cédille
Cédille: ça ne me dérange pas qu'elle parle, mais ce qu'elle dit et prédit me dérange beaucoup. Et plus il y a de voix à le dire, plus ça me dérange.
RépondreSupprimerHermès: je ne veux mettre personne à la mer, mais j'aimerais bien que mes petits enfants si j'en ai un jour vivent libres, puissent être athées et aimer homme ou femme comme il leur plaira, sans danger. C'est à peu près aussi simple que ça.
Oui, elle fait peur.
RépondreSupprimerEt moi, cette femme ne m'est pas complètement égal, justement parce que ce que dit d'elle Dorham me semble absolument exact et aussi parce qu'elle me semble loin, très loin d'être seule à être ainsi : pleine de haine envers une abstraction, la France et son colonialisme "intérieur" si on peut dire.
Sur Houria Bouteldja, les Indigènes et la logique profonde de leur discours, lire cette excellente analyse :
RépondreSupprimerwww.relectures.org/article19.html
Le commentaire de Nobo ci-dessus :
RépondreSupprimer"Alors les petits blancs , ça pérore en se reniflant le fion « entre soi » (...) L’hégémonie est finie, il va falloir s’y faire, les « albinos » ont fini leur temps (voyez l’état de la planète !), il va falloir regagner les montagnes du Caucase et les Forêts de Germanie, il va falloir endosser vos peaux de bête, celles qui ne vous ont jamais quitté..."
ne constitue-t-il pas une incitation à la haine raciale qui est non seulement interdite par le règlement international de Blogger, mais aussi un délit pénal dans le droit français ?
L'incitation à la haine raciale selon le règlement de Blogger :
RépondreSupprimer"Incitation à la haine : Nous mettons Blogger à votre disposition pour vous permettre d'exprimer vos opinions, même si elles suscitent la polémique. Mais vous ne devez en aucun cas publier du contenu qui incite à la haine envers des groupes en fonction de la race ou de l'origine ethnique, de la religion, du handicap, du sexe, de l'âge, du statut de vétéran et de l'orientation/identité sexuelle."
Source : Règlement relatif au contenu Blogger, www.blogger.com/content.g
Anonyme, aurais-tu un pseudonyme, un prénonyme ?
RépondreSupprimerDans le fond, tu n'as pas tort. Et même, je vais te dire une chose: j'aurais lu: "Alors les petits noirs , ça pérore en se reniflant le fion « entre soi »…
Lorsqu’on énonce le « vrai », cela se traduit invariablement par « la haine » et patati et patata… L’hégémonie est finie, il va falloir s’y faire, les « negros » ont fini leur temps (voyez l’état de la planète !), il va falloir enlever vos peaux de bête, celles qui ne vous ont jamais quitté….", je me serais dit : hop, zou, commentaire raciste, je vire, pas envie d'avoir des ennuis pour un con. Mais le racisme inverse, anti-blancs, aussi violent soit-il, ma foi, il vient de pauvres opprimés, alors... Je n'ai pas trop de soucis à me faire, je crois, tant qu'on tolérera des blogs où s'épanouissent ce type de commentaires , (le n°12, et les suivants)
Géo : j'ai commencé à lire l'article en lien, je finirai plus tard, mais il a l'air très intéressant, merci.
RépondreSupprimerL'appel des "Indigènes" début 2005 avait été analysé avec justesse par l'écrivain Serge Quadruppani.
RépondreSupprimerGeo: J'ai lu l'article dont vous donnez le lien. Gilles d'Elia est critique envers les Indigènes de la République (enfin, comme c'est une critique de livre, il explique les points de vue d'un auteur mais il me semble qu'il les argumente en son sens).
RépondreSupprimerGilles d'Elia écrit pourtant sur le site des Indigènes: C’est justement ce qu’on ne pardonne pas aux Indigènes :
"déconstruire la philosophie souchienne en créant de nouveaux concepts, s’emparer de la langue française en forgeant des néologismes, reconquérir une langue vivante, et l’utiliser comme une arme de résistance. Une telle audace, si elle avait été le fait d’intellectuels blancs, eût sans doute été applaudie. Mais qu’elle soit l’œuvre de ceux que la République ne veut pas accepter comme des citoyens au plein sens du terme, et voilà subitement notre Marianne outragée qui se couvre de son voile de bonne sœur [20]. Ne savent-ils donc pas, ces maudits Indigènes que le français est une langue morte qui s’est définitivement fixée au dix-septième siècle ? L’indécrottable phobie du souchien est bien de vivre dans une nation corruptible, une nation qui pourrait être “dénaturée” par certains groupes ethniques," etc, etc.
Je me trompe de personne, je ne comprends rien à rien, ou bien c'est ce qu'on appelle "le double discours"?
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=70
RépondreSupprimer(l'article sur le site des Indigènes)
Malavita: lu. En effet... C'était au temps où Jonquet venait d'écrire "ils sont votre épouvante..." (Qu'est ce qu'on lui a tapé dessus pour ce livre, alors qu'on n'en dirait pas le centième maintenant, comme quoi les temps changent...)
RépondreSupprimerJ'ai eu tort, pour le "double discours". Éclaircissement et explications dans cette discussion intéressante (où l'on voit, entre autres, que Nobo est un multipseudo plus connu sous celui de "Bougnoulosophe". Le Net est tout petit pour ceux qui, comme lui, aiment d'un aussi grand amour)
RépondreSupprimerHermès , je suppose que votre remarque s'adresse à Nobo et aux Indigènes de la République ?
RépondreSupprimerSur le lien que je propose plus haut (discussion intéressante), il y a un commentaire d'un certain Karib,"Irréductible athée, anarchiste de coeur et marxiste de tête" que je recopie:
RépondreSupprimer"De ces notions d’identité, de culture, de racines, de terroir et de que sais-je encore, il en va comme de l’eau : c’est quand elles stagnent qu’elles s’empoisonnent. Et quand elles coulent, se cognent aux pierres et abritent des truites qu’elles nous murmurent aux oreilles. Irréductible athée, anarchiste de coeur et marxiste de tête, j’avoue pourtant mon émoi lorsque j’ai entendu le chant du muezzin retentir de colline en colline dans le bled marocain. J’avoue le frisson qui m’a parcouru à écouter des moines orthodoxes chanter en choeur dans un monastère grec. J’avoue aimer, lorsque je parcours le monde, la diversité des épices, des costumes, des langues, des accents, des maisons... Mais lorsque la très hystérique Houria Bouteledja veut mettre tout cela en parti, lorsque l’identité, le terroir, les racines et que sais-je encore se mettent au garde à vous et se figent en tant que telles, alors je sais que l’on creuse la tombe du communisme, de ce qui nous est commun, à nous les hommes sur cette terre. Je sais qu’alors on enterre la lutte des classes au profit de la lutte des races. Et je sais que les Indigènes de la pensée et tous les maquereaux qui gèrent les trottoirs de la "différence" sont mes ennemis."
Ah l’identité française ! Chassez le naturel et il reviendra au galop. Cette passion irraisonnée, tellement française, pour la délation, la « collaboration verticale » et les listes...Vous m’offez quoi comme « service » pour un riglisse, ma Suzanne... Plutôt que la « Pie Moqueuse », tu devrais appelé ton blog le « Corbeau volubile », non seulement c’est plus classique, mais cela te va à ravir !
RépondreSupprimerCher Nobo-Bougnoulospophe : je ne comprends même pas de quoi tu parles.
RépondreSupprimerTu es vexé que quelqu'un se soit amusé, un jour, à comparer toutes les IP de messages anonymes ou aux signatures bidon qui disaient: "saletés de petits blancs pourraves, on sera un jour les plus forts et on vous foutra à la mer" ? Il n'est pas assez fréquenté, ton site de jérémiades racistes pour islamistes débiles et pauvres apprentis sociologues qui se gargarisent de grands mots et finissent par accuser tout le monde de succomber à la propagande sioniste, à l'esclavagisme post colonialiste, à je ne sais quoi encore ?
C'est déjà bien assez triste que de pauvres gosses idiots et paumés, reflet presque conforme des petits néo-nazis analphabètes, portés par ton islamisme à la con, essaient de faire régner leur loi dans les caves des cités, dans les quartiers où l'on brûle les filles et les bus et caillasse les pompiers et les ambulances... Va te faire mousser ailleurs, crétin, ou demande l'asile idéologique dans un pays où règne ta charia chérie.
Les commentaires sur ce billet sont fermés. Vous pouvez retrouver les textes du Bougnoulosophe sur son site ou sur celui des Indigènes de la République.
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