mercredi 18 mars 2009
Clichés frais du jour
Je suis allée au marché tôt ce matin. Les gens sourient, c'est le printemps. Comme il y avait la queue aux étals de premières fraises de Saint-Pol de Léon, j'ai filé directement chez le marchand de clichés pour remplir mon panier. Ce n'est pas qu'il soit spécialement bien achalandé, mais en ces temps de crise, le cliché est bon marché. J'ai pris comme d'habitude deux kilos de discrimination pour en faire un gratin ce soir. Je les servirai avec une poêlée d'alimenter les fantasmes et je garde pour demain les rance et les relents nauséabonds d'une autre époque, c'est meilleur réchauffé. J'ai cherché des nouveautés, les primeurs, mais je n'ai rien trouvé. Il n'y avait que du stigmatisé, encore du stigmatisé par sac de cinq kilos ou en barquette tout épluché et prêt à cuire mais j'avais envie de changer un peu, on ne sait plus à quelle sauce les accommoder et plus personne n'en veut à la maison.
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"Les gens sourient, c'est le printemps". Beau cliché.
RépondreSupprimerbien vu :)
RépondreSupprimerBref, au final, on va dire que y a pas d'souci...
RépondreSupprimerDites voir, chère Suzanne, si toutefois vous êtes parisienne, que diriez-vous de passer boire un verre (ou deux) à la Comète, ce soir, afin d'y rencontrer deux gros, dont un avec une cravate à chier ?
RépondreSupprimer"Les gens sourient, c'est le printemps", ce n'est pas tant un cliché que ça. C'est une réalité. Le soleil fait la foire en nous, fait éclater nos hormones gelées. Quoi, c'est pas cliché, c'est bien de se réjouir de la saison renaissante.
RépondreSupprimer(texte réjouissant Suzanne (oh la vache, comment qu'on fait face à un commentaire aussi lénifiant que le mien quand on est Suzanne...))
Attendez, j'en rajoute une couche...oh, Suzanne, on croirait Thackeray qui va faire son marché...
(je vous assure que ma période conne va passer, c'est rien qu'une phase saisonnière)
Suzanne,
RépondreSupprimerVous avez liquidé vos membres....
Et encore, y a plus d'saison !!
RépondreSupprimerDidier (et le cravaté): je suis loin de la Comète... Provinciale et pire encore: rurale. Je ne peux donc pas aller partager avec vous un ou deux diabolo-orgeat ce soir à la Comète, à mon grand regret.
RépondreSupprimerDorham: je ne savais pas qui était Thackeray. J'ai regardé dans Wikipédia. Si j'étais un homme, je vous provoquerais en duel.
Bon... tant pis...
RépondreSupprimerEt c'est où, votre campagne, des fois que... ?
En Bretagne profonde...
RépondreSupprimerC'est grand, la Bretagne profonde ! Par rapport à Loudéac ?
RépondreSupprimerOù Suzanne ramène sa fraise...
RépondreSupprimerC'est vrai, ça : où donc, en Bretagne ?
RépondreSupprimerDorham: j'ai lu des textes de Thackeray. finalement, je reviens sur l'idée du duel. (Mais c'était l'ennemi de Dickens, tout de même)
RépondreSupprimerAvec autant de "stigmatiser" sur les étales, c'est normal qu'on en retrouve à toutes les sauces alors ! :)
RépondreSupprimer"Il ne vous resterait pas un peu de "c'est la fin de la démocratie" pour accompagner mon rôti de populisme trotskyste ?"
Vallenain, un petit sorbet aux heures les plus sombres de notre histoire, c'est tout ce que nous avons en stock, il ne nous reste plus de tarte au respect mutuel des valeurs républicaine.
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