jeudi 16 janvier 2014

J'entendais moins le bruit, et j'aimais bien

Il y a dans les fêtes foraines une drôle d'attraction qui ne ressemble pas aux autres.






On enferme les enfants dans des bulles posées sur une piscine et on les y laisse une dizaine de minutes. Au début ils font rouler la boule, et après ils restent calmes.

Quand ils en sortent, ils se mettent les mains sur les oreilles. "J'entendais moins le bruit, et j'aimais bien", dit  une petite fille qui voudrait  y retourner.

20 commentaires:

  1. Ce midi, j'avais un repas professionnel. Deux heures d'une discussion convenue. On ne parle pas travail, on est là pour se détendre, ni de politique, manquerait plus qu'on se fâche... mais c'est grotesque : on enchaine les mots sans savoir de quoi on parle (l'organisation de la coupe du monde, une vanne sur Hollande et des déboires, la carrière d'un type parti en retraite...). Ne pouvant sortir mon iPhone par convention, j'avais l'impression d'être dans un silence, comme une bulle.

    Sensation étonnante. Il y a du bruit mais vous êtes là pour y faire face, contrairement au métro par exemple, quand vous êtes importuné par le bruit ou au boulot quand vous devez être bon "techniquement" et "diplomatiquement".

    Beau billet (et commentaire quasi hors sujet).

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    1. Ça me fait penser que vous avez lancé une vanne sur Hollande dans mon blog et que je ai pas répondu (à personne, d'ailleurs).

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    2. Non, pas hors sujet... Vous êtes dans une bulle quand vous êtes entouré de gens en chair et en os, et vous en sortez quand vous entrez dans le niphone... C'est original ! (smiley)

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    3. Smiley ou pas, vous avez raison. Quand je lis certains commentaires, je me dis que les usagers des réseaux sociaux sont dans une bulle.

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  2. Moi, cela va faire six mois que je vis dans une bulle de silence ; et la perspective d'en sortir d'ici deux semaines commence à me miner sérieusement. Je n'en suis pas encore à me souhaiter un nouveau cancer mais c'est tout juste…

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  3. Eh, oh, n'abusez pas des cancers, ça rend malade.

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    1. Arrêtez de stigmatiser les cancéreux ! Vous avez assez à faire avec les musulmans.

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    2. Le cancer rend beaucoup moins malade que le journalisme ! Je le sais, j'ai testé les deux. Pour me rendre compte.

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  4. Plus cancéreux que moi, tumeur.

    P. Desproges

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  5. C'est au milieu de supporter du PSG, que j'ai l'impression d'être dans une bulle, ils parlent un idiome qui m'est inconnu, la foot-langue.

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  6. On peut aussi voir la chose de l'autre côté. Quand on enferme les enfants dans des bulles, pour nous aussi ça fait moins de bruit... et on aime bien.

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  7. Je trouve souvent la position de l'église rétrograde, ce billet vient de m'ouvrir les yeux : le Pape vit dans une bulle.

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  8. Personne ne me dit qu'il trouve cela joli et poétique, ces petits enfants qui flottent dans une bulle irisée...
    Conclusion: mes commentateurs ne sont pas powets, ou ont eu des enfants. Ou les deux.

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    1. j'essaye d'éduquer 4 gosses qui sont devenus adolescents voire jeunes adultes et parfois, je les enfermerais dans une bulle pour avoir le silence mais il restera leur mère qui me fera des reproches, peut être qu'un traitement identique s'imposera là aussi mais je suis un vilain nauséabond.

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    2. Mettez-les tous dans la même bulle, que vous confierez au gulf stream au large d'Ouessant.

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  9. Je trouve cela joli et poétique, et en plus, ça me rappelle des lectures d'enfance.

    (Comment ça, je fayotte ? Pas du tout !)

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  10. Et voilà que nous décevons notre hôtesse.
    Je vais donc fayoter comme Malavita, : c'est joli, poétique (et tellement reposant de mettre ces sales gosses sous cloche pour avoir un moment de paix !!!)

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  11. Ce que fait Suzanne est toujours joli et poétique, voyons ! Le dire ici serait dire que c'est la première fois qu'elle fait un billet joli et poétique.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.