vendredi 5 octobre 2012

Un peu de changement pour les Gens du Voyage, c'est maintenant

Ah, tiens, une injustice en partie réparée.
Alors qu'on parlait de l'opportunité d'offrir le droit de vote  aux étrangers, il y avait une sous-catégorie de Français qui n'en bénéficiaient qu'avec un régime spécial et restrictif : les Gens du Voyage.
Si vous déménagez, vous pouvez voter au bout de  six mois dans votre nouvelle commune.
Les Manouches, Gitans et autres Tziganes nomades devaient  attendre trois ans dans leur commune de rattachement,  eux. Ces communes dites "de rattachement"  avaient un quota, aussi. Pas plus de 3% de nomades inscrits sur les listes électorales. Ce délai d'attente a été aligné sur celui des autres Français.
Les nomades avaient un carnet et un livret de circulation. Le carnet devait être visé et tamponné tous les trois mois par la gendarmerie. Un an de prison en cas de manquement. Il  vient d'être supprimé.  Le livret est gardé, lui. Les SDF n'ont pas besoin de livret, mais  les Tziganes, si. Certaines familles tziganes ont des ancêtres au père Lachaise et ailleurs en province  depuis plusieurs siècles.

Beaucoup de Gens du Voyage ont réussi à ne plus avoir de carnet ni livret, en achetant des maisons ou des terrains pour y vivre en famille.  Le problème de la commune de rattachement ne se pose plus, s'ils y séjournent un certain temps. C'est sans doute la meilleure solution, même si elle ne convient pas aux nomades purs et durs.




23 commentaires:

  1. Le carnet de notes, oui ! Le carnet de circulation, non !

    J'ai bien résumé les deux derniers billets ?

    RépondreSupprimer
  2. Oui !
    La gauche ne l'avait pas promis, mais la gauche l'a fait !
    (et vive l'eau ferrugineuse!)

    RépondreSupprimer
  3. Les Carnets du sous-sol, oui ! Les Carnets de Turner, non !

    (Clic-Clac)

    RépondreSupprimer
  4. Oh, faire de la pub pour un machin pareil (les carnets de Turner) ! Pas lu, mais j'imagine.


    RépondreSupprimer
  5. Réponses
    1. Un peu de justice ne leur fera pas de mal.
      (dans tous les sens du terme, ajouterai-je avant que certains de mes commentateurs me causent de vols de chantier et de prostitution infantile)

      (et un peu de féminisme ne leur nuirait pas non plus).

      Supprimer
  6. "Certaines familles tziganes ont des ancêtres au père Lachaise et ailleurs en province depuis plusieurs siècles".

    Allons bon. Ils nous volaient nos tombes avant nos poules...

    RépondreSupprimer
  7. Malavita, je n'ai pas de stérilet en cuivre, je ne risque rien. (Vous saviez que j'allais répondre ça, hein)

    Sinon, cette vidéo est parfaite aussi, la chorégraphie est magnifique.
    http://www.youtube.com/watch?v=QgxnVobr__4

    RépondreSupprimer
  8. Vous, vous faites des billets uniquement pour attirer les commentaires du supporter de Louis XX, notre roi qui ressemble carrément à Mickael Vendetta...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce serait trop facile.
      Et ça ne fait pas la une de la Presse, ni des blogs. C'est marrant, on vient juste de balancer des droits acquis depuis longtemps à chaque Français à une sorte de caste inférieure légalement parlant, et ça n'a pas l'air de faire causer grand-monde. Moins qu'une rixe entre Arabes et Gitans pour le rackett d'un parking, en tout cas.

      Supprimer
  9. Ils ne se marient qu'entre eux, on a fait mieux en termes d'ouverture à l'autre, de volonté de s'intégrer à défaut de s'assimiler. Ils sont français comme moi je suis moldo-volaque. Comme les roms qui sont présents en Bulgarie ou en Roumanie depuis environ six siècles et qui ne se mélangent pas plus avec la population locale. Ça reste des manouches, des français de papiers.
    Quand on refuse le mode de vie du pays auquel on prétend appartenir au même titre que ceux dont le lignage remonte à la nuit des temps, il me semble normal de ne pas être mis au même plan que le français lambda.

    Dorham, je vous emm...e. Réglez vos problèmes de choix entre vos inclinations politiques et le catholicisme que vous affichez.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le cas où vous ne comprendriez pas : http://koltchak91120.wordpress.com/2012/09/16/les-points-sur-les-i-et-les-barres-aux-t/

      Supprimer
    2. Koltchak, depuis la chute de l'Ancien Régime l'article 7 nous dit qu'en France, "Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi."

      Je me réjouis qu'une injustice soit réparée. Pas la peine de me redire tout ce que je sais déjà sur les nomades, et tout et tout. Vous allez me trouver bornée, mais je pense que tous les Français vivant en France doivent avoir les mêmes droits (sauf, évidemment, cas particuliers assez simples à définir et à comprendre). Tous, c'est à dire les blancs, les noirs, les anciens, les nouveaux, les forains, les barons. Pas les femmes, tout de même, piaillera le Jegoun s'éventant avec son Playboy ? Si, les femmes aussi, et même les Bretonnes.

      Supprimer
    3. "Dorham, je vous emm...e. Réglez vos problèmes de choix entre vos inclinations politiques et le catholicisme que vous affichez."

      Après vous Koltchak... Même si en ce qui me concerne, je ne vous emmerde pas, vu que mon catholicisme n'est pas pour moi une simple petite médaille identitaire...


      De la lettre de saint Jacques, lu dimanche dernier :

      "Écoutez-moi, vous, les gens riches ! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent.
      Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l'argent, alors que nous sommes dans les derniers temps !
      Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés ; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l'univers.
      Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu'on massacrait des gens.
      Vous avez condamné le juste et vous l'avez tué, sans qu'il vous résiste."

      De l'Evangile selon St Luc 10.25-37 :

      "25 Un professeur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l'épreuve: «Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?»
      26 Jésus lui dit: «Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?»
      27 Il répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.»
      28 «Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela et tu vivras.» 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?» 30 Jésus reprit la parole et dit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
      31 Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance.
      32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance.
      33 Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit.
      34 Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 35 Le lendemain, [à son départ,] il sortit deux pièces d'argent, les donna à l'aubergiste et dit: 'Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le rendrai à mon retour.'
      36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?» 37 «C'est celui qui a agi avec bonté envers lui», répondit le professeur de la loi. Jésus lui dit [donc]: «Va agir de la même manière, toi aussi.»"

      Entre autres choses...

      Supprimer
    4. Et que savez-vous, de mes choix politiques, d'abord ? Je les affiche moins que vous, pour commencer. Je ne me sers pas du catholicisme pour les légitimer, au contraire de vous. Rien de plus terrible que les catholiques, finalement, ils marchent, Bible en main, tradition en bandoulière, mais rien de ce qui vient du Christ ne les pénètre. Vous manquez d'humilité, Koltchak, de penser que des idéologies humaines puissent ne pas entrer nécessairement en contradiction avec la vérité des Evangiles. Vous vivriez en accord avec elle, vous ne seriez pas l'homme que vous êtes. Cette vérité toute simple vaut pour moi aussi, elle vaut à dire vrai pour tous ceux qui vivent loin de l'idéal de sainteté. Le hic, c'est que vous semblez l'ignorer. Pas moi.

      Supprimer
  10. Ils seraient Français ? A ce compte là, universalité républicaine aidant, autant distribuer 9 milliards de cartes d'identité estampillées RF. Etre français c'est visiblement un drouadlom, même si on pisse sur ses lois, sa culture, etc.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils sont français autant que toi, abruti. Tu te prends pour qui ? Pour un être supérieur aux autres ?

      Supprimer
    2. Nicolas,

      Evidemment que M. Koltchak se sent supérieur. Il lui faut des êtres supérieurs et des inférieurs, des comtesses qui prient aux bonnes places et des gueux qui restent à la leur, à l'écart, à qui, sans doute, on donnera l'aumône, sur le parvis, pour obéir à la TRADITION.

      Supprimer
    3. Ah merde ! La civilisation est compliquée. Mais la TRADITION oblige parfois à prendre des cons pour des cons.

      Supprimer
  11. Des français qui traitent les gens comme vous et moi de Gadjé. C'est marrant mais mes compatriotes je ne les traite pas d'étrangers.

    Un cheval né dans une étable ne sera jamais une vache, même si la république en décide autrement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quant à vous M. du Comptoir de la Comète, je me prends simplement pour quelqu'un qui sait qui il est et à quels lignages il le doit. Pour quelqu'un qui sait qu'un peuple ça n'existe pas grâce à des papiers distribués comme des bonbons dans une cour de récréation. Je me prends pour quelqu'un qui estime ceux qui ont fait le choix d'aimer la France et de la servir au lieu de geindre sur la rengaine victimaire. Ceux-là je les respecte car ils pensent à leurs devoirs au lieu de mettre leurs "droits à" en avant.

      Supprimer

Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.