C'était la gay-pride aujourd'hui, les associations défilaient tranquillement. Il y avait des enfants qui brandissaient des petits drapeaux arc-en-ciel ou marchaient à côté de leurs parents, sous des banderoles qui demandaient le droit à l'insémination, à l'adoption, à la famille homoparentale. Ceux que j'ai vus avaient l'air de s'ennuyer un peu.
***
.
.
Quelle misère, j'ai honte pour eux...
RépondreSupprimerPour la masse Lgtb, le monde est un, arc-en-ciel, sans frontières, sans sexe...Le déni de la réalité !
C'est bien de participer, Suzanne.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSortez vos rouges tabliers...
RépondreSupprimerPareil que celui d'avant Camille :
RépondreSupprimerCommentaire supprimé par l'auteur.
Copieur !
RépondreSupprimer« "Gay", mot d'argot anglais qui signifie tout crûment "pédé", est en train de détrôner en France "homo", ce raccourci qui représentait la seule façon non injurieuse de désigner un homosexuel. Oui, mais "gay" est français, il a passé la Manche avec Guillaume et, après des avatars en cascade, en est venu à signifier ce qu'il signifie aujourd'hui. (Peut-être estime-t-on, en Angleterre, que les exercices auxquels se livrent les homosexuels les maintiennent de bonne humeur ?) Pendant ce temps, chez nous, il a continué à vivre sa petite vie, et "gai" est toujours le synonyme souriant de "joyeux". Oui, mais, voilà que, depuis que "gay" est à la mode, on n'ose plus employer le bon vieux "gai" bien français. Allez donc suggérer à un malabar ombrageux qu'il est un peu gai, vous comprendrez ce que je veux dire. »
RépondreSupprimerFrançois Cavanna, Mignonne, allons voir si la rose..., Belfond, 1989.
Il semble que Cavanna se trompait lorsqu'il faisait de gay un équivalent, à l'origine, de notre pédé honni (cf l'article de Wikipédia – non, non, je ne dirai pas Wikipédale, je ne goûte guère cet humour-là, moi, Madame... – ici), cependant je déplore tout autant que lui cet usage qui conduit à ce que des mots de notre langue soient dénaturés, voire finissent, comme le verbe supporter, par parfois signifier le contraire de ce qu'ils veulent dire, puis voient peu à peu disparaître leur sens initial. Tout ça à cause d'une mode servile pour tout ce qui vient de chez nos bons maîtres yankees, sans parler de l'incompétence de certains journalistes qui s'improvisent un peu vite traducteurs de l'anglais en pensant qu'il s'agit là d'une langue facile.
Or, comme disait en substance un jour, sur les ondes, Hélène Hazera, qui s'irritait un peu de cette expression de Gay Pride, la fierté, pour tout un chacun, de son identité devrait commencer par l'absence de toute honte à parler sa propre langue.
Chieuvrou: je crois qu'il est trop tard maintenant, on dit "gay pride" et hamburger. Une gay pride n'est pas une manifestation de fierté homosexuelle, c'est une gay pride avec des chars et des drag queens. Une parade, un défilé joyeux (enfin, festif). Un peu comme les fête-Dieu d'autrefois, quoi. On vous jetait des pétales de roses, maintenant on vous offre des poignées de préservatifs (et le lubrifiant qui va avec). Après tout, les grandes créatures qui trébuchent sur des talons-échasses, se parent de plumes et arborent sous des collants pailletés de longues jambes sèches piquetées de courts poils noirs, ce sont peut-être des anges ?
RépondreSupprimerSuzanne, ce rapprochement "fête Dieu" et "Gay pride" est assez injurieux :C'est bien connu, les curés sont pédophiles. Tu tendrais donc à insinuer que des gays pourraient l'être? C'est dégoûtant!
RépondreSupprimerHermès: et les curés gays qui ne sont pas pédophiles ? Ne stigmatisons pas.
RépondreSupprimer