lundi 21 septembre 2015
Le Merle d'or de la critique littéraire
Pour ceux qu'effraient les barbus, pour ceux qui ont envie de flipper un peu plus avec des romans qui imaginent que, ça y est, on y est, c'est l'avènement d'un super pouvoir théocratique, en France ou dans le monde entier :
Soumission, de Michel Houellebecq (2015, Flammarion) : hum.
2084, de Boualem Sansal (2015, Gallimard) : bof.
Oussama, de Norman Spinrad (2010, Fayard) : le meilleur des trois.
Mais, me dira-t-on, on ne peut comparer... si si, on peut.
Lisez les trois et revenez m'en causer.
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Tant qu'à se projeter sur les prévisions de Spinrad, préférez "Le printemps Russe". ;)
RépondreSupprimerA.g.
Merci, je n'ai pas lu celui-la !
RépondreSupprimerA ceux-là, on peut ajouter "La Mosquée Notre-Dame de Paris" d'Elena Tchoudinova. Attention, la traduction française (anonyme) ne casse pas des briques.
RépondreSupprimerJ'en parlais en son temps: http://fattorius.over-blog.com/2014/12/guerre-civile-a-paris-un-gout-d-inacheve.html
Concernant vos propositions de lectures, je donnerai sans doute la priorité au Boualem Sansal - un écrivain que j'ai déjà lu avec bonheur. Quant au Spinrad, je ne le connaissais pas. Merci pour le tuyau!
Merci DF, je n'ai pas lu "La Mosquée Notre-Dame de Paris" d'Elena Tchoudinova, et en plus je ne lis pas le russe...
SupprimerPour comparer les trois romans, si on s'en tient au sujet, quel est le plus plausible ? Soumission. Le coup de destin qui l'a accompagné est extraordinaire et effrayant.
J'ai lu assez vite 2084 en sautant des pages. Sans vouloir paraître prétentieuse, je trouve que Boualem Sansal a fait des progrès en écriture; son style s'est simplifié, mais... 2084 n'est pas un bon roman. Orwell finit par user quand on s'en sert ainsi. Tout est prévisible, lourd, au ras du sol. En lisant les premières pages, j'avais l'impression d'être dans un de ces mauvais bouquins tirés d'un film, ou dans le scénario du film qu'on allait tirer de ce livre. Je n'ai pas embarqué du tout, à cause cette écriture compacte, assénée. et de procédés narratifs que je trouve horripilants. Le thème de la langue corrompue est très intéressant, mais mal traité: l'auteur explique, et explique, et explique encore...
Je trouve beaucoup de qualités à Boualem Sansal, mais pas celle de bon romancier, dommage.
Chez Ruquier, l'autre semaine, Houellebecq a dit beaucoup de bien du roman de Sansal… que je n'ai aucune envie de lire pour ma part (mais sans le moindre argument à fournir).
RépondreSupprimerIl a dit du bien du roman lui-même ?
RépondreSupprimerOui. C'est tout au début de l'entretien, que l'on trouve facilement sur internet.
SupprimerJe viens de regarder le passage vidéo... Oui, il a dit que c'était "un bon livre", qui allait plus loin que ce qu'il avait écrit, lui.
Supprimer(purée, Yann Moix prend du crack ou quoi ?)
Moix, c'est le seul type capable de faire regretter Caron.
SupprimerOh, non, quand même pas.
SupprimerIls ont en commun le ricanement auto-satisfait.
SupprimerJ'ai regardé le débat avec Onfray...
Est-ce que Ruquier choisit des collaborateurs hargneux et débiles pour mieux valoriser les hommes qui les ridiculisent ?
Ah, ben bravo tous les deux, vous avez réussi à me les faire regarder, Onfray -quel talent !- et Moix -odieux.
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