J'ai connu un gars qui me raconta que son jeune frère, fervent militant socialiste, eu un jour à accomplir un stage dans un infâme bac à crouillats en banlieue d'une grande ville.
C'est un commentaire qui semble ne choquer personne, du 29 janvier, sur ce blog, où l'on peut lire la suite en cliquetant sur le lien. On y raconte l'effet qu'eut cette immersion brutale sur le fervent militant socialiste, et pour qui ce brave jeune homme au cœur à gauche vota ensuite, dès qu'il eut l'occasion de le faire.
Tiens tiens, me suis-je dit, la langue doit évoluer si on lâche comme ça du crouillat sur un blog où quelque commentateur se fait fort de me rappeler qu'il ne faut pas confondre du tout les Arabes et les musulmans et que c'est bien l'islam qu'on combat, mais attention, qu'un Arabe peut être un brave type s'il n'est pas trop musulman.
C'est un commentaire qui semble ne choquer personne, du 29 janvier, sur ce blog, où l'on peut lire la suite en cliquetant sur le lien. On y raconte l'effet qu'eut cette immersion brutale sur le fervent militant socialiste, et pour qui ce brave jeune homme au cœur à gauche vota ensuite, dès qu'il eut l'occasion de le faire.
Tiens tiens, me suis-je dit, la langue doit évoluer si on lâche comme ça du crouillat sur un blog où quelque commentateur se fait fort de me rappeler qu'il ne faut pas confondre du tout les Arabes et les musulmans et que c'est bien l'islam qu'on combat, mais attention, qu'un Arabe peut être un brave type s'il n'est pas trop musulman.
Voyons ce qu'en disent les dictionnaires:
CROUILLAT, subst. masc. CROUILLAT, subst. masc.
Fam. et injurieux. Arabe d'Afrique du Nord. Synon. sidi, bicot, raton. Archevêque de Carthage depuis la conquête des crouillats (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 42). Les crouillats, c'est comme ça qu'ils les drivent leurs gonzesses, à coups de triques au propre et au figuré (LE BRETON, Rififi, 1953, p. 73).
(TLF)
Du vaudois (Ouest de la Suisse) qui veut dire gamin.
De l'arabe maghrébin ('a) khuya, « mon frère », terme de politesse fréquent en Afrique du nord, altéré par ignorance ou malveillance raciste en crouillat, (on trouve aussi crouilla, crouya ou krouïa), d'où crouill', crougna, crouilledoche. (Wiktionnaire)
Fam. et injurieux. Arabe d'Afrique du Nord. Synon. sidi, bicot, raton. Archevêque de Carthage depuis la conquête des crouillats (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 42). Les crouillats, c'est comme ça qu'ils les drivent leurs gonzesses, à coups de triques au propre et au figuré (LE BRETON, Rififi, 1953, p. 73).
(TLF)
Du vaudois (Ouest de la Suisse) qui veut dire gamin.
De l'arabe maghrébin ('a) khuya, « mon frère », terme de politesse fréquent en Afrique du nord, altéré par ignorance ou malveillance raciste en crouillat, (on trouve aussi crouilla, crouya ou krouïa), d'où crouill', crougna, crouilledoche. (Wiktionnaire)
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Est-ce que ça va devenir très difficile de trouver des gens sincères qui considèrent l'islam comme un mal politique, social, MAIS se gardent strictement de toute expression raciste ? S''en gardent non par peur des représailles et dénonciations bloguesques et des ridicules associations antiracistes, mais par conviction, par tenue morale ?
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Là, pour le coup, on tomberait facilement dans le nauséabond. Mais, fait un peu curieux, dans le nauséabond obsolète, désuet, très "France de grand-papa". Car qui utilise encore ce type de mots dévalorisants (bicots, crouilles…), qui sent sa Guerre d'Algérie à plein nez ?
RépondreSupprimerÀ moins que l'utilisateur les considère aussi anodins que rital, portos ou espingo ? Ce qui semble tout de même difficile à croire.
Je ne connaissais pas ce terme de "crouillats" alors que j'utilise fréquemment "crouilles" mais "affectueusement", par exemple quand un bistro que je fréquente est surtout fréquenté par Kabyles (ce qui est souvent le cas à Bicêtre).
RépondreSupprimerDans le commentaire cité, c'est plutôt la locution "bac à crouillats" qui mérite des baffes...
Cela dit, je ne vois pas ce que la question finale du billet a comme rapport avec ce commentaire qui ne touche pas à la religion. Et surtout, on ne peut pas "voir tout blanc ou tout noir"... Est-ce que dire "à Bicêtre les arabes font le ramadan" est raciste, est un amalgame odieux, ... ?
Didier: je me demande si ces mots ne sont pas comme des pions qu'on hasarde pour voir jusqu'où on peut aller, si ça va rester, si ça va provoquer des réactions, une sorte de "allez, on est entre nous, on ne va pas s'embarrasser du politiquement correct".
RépondreSupprimerTiens, vous avez dit nauséabond ? Z'êtes pas malade, au moins, hmmm ?
crouilles, utilisé affectueusement ? Je trouve le mot assez violent mais je vous crois, hein.
RépondreSupprimerDire "les Arabes font le ramadan", ce pourrait être un amalgame, si ce n'était pas grosso modo la réalité.
Et, Nicolas, pour répondre simplement à votre question: c'est parce que je suis plutôt contente que de plus en plus de gens résistent à l'islamisation, mais inquiète de l'expression raciste bas du front qui s'y mêle inextricablement.
RépondreSupprimerJ'ai fait exprès, pour "nauséabond” ! Sinon, j'ai oublié de vous dire : bravo pour votre titre, auquel j'ai été particulièrement sensible, moi qui suis plongé depuis quelques jours dans Les Bostoniennes.
RépondreSupprimerSinon, je me souviens d'un ami (peu suspect de racisme) qui, pour me narrer une anecdote concernant un adolescent arabe, disait : « le p'tit Bougne », et le disait d'une manière visiblement affectueuse.
Les Bostoniennes ! ça alors !
RépondreSupprimerC'est précisément ce que je suis en train de lire, je voulais faire un clin d'oeil à Olympe !
Didier: c'était Gide, l'ami affectueux, hmmm?
RépondreSupprimerGide ou Jean Genet ...
RépondreSupprimerSinon, bravo pour les progrès en contrepèteries : le r'tour des couilles, l'Académie Française tolère l'élision dans ce cas (licence poétique).
RépondreSupprimerAh, bravo, Malavita : découvrant le titre, j'ai cherché le contrepet sans le trouver. Il est vrai que je ne suis guère doué à cet exercice.
RépondreSupprimerBon, déjà, il va falloir que notre ami révise son passé simple.
RépondreSupprimer(je vais lire maintenant)
"Est-ce que ça va devenir très difficile de trouver des gens sincères qui considèrent l'islam comme un mal politique, social, MAIS se gardent strictement de toute expression raciste ? S''en gardent non par peur des représailles et dénonciations bloguesques et des ridicules associations antiracistes, mais par conviction, par tenue morale ?"
RépondreSupprimerC'est l'évidence, Suzanne, comme il semble aujourd'hui de plus en plus difficile de trouver des individus critiquant la politique d'Israël sans être antisémite. Il faut vous faire une raison, l'intelligence n'est pas la chose la mieux partagée du monde.
L'autre question, c'est : l'émergence des radicalismes idiots condamne-t-il toutes les causes ?
Est-ce qu'il n'y a pas surtout comme un versant absurde du politiquement correct une sorte de politiquement incorrect-correct qui fait que personne n'ose relever le mot, de crier au nauséabondeux" par peur d'être pour moralisateur gauchisse ?
RépondreSupprimerD'un côté, un code implique qu'on doit employer le terme "race" avec prudence, d'un autre qu'il est malvenu de relever les termes connotés sous peine de perdre cette "virilité" langagière souhaitée.
Dans de nombreux cas, on suit tout de même de sacrés codes de conduites (moi le premier bien sûr).
Suzanne, j'ai du mal à comprendre.
RépondreSupprimerVous semblez vous offusquer d'un mot d'argot, alors qu'un de vos amis publie tranquillement dans son journal de décembre que les musulmans sont nos ennemis, qu'il faut tirer à vue, voire recoloniser (c'est à dire déclarer la guerre aux pays musulmans)...
Ce genre de discours ne vous inquiète guère il est pourtant bien plus violent que les quelques mots d'argots relevés.
Très bel article,bien "pollitically correct",qui fait indirectement l'éloge de la censure.
RépondreSupprimerVous serez d'accord, cher Mash, de dire que la censure est odieuse, et que la liberté de toute dire est primordiale. En ce sens, il est interdit d'interdire, effectivement.
RépondreSupprimerVous serez je suppose le premier à défendre le petit jeune qui va faire caca sur le drapeau français, au nom de la liberté de tout.
La liberté d'expression, la censure et le politiquement correct ont bon dos : si mon fils dit une connerie, je le censure. Ce n'est pas de la tyrannie, mais de l'éducation, de la civilisation.
Tiens ! J'étais pas abonné aux commentaires, ici.
RépondreSupprimerSuzanne,
Oui, affectueux. Comme quand je traite un commentateur d'abruti ou Didier Goux de gros con nazi...
Quand je rentre dans un bistro rempli d'Arabes (des Kabyles pour être précis, vu la population de Bicêtre), je dis "salut les crouilles", pas un seul ne se vexe : tous savent que je viens là pour les voir, non pas comme si j'allais au zoo, jusque PARCE QUE j'y vais tout le temps...
"Quand je rentre dans un bistro rempli d'Arabes "
RépondreSupprimerMais c'est très dangereux !
Je dirai simplement que la censure est une méthode.
RépondreSupprimerJe constate que certains essaient bien de réagir,mais craignent les éclaboussures que peuvent leur occasionner parfois des commentateurs;mais c'est votre droit Suzanne...
Mash, je vais défendre Suzanne : je pense au contraire qu'elle est un des rares cas à ne pas tenir compte des retours de manivelles des commentateurs, et elle peut arroser à droite comme à gauche sans scrupule.
RépondreSupprimerLa position la plus confortable est celle d'un clientélisme, quelque soit l'orientation, ce n'est pas le cas ici.
Mash, wep, chuis assez politiquement correcte, finalement. J'aime pas quand on s'en prend au physique des gens avec des noms infâmants non plus, c'est vous dire si je suis bonne sœur.
RépondreSupprimerMaintenant, vous pouvez chuchoter susurrer gueuler ou vous mettre en bannière crouille bicot youpin ou ce que vous voudrez, je n'ai pas la fibre dénonciatrice, mais ce n'est pas mon truc et je le dis, c'est tout. Et ça déconsidère et rend impossible toute alliance avec ceux qui clapotent là-dedans et s'adonnent à ce sympathique racisme bon enfant populo et bien de chez nous, comme l'affirment les grands Renaud Camus, Finkielkraut ou autres contrislamistes médiatiques que citent souvent des blogueurs qui, faute d'une bonne guerre, fourbissent un vocabulaire qui a déjà servi.
Mash, je n'ai pas tellement compris votre commentaire. La censure serait ma méthode ? Vous imaginez le "pas de censure du tout, sur rien", comme le dit Balmeyer ? Si votre enfant de huit ans rentre de l'école en disant qu'il a mis la patée aux crouilles et que la semaine d'après, ce sera le tour des négros, et déclare à votre voisine qu'elle ressemble à un tas de merde, affaissée comme elle est dans un fauteuil d'infirme, vous l'encouragerez dans "le langage vrai" ?
RépondreSupprimerEn clair, quelqu'un qui parle des Arabes en disant "un infâme bac à crouillats", et un blog qui laisse ça en commentaire, c'est du berk, du ratonneur à trois sous. Le seul truc que j'espère,c'est qu'il n'aient que de la gueule, de vagues désirs de saigner, de baffer ou d'occire à coups de balles trempées dans le saindoux les incompatibles avec le rite tridentin et le pélerinage à Saint-Machin-des-Croisés-d'autrefois.
RépondreSupprimerLe maniement de l'insulte "bas de gamme"ne correspond pas à ma manière d'être.
RépondreSupprimerRien ne me relie particulièrement à ObsédéTextuel,si ce n'est de ne pas être en accord avec vous.
Je ne comprend pas pourquoi vous vous en prenez à cette sympathique Dixie et pas directement à OT.
Reprocheriez-vous à Dixie d'avoir mal fait le ménage parmi les commentaires?
J'ai le sentiment que ceci relève du prétexte pour l'agresser sans avoir l'air d'y toucher façon "soft-enfoirée".
Tzatza: je vais relire le journal de décembre et j'irai stigmatiser l'odieux diariste après.
RépondreSupprimerMash: je cite pourtant le commentaire précisément. Non, Dixie ne dit pas cela, puisqu'elle "échangerait un arabe laïque contre un converti aryen" (je cite de mémoire) mais il y a dans les blogs antimusulmans un côté "on ne fait pas de détail, la guerre n'est pas une affaire de fillettes" que je trouve à la fois inquiétant quand c'est du racisme basique exprimé par des abrutis et comique quand il tombe excactement dans le travers qu'ils veulent dénoncer. Notez que je trouve les blogs de gaucho musulmanistes tout aussi cons et violents sous leur vernis chafouin. C'est ce qui me donne l'aimable privilège de me faire taper dessus par les intégristes, les pénibles et les illuminés des deux bords, c'est un peu chiant parfois mais où serait le plaisir de bloguer, sinon ? hein ?
RépondreSupprimerComme je vous comprends. Me faisant traiter de facho sur Mariane 2 et de bisounours chez d’autres (!), j’ai appelé mon blog « trop méchant mais pas assez ».
RépondreSupprimerPar contre je souhaite éviter de tomber dans un autre extrême, celle des « donneurs de leçon universels » …c’est tentant pourtant.
Dxdiag: "donneur de leçons universel"... Me v'la blogueuse O.
RépondreSupprimerSans déconner, ça ne vous dérange pas, "crouillat" ? même pas un petit peu ? Bon, ok, moi si, j'ai un vieux fond de morale d'école publique, mais je ne me pare pas pour autant de la cape de toutes les vertus en pointant un doigt accusateur. Je m'étonne, avant tout.
Humm ça doits être l'âge ( je suis vieux ) mais il ne me viendrait jamais à l'idée et encore moins à la bouche de traiter qui que ce soit de cr*** Mais d'un autre côté quand j'entends "bougre" j'entends "sodomite" comme au XVIII eme siècle... donc.. Geargies
RépondreSupprimerGeargies: moi aussi, pour Bougre, mais je crois qu'on en ignore l'étymologie.
RépondreSupprimerIl y a un blog dont l'aubergiste ne se cache pas d'aimer les hommes, et dans ce blog, une des commentatrices les plus actives a pour pseudonyme "Bougrenette", ce qui me fait bêtement rigoler.
bougre, Du b. lat. bulgarus « bulgare »
RépondreSupprimerLes Bulgares étant considérés comme hérétiques aux mœurs que la religion réprouve...
esclave pour slave
RépondreSupprimerbarbare pour berbère
la xénophobie ne date pas d'hier
Je déteste tous ces mots comme j'ai horreur d'entendre souchiens, frog (les anglophones canadiens envers les francophones, ou pire "speake white).
RépondreSupprimerTzatza: c'est l'antiracisme dogmatique qui date d'hier.
RépondreSupprimerCatherine: la première fois que j'ai entendu sous-chiens, c'était à la télévision, prononcé par Houria Boutledja, dans un débat avec Finkielkraut. J'ai trouvé ça sidérant. Il avait l'air au bord des larmes, et elle souriait. On ne pouvait que l'entendre "sous-chien", et depuis, à chaque fois que je lis "souchien", je le prononce sous-chien" dans ma tête. Même effet que "crouillats" ou autres gentillesses.
Merci pour les éclaircissements que vous avez cru devoir me laisser mais j’avais bien compris : le blog où j’ai choisi de ne pratiquer aucune censure est parfois mal fréquenté, ce qui prouve que la taulière n’est pas nickel propre sur elle, d’ailleurs elle laisse des saletés sur les tables.
RépondreSupprimerJe pense et j’espère que vous relèverez aussi, pour en faire des articles, les « dérapages » négligés de commentateurs chez les autres : rassurez moi, vous faites des contrôles sanitaires partout et ne vous arrêtez pas à mon petit bistrot peu couru ?
Oh que le peuple est malpoli!
RépondreSupprimerFaites aussi un relevé de ce que disent les rappeurs, ça serait bien pour l'équilibre, dans le style CSA.
Oh my God! Il va donc bientôt falloir s'excuser de ne PAS VOULOIR parler grossièrement !!! Après un film célèbre mais dont le titre m'échappe, les élèves ( je sévis dans un établissement public.. Pas aux Oiseaux ;-) avaient pris l'habitude de s'interpeller avec affection: " ma c*** lle" ...oui même devant leur prof... On entendait ces vulgarités sans cesse "à la radio" donc ils ont estimé avoir le droit de le faire. C'est curieux mais quelques coups de fil aux parents qui ne voulaient pas en croire leurs oreilles, et cela a disparu. De cela j'en ai déduis qu'il n'y avait pas que moi fragile de la feuille sur les appellations. La grossièreté avilit autant celui qui l'emploie que celui qui la subit... Respect pour soi et pour lesautres... Et après on en reparle .. Geargies.
RépondreSupprimerCarine; je n'oserais jamais dire quoi que ce soit des rappeurs français
RépondreSupprimerGeargies: oh, vous savez, le peuple il est comme ça... Le peuple il dira crouillats et cafards de négros là où l'intellectuel parisien chuchotera dans sa dentelle "diversité enrichissante".
Le peuple... J'espère que je n'ai jamais employé ce mot, et surtout pas dans ce sens, tiens...
Il va sans dire (je n'ai pas envie de lire des commentaires style "han, vous crachez sur le peuple maintenant") que mon commentaire précédent était IRONIQUE.
RépondreSupprimerMais quand O.T. parlait de "bac à crouillats", c'était tout aussi ironique, bien sûr.
RépondreSupprimerCela allait sans dire.
Pour Carine
RépondreSupprimerIronie : Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu'on veut faire comprendre.
Marine: je vous souhaite une excellente continuation sur le mode "les musulmans mangent les petites catholiques, sauvez la civilisation occidentale en devenant catholique d'extrême-droite".
RépondreSupprimerC'est très difficile de vous distraire une seule minute de ce combat qui fait l'essence de votre cybervie. Allez enduire de saindoux les balles que vous réservez aux dangereux collabos de mon espèce, passez votre permis de chasse et achetez-vous une kalachnikov, mais s'il vous reste une once, un grain, un soupçon de politesse, laissez-moi respirer un peu. Vous ne comprenez rien à rien quand on vous l'explique gentiment et simplement, et rien d'autre ne vous intéresse, apparemment,dans la mesure où on dévie un tant soit peu la conversation du péril islamique.
Le racisme, c'est exactement ça, pour moi. Ne pas laisser sa chance à l'individu, lui mettre sur le dos les défauts ou les méfaits de sa famille, de sa tribu, de sa culture. Je pense au commentaire que vous avez fait sur mon billet qui parle de l'Arabe qui a filé dix euros à une vieille mendiante. C'était un billet un peu Madame de Fleurville, je vous l'accorde, mais juste une anecdote, que vous commentez de cette façon "c'est pour compenser toutes les vieilles à qui il aura fauché leur sac".
Il y a des gens très hostiles à l'islam et à l'immigration qui ne vont pas pour autant tomber là-dedans, et d'autres, comme vous, qui y pataugez à l'envi, avec vos petits potes revendiquant un racisme et une crasse intellectuelle des plus caricaturaux. (Elle est bien barrée avec vous, la civilisation occidentale, ha ha ha)
Voili, voila.
Suzanne:
RépondreSupprimerA vous lire, on voit de suite de quel côté est la haine.
Je ne réponds pas à ce cri de rage.
Pour ce qui est des balles au saindoux, qui semblent tant vous obséder, je pose juste ce lien, que vous lirez ou non et qui vous montrera à quel point les gens qui noous gouvernent pensent à tout.
A mon avis, vous et les vôtres êtes sauvés ^^:
http://www.europolitiques.com/2011/02/01/l%E2%80%99ump-venge-l%E2%80%99honneur-de-lionel-jospin%E2%80%A6-ou-la-petite-lecon-d%E2%80%99anti-democratie/#comments
En espérant que le lien fonctionne.
Allez, bonne continuation et bonjour chez vous.
Et Henri James, dans tout ça ?
RépondreSupprimerSuzanne, permettez que je vous embrasse.
Mère Castor: j'avance dans les bostoniennes. Ce qui est bon, avec Henry James, c'est qu'on ne peut jamais finir ses phrases, je veux dire en lire une moitié et deviner l'autre. Il y a souvent un petit choc, quelque choses d'inattendu qui vient se glisser dans la description classique d'une jeune fille du roman, ou dans la pensée du héros.
RépondreSupprimer"La doctoresse Prance, avec son gros bon sens professionnel, avait diagnostiqué que la jeune fille était anémique et que, d'ailleurs, c'était une farceuse."
Sinon c'est du jasmin sur la photo ?
RépondreSupprimerQui le premier a décidé que la révolution tunisienne serait "de jasmin" ? Quelqu'un le sait-il ?
"Elle est bien barrée avec vous, la civilisation occidentale, ha ha ha"
RépondreSupprimerC'est à dire que si Marine et Fredi Maque en sont vraiment les représentants, je m'en vais prendre de ce pas un billet pour le Venezuela !
Pour Marine
RépondreSupprimerDorham, il y a encore de la place dans notre charter pour Saint-Pierre et Miquelon.
RépondreSupprimerCatherine,
RépondreSupprimerVous savez, il m'arrive aussi très sincèrement de songer à aller voir ailleurs si j'y suis, loin des balles enduites de beurre Président d'un coté, de celles enduites de versets de l'autre. Filer à l'anglaise avant que tout le monde ne se foute sur la tronche. Parfois, il m'arrive aussi de penser : "pourquoi ne nous fout-on pas la paix !"
Merci beaucoup de votre dédicace Dorham.
RépondreSupprimerVoici la mienne, pour vous et les gentils policés de ce blog en dentelles et muffins aux pépites de chocolat.
-----Lunatic-----
- Extraits de leur chanson "Temps mort" :
ALLAH à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent. On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé. Allo c'est B2O encore en chien d'chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j' suis d'humeur palestinienne. Qui veut la paix, prépare la guerre, j'te l' rapelle. Vote pour emmener les porcs à la morgue, Eh négro ! C'est l'heure d' manger, brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes. J'suis pas le bienvenu, mais j' suis là, (...) j' suis venu manger et chier là. Quand j'vois la France les jambes écartées j'l'encule sans huile. Z'ont dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France. Tu m'dis " la France un pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.
Ca vous a plu, j'espère. Non?
C'est dommage.
Fredi Maque:
RépondreSupprimer- oui, c'est du jasmin
- non, je ne sais pas.
Dorham et Carine: continuez, je vous en prie... (si vous pouviez passer à la case Charles d'Orléans et/ou poésie pré-islamique, je crois que je préférerais...)
Catherine: vous n'allez tout de même pas emmener à Saint Pierre et Miquelon un rital élégant (qu'il dit, qu'il dit, mais va savoir...) qui médit de vos pulls superbes ? Déjà, il ne le mérite pas, et en plus, il succomberait illico d'une fluxion de poitrine.
et moi qui croyait que "crouilles" désignait les hommes qui se les grattaient.....
RépondreSupprimerPierre RR: oui, mais vous, vous êtes un grand benêt...
RépondreSupprimerMarine,
RépondreSupprimerSi vous pensiez me faire découvrir quelque chose, vous vous mettez le moignon dans l'oeil. N'oubliez jamais que lorsque vous vous adressez à moi, vous vous adressez à un ex-lascard repenti de banlieue. Des textes de rap, j'en connais des dix fois pires que celui-ci.
Et en plus, je vais vous dire mieux : je m'en tamponne le coquillard. Mieux encore que mieux, si cette prose miteuse vous fait bondir, je lui trouve au moins cette qualité.
Suzanne,
RépondreSupprimerJe suis élégant, oui, et très soucieux de l'être. Je n'aurais du reste pas dû me moquer du pull confectionné amoureusement à son époux par Catherine car le vêtement n'a strictement rien à voir avec l'élégance. Ce n'est pas le costume qui fait l'homme autrement dit.
Pour le reste, bien qu'un tantinet prétentieux, je reste honnête et dois avouer que cette élégance est à tempérer car je suis en effet petit et manque de carrure. Si ce n'était pas le cas, je serais sans doute aussi puant que possible. Remercions la nature de m'avoir permis d'acquérir un minimum d'humilité.
Suzanne, j'ai rencontré Dorham "en vrai" et je l'aime bien même si parfois il m'agace. J'ai pris ses moqueries comme un clin d'œil amical, et si ce n'est pas le cas, pour le punir quand nous serons dans nos froides contrées je lui tricoterai un pull encore plus voyant : )
RépondreSupprimerCatherine: mais oui, on peut se moquer d'un Didier dans un pull... On sait ce que cette moquerie est gentille et ne sous-entend pas. Et puis, c'est un plaisir de chambrer Dorham, tant il est réactif, non ?
RépondreSupprimerà propos de vêtements élégants: l'agent du recensement écume le territoire, en ce moment. Comme je buvais un café chez une de mes vieilles voisines, j'ai vu sa voiture arriver dans la cour de la maison. Aussitôt, hop hop, ma voisine s'est agrippée aux deux rampes de son escalier de chêne pour aller à l'étage changer de tablier (de "sarrau", comme on dit par chez nous) et est redescendue revêtue d'un tablier de nylon NEUF, mais datant des années 70, fond pistache et grosses marguerites rose tyrien. Elle l'a enlevé dès qu'il est parti, l'a soigneusement plié et remis dans l'armoire.
Catherine,
RépondreSupprimerC'était évidemment un clin d'oeil amical. Tout pareil que vous. Je vous aime bien, vous et Didier, même si parfois vous m'agacez aussi. On a tous des défauts et les miens sont plutôt "imposants", je le reconnais volontiers.
---
Suzanne,
Vous savez bien que c'est de la fausse prétention. De la posture grotesque de sale garnement...
Dorham: n'essayez pas de minimiser vos travers atroces avec des flots de belles paroles attendrissantes, à l'italienne.
RépondreSupprimerC'est pourtant vrai, tant de gens m'aiment en dépit de ce que je suis. C'est absolument terrible. Je ne mérite rien. Même pas mon épouse qui a le courage d'une sainte.
RépondreSupprimerJe reviens faire un tour ici : mais enfin madame Suzanne, cela fait huit jours maintenant que vous titrez sur un commentateur de mon blog. Il va falloir passer à autre chose.
RépondreSupprimerSi je n’avais pas été là ne me dites pas que vous n’auriez rien trouvé à dire depuis le 24 janvier !
DxDiag: chuis en lacune de billets de blog. J'aime bien les ciels de février, et puis la campagne, et puis la lecture. Je vous raconterais bien ma promenade au Val Sans retour, et comment j'ai failli pleurer quand un lycéen m'a raconté un soir qu'il étudiait "Les Misérables" et que non, le prof n'avait pas donné le livre à lire, ni même quelques extraits, mais que dans cadre d'une étude sur le héros, toute la classe avait planché sur les Misérables... par le seul biais de Wikipédia. Et la semaine prochaine, c'est le héros Balzacien qui sera "étudié" de la même manière.
RépondreSupprimerJ'ai pensé aussi faire un billet sur le calendrier musulman distribué par FO, et puis en fait... je me demande si ce n'est pas une blague.
En plus, j'arrive de moins en moins à lire les blogs dont j'aimais tant me moquer. Je préfère me replonger dans Henry James, que je remonte jusqu'à la source.
Enfin, vous avez raison, je mettrai demain une photo de primevère. Mais demain...
demain.ah ! ouf! ;-)
RépondreSupprimerFaudrait p'tet se mettre au boulot, là, Suzanne !
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