lundi 24 janvier 2011

L'aumône est le troisième pilier de l'islam.

pour Didier Goux


Il est deux heures, et je suis dans la cafeteria d'un centre commercial de Nantes. Il n'y a plus grand monde, les serveuses s'affairent mollement, discutent, portent les derniers cafés.
Une vieille dame menue et toute petite s'approche du bar et interrompt les conversations. "Monsieur, je suis venue tout à l'heure et j'ai oublié un billet de cinq euros sur la table, vous ne l'auriez pas ramassé ?" Les serveuses et le barman font non de la tête. "C'est que je ne suis pas bien riche, et que cinq euros, n'est-ce pas... Je me demandais si vous n'aviez pas pris le billet pour un pourboire, mais cinq euros, tout de même..." Les serveuses retournent desservir, l'homme reprend son torchon et essuie ses verres. La vieille dame regarde un peu partout. Il y a encore quatre ou cinq tables occupées dans un coin de la salle. Elle aborde humblement les familles. "Je suis venue tout à l'heure et j'ai oublié un billet de cinq euros sur la table, vous ne l'auriez pas vu et mis de côté pour le rendre ? La façon dont elle regarde les assiettes à moitié pleines, les mousses au chocolat, les petits pains, ne trompe pas grand monde. Elle fait trois pas vers une table où trois jeunes Arabes parlent fort en brandissant un journal au-dessus de leur café, puis elle tourne le dos. Un des trois, un petit brun noiraud avec du plâtre dans les cheveux et des chaussures de sécurité couvertes de traces multicolores lui tape sur l'épaule: "eh, m'dame, c'était pas plutôt dix euros ? Pasque j'ai trouvé un billet, justement, sur ma table, là..."
Landes de Cojoux

158 commentaires:

  1. Belle histoire, en effet. Et, donc, grand merci pour la dédicace.

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  2. Didier goux a du platre dans les cheveux et des chaussures de sécurité ? Ben ça alors !

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  3. Corto: comme tous les écrivains en bâtiment !

    Didier: merci!

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  4. Aucun rapport, mais je viens de lire le dernier billet du Coucou. Tristesse.

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  5. Voilà une belle histoire comme j'aime : )

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  6. Une bien belle histoire pour un lundi. Faire l'aumône demande effectivement beaucoup de délicatesse.

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  7. Ce sont des fumiers : en fait le billet était de 50 euros et la petite dame s'était trompée.

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  8. Merci pour cette histoire émouvante. N'en publiez quand même pas trop de ce tonneau: elles peuvent blesser certaines sensibilités...

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  9. Ben oui la mendicité est une culture dans certains pays dont je tairai le nom afin que les cowboys ne fassent pas de mal aux indiens (vaut mieux que 2 roupies tu l'auras l'aura.).
    Mais si des arabes donnent leur thune à des bretons mais ou va t on ?

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  10. Elle a rendu la monnaie, la rombière, quand même ?

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  11. "L'aumône est le troisième pilier de l'islam" signifie en fait que l'aumône est le troisième pilier de l'islam. Attention : l'Islam est une religion, par un bâtiment, ce qui peut prêter à confusion avec les protagonistes maçons du billet.

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  12. Absolument @Balmeyer, de même que Nicolas est le premier pilier de la Comete, qu'il arrête de payer sa tournée et c'est tout le lien social(hic)qui s'écroule.

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  13. Ne me parle pas de tournées. Je suis sous antibios et tous les salopards de clients tiennent à me payer des bières alors que je suis obligé de refuser.

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  14. C'est le commentaire de Tzatza qu'est le plus mieux. (franchement, Tzatza, vous me faites penser à Pierre Richard, je ne sais pas pourquoi)

    Les autres (sauf Nicolas, mais je ne veux pas l'embêter alors qu'il risque la septicémie), merci...

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  15. Balmeyer,

    Il faut toujours que tu compliques tout.

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  16. Dorham: Balmeyer est une âme tourmentée, un type étrange, on n'y peut rien.

    Romain et Lucie : oui.

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  17. Pour un musulman c'est pècher que de ne pas partager. C'est pècher que de ne pas respecter la vieillesse. C'est pècher que ne pas respecter la folie.
    Sauf que je ne crois pas que que les fanatiques soient de VRAIS musulmans.

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  18. Encore faudrait-il s'entendre sur ce que l'on appelle un fanatique, parce que la religion, quelle qu'elle soit, a nécessairement un versant jusqu'au-boutiste. Ce que je veux dire, c'est que l'on ne suit pas Dieu comme on suit un chef. C'est très dur, à cette Lumière, d'être un pratiquant, très dur de trouver un juste milieu - parce que le juste milieu n'existe pas, il n'est qu'une forme de pragmatisme social. N'oubliez jamais que lorsque vous parlez d'un croyant (musulman, juif ou chrétien), vous vous adressez à un homme qui croit en la volonté divine ; cet homme-là est en attente, en état de vigilance. Si Dieu s'avançait vers lui, il abandonnerait toute demi-mesure. C'est donc très complexe.

    (Voyez Abraham qui sur la demande de Dieu s'apprête à sacrifier son propre fils)

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  19. Comme dirait Mtislav, Dorham parle d'or...

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  20. Bon, il faut que je me secoue. Je tiens à mon athéisme. Pas d'attendrissement. Les vrais catholiques, les vrais musulmans, les vrais militants de la vraie gauche, les vrais artistes et les vrais humanistes... ils ont des arêtes bien acérées et la pureté du cristal.

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  21. Suzanne,

    Une seule devise : Ah bas la calotte.

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  22. Suzanne, Dorham a une grande honnêteté d'annoncer la couleur, et la dignité de ne pas exposer une foi "light" pour s'attirer la sympathie...

    Et puis le vrai croyant est pêcheur, je pense qu'il est une strate au dessus que "la pureté de cristal", je vois ce que vous voulez dire, le côté tranchant, sachant, et inhummain.

    Au delà, il y a une grande humilité, celle de la misère de l'homme, qui entraîne au contraire une vraie tolérance.

    Mais là on est dans le cas de religieux "éclairés", éduqués, et brillants. J'ai rencontré des musulmans dans cet état d'esprit, et eux aussi donnaient une image très belle de leur foi.

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  23. Balmeyer: oui oui, d'accord pour Dorham et pour ce que vous dites des religieux éclairés. Je note avec malice que vous employez l'adjectif "éduqué", qui n'est employé que par les musulmans. Jamais vous n'entendrez un chrétien parler des chrétiens "éduqués"... (mais on comprend bien ce que ça signifie sans jouer sur les mots).

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  24. Le terme "éduqué" peut sembler péjoratif, mais lorsque l'on parle de pays où le taux d'enseignement scolaire est très bas du fait des actes de terrorisme religieux, de pauvreté, il est réaliste. Il faut remarquer que l'éducation religieuse, par contre, se fait , AUSSI, aux filles que l'on empêche d'aller au lycée (l'entrée au lycée correspondant à l'âge de la puberté).
    Si l'on prend l'exemple de l'Algérie, où la scolarité a été prioritaire après 1962 jusqu'en 1977 environ, puis lorsque le gouvernement a reconnu les partis politiques d'opposition , dont le FIS, (lequel ayant gagné un scrutin, invalidé par la suite à fait prendre les armes à ses militants) il s'en est suivi une guerre civile qui n'est pas terminée. Là les belligérants, l'armée d'un côté et les extrèmistes soit-disant religieux de l'autre ont détruit toute "la religion des ancêtres" comme disent les vieux. Beaucoup de jeunes ne croient plus, parce que trop d'horreurs, trop de peurs, trop de difficultés à vivre, trop de tout en négatif.
    Il en reste un vieux fond, celui appris des parents, le bien, le mal, tant mieux si vous en avez vu le bien.
    Comme dans toute religion, ce n'est pas la religion en elle-même qui est mauvaise, c'est l'utilisation qu'on en fait.

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  25. Et pendant que Dame Pecnaude fait sa chattemite ici, les camarades Ruminants se sont lancés dans une vaste et enthousiaste réhabilitation des Frères musulmans, du Hamas et du Hezbollah, rien de moins. Et sans que ça semble émouvoir la si douce et compréhensive Dame Pecnaude.

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  26. Les "Ruminants", qu'est-ce que c'est ?

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  27. Pas les Frères musulmans, tout de même ! Non ? Si ? Je n'arrive pas à comprendre toute cette partie de la gauche (et des verts...) qui copine avec des extrémistes religieux et renoue avec le bon vieil antisémitisme relouqué de neuf; ça me dépasse.
    La Pecnaude, je trouve que vous avez une vision très idéalisée des choses, là d'un bon vieux temps de l'islam qui n'existerait plus.
    Toutes les religions exaltent les qualités morales, demandent à l'homme d'être bon avec son semblable et de pratiquer l'aumône, toutes, avec des petites différences ou préférences. L'hospitalité arabe est quelque chose de poussé, spécial, d'unique. Le jeune homme de mon histoire aurait pu être n'importe qui de gentil, attentionné. J'en ai juste un peu marre des systématisations à outrance, du haro sur l'immigré à grands coups de faits divers, et je ne dis pas ça pour Didier Goux, mais pour les rétrécis du ciboulot qui n'ont plus que du noir et du blanc dans leur nuancier personnel.

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  28. Balmeyer, http://ruminanc.blogspot.com/

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  29. Le lien de Suzanne, pour l'édification des foules…

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  30. Merci Didier, mais je me demande si avec sa question: Les "Ruminants", qu'est-ce que c'est ?, Balmeyer renvoyait dos à dos ceux qui répètent toujours la même chose, les ruminants de chez Ruminances et ceux qui les critiquent sans cesse.
    Je ne les lis plus, ni aucun islamophile dégoulinant. Je n'ai pas l'impression que les Ruminants ou les personnes comme céleste, Irène Delse, les noli me tangere de la tolérance absolue, représentent grand-monde dans la réalité.

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  31. Les deux "bords" ont aussi tendance à ce crisper l'un contre l'autre, à l'écrit, dans les blogs, ce qui donne l'impression désagréable d'un "esprit de tranchée".

    Et puis ils représentent pas grand chose car il est facile d'en être exclu, naturellement : une parole de travers, et paf.

    Mais si ce genre de fous furieux existent (j'en ai rencontré, genre je dis "il fait froid aujourd'hui, j'ai dû beaucoup me moucher", et qui vous répondent : "mais ça ne va pas de se plaindre avec toute la misère du monde et le massacre des arbres pour faire des mouchoirs ?"), ils sont quand même très très ponctuels, même si le blog fait effet de loupe.

    (et oui il gèle aujourd'hui).

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  32. Balmeyer: oui. Mais quand même, pensez aux mouchoirs en tissu. Vous épargneriez la planète (et ne me parlez pas de l'eau dépensée, on peut mettre 787 mouchoirs d'homme dans une machine de 5 kg) Ne me répondez rien, d'ailleurs, sauf "oui, vous avez raison". Par ailleurs, si le froid vous enrhume, songez à réformer votre alimentation, qui ne bouste pas assez vos faibles anticorps de pauvre citadin. Végétalisme, on vous dit. Et laine naturelle à même le corp. Puis bains de siège froids, de plus en plus froids. D'ailleurs, des agences de voyage éthiquable proposent des treks "roulons nous dans la neige et nageons sous la glace dans les paysages somptueux de l'éternelle Sibérie".
    Petite chose enrhumée, va !

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  33. "oui, vous avez raison".

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  34. Tiens, je m'étais pourtant bien tenue ici, j'avais rien dit; mais rien du tout ^^

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  35. "Je ne sais pas où je vais devoir fuir : la bonté bonne représentée par Suzanne vient même donner la bonne parole pro islam modéré ici !
    Chacun sait évidemment, et plus encore depuis qu'on a pu lire le dernier billet de Suzanne que "l'aumône est le 3ème pilier de l'islam" et que certains musulmans, modérés bien sûr, savent "dépanner" une vieille dame, pour gagner leur paradis. "Ahhh les braves petits gars.
    Comparés au nombre de ceux qui sont plutôt là pour soulager les vieilles dames de leurs économies et de leur sac…


    (Carine, chez Dxiag, lors d'une discussion à laquelle je participais.)

    C'est rigolo ces gens qui commentent sur les blogs comme si c'était derrière des rideaux tirés, et qui sont tout surpris qu'on ait pu les lire, et leur parler de ce qu'ils ont pu écrire. Pour un peu, ils crieraient à la diffamation rien qu'en se relisant, cités par d'autres... (smiley.)

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  36. Ce qui est amusant chez Carine/Marine, c'est son coté protéiforme. Parfois on croirait lire Floréal. Ou Didier, quand elle s'essaie à la reprise syntaxique. Puis ce brave Georges, quand elle se veut piquante, en une petite phrase mal fichue.

    Il faut trouver votre personnalité ma petite Carine, exister pour vous. Comme le dirait France Gall : "Résiste ! prouve que tu existes !"

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  37. Je ne comprends pas pourquoi le geste généreux d'un Homme puisse générer des commentaires haineux. J'ai trouvé que c'était un très beau geste-point.

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  38. Bon, Dorham, c'est fini de me suivre en me précédent de quelques minutes !

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  39. Jouer du piano debout est peut-être une solution.

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  40. Balmeyer boit dès le matin.

    Catherine; tout simplement, oui.

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  41. Suzanne, je ne bois pas le matin. Pourtant, nos nouveaux héros tricolores nous y incitent, puisque j'ai pu lire sur une publicité : "Le jour de boire est arrivé : naturellement handball".

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  42. Bal,

    Ha ha, je l'ai vu ! "Le jour de boire est arrivé : naturellement handball"... Vraiment excellent, et des types sont payés pour ça.

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  43. Catherine,

    J'arrête. C'est juste que je trouve cela tout aussi étonnant que vous ; même si je ne m'étonne plus de rien.

    On a l'impression que l'on pourrait dire n'importe quoi, on obtiendrait la même éternelle réponse. C'est comme cela, parfois, certaines opinions sont rassurantes, elles tiennent chand.

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  44. Une pub vite faite vite torchette pour un sport école de la vie et du partage.

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  45. Suzanne a dit précédemment:
    "que vous commentez de cette façon "c'est pour compenser toutes les vieilles à qui il aura fauché leur sac", où elle suggère que j'ai voulu effacer le geste qu'elle dépeint.
    Puis elle a bien été obligée de constater que je n'ai rien dit sur son billet SOUS son billet, je n'ai fait que répondre à son commentaire chez Dxdiag. Et elle cite mes paroles:
    "Comparés au nombre de ceux qui sont plutôt là pour soulager les vieilles dames de leurs économies et de leur sac…"
    où l'on voit que je me doute que vraisemblablement, ou peut-être, ce ne sont pas les mêmes qui agissent de telles sortes.
    Votre dernière citation-même prouve que vous faites un faux et que vous me prêtez des paroles et des intentions de déni d'un beau geste, que je n'ai pas eues, sans doute à tort.
    Mais vous avez bien raison: quand on veut noyer son chien, on l'accuse de la rage.

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  46. Sur ce, c'est mon dernier commentaire ici, car je n'aime pas les faussaires.

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  47. Catherine, je ne sais pas si vous parlez de moi, mais vous devriez relire.

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  48. Maintenant Carine fait du Dorham : elle lâche des "derniers commentaires", probablement pour toujours, et accessoirement à jamais.

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  49. "Le jour de boire est arrivé : naturellement handball". Hein ? C'est une pub financée par le Qatar, ou doit aussi se dérouler la coupe du monde de handball, si j'ai bien compris ? Et ce n'est pas le rugby, qui est école de la vie et du partage ?

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  50. Hé ho ! Les gens ! C'est MON rôle de me fâcher avec Carine.

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  51. "Votre dernière citation-même prouve que vous faites un faux "

    Ben voyons... c'est écrit en toutes lettres dans le blog cité, MAIS c'est un faux. Waouh. C'est bien ce que je disais: citez, ne faites que citer, en précisant la source, en donnant le lien, et on vous accusera de mentir.
    C'est tout de même merveilleux, ça...

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  52. Nicolas: certains sont comme un

    Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie,
    Comm toujours chaud servi au bloguernel foyer
    Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.
    (merci Victor)

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  53. C'est vrai quoi ! Elle raconte n'importe quoi, Carine, comme toujours ! (je suis obligé d'en rajouter, sinon je vais perdre la main).

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  54. Balmeyer,

    Grosse enflure. Espèce de Pape Diakhaté des blogs ! Sous Brandao du net !

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  55. Remarque à nous deux, on fait une moyenne, toi, tu dis aux gens que tu seras là tous les jours et on ne te voit qu'une fois par an...

    Bouffon !

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  56. Ahah, je viens d'inventer un proverbe albanais : "un blaireau photocopié restera quand même en noir et blanc".

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  57. Suzanne : proverbe sarde : "les mafieux aussi sont catholiques".

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  58. C'est bien. En plus, tu as les mêmes chemises à carreaux que la majorité des albanais...

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  59. Proverbe de bistro : "les tubes seront toujours cathodiques".

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  60. Balmeyer: ah, pas mal le proverbe albanais sur le blaireau.

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  61. Proverbe sicilien : "tous les Fredos sont des Balmeyers"

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  62. C'est dommage que Carine soit partie, elle a peut-être un proverbe qui remonte aux croisades à nous soumettre.

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  63. proverbe cybérien: mettez Dorham, Nicolas et Balmeyer dans un blog, il sera toujours cahotique.

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  64. Suzanne,
    je ne renie pas du tout ce que j'ai écrit.
    Mais il y a glissement d'intention quand vous me "citez", EN Y GLISSANT DES ERREURS.
    En clair, puisque vous ne voyez pas très bien: ce n'est pas la même chose de dire:

    "COMPARÉS au nombre de ceux qui sont plutôt là pour soulager les vieilles dames de leurs économies et de leur sac…", (j'ai mis en majuscules pour que ça vous saute aux yeux)
    ce que j'ai vraiment dit, que j'assume,
    ou ce que vous me FAITES dire dans votre plus récent billet, en y mettant des guillemets:

    "C'était un billet un peu Madame de Fleurville, je vous l'accorde, mais juste une anecdote, que vous commentez de cette façon "c'est compenser toutes les vieilles à qui IL AURA FAUCHÉ leur sac". (majuscules ajoutées là aussi)

    Ca va, c'est clair là, ou je recommence l'explication?

    Pour vous, je nie le geste d'humanité. Pour moi, il agit différemment de CEUX QUI DÉPOUILLENT LES PETITES VIEILLES. Sous-entendu: voilà quelqu'un qui se comporte avec humanité, contrairement à d'autres, d'où qu'ils viennent et qui qu'ils soient.
    Etes-vous capable de comprendre ça ?
    Je ne sais pas, je pose juste la question.
    Quand on cite les gens, autant les citer avec exactitude.

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  65. Ou chaotique peut-être... (enfin, je dis ça, la route est peut-être accidentée)

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  66. Suzanne
    "C'est bien ce que je disais: citez, ne faites que citer, en précisant la source, en donnant le lien, "
    D'accord, mais quand vous "citez", faites le copié-collé, ne l'arrangez pas à votre sauce !

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  67. Proverbe autrichien : « le silence après Carine, c’est encore du Carine, même si ce n’est plus du silence. »

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  68. C'est un proverbe suédois je crois.

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  69. Carine: jusqu'à preuve du contraire, quand on cite, même en ne citant qu'en partie, en donnant un lien ou une source aisément vérifiable, ceux que cela intéresse sont assez grands pour se faire une idée par eux-mêmes.

    Et puis d'abord, tra la laire, z'êtes même pas cable de faire un dernier commentaire ! Eh !

    Le style, c'est l'homme.

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  70. "Le style, c'est l'homme. "

    Oui.

    La vaisselle, c'est la femme.

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  71. (douze minutes sans commentaires de Carine. Je m'inquiète.)

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  72. J'envisage la censure, dure et définitive pour les machos de bas-étage.

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  73. Je vous soutiens dans ce projet Suzanne. La mysoginie, c'est une sale maladie.

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  74. Et d'ailleurs, je colle ici ce que j'ai dit, (qui m'attire les foudres de Suzanne et de sa cour mais je m'en moque), en réponse à des commentaires de Suzanne chez Dixie.
    J'avais déjà décidé de ne plus venir vous lire ni commenter. Cela sera chose faite après ceci:

    "Je ne sais pas où je vais devoir fuir : la bonté bonne représentée par Suzanne vient même donner la bonne parole pro islam modéré ici !
    Chacun sait évidemment, et plus encore depuis qu'on a pu lire le dernier billet de Suzanne que "l'aumône est le 3ème pilier de l'islam" et que certains musulmans, modérés bien sûr, savent "dépanner" une vieille dame, pour gagner leur paradis. Ahhh les braves petits gars.
    Comparés au nombre de ceux qui sont plutôt là pour soulager les vieilles dames de leurs économies et de leur sac…
    Et d'ailleurs, ces "Arabes-là" étaient peut-être des Coptes, va savoir ^^
    Etre anti-islam ne signifie en rien être anti-Arabe.
    Mais ça, c'est difficile à comprendre, pour Suzanne et pour l'Indien."

    Voilà le corps du délit.
    C'est graaaaaaaave !
    Quand on cite, on cite, tout à fait, Suzanne. Nous sommes d'accord sur ce point.
    Allez, portez-vous bien et vos porte-flanelle aussi.

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  75. "Suzanne et sa cour" se demandent si vous allez rejoindre derechef celle de Georges à laquelle vous êtes désormais assujettie.

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  76. Un explorateur dans les tristes tropiques des blogs partirait de cette constatation terrible : "les blogueurs ont des cours".

    Mais parfois, certains commentateurs courageux savent s'élever au delà des modes et des systèmes, comme des punks.

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  77. Dorham:
    Je ne suis asujettie à personne, moi Monsieur.
    J'ai des amis, pas des suzerains.
    Et comme dirait mon ami: PROUT !

    Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
    Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
    Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
    Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.

    (merci à Brassens et à Richepin)

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  78. Quand je pense que les musulmans, non contents d'interdire l'enfant Jésus dans les crèches avant Noël, forcent les enfants chrétiens à manger du poisson parce que le vendredi est leur jour de prière !!

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  79. Ma chère,

    Des amies... Je ne sais qui est le gueux et le bourgeois. Ce que je sais en revanche, c'est que je suis issue par ma grand-mère paternelle d'une très ancienne famille noble de Venise. Donc, le nobliot que je suis vous salue bien bas.

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  80. Carine,

    Je vous réponds car vous ne vous rendez même pas compte à quel point vous êtes abjecte.

    "Etre anti-islam ne signifie en rien être anti-Arabe.
    Mais ça, c'est difficile à comprendre, pour Suzanne et pour l'Indien."

    Ce genre de propos est fait pour vous dédouaner, vous donner bon fond, un peu comme ces andouilles qui font la distinction entre l'antisionnisme et l'antisémitisme.

    Vous vous achetez une bonne conscience : "Mais non, vous voyez bien que je ne suis pas raciste", mais le pire est que vous arrivez à mettre la faute sur les autres (Suzanne et l'Indien dans cet exemple).

    C'est odieux.

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  81. Nicolas,

    Mais ne discute pas. Enfin, le propre des racistes, c'est précisément de tenter de faire croire à tout le monde qu'ils ne le sont pas. Ils ne mesurent jamais la portée de ce qu'ils disent.

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  82. L'influence de l'Islam est telle qu'on se met à vénérer des Fatima !

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  83. Le coup de la cour, c'est bizarre. Qu'on compare un blog à un salon avec flatteurs, soit, mais à une cour... sauf si c'est le blog de quelqu'un qui a du pouvoir et dont on attend un avantage, et à part les blogs d'éditeur ou de directeurs de publication, je ne trouve pas que "cour" soit le bon mot.
    (il n'y a que Nicolas, the number one parce qu'il couche avec madame Wikio, qui a une cour).

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  84. Dorham,

    Je ne discute pas, nuance ! Je chauffe la Carine parce que je trouve qu'avec Balmeyer, vous êtes un peu mous du gland ce matin.

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  85. C'est surtout une cour d'école, Suzanne...

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  86. Je note que jamais vous ne répondez sur le fond, le commentaire déformé.
    Nicolas, moi aussi je vous aime…

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  87. Suzanne, le côté "cour" est un marronnier des blogs : en bientôt 4 ans, je l'ai vu revenir tellement de fois, cette accusation, ça a un côté automatique assez amusant.

    Dans un groupe comme les blogs où le malentendu et la connivence est si difficile, le côté "cour", "flatterie", "exclusion", "système" est dégainé de manière réflexe.

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  88. "Je note que jamais vous ne répondez sur le fond"

    Il faudrait faire un bingo des blogs, où chaque expression vaudrait un pion.

    Le pendant contraire de cette remarque est bien sûr : "Vous êtes trop agressif sur la forme".


    Valables aussi :

    "J'ai plus de connaissance que vous parce que j'ai un DEUG sur les races, donc j'ai raison".

    "Vous écrivez mal et faites des fautes de style et d'orthographe, vous n'êtes pas qualifié pour me parler".

    "Je n'ai pas besoin d'argumenter avec une racaille comme vous"

    "Vous n'argumentez pas vous êtes donc une racaille".

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  89. J'ai un Deug en races ? Seulement ? Non, en règle générale, c'est carrément le statut de thésard qui est avancé...

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  90. Il y a aussi : "j'enseigne en banlieue et je connais mieux les singes que vous"

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  91. "On ne peut plus parler des négros sans être envoyé dans un goulag communiste de l'URSS stalinienne."

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  92. Balmeyer, Dorham,

    Oui, mais il faudrait noter le nombre de fois où je sors aussi ce genre de connerie.

    Par exemple quand Suzanne qui vit à la campagne et qui me parle des arabes qui vivent dans les banlieues alors que moi je connais les arabes qui vivent dans les banlieues pour les rencontrer au quotidien, nananère.

    (ou comme des crétins me donnent des conseils sur la tenur de mes blogs)

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  93. Carine: mais vous ne vous rendez pas compte que votre commentaire "reformé" vous enfonce plutôt qu'autre chose ?

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  94. Ca me rappelle Rimbus qui voulait m'empêcher de connaitre l'Islam parce que je ne connaissais pas les textes sacrés.

    Forcer quelqu'un a connaitre des textes sacrés dans un débat à propos de la laïcité m'avait beaucoup amusé.

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  95. Balmeyer a une réunion.
    Il me prie de l'excuser.
    Mais il reviendra.
    Il a des choses à dire.
    Si, si...

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  96. Nicolas: d'abord, on a des Arabes à la campagne aussi. Pas beaucoup , mais on en a.
    Et arrêtez de parler de la banlieue comme si c'était aussi loin et difficile d'accès que le pôle nord !comme s'il fallait y avoir vécu au moins dix ans pour pouvoir en parler!

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  97. (Balmeyer est parti prier rue Myrra, on est vendredi)

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  98. Suzanne,

    Il ne faut pas confondre les Arabes des champs avec les Arabes des villes.

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  99. "Il faudrait faire un bingo des blogs, où chaque expression vaudrait un pion." (Balmeyer)

    chiche !

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  100. Suzanne
    "mais vous ne vous rendez pas compte que votre commentaire "reformé" vous enfonce plutôt qu'autre chose ?"
    Je ne trouve pas, moi. Sinon, tant pis.
    Mais au moins, c'est ce que j'ai vraiment dit, et pas quelque chose de tronqué et déformé.
    Je pense que quand vous parlez de moi, VOUS tentez de m'enfoncer, pour des raisons obscures. Mon commentaire n'a rien de raciste, bien au contraire.
    Le serait-il, j'assumerais. Pourquoi m'en priverais-je? (Je ne vous accuse pas d'informer la Halde) Mais il ne l'est pas, c'est tout.
    Nicolas n'a pas les moyens de comprendre cela, mais j'espérais que vous, vous le pourriez. tant pis.
    Restons-en là, si vous le voulez bien.

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  101. Suzanne, ça, c'est un sujet intéressant, parce que c'est souvent l'argument qu'utilisent certains gens de gauche pour nier tout problème en banlieue.

    "j'habite en banlieue, c'est merveilleux, c'est merveilleux, vous dites que c'est la zone mais vous n'y avez jamais foutu les pieds".

    C'est d'autant plus absurde que certaines personnes qui eux, habitent en banlieue, diront qu'effectivement, la banlieue est une zone de non-droit où règne le "caïdat" absolu.

    Pour ma part, j'y ai grandi. J'y ai vu des choses étranges, y ai connu des gens dans des situations atroces. Je n'en suis pas mort non plus et n'y ai pas vécu la peur au ventre. Le ressenti et l'expérience n'ont que la valeur qu'on leur prête finalement.

    Ce qui est certain, c'est qu'il ne se passe pas "rien" en banlieue. Il y a bel et bien des problèmes liées aux trafics. Il y a bel et bien des problèmes liés à la montée du fondamentalisme. Il y a bel et bien une pression exercée sur les filles... Entre autres choses. C'est dur au quotidien d'être pris entre les feux contraires de gens qui veulent en découdre, entre ceux qui se victimisent et nient toute responsabilité, et ceux qui pensent qu'il ne se trouve dans cette population que des ennemis sans moralité, dénués de sentiments et d'envie d'aller de l'avant.

    Je dis cela en dépit de tous ces débats absolument grotesques que l'on a sur l'identité, la tradition, la-Fransseu-c'était-mieux-avant-quand-on-recevait-la-francisque...

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  102. Carine, ma biche,

    Ce qu'on vous explique c'est que VOUS n'avez pas les moyens de comprendre, ce n'est pas la peine de me faire porter le chapeau.

    Une majorité de la population est raciste et arrive à s'autopersuader du contraire parce que le racisme, c'est le mal.

    Quand vous croisez un gros blanc avec une casquette ridicule, vous vous dites "tiens ! Un gros avec une casquettes ridicule". Quand vous croisez un gros noirs avec une casquette ridicule vous vous dites "tiens ! Un gros noir avec une casquette ridicule".

    C'est le début du racisme.

    Il y en a d'autres qui vont se dire "Tiens ! Ils s'habillent vraiment n'importe comment, ces nègres."

    Il s'agit des gens vraiment racistes mais aussi de gens, comme moi, qui n'en ont rien à foutre parce qu'on n'a aucun préjugé, strictement aucun, sur la supériorité de qui que ce soit.

    Alors il y a des gens, à l'extrême droite, qui flirtent avec ce paradoxe... Et ils nous font le coup du "je ne suis pas raciste".

    Pourtant, les musulmans que je croise dans les rues de Bicêtre, je les reconnais au premier coup d'oeil. Ils sont tous arabes.

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  103. Oui, restons-en là. Encore heureux, pour la Halde. Les dénonciateurs du Web, de quelque bord qu'ils soient, m'inspirent un certain mépris.

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  104. En tout cas je dois reconnaître que cet article de Suzanne m’a fait réfléchir. En effet, en tant qu’islamorefractaire j’ignorais totalement qu’il puisse y avoir des arabes généreux et cette découverte soudaine remet en question toutes mes certitudes. Une anecdote me prouvant que parfois, une personne d’origine immigrée est très aimable sape en fait à la base tout ce que je croyais jusqu’ici et j’envisage une conversion de mon blog afin de rejoindre la blogosphère de gauche.
    Suzanne : vous ne comptez pas vous-même je suppose continuer à vous fourvoyer en restant sur la carte de l’extrême droite ou vous apparaissez tel un morpion blanc, non loin de mon morpion bleu ? http://www.hmmpolitik.fr/cartographie-la-blogosphere-dextreme-droite/

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  105. Dorham,

    Il y a autre chose dans les banlieues. Quand tu vas dans les commerces de proximité ou les petits centres commerciaux, plus de la moitié des clients sont "manifestement d'origine étrangère". Et ça se voit.

    Pour peu que le "souchien" qui rentre là dedans croit réellement à sa propre supériorité...

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  106. Dorham: la banlieue dans laquelle vous avez grandi a changé, aussi. Vous aussi, vous avez changé...
    Et pour la campagne, c'est pareil. Je postule pour le grand prix de la banalité, mais j'ai tous les jours l'impression de vivre dans un monde qui fout le camp, et pas seulement quand je regarde mes voisines nées avant la fin de la guerre 14. Prenez cent enfants de mes villages au hasard, vous vous rendrez compte que ces petits campagnards ne savent rien de leur environnement, même s'ils sont nés ici dans des familles d'ici depuis cent générations et davantage. Il y a une culture qui s'est remplacée par une bouillie universelle qui ressemble aux zones piétonnières des centre ville, toutes identiques avec leurs magasins franchisés, leurs réverbères pareils du nord au sud leurs boulangeries à banettes, et leurs boutiques de jeux vidéos...
    Et les petits collégiens ont une banlieue fantasmée dans leur tête et dans leurs fringues.

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  107. Dxdiag: ah, zut, me vl'a dénoncée. j'espérais pourtant que cette tâche sur ma renommée resterait sur l'envers de ma cape de lin blanc.
    J'étais amusée quand j'ai vu ça, que j'étais répertoriée dans les blogs d'extrême droite dans la catégorie nationaliste, je crois (je cite de mémoire, au risque de me diffamer moi-même). Le bienheureux CSP du NPA aussi s'y retrouvait collé. Le gars qui a fait ça a expliqué son procédé: il se table sur les liens. Si vous êtes dans la bloguerole de quelqu'un qui lui même a dans sa bloguerole, etc...

    Bon, maintenant que vous avez trouvé l'argument qui tue...

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  108. Nicolas
    Pourquoi?
    Vous n'aimez pas les casquettes ridicules?

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  109. Ce que dit Dorham sur la banlieue où il ne se passe "rien" ou "tout" est intéressant.

    Il arrive effectivement qu'on "s'habitue" à un cadre, ou tout bêtement que, vivant dans un endroit qui ne vous parait pas non plus être l'enfer sur terre, vous disiez quelque chose d’extrême pour compenser.

    Si vous grandissez en banlieue, et que vous entendez partout que c'est une merde absolue comme endroit, votre réflexe sera de ne pas faire "la part des choses" et vous vous sentirez touchée, vous direz "mais c'est génial la banlieue", même si votre ascenseur sent le pipi.

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  110. Et si je puis me permettre cette exemple très extrême, entre gens de bonne compagnie bien avisés, au bout du 1500ème commentaire, je me souviens de Primo Levy (je crois) qui en exergue d'un livre, disait quelque chose, une sorte d'affection sur la période de sa jeunesse, qui, malgré son horreur, était celle de ses vingt ans.

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  111. les autres:
    si le mot "cour" vous chatouille dans le dos, on peut le remplacer par "Suzanne et ses bretteurs à deux balles", ou ses bires, ou ses 3 mousquetaires ou ses porte-flanelle. Je dois avouer que j'aime bien ce dernier. Ou ses flagorneurs, pour être plus gentille.
    "Cour", c'était juste pour faire grand siècle et faire plaisir à Dorham et ses quartiers de noblesse vénitienne ^^.
    Dommage, Monseigneur, vous n'avez pas apprécié.
    Et il n'y aura pas de prochaine fois.

    Nicolas:
    Vu la façon dont vous répondez à XP, je me flatte de faire partie des gens que vous n'aimez pas. Croyez en ma profonde indifférence.

    Balmeyer:
    on se connait?

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  112. Mais non, la fin de mon com était une taquinerie. L’"argument" est la première partie( et vous le savez très bien).

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  113. Carine, saviez-vous qu'à la messe, sous l'influence des musulmans et de leur pain enzyme, nous étions forcés de magner du pain tout plat ?

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  114. Dxiag, oui, mais ce que je dis à Carine, je le dis à Carine. Ce que je dis à vous, je le dis à vous.


    Balmeyer, je croyais que c'était parce que le pain n'avait pas eu le temps de lever, à cause de la fuite et des poursuites, etc...

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  115. Si, le pain se lève et grandit du fait des azymes de croissances.

    (j'ai mangé un car entier de clowns, ce matin, je vais faire ma journée dans vos coms)

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  116. (et quand au système de "cour", c'est plus facile de dire que les gens sont vils flatteurs plutôt que de reconnaître que certains ont du chien et du talent, et d'autres pas du tout... "cour de Suzanne" pride, sans scrupule)

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  117. Et il n'y aura pas de prochaine fois. (Carine)

    Carine: mais d'où vous tenez ça, les porte-flanelle ? Moi je connais les porte-coton, mais les porte-flanelle... et "bires", j'ai cru lire "bites". Sbires, hein ? Sigisbées, patitos ? Faut pas pousser.
    Moi, je flagorne aussi Dorham et Balmeyer. Je les loue, je les dithyrambe, je les panégyrique, je les réciproque et je les exagère.

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  118. ça ne vous arrive jamais les fautes de frappe, Suzanne ?

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  119. Carine: j'ai parié douze demis avec Nicolas, cinq kilos de lasagnes avec Dorham ,trois DVD des Monty Python avec Balmeyer que vous reviendriez avant une heure, et j'ai gagné.

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  120. Deux France s'opposent : l'ancienne, où l'on recevait la Francisque, et la nouvelle, où l'on prend des coups de machette.

    Didier Goux,

    DESS de négritude louche,

    doctorant en bougnoulerie insidieuse,

    militaire de carrière par son père.

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  121. Dites-donc, 146 commentaires !
    Tout ça parce que je n'ai rien dit ici ^^

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  122. Suzanne
    rassurez-vous, ça ne m'arrivera plus.
    mais vous faites rien qu'à me provoquer aussi, vous et vos porte-flanelle !
    N'écrivez plus mon nom et je me tais !

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  123. Sur mes cahiers d'écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable de neige
    J'écris ton nom
    Carine

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  124. SI, Carine, tout le temps. Et les fautes d'orthographe aussi, et de ponctuation, et de typographie. Je relis rarement mes commentaires, ou alors après, trop tard... Je ne me moquais pas de vous méchamment. Je me moque cruellement des patarafes ou des boursouflures des défenseurs de l'occident qui ne doutent de rien, et surtout pas de leur supériorité d'artiste, mais pas des fautes de frappe ou de parlécrit sur les blogs.

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  125. Moi, j'aimais mieux quand vous vous appeliez Marine, Carine. J'aime bien le prénom de Marine, je pense aussitôt aux marines (aquarelles, calme des marées basses et goélands au loin...)

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  126. (tandis que Balmeyer, comme prénom, franchement...)

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  127. Didier, vous avez du boulot vous ! Donnez-la moi la francisque qu'on n'en parle plus...

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  128. "Didier Goux, militaire de carrière par son père"

    Vous mériteriez qu'on vous épingle dans quelque rubrique "antiquœuds "

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  129. Formidable idée, Suzanne, les "antiquœuds"...

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  130. Carine,

    C'est que, voyez-vous Carine, tout comme vos pitres d'amis, ces grands artistes connus d'eux seuls, vous ne savez pas ce qu'est la noblesse. Ni celle de sang, ni celle de l'âme.

    Ma grand-mère, toute noble vénitienne qu'elle est, aime la musette et l'opéra, fait des doigts d'honneur à table, boit comme un trou et tombe à la renverse quand elle le souhaite sans avoir jamais honte de rien, et si elle discutait deux secondes avec vous, elle finirait sans doute pas vous coller deux beignes avant de vous claquer une bise baveuse sur la joue. Elle le ferait néanmoins avec un esprit et une élégance remarquables. C'est cela la noblesse.

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  131. Ah ouais ? Didier je parierai sur un blanc.

    Pour Nicolas, les paris sont fermés, trop fastoche.

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  132. Balmeyer: oui, mais allez trouver quelqu'un qui ait l'œil et le talent de Didier pour pointer les p'tits trucs rigolos dans les blogs réacs...

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  133. "Didier je parierai sur un BLANC", je fais de l'humour involontairement tel monsieur Jourdain.

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  134. Suzanne,

    Il n'y a pas de petits trucs "rigolos" chez les réacs, à part chez Didier justement... qui pratique l'autodérision (il fait donc tout le boulot ce gredin). Les autres réacs, je les trouve absolument tristes, dénués d'esprit, pathétiques (au sens premier du terme)...

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  135. Ah, Suzanne, mais Didier a de l'esprit, je ne le nie pas du tout.

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  136. Carine,

    "Vu la façon dont vous répondez à XP, je me flatte de faire partie des gens que vous n'aimez pas. Croyez en ma profonde indifférence."

    Vous avez vu comment XP nous parle ? Et il faudrait que j'ai le moindre respect pour ce type que je ne connais pas ?

    Je ne sais pas s'il joue un rôle ou est vraiment un connard prétentieux mais je n'ai aucune raison d'avoir la moindre politesse pour un type qui m'insulte à chaque commentaire.

    Et si vous pensez le contraire, vous n'êtes plus qu'à ranger dans la même catégorie. Même pas d'ailleurs, puisqu'en plus vous lui léchez le cul.

    Lamentable.

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  137. Car quoi qu'il en dise, et là, je vais le faire chier ce pauvre Didier, avec sa troupe de commentateurs de tous horizons, il fait consensus.

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  138. Bon, allez, hop, je vais repasser mes dentelles...
    N'oubliez pas de répondre à Carine...

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  139. Comment fait le sujet quand la Reine vaque à ses occupations diurnes ?

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  140. (je viens de lire les derniers commentaires, je répondrai plus tard, pardon)

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  141. C'est le bordel, ici.

    Suzanne est paysanne, c'est une cour de ferme. Et en plus il y a de la terre arabe.

    Cela dit je rappelle que Didier Goux ne boit plus et que moi même, je ne bois qu'exceptionnellement le midi.

    Le midi seulement, d'ailleurs.

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  142. J'allais précisément rappeler que j'ai cessé de boire le 25 octobre dernier, surlendemain de mon mariage (le lendemain, y avait des restes à finir…), et que c'est pour cela que je ne réponds pas aux provocations du clown transalpin nommé Dorham.

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  143. Heu, Didier, vous avez mal compris. Quand je parlais de Côtes-du-Rhône, je parlais de moi, de moi ce midi...pas de vous...

    Ce n'est pas mon genre de présupposer de ce qui se trouve dans le verre d'autrui : je trouve cela déplacé et crois déjà avoir signalé ce déplorable penchant chez certains de vos contradicteurs.

    Quant à votre coté consensuel, vous ne pouvez pas le nier : c'est un fait.

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  144. Z'avez pas soif après cette logorrhée ?... je vous lis et je me marre.
    " le Merle Moqueur " est un joli titre mais quand je viens ici, il m'en vient immanquablement un autre.
    Pour sortir un peu du Coran, un passage de la Bible :
    " la chaste Suzanne et les vieillards libidineux "...
    Pardon Suzanne, à charge pour vous de distribuer les rôles ....

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  145. Didier,

    A la décharge de l'auteur, c'est un pléonasme très répandu. Dans la presse. Dans les propos de nos hommes politiques. Pourquoi refuser ce droit à un blogueur ?

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  146. Solveig, ah mais non ! Ils vont être contents, ceux que vous qualifiez de vieillards...

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  147. ... ce ne seraient que des rôles de composition, bien sûr! ...

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  148. Mazette ! Cent dix-huit commentaires en une seule journée !

    Est-ce à dire que tout le monde prend ses journées de reuteuteu le vendredi, ou bien que vos lecteurs peuvent – je n'ose y croire – poster lesdits commentaires depuis leur lieu de travail ?

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  149. Chieuvrou: détrompez-vous. Pour une fois, je peux vous répondre sans barguiner et sans indiscrétion.
    Mes commentateurs sont soit dockers sur le port de Marseille, soit professeurs agrégés de philosophie,ce qui leur laisse beaucoup de temps pour le dépenser autrement que sur leur lieu de travail, et d'argent pour avoir un pécé dans chaque pièce et un iphone dans chaque poche. Tous, sauf la dame qui écrit sous le pseudonyme improbable de Didier Goux, qui est la personne qu'on ne peut jamais voir car elle vit dans un bureau absolument inaccessible, mais à qui on transmettra votre dossier dès que vous aurez fourni le 17ème feuillet qui manque à votre dossier depuis six ans.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.