À Paris 8 il était maître de conf'
Dans les manifs il y allait à donf
Contre un CRS armé d'un tonfa
Au corps à corps un jour il triompha.
Mais son nez cassé fait maintenant qu'il ronfle
Sa p'tite amie lassée hurlait vraiment ça m' gonfle.
Si ça continue j' retourne à Honfleur
Chez ma mère au moins ça s'ra non-fumeur
Malavita
Le RaPeu c'es B1 défois :~>
RépondreSupprimerC'est trop d'honneur (rougissant, triturant sa casquette de ses doigts malhabiles)
RépondreSupprimerEt je suis un tout petit moins musclé aussi.
un tout petit peu moins musclé
RépondreSupprimer(c'est l'émotion)
Malavita: il faut avoir des épaules drôlement musclées pour supporter le poids de bras comme ça !
RépondreSupprimerAlors que certains rappeurs du neuf-deux la jouent vraiment petit bras!
RépondreSupprimerMala vita : GOURDS, les doigts ! Lorsqu'ils triturent la casquettes, les doigts se doivent d'être gourds.
RépondreSupprimerSinon, un grand bravo à l'artiste...
Tiens ? De la poésie.
RépondreSupprimerC'est marrant, Malavita, je le voyais un peu plus pâlot et nettement plus viril.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, son texte me ravit moi aussi.
À quand Mala dans les bacs ?
Sont où les tass-pé ?
RépondreSupprimerC'est de qui en fait ce texte ?
RépondreSupprimerRomain: ce texte est de Malavita, fin commentateur et doux poète à ses heures. (La photo, un peu bricolée, n'est pas contractuelle comme on dit)
RépondreSupprimerMalavita: encore, encore!
Dorham: tout de suite... mais quel mauuvais esprit!
Suzanne,
RépondreSupprimerNan, mais vous vous trompez, je m'y connais à mort en rap ! Bon, pas en rap français, mais bon, je m'y connais quand même...
J'ai même joué sur un ou deux disques en son temps :)
"Bon, pas en rap français"
RépondreSupprimerEvidemment, le rap est à moitié moins pénible si on ne comprend pas les paroles.
le meilleur rap étant celui en étranger dont on a coupé le son.
Meuh non...
RépondreSupprimerLe rap, historiquement, n'est pas du tout ce que l'on en connait en France. En France, il est pratiqué par de doubles incultes : sans lettres et sans culture musicale.
Aux Etats-Unis, c'est beaucoup plus divers, une tradition issue du jazz notamment, remontant presque aux années 60.
Cela n'a rien à voir.
Evidemment, si vous réduisez le rap à 50 Cent et aux autres bouses du même genre...
Suzanne, je vous t'explique : le rap, en fait, c'est un peu comme le communisme ou l'islam. Y en a du très beau, du gentil tout plein, du vachement riche, de l'épanouissant à donf, etc. Mais ce n'est JAMAIS celui que vous avez à subir.
RépondreSupprimerÀ propos de rap, que devient ce brave Orelsan ?
RépondreSupprimerL'année dernière la blogosphère féministe nous promettait des poursuites judiciaires sanglantes dont je n'ai pas perçu le moindre écho.
J'ai dû louper un épisode.
Didier,
RépondreSupprimerJe vous t'explique,
c'est comme tout, les mecs quand y z'écoutent du classique, y z'écoutent Dédé Rieu, quand y z'écoutent du jazz, y zécoutent Dee Dee Bridgewater...
Vous découvrez que les gens n'écoutent que de la merde, que les ondes ne diffusent que de la merde et que les médias ne promeuvent que de la merde. Faut atterrir.
Et quand i' z'écoutent de la variette, i' z'écoutent du Didi Barbelivien.
RépondreSupprimerAh, non ? Lui, ils de l'écoutent plus guère ? Décidément, moi aussi, il faut que j'atterrisse.
Pour les causes musicales désespérées il faut prier Sainte Rita Mitsouko-en buvant un coup.
RépondreSupprimerChieuvrou,
RépondreSupprimerVous êtes vendéen, c'est ça ?
Non point, Dorham, mais j'ai sans doute un peu trop fréquenté les supérettes dans les années 90 (tiens, d'ailleurs est-ce moi qui parviens miraculeusement à faire totalement abstraction du pénible fond musical qu'on nous impose tandis qu'on recherche le rayon des gaufrettes, ou bien, maintenant que j'y songe, se pourrait-il que, pour diverses raisons, nous ne soyons plus soumis à une telle calamité ?)
RépondreSupprimerJ'ajoute que, chez nous, la célébrité locale serait plutôt Gérad Blanchard (même que mon tonton a été à l'école avec lui à Saint-Pierre).
(Saint-Pierre, je le précise, non point pour une quelconque institution dirigée par les bons pères, mais pour Saint-Pierre-des-Corps, riante cité cheminote progressiste et pro-palestinienne à l'avenue Lénine, à la rue Marcel-Cachin et au collège Stalingrad.)
RépondreSupprimerJe vous comprends.
RépondreSupprimerQuant à moi, je fréquente trop les restaurants asiatiques. Je n'en peux plus de Richard Clayderman.
Dorham: comme Didier. Chaque fois qu'on m'a dit: "écoute ça, c'est loin des trucs commerciaux,rien à voir", ça ne m'a jamais rien fait.
RépondreSupprimerOrelsan? il continue à remplir les salles, je crois.
Chieuvrou: je crois qu'il n'y a qu'un seul lycée Stalingrad en France, votre famille a de la chance. Et une seule rue Staline dans la Marne. Et pas encore de rues ou de place pour les blogueurs célèbres.
Suzanne,
RépondreSupprimerLoin de moi l'idée de tenter de vous convaincre, encore moins de vous proposer quelque écoute que ce soit, ne vous inquiétez pas.
Si ça continue, je m'en vais à Honfleur visiter le musée Eugène Boudin, et ensuite, je m'en retourne flotter (et fureter) partout.
RépondreSupprimerMalavita, vous demandiez Des nouvelles d'Orelsan?
RépondreSupprimerChristophe, faites, faites...
C'est joli, ce nom de Honfleur. ça fait flonflon avec une fleur.
Suzanne,
RépondreSupprimerVous allez sans doute me trouver un brin passéiste mais je préfère Gainsbourg.
Pour le même prix je rajoute les paroles:
RépondreSupprimerC'est un rubens
C'est une hippopodame
Avec un D
Comme dans marshmallow
Et si j'en pince
Pour c't'hippopodame
C'est qu'avec elle j'ai des prix de gros
Ah quel suspens
Sur mon hippopodame
Avec un D
Comme dans vas-y mollo
Les ressorts grincent
Sous l'hippopodame
Même au-d'ssus je m'sens bien dans sa peau
C'est pas une mince
Affaire c't'hippopodame
Avec un D
Comme dans gigolo
Lorsqu'elle me coince
Mon hippopodame
Entre ses deux groseilles à maquereaux
Puis elle se rince
Vite fait l'hippopodame
Avec un D
Comme dans lavabo
Elle redevient princ-
Esse hippopodame
Elle me refile mon petit cadeau
C'est un rubens
C'est une hippopodame
Avec un D
Comme dans marshmallow
Et si j'en pince
Pour c't'hippopodame,
C'est qu'avec elle j'ai des prix de gros
Quelqu'un a parlé de Rubens ? Bonjour ! Malavita, on veut la vidéo avec le débit rappeur, maintenant qu'on est par le texte alléchés !
RépondreSupprimerDorham, tu me fais penser à un Don Quichotte superbe et seul face aux moulinages intempestifs de généralités... Courage :)
Si je dis que Rubens, c'est également d'autres choses que l'aspect plantureux de ses modèles, on me taclera pareil que si j'approuve le titre du billet de Suzanne ?
Marie-Georges : bonjour, bienvenue, mais mais mais... tapez moi dessus, je ne crois pas au bon rap. Les paroles ci dessus, c'est du Gainsbourg. Un brin passéiste, comme Malavita, je préfère Gainsbourg à Orelsan, et Orelsan fait plutôt partie du dessus du panier pour ses textes !
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