Lapidée, pas lapidée, la femme adultère ? Le Coucou s'en émeut encore. Un brave homme lui répond en commentaire qu'il devrait avoir honte de "se faire le relais de la propagande officielle."
Des Chrétiens se font tuer en Irak. Qu'avaient-ils fait de mal ? Rien, ils étaient chrétiens. On n'en parle pas beaucoup dans les blogs. On en parle, par contre, dans des débats télévisés ou radiophoniques. Toujours de la même façon, avec des intervenants interchangeables comme le seraient les acteurs d'une pièce jouée de la même façon. Il y a l'acteur qui décrit sobrement le massacre et qui condamne. C'est un journaliste ou un sociologue ou un n'importe quoi de causant de droite. Il y a l'acteur qui dit qu'il ne faut pas confondre l'immense majorité des musulmans qui sont gentils comme tout et qui sont les premières victimes de l'extrémisme de certains. C'est un journaliste ou un n'importe quoi de causant de gauche. Il y a Mohammed Sifaoui ou Caroline Fourest, qui disent qu'on ne doit pas laisser la critique de l'Islam à l'extrême-droite. De l'islamisme, rectifient-ils eux même, si personne ne le fait.
Il n'y a pas Houria Bouteldja, qu'on ne voit que chez un Taddéi qui a du être impressionné par la serpillère à franges que sa mère utilisait pour laver le couloir quand lui, Frédéric, n'était qu'un gentil petit fœtus innocent et galipetteur. Du coup, il fait une fixation sur le tas de chiffons effilochés dont la belle Houria s'entortille le crâne.
Il y a longtemps que je ne l'ai pas écoutée, elle. Ni lue, d'ailleurs. La cheftaine du PIR (Parti des Indigènes de la République) nous rappelle de temps en temps que quand la France sera bien islamisée, les vieux souchiens de la vieille, les blancs de blancs se feront éliminer, normal, faut pas prendre les vaillants musulmans du PIR pour des tendres colombes. " N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres.(1)
Toujours taper sur les musulmans, jamais sur les catholiques ou les juifs, on voit bien où vous voulez en venir, me dirait le Petit Champignacien s'il était encore là pour m'engueuler. Bon, alors, pour les juifs, ou plutôt contre, je n'ai rien en stock, je suppose qu'ils continuent à comploter en silence pour maîtriser le monde ou à ourdir des attentats en cachant bien les boucles de leurs perruques sous des keffieh usés jusqu'à la trame afin de se faire passer pour des terroristes arabes, mais je suis une grosse bûche en antisémitisme, je n'y connais rien.
En revanche, je veux bien dire du mal de la Croix. Alors que la presse française s'en fiche complètement, qui va nous faire, dans un beau souci d'information et fraternité religieuse, un article bienveillant sur le quatrième congrès du féminisme islamique (à Madrid) ?
Et qui est à ce congrès la représentante des musulmanes françaises, hein, hein ? Qui veut qu'on soit féministe en France sans sortir du champ de la charia, hein ? Qui ne veut pas que l'on s'en prenne aux barbus enturbannés, aux voiles intégraux, à la polygamie, bref à aucun versant et verset de la charia ? Miss Serpillère, voyons.
Je ne sais pas si l'on peut faire quelque chose contre la burqa en Afghanistan, les mariages de fillettes de neuf ans, les lapidations de femmes adultères et d'homosexuels quand ils se passent dans des pays lointains. Mais chez nous, sur le pas de notre porte, on peut dire non. On peut même encore le dire tranquillement, en rigolant(2), et j'espère qu'on le pourra longtemps encore, et de plus en plus nombreux, sans s'énerver.
(1) Entretien avec Houria Boutelja réalisé par Christelle Hamel et Christine Delphy, juin 2005.
(2) Molly Norris, journaliste au Seattle Weekly, USA, avait lancé “la journée Tout le monde dessine Mahomet”. Elle doit se cacher sous la protection du FBI maintenant.
Des Chrétiens se font tuer en Irak. Qu'avaient-ils fait de mal ? Rien, ils étaient chrétiens. On n'en parle pas beaucoup dans les blogs. On en parle, par contre, dans des débats télévisés ou radiophoniques. Toujours de la même façon, avec des intervenants interchangeables comme le seraient les acteurs d'une pièce jouée de la même façon. Il y a l'acteur qui décrit sobrement le massacre et qui condamne. C'est un journaliste ou un sociologue ou un n'importe quoi de causant de droite. Il y a l'acteur qui dit qu'il ne faut pas confondre l'immense majorité des musulmans qui sont gentils comme tout et qui sont les premières victimes de l'extrémisme de certains. C'est un journaliste ou un n'importe quoi de causant de gauche. Il y a Mohammed Sifaoui ou Caroline Fourest, qui disent qu'on ne doit pas laisser la critique de l'Islam à l'extrême-droite. De l'islamisme, rectifient-ils eux même, si personne ne le fait.
Il n'y a pas Houria Bouteldja, qu'on ne voit que chez un Taddéi qui a du être impressionné par la serpillère à franges que sa mère utilisait pour laver le couloir quand lui, Frédéric, n'était qu'un gentil petit fœtus innocent et galipetteur. Du coup, il fait une fixation sur le tas de chiffons effilochés dont la belle Houria s'entortille le crâne.
Il y a longtemps que je ne l'ai pas écoutée, elle. Ni lue, d'ailleurs. La cheftaine du PIR (Parti des Indigènes de la République) nous rappelle de temps en temps que quand la France sera bien islamisée, les vieux souchiens de la vieille, les blancs de blancs se feront éliminer, normal, faut pas prendre les vaillants musulmans du PIR pour des tendres colombes. " N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres.(1)
Toujours taper sur les musulmans, jamais sur les catholiques ou les juifs, on voit bien où vous voulez en venir, me dirait le Petit Champignacien s'il était encore là pour m'engueuler. Bon, alors, pour les juifs, ou plutôt contre, je n'ai rien en stock, je suppose qu'ils continuent à comploter en silence pour maîtriser le monde ou à ourdir des attentats en cachant bien les boucles de leurs perruques sous des keffieh usés jusqu'à la trame afin de se faire passer pour des terroristes arabes, mais je suis une grosse bûche en antisémitisme, je n'y connais rien.
En revanche, je veux bien dire du mal de la Croix. Alors que la presse française s'en fiche complètement, qui va nous faire, dans un beau souci d'information et fraternité religieuse, un article bienveillant sur le quatrième congrès du féminisme islamique (à Madrid) ?
Et qui est à ce congrès la représentante des musulmanes françaises, hein, hein ? Qui veut qu'on soit féministe en France sans sortir du champ de la charia, hein ? Qui ne veut pas que l'on s'en prenne aux barbus enturbannés, aux voiles intégraux, à la polygamie, bref à aucun versant et verset de la charia ? Miss Serpillère, voyons.
Je ne sais pas si l'on peut faire quelque chose contre la burqa en Afghanistan, les mariages de fillettes de neuf ans, les lapidations de femmes adultères et d'homosexuels quand ils se passent dans des pays lointains. Mais chez nous, sur le pas de notre porte, on peut dire non. On peut même encore le dire tranquillement, en rigolant(2), et j'espère qu'on le pourra longtemps encore, et de plus en plus nombreux, sans s'énerver.
(1) Entretien avec Houria Boutelja réalisé par Christelle Hamel et Christine Delphy, juin 2005.
(2) Molly Norris, journaliste au Seattle Weekly, USA, avait lancé “la journée Tout le monde dessine Mahomet”. Elle doit se cacher sous la protection du FBI maintenant.
Je peux dire du mal, aussi ?
RépondreSupprimerAïe ?
RépondreSupprimerLe pire, c'est qu'on DOIT dire du bien de l'Islam et du Judaïsme, sinon, on passe pour des racistes ou des antisémites et qu'on DOIT dire du mal du Christianisme parce que c'est drôle.
RépondreSupprimerEt si on les met tous dans le même sac et qu'on les fout à la flotte, là, on passe pour une ignare, une débile, une sans âme et sans spiritualité.
Mais pourtant, avec tout le mal que ça a fait, ces putains de religions, il serait temps de tout balancer...
Enfin, bref...Il faut bien trouver des raisons pour se taper dessus, sinon, on s'ennuierait. Ce serait dommage.
CC: ce serait mieux d'en trouver d'autres. (des raisons pour se battre)
RépondreSupprimerCC a dit:
RépondreSupprimer> ...sinon, on s'ennuierait. Ce serait dommage.
ou angoissant.
A l'heure actuelle on paie les erreurs de Bush, au lieu de détruire Saddam Hussein (qui était quand même à détruire) il fallait s'attaquer à l'extrèmisme musulman et non le laisser se développer. En France Chirac avait dit non à la guerre impliquant par là ce que ce n'était pas, pour lui, le but à atteindre. Je ne défends pas l'Islam en tant que religion ou philosophie, mais je déplore qu'on aie laissé s'intaller en France un Haut Conseil Musulman qui n'est fait que de potiches, des loches qui cautionnent la propagation d'idées perniceuses par l'intermédiaire d'imams pourris ... C'est là qu'il faudrait faire un grand ménage. Et aussi remettre un peu les choses en place, en ce qui concerne "la charia" et donc "la lapidation" des femmes" ce n'est qu'une histoire de fous qui se sont raconté des rèves fumeux longtemps après la mort de Mahomet (aller sur le site d'Hélène Larrivé qui a un blog sur Sakineh et qui raconte - en version vulgarisée - l'histoire de la charia).
RépondreSupprimerCes imams ont endoctriné des générations de pauvres illettrés, les ont opprimés, conditionnés et continuent dans les banlieues là ou le système éducatif français n'est pas assez vigilant (faute de moyens, de tous les moyens) de les contrer) le chômage et la précarité font le reste.
Je ne suis ni pro ni anti quoi que ce soit, mais j'en ai marre de toutes ces conneries qui se propagent grâce aux émissions de complaisance débiles de la télévision sarkosyste.
Merci Suzanne de votre article.
Mince, j'ai perdu mon commentaire en cherchant une référence…
RépondreSupprimerQue disais-je? À propos des persécutions de chrétiens, de plus en plus répandues à travers le monde, il y a eu un bon article de Jacques Julliard dans l'Obs, voici quelque temps…
Je n'ai plus la version papier à la maison, et , manque de chance, on dirait qu'on ne peut plus le lire en entier sur le site… Voici en tout cas le début :
«Le Nouvel Obs - 14/10/2010
Dans le monde actuel, le christianisme est de loin la religion la plus persécutée.Mais c'est au Proche-Orient, là même où le christianisme a pris naissance, que la situation est la plus grave. On ne compte plus, à travers le Proche-Orient, les communautés attaquées, les dignitaires religieux assassinés, les églises brûlées, les interdictions professionnelles, de droit ou de fait…»
D'un autre côté, les mariages de fillettes de neuf ans, c'est pas si bête : puisqu'elles peuvent accoucher à 10, autant les marier l'année qui précède...
RépondreSupprimerLa Pecnaude a raison : l'islam, c'est la faute à Bush.
RépondreSupprimerLe père ou le fils, au fait ? Sûrement les deux : on n'est pas à ça prêt chez les Ruminants asilaires.
CC pour bien faire, il faudrait nous expliquer un peu quel mal font le judaïsme et le christianisme AUJOURD'HUI, avant de mettre tout le monde dans votre sac.
RépondreSupprimerIls ne font pas grand chose : ils ne sont juste pas d'accord les uns avec les autres en étant persuadés d'avoir raison sur des trucs absolument indémontrables. On dirait des gosses dans une cour de récréation : ils se mettent des peignées pour des pokémons..."C'est moi qui ai le meilleur Dieu, d'abord"
RépondreSupprimer"Non, c'est moi, tu vas voir ta gueule..." "Viens là si t'as des saints plus beaux que les miens..."
C'est mignon...
Tout vous est bon Didier Goux pour essayer de taper sur les Ruminants ... Restez dans le sujet voyons. De tous temps les tenants d'une ou d'une autre doctrine se sont tapés sur la gueule, depuis leur naissance en Judée, cela a continué avec les persécutions des Romains sur les premiers chrétiens, puis a continué par l'évangélisation forcennée des chinois (pardon asiatiques de tous poils). Mais de cela on n'en a rien à battre, on est au XXI° siècle et là on ne se bat pas POUR la chrétienté (chez vous c'est récent hein ?) mais pour une PAIX.
RépondreSupprimerCe sont bien les américains qui sont allés au Moyen Orient foutre leur nez et leur bisbilles au nom d'une soit-disant démocratie qui sentait plus le pétrole qu'autre chose. Ce sont les Américains, avec leurs lobbyes qui ont soutenu le conflit Isrélo-Palestinien, puis ce sont eux encore qui ont largué l'Irak parce qu'après avoir foutu un gouvernement fantoche et acquis leurs contrats ont laissé tous les Irakiens de toutes religions dans la panade. Ensuite ils sont passés en Afghanistan (because au départ le pipe-line gazier ensuite pour d'autres richesses minérales). Non seulement ils ne savent pas faire une guerre proprement, mais ils entraînent avec eux d'autres pays qui ne sont même pas volontaires. La religion est un moyen que doit employer leur adversaire pour coaliser les esprits de leurs population abatardies et analphabètes et ils s'en servent, comment pourraient-ils se défendre autrement?
Mais le problème que pose Suzanne ne se situe pas là bas, il est en France, chez nous et vous n'avez qu'une seule défense, votre racisme . Pour vous s'il y avait 3 millions de juifs paratiquant de France, que diriez-vous ? Vous iriez hurler à la lune parce qu'il y a trop de synagogues ? Parce que cela dérangerait votre coutumier de faire sabbat le samedi ? et non le dimanche ?
Je ne vous crois pas encore atteint de sénilité précoce, mais vous êtes à surveiller.
" N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres.(1)"
RépondreSupprimerCa devrait pourtant leur mettre la puce à l'oreille! En 39-45, au moins, les "collaborateurs" pensaient pouvoir passer à travers la guerre sans trop de dommages. Les actuels collabos ne peuvent même pas avoir cette illusion. Donc, c'est bien du suicide.
Suzanne,
RépondreSupprimerIls sont tous là ? C'est bon, je vais aller troller peinard chez Didier.
CC : à ceci près que les chrétiens et les juifs ont le même Dieu. Ce qui est logique, puisqu'il n'y en a qu'un (d'après eux).
RépondreSupprimerMais il est vrai que tout cela n'est que criailleries de gamins ; saint Augustin, saint Thomas d'Aquin, saint François de Sales, Bossuet, etc. : rien que des sales mômes.
Faire une guerre proprement : si ça c'est pas une idée de débile...
RépondreSupprimerAh, mais oui, suis-je donc bête ! il y avait les guerres indiennes d'avant l'arrivée du Grand Satan Blanc, vue par Dame Clomani : on se tire des flèches en caoutchouc en criant : « Pan ! on dirait qu't'es mort ! » Puis, on se relève en riant pour aller se fumer un petit calumet...
Ah mais les musulmans aussi ont le même Dieu unique, le même Adam, la même Eve, le même Noé et toutes les mêmes histoires pour petits nenfants...
RépondreSupprimerCertes, ces grands saints ont réussi à faire preuve de beaucoup de philosophie pour faire croire à l'incroyable. Magnifique. Mais pour faire preuve d'autant de raison, il ne faut pas y croire beaucoup, aux fariboles des sectes. En tout cas, pas à la manière des Daoudal d'aujourd'hui...
Le plus risible, c'est quand les femmes s'en mêlent : elles sont inévitablement hystériques, anorexiques, elles entendent des voix...
Et ne me faites pas le coup des hommes et des femmes de foi qui font de belles choses comme mère Teresa ou l'Abbé Pierre : en général, ils trouvent toujours le moyen de publier de manière posthume qu'ils n'y croyaient qu'à moitié, à ce Dieu miraculeux.
Et entre nous, s'il existait, il pourrait le dire, ça nous enlèverait une épine du pied.
Moi, ce que j'en dis, c'est juste que tout ça, ça nous fait de beaux édifices pour décorer nos villes, de beaux tableaux, de belles histoires pour la littérature ou la musique et c'est déjà pas mal.
Je crois surtout que vous êtes dans la confusion mentale et intellectuelle la plus complète. Mais bon...
RépondreSupprimerNon. Je m'en fous. Les gens croient ce qu'ils veulent. Mais qu'ils ne fassent pas chier la terre entière avec ça. Et malheureusement, les croyants font chier. Beaucoup...Ils ont toujours de bons vieux interdits à imposer à tout le monde. Ne pas boire, ne pas baiser, ne pas manger ceci ou cela...Bref, la religion, c'est ce dont je vous parle. Vous me parlez de philosophie...
RépondreSupprimerQuand je dis faire une guerre proprement, c'est dire POURQUOI ils engagent une guerre, et non raconter des fariboles (ce qui s'est toujours fait) Là où vous avez raison, avec les indiens d'amérique, ils ont fait une guerre de conquète, pour leur prendre leur terres et surtout pas pour leur apporter la démocratie.
RépondreSupprimerCe que je voudrais vous faire comprendre, c'est que je respecte les croyances des peuples mais ne peux supporter l'extrèmisme d'où qu'il vienne.
Merci Coucou.
RépondreSupprimerJe répondrai demain aux autres commentaires, s'il n'y a pas de guerre d'ici là.
Une blogowar, à cette heure ?
RépondreSupprimerLa Pecnaude : J'arrive un peu tard, mais je vous signale, en toute amabilité, que vous vous êtes comme qui dirait un peu emmêlée les pinceaux avec la chronologie des guerres d'Irak et d'Afghanistan. Les Américains, en effet, ne sont pas passés à l'Afghanistan après avoir installé un pouvoir fantoche en Irak, mais ont au contraire entrepris de déloger d'Afghanistan Al-Qaïda et, par la même occasion, ses hôtes talibans aussitôt après les attentats du 11 septembre 2001. La troisième guerre du Golfe, ou guerre d'Irak, a quant à elle été déclenchée, sous le même prétexte – devenu, cette fois, fallacieux, Saddam ayant été un dictateur plus fasciste qu'islamiste –, par Bush fils en 2003.
RépondreSupprimerJe ne me fais guère d'illusions sur le cynisme de la politique étrangère des États-Unis, mais il m'est avis que, dans le cas de l'Afghanistan, ces histoires de pipe-line gazier ou de supposées richesses minérales ont été en l'occurrence de peu de poids comparées à la volonté des Américains de venger leurs morts et la destruction des deux tours, qui fut pour eux un traumatisme dont on a, paraît-il, pas idée ici. Jusque-là, les États-Unis semblaient d'ailleurs se satisfaire du régime des talibans – qu'ils avaient, je ne vous apprends rien, largement contribué à faire accéder au pouvoir neuf ans plus tôt –, de même qu'ils faisaient preuve d'une relative indulgence, après lui avoir longtemps fait les yeux doux, envers Ben Laden.
Pour l'Irak, là, évidemment, les motifs de la guerre ont été manifestement moins avouables.
J'ai envie de dire : Dieu soit Loué. Il nous pardonne sûrement toutes les conneries que l'on déverse sur les blogs.
RépondreSupprimerOn dit souvent que les hommes se sont tués au nom des religions. C'est vrai. Qui peut le nier ? [Vous pourriez tuer au nom de Spinoza : Spinoza en serait-il pour autant responsable ? Je suis certain qu'il s'en trouverait un certain nombre pour défendre cette idée.]
On ne dit jamais en revanche ce que la religion a épargné comme vie. Jamais. Le rôle qu'elle a eue dans la capacité de l'homme à refuser la violence. Il existe pourtant et il s'agit d'un rôle essentiel. Pacificateur. Civilisateur. Partout dans le monde. Y compris si l'on se réfère aux anciennes mythologies.
Refuser la moralité (c'est en effet très moderne) pour les choses triviales, c'est aussi la refuser pour envisager les choses sérieuses. Le catholicisme comme le judaïsme ne mettent un pistolet sur la tempe de personne pour l'empêcher de baiser. En revanche, notre société a tendance à mettre un flingue sur la tempe de ceux qui osent envisager la sexualité sous un angle plus spirituel (sacralisant la sexualité, mettons). Quand il s'agit d'un propos du Pape (le nazi, là) on appuie même franchement sur la détente.
L'athéisme est bien souvent plus intégriste que les religions.
Imaginez un monde sans Dieu, sans religion, imaginez un peu, comme le chante de grand niais de Lennon. Ah, mais suis-je bête, nous l'avons vu ce monde là : l'Allemagne Nazie et le Monde Communiste. C'était mieux, c'est évident.
Une information d'importance que l'on me souffle dans l'oreillette. L'Homme a une ressource inépuisable de prétexte pour continuer à faire ce pour quoi il est le plus doué : tuer, dominer, humilier.
"Je ne me fais guère d'illusions sur le cynisme de la politique étrangère des États-Unis..."
RépondreSupprimerLe plus hypocrite dans l'affaire, c'est que l'on feint d'ignorer qu'avant que Bush ne mette les deux pieds en Irak, son prédécesseur mis-en-plié Bill Clinton ne cessait d'y promener ses orteils. Pourquoi personne n'en parle jamais ? Un mystère sans doute, au moins égal à celui de la Trinité.
Entièrement d'accord avec Dorham quant à cette rengaine enfantine: supprimons les religions et nous supprimerons la guerre, nananère.
RépondreSupprimerPar contre,je n'ai pas la chance, hélas, que l'on me souffle dans l'oreillette
( Dieu? Spinoza?)
Merci Suzanne pour votre billet qui étrangement a réveillé bien des passions . C'est l'effet Houria, certainement.
Lucie,
RépondreSupprimerHélas, c'est mon coté Jeanne d'Arc, moins la coupe au bol, moins la virginité, moins l'épée et moins le cheval.
(et fort heureusement, moins Gilles de Rais)
Dorham: moins le bûcher, aussi, touchons du bois! (l'aurait du être curé, celui-là, comment qu'il aurait secoué ses ouailles!)
RépondreSupprimerChieuvrou: merci d'avoir mis de l'ordre dans les pinceaux de la Pecnaude (qui pourrait en profiter pour nous faire une jolie peinture sur iPhone). C'est difficile d'y voir clair dans tous ces conflits, et plus simple de tout mettre sur le dos du Grand Satan.(ou des méchants ennemis du Grand Satan)
CC: je vois d'où vous parlez, et j'imagine les discussions que vous avez (et/ou refusez d'avoir) avec vos élèves adolescents.
Malavita: être grand-mère à vingt ans sans une ride, bizarre...
Didier: justement, c'est parce qu'il est en perte de vitesse et impuissant que le christianisme est devenu innocent. Retour à la case "martyre".
Lucie: j'aime bien que vous passiez par là... (mais j'imagine assez mal des croisades des enfants pour aller délivrer le tombeau de Spinoza)
Qui n'a pas plus ou moins aidé les talibans ? à ce moment là ils faisaient pas encore partie de la mouvance Al Quaïda. Massoud n'a pas été reçu officiellement en France, il est mort peu après, pourtant c'était le seul mouvement viable du pays. Avant la guerre d'Irak, l'influence américaine en Afghanistan consistait à oeuvrer de toutes les façons contre les russes ...
RépondreSupprimerMais qu'est-ce que nous allons faire là bas ? NOUS ?
Peut-être que Dorham a raison en disant que l'athéisme est une forme d'intégrisme, encore qu'il ne se transforme pas forcément en une forme de commnisme ou autre dictature. Un athée ne croit pas en rien, il croit quand même à quelque chose qu'il ne sait définir, ce qui revient à dire que si chacun se faisait sa petite coyance personnelle tout finirait en anarchie, alors un Dieu ou un autre ...
Cela évidemment éloigne le débat (?) du texte de Suzanne.
Circonvenir l'islamisation des masses en restant fermement accrochés à ses positions ou combattre d'une autre façon ?
La Pecnaude,
RépondreSupprimerUn détail, mais pas d'accord avec : "Un athée ne croit pas en rien, il croit quand même à quelque chose qu'il ne sait définir."
Pas d'accord du tout, d'ailleurs. Un "croyant" n'arrivent jamais à comprendre que certains ne croient pas et les force donc à imaginer quelque chose à croire.
J'avais un catho qui avait réussi à écrire chez moi que la non-croyance est une croyance.
Je ne sais pas si vous êtes croyante ou pas, mais laissez-moi ne pas croire.
Les croyants ont été formés pour croire jamais mes parents ne m'ont appris à ne pas être croyant, n'inversons pas les rôles, ça m'énerve.
Dorham, j'admire votre courage à répondre sérieusement aux platitudes de CM2 de Dame CC. Laquelle, toute "prof" qu'elle est, semble avoir du mal à distinguer la philosophie de la théologie.
RépondreSupprimerEnfin bref, comme dirait Christophe Bohren.
Lucia : si ma jeune épousée est d'accord (et il faudra qu'elle me signe un papier, je me méfie...) je vous souffle dans l'oreillette quand vous voulez.
RépondreSupprimerSuzanne vous devriez convoquer les frères Bogdanoff, ils seraient à leur aise...
RépondreSupprimerLe problème état posé (il me semble) étant celui-ci : face à un intégrisme faut-il rester sur le pas de sa porte en condamnant celle-ci et seulement celle-ci ou faut-il le combattre et comment ?
Suzanne,
RépondreSupprimerJe crois que si je n'avais pas connu ma femme, et mes enfants, je le serais finalement devenu. Sans déconner.
---
Nicolas,
Ne généralise pas non plus. je suis issu d'une famille d'athées. Chaque année, des adultes se convertissent de plus en plus nombreux. Ils sont issus de familles non pratiquantes. Ils n'ont pas été formés.
On peut "dépassionner" le débat. La croyance, c'est une espérance aussi. C'est plus simplement un moyen de donner un sens à l'existence.
Donner un sens à son existence, c'est ce à quoi aspire chacun. Si tu étais convaincu que nous ne sommes rien de plus que des connexions chimiques dont les vies n'ont pas plus d'importance que des pets dans l'immensité de l'univers, tu ne serais pas celui que tu es. Tu as fait un choix. Il est aussi respectable que celui des autres et même davantage respecté (c'est une chance).
Les individus qui sont convaincus de n'être rien, de n'être fait pour rien ne distinguent jamais qu'une seule issue : le néant.
Et ensuite ?
Aussi, ceux qui prétendent que la vie n'est rien, qu'elle n'a rien de - comment dire - supérieure (spirituellement j'entends) mentent bien souvent comme des arracheurs de dents. Ils ne pensent pas ce qu'ils disent. Ils adoptent seulement une posture nihiliste limite adulescente voire proprement puérile.
Si nous n'étions rien, vraiment, vraiment rien de plus que des animaux, de la chimie, un peu d'électricité, si j'en étais convaincu, pour ma part, je me foutrais alors de mon prochain, du sort du monde et de tout ce qui nous entoure. Totalement.
Ce qui m'intrigue chez les athées, pour résumer, c'est leur peine à aller au bout de ce que leur raisonnement implique.
Suzanne,
RépondreSupprimerJ'ai d'ailleurs la chance d'être d'une paroisse dont le curé secoue sec !
Dorham,
RépondreSupprimerJe ne généralise pas, je réponds juste à une broutille sortie par la Pecnaude.
Cela dit ton raisonnement est totalement biaisé par ta croyance qui t'empêche d'imaginer que "je ne crois pas" ce qui n'a rien à voir avec "ne rien croire".
Je suis bien content d'être vivant, vivant en paix avec mes voisins de comptoir et payant des impôts pour que les mômes des autres puissent aller à l'école. J'aime ma famille, mes copains (même toi, pour te dire). Je n'ai pas besoin d'autre chose.
Ta conclusion : "Ce qui m'intrigue chez les athées, pour résumer, c'est leur peine à aller au bout de ce que leur raisonnement implique."
Tout faux, je disais ! Il n'y a pas de "raisonnement" : on s'en fout. Je n'ai pas cette notion de "sens de la vie" et n'en ai pas besoin.
On vit en croyant en l'existence de la terre, de l'humain et des merguez à la fête de l'huma, c'est tout. Et je veux bien me battre pour sauvegarder l'existence de la terre et de l'humain. Pour les merguez de la fête de l'huma, je m'en fous un peu plus.
Didier, Lucie: une orangeade sous la charmille ? (il fait doux aujourd'hui...)
RépondreSupprimerDorham: alors, si on ne croit pas en Dieu, on est rien ?
(tant pis.)
Suzanne,
RépondreSupprimerJe vous laisse le Dorham. Je ne crois pas qu'on puisse le convaincre...
Merci Didier Goux pour votre proposition qui me ravit davantage que celle de Spinoza ou des frères Bogdanoff ( bien que je possède deux oreilles )
RépondreSupprimerSuzanne, je crois que l'on attend de vous que vous leviez une armée contre l'intégrisme et comme je n'ai pas grand chose à faire cet après-midi...
Nicolas: on avait eu cette conversation chez des cathos; à la fin, ils vous avaient collé au purgatoire et moi en enfer. ça ressemblait à l'histoire des papous papas à poux et des poux pas papas à poux papas. si tu es athée, c'est que tu crois à quelque chose puisque tu crois à une non existence. Et si tu y crois, c'est que tu as une croyance, etc.
RépondreSupprimerLucie et La Pecnaude, je ne lèverai pas une armée! Dix mots de temps en temps sur un blog, ce n'est pas grand-chose.
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerAh ! Vous étiez là, aussi ! J'avais oublié... C'était avec Nemo ! Le mécréant a fermé son blog depuis. Il n'y croyait plus ?
Nicolas, mais pourquoi essayer de le convaincre... J'envie les croyants, et tant qu'on ne me force pas à pratiquer un culte, ou à me reconnaître comme inférieure parce qu'un texte sacré en a décidé ainsi...
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerJe me demande pour les textes autorisent les femmes à tenir un blog, maintenant.
Je ne veux pas convaincre Dorham de quoi que ce soit sauf peut-être qu'un croyant ne peut pas s'imaginer ce que c'est de ne pas croire. Des andouilles ont inventé l'agnosticisme pour faire joli, mais ça ne résout pas le problème : je ne suis pas agnostique.
@Suzanne: un bataillon de dix mots me convient tout à fait.
RépondreSupprimerNicolas: oh, tenir un blog est une activité féminine par essence (si Olympe passe par là, je suis MORTE)puisque c'est du bavardage et du papotage. Les hommes, les vrais, ont mille autre choses à faire, héhé.
RépondreSupprimerc'était ce débat-là. Dans un article précédent, ce blogueur faisait passer Ramadan pour un brave type.(tous ensemble tous ensembleuh..)
En parlant de religion du quotidien, du peuple, des gens...(pas la philosophie, pas la théologie, ou toutes ces choses que les petites gens ne peuvent pas comprendre)...Je me suis retrouvée lundi dans un cimetière où des gens s'étaient réunis pour se souvenir sincérement de leurs morts...La paroisse avait écrit dans le journal qu'il y aurait une bénédiction à 3 heures. Ces gens de peu de foi étaient heureux d'avoir dans leur petit village un semblant de cérémonie, regrettant qu'il n'y ait désormais que deux ou trois messes par an dans cette si jolie église...
RépondreSupprimerEh bien le diacre ou le curé ou le truc qui devait venir nous a posé un lapin.
Ces gens, qui n'avaient jamais lu Saint Augustin, étaient déçus et tristes. Abandonnés de Dieu.
C'est triste, en effet, une religion qui meure...
Mes élèves non plus n'ont pas lu St Augustin, ni aucun sage de l'Islam. Pourtant, ils croient dur comme fer et sont sans doute les meilleurs apôtres de la religion (celle dont parle très bien Suzanne...)
Je retourne au CM2. Des bises.
Tu m'as mal compris, Nicolas. Je ne t'en veux pas, j'ai été confus.
RépondreSupprimerSi je dis qu'il est impossible d'être athée (véritablement, j'entends) c'est précisément parce que je comprends très bien que ne pas croire en Dieu n'est pas nécessairement croire en rien. Bien au contraire.
Qu'est-ce d'ailleurs que croire en Dieu pour certains ? Obtenir une récompense ? Est-ce une croyance qui a de la valeur ?
Vous n'avez pas à me convaincre , ni toi ni Suzanne, parce que je suis déjà convaincu.
Tu identifies bien un sens à ta vie quand tu la définis par les liens que tu peux y tisser. Je ne dis pas autre chose. Cela a beaucoup de valeur ce me semble.
Ta "gauchitude" ou le fait que tu identifies la nécessité de faire de ce monde un monde meilleur, découle du fait que tu penses que cela a un sens et donc que ta vie en a un.
Quand j'ai écrit ça : "Ce qui m'intrigue chez les athées, pour résumer, c'est leur peine à aller au bout de ce que leur raisonnement implique." , cela ne t'était pas vraiment destiné, mais plutôt à ces nihilistes de bazar qui pensent que : on respire, on meurt, rien n'a d'importance, on est des atomes, point barre. C'est de l'athéisme de pimousse.
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Suzanne,
Non. Absolument pas. La Miséricorde divine nous dépasse de loin. Nombre des premiers seront derniers. Et vice versa. J'espère être là, souriant, vous ouvrir mes bras et vous dire : "Super, vous voilà, je vous l'avais bien dit"
Mais... Dorham,
RépondreSupprimer"on respire, on meurt, rien n'a d'importance, on est des atomes, point barre."
Je suis pas loin de le penser (à part peut-être le rien n'a rien d'importance) : d'ici quelques années (quelques millions d'années...) le soleil aura englouti la terre et basta (et encore je suis optimiste, on pourrait crever avant, avec le réchauffement climatique, l'augmentation du prix de la bière et toussa). Si on n'a pas réussi à habiter une autre planète avec de l'orge et du houblon, l'humanité s'arrêtera bêtement.
Nicolas,
RépondreSupprimerJe ne crois pas...
Si "rien n'a d'importance", pourquoi espérer changer quoi que ce soit ?
Dorham,
RépondreSupprimerJ'ai dit "à part peut-être". Et encore, j'ai mis le "peut-être" car je ne me sens pas qualifié pour savoir ce qui est important ou pas.
Voilà qui fait toute la différence. Ce "peut-être".
RépondreSupprimerSi nos vies n'ont pas de sens, il n'y a pas de "peut-être". J'aime tous les athées qui ont un peut-être. Et me moque de ceux qui prétendent qu'il n'y en a pas, parce que cela ne leur laisse aucune alternative, mise à part, je ne sais pas, le suicide. Certains passent à l'acte, vont au bout de l'idée.
Mais comme pour la plupart, ils ne pensent pas ce qu'ils disent, ils font comme tout le monde. Ils vivent parce que malgré ce qu'ils en disent, ils ne peuvent rompre avec ce stade du "peut-être".
Didier - athée revendiqué il me semble - est très à l'aise avec ce peut-être.
"je ne me sens pas qualifié pour savoir ce qui est important ou pas."
RépondreSupprimerT'exagères, là !
Dorham,
RépondreSupprimerJe ne suis pas le porte parole de Didier, mais je crois qu'il se qualifie plus facilement d'agnostique que d'athée.
Tu te trompes un peu sur le sens de mon "peut-être" ! Je l'ai mis pour atténuer la phrase. En gros, ce qui est important pour moi, c'est que dans une heure trente, je serai avec mes copains au bistro, c'est que ma famille et mes potes aillent bien, ...
C'est le syndrome de Lascaux : les mecs ferment la grotte parce que les visites détruisent les peintures. Ils trouvent ça important de les protéger. Moi, je veux bien, mais que ce qu'on en a à foutre de protéger les peintures si on ne peut pas les voir. Alors, on se dit qu'on n'a pas le droit de les détruire. Bon d'accord. Dans ce cas, qu'on arrête immédiatement l'archéologie et la fouille des tombeaux égyptiens : les gugusses étaient censés y être peinard pour l'éternité. On n'a pas le droit de les détruire.
Dans ce sens, rien n'est important (à part nos bricoles quotidiennes). Je n'ai aucun pouvoir sur la marche du monde qui tournera - peut-être - après ma mort...
Faudrait en discuter devant une bière.
RépondreSupprimerBen voilà, les hommes partent boire une bière et accessoirement parler de Dieu, et les femmes restent pour la vaisselle.
RépondreSupprimerJe suis d'accord, après cinq ou six bières, rien n'a plus vraiment d'importance de toute façon, des mecs gerbent dans la bagnole de ta belle-mère, sur ton veston à la terrasse de la comète...
RépondreSupprimerJ'ai survolé le chapelet de commentaires. J'ai bien aimé l'envolée de Dorham. La compagnie de son blog nous manque ! Quant à vous Suzanne, je suis content de vous lire de nouveau. En confidence, j'ai entendu Besson récupérer l'assassinat de ces chrétiens d'Irak et c'était pathétique. Je n'ai même pas eu le temps de déplorer leur mort que j'avais à m'essuyer l'esprit de l'opportunisme du ministre. J'ai bien pensé écrire un billet là-dessus. Je me disais que le ministre avait peut-être vu le film sur les moines de Tibérine. On sait pourquoi on a envie d'admirer ces quelques chrétiens assassinés en Algérie. Bien sûr, lorsque une minorité est opprimée, on a envie de la défendre. De là à penser que parce qu'ils sont chrétiens... Honnêtement, j'hésite un peu. La police a l'habitude par ici d'écumer les trains pour Lourdes. C'est pas très compliqué d'y faire du chiffre... Est-ce qu'on est très regardant sur la religion ? L'idéal serait sans doute de les accueillir en tant que catholiques, de leur refuser l'asile parce qu'au fond, ce sont des bougnouls, pardonnez le mot horrible.
RépondreSupprimerJe vais tâcher de m'informer sur les auteurs que vous citez que je ne connais pas. J'apprécie beaucoup C. Fourest. Je souscris entièrement à votre phrase de conclusion : "on peut dire non". C'est même un devoir...
Je vis depuis 30 ans avec un athée...
RépondreSupprimerce qui ne veut pas dire qu'il ne croit en rien.
Simplement quand on lui parle de: "charité" il répond : "justice sociale" ... et tout à l'avenant.
Cette forme de foi est, à mon avis, la plus difficile à observer car on ne peut s'acheter une bonne conscience avec un don.
Faut mouiller la chemise et aller sur le terrain !
Mtislav: assez de votre avis quant à Besson. C'est de l'opportunisme qui ne mange pas beaucoup de pain. Dans la lancée,tant qu'on y est, accueillons aussi les femmes musulmanes opprimées et les homosexuels en situation délicate. Et puis zut alors, que deviendront les Françaises s'il y a un afflux de chastes chrétiens, de beautés orientales et d'homosexuels inutilisables, hein ?
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi les envolées de Dorham (merde, on est en train de se faire entourlouper par un maudit papiste.)
Solveig: je ne suis pas très qualifiée pour parler de la foi, mais je crois qu'il n'y a pas de rapport entre la charité et la justice sociale, enfin, plutôt, qu'œuvrer pour la justice sociale n'est pas un acte de foi.
En tous les cas la justice sociale ne peut être remplacée par la charité !
RépondreSupprimerquestion de dignité.
Et la foi en l'homme, pour utopique qu'elle soit, existe.
Solveig: la charité, ce n'est pas "faire la charité" (bon sang, mais où est passé Dorham?)
RépondreSupprimerSoeur Emmanuelle a dit à je ne sais plus qui: "voyez-vous, il ne faut pas trop taper sur les riches, parce que ce sont eux qui donnent aux pauvres". Où est la justice sociale là-dedans ?
Dorham a dû aller boire quelques bières sur les conseils de Nicolas et s'en trouve bien ...
RépondreSupprimerQuant à la phrase de soeur Emmanuelle, je pose la même question:
où est la justice sociale dans tout ça?
Il se dit beaucoup de choses sur ce blog et je le lis avec plaisir, merci Suzanne !
Sloveig,
RépondreSupprimerLa justice sociale, je suis pour. A mort. Mais la charité n'est pas à négliger. Elle implique chacun individuellement. Elle implique le don le plus compliqué qui soit. Plus qu'une piécette, une obole, une aumone : il y a le don de soi, le don de son temps.
Des types battent le pavé ? Okay. Bravo.
Et les gens qui passent du temps avec les malades, les prisonniers, les vieux ? C'est rien, ça ? Vraiment ?
C'est bien de défendre de grandes idées. De tempes en temps, il faut aussi s'ancrer dans le réel, dans la vie.
Je suis là ; désolé d'avoir écorché le pseudonyme de Solveig.
RépondreSupprimerDorham
RépondreSupprimeren fait, je ne dis pas autre chose .... et je sais ce qu'est donner son temps !... d'où vient cette impression que je brasse des idées et ne suis pas ancrée dans le réel ...et mon mécréant avec moi ?
Solveig,
RépondreSupprimerNous ne nous comprenons pas bien. Je dis simplement que les deux choses dont vous parlez sont complémentaires et qu'il ne faut pas négliger l'une (la charité (ou le don de soi)) au profit de l'autre (la justice sociale).
Nous avons heureusement un cerveau doté de deux hémisphères :)
O Kay, Dorham, O Kay ... je crois que je fais simplement un blocage sur le terme charité ... un mauvais souvenir, sans doute.
RépondreSupprimerLe Borhen libre est arrivé
RépondreSupprimerQu'est-ce qui lui à pris au Borhen de fermer son blog qu'il venait à peine de recréer?
Et vous? Qu'attendez vous pour nous pondre un petit billet?
Fredi: Christophe B. a dit pourquoi il fermait son blog.
RépondreSupprimerEt moi, si je ne fais plus de billet, c'est parce que c'est la saison des tartes aux pommes, des champignons. Peut-être aussi que j'ai moins envie d'écrire des billets; je me moque de moi quand je pense en phrases de billets de blog, quand je me dis "tiens, je pourrais mettre en billet ce que je viens de me dire à moi toute seule." Lassitude, quoi.
On est nombreux à espérer comme toi, oui, mais pourtant, y'en a qui font tout pour nous énerver, et finalement, c'est ça qui est énervant.
RépondreSupprimerJe n'y comprends plus rien:
RépondreSupprimerHouria Bouteldja n'est même pas nommée secrétaire d'état à la ville!
Tsss...
Intervention d’Houria Bouteldja au IVème congrès international du féminisme islamique
RépondreSupprimerMalavita: je l'ai lu, mais... Avez-vous compris quoi que ce soit de substantiel là-dedans ? Et qui soit en rapport avec le féminisme ?
RépondreSupprimer"Pour beaucoup de femmes palestiniennes, faire des enfants est un acte de résistance face au nettoyage ethnique israélien."
Si on en croit le dernier reportage d'Envoyé Spécial sur les violences faites aux femmes en Palestine, un acte de résistance féministe consisterait à filer des pilules en douce aux femmes palestiniennes qui le désirent. C'est d'ailleurs ce que font des féministes compatissant(e)s.