"La loi sur les insignes religieux de 2004 a établi la paix dans l'école publique. Mais à quel prix ? Elle a totalement délégitimé le foulard dans tout l'espace public, y compris la rue. Dans toute manifestation officielle, le foulard est banni comme étant antirépublicain mais, dans la rue où il est toléré, il est désormais "illégitime" sans être "illégal". On y perçoit, tour à tour, l'expression d'un système patriarcal, le signe d'un fondamentalisme impénitent ou encore le symbole d'un archaïsme et d'un traditionalisme qui n'ont rien à voir avec la modernité française. On oublie entre-temps que le foulard peut, comme tout symbole religieux, changer de sens au cours de l'histoire et que si le président Obama a désigné une femme voilée comme conseillère des affaires musulmanes ou s'il y a des conseillères municipales ou des policières anglaises en foulard, cela signifie précisément l'individualisation de ce symbole religieux et non son "communautarisme" ou, pis encore, le fondamentalisme."
La suite ici, mais c'est du même tonneau. Genre : Un islam muni de symboles religieux transformés (le foulard comme affirmation de soi plutôt que comme soumission au patriarcat ou inscription dans le djihad) aurait pu être un bastion contre ce type de religiosité sectaire ; mais la France est la championne de son rejet.
S'il y a autant de femmes voilées, c'est de notre faute. La burqa, c'est de notre faute. Lutter contre l'intégrisme produit encore davantage de fondamentalisme, c'est de notre faute, à nous, les franchouillards .
Bon, positivons. Les commentaires des lecteurs de l'article sont plutôt dubitatifs.
Par ailleurs, Il y a des gens qui démontent avec talent et intelligence ce type de discours . Une excellente analyse critique de cet article de Farhad Khosrokhavar se trouve là, sur Mezetulle, le blog de Catherine Kintzler.
La suite ici, mais c'est du même tonneau. Genre : Un islam muni de symboles religieux transformés (le foulard comme affirmation de soi plutôt que comme soumission au patriarcat ou inscription dans le djihad) aurait pu être un bastion contre ce type de religiosité sectaire ; mais la France est la championne de son rejet.
S'il y a autant de femmes voilées, c'est de notre faute. La burqa, c'est de notre faute. Lutter contre l'intégrisme produit encore davantage de fondamentalisme, c'est de notre faute, à nous, les franchouillards .
Bon, positivons. Les commentaires des lecteurs de l'article sont plutôt dubitatifs.
Par ailleurs, Il y a des gens qui démontent avec talent et intelligence ce type de discours . Une excellente analyse critique de cet article de Farhad Khosrokhavar se trouve là, sur Mezetulle, le blog de Catherine Kintzler.
La conclusion de Kintzler (l'appel au fassisme !) est un peu irritante mais le reste du texte est excellent. Une exégèse comme je les aime : on démonte point pas point et on démontre que le tout est aberrant. La "raison" c'est vachement bien non ?
RépondreSupprimerPS : merci de m'avoir défendu avec mesure et honnêteté dans le match des trou du Q.
Pierre : Je ne vous ai pas défendu, j'ai dit ce que je pensais.
RépondreSupprimerEt, non, je la trouve parfaite, cette conclusion. Pertinente à point, la comparaison entre la montée des totalitarismes dans l'approbation, dans la collaboration, dans la surdité et la cécité générales.
Enfin, quasi-générales. Les voix de la protestation, on les diabolise (c'est là qu'il faudrait dire "stigmatise, tiens") vite fait. Comme si l'indifférence et l'assentiment s'imbriquaient l'un dans l'autre, liés par la crainte étrange de passer, en combattant l'islamofascisme, dans le camp des salauds islamo-xéno-phobes.
RépondreSupprimerben alors merci de penser ce que vous pensez....
RépondreSupprimerTrès intéressant, merci d'avoir signalé ces articles. Celui paru dans Le Monde reflète parfaitement l'idée soutenue par l'islamo-gauchisme: acceptons l'islam et il n'y aura plus de problèmes. Comme s'il était parfaitement naturel de l'accepter dans la joie et la bonne humeur et d'avoir cette vocation. C'est stupéfiant.
RépondreSupprimerLes monarchies pétrolières, islamistes pour la plupart, sont insignifiantes sur le plan démographique et militaire, par contre, sur le plan financier elles représentent une puissance colossale. Elles détiennent déjà une bonne partie de la dette américaine (française certainemennt aussi). Il ne serait donc pas étonnant d'apprendre qu'elles ont des participations importantes dans les médias de tous les pays occidentaux. L'ennemi ce n'est donc pas la bourka, quelle que soit son orthographe. On s'attaque à des chiffons alors que le véritable ennemi ce sont les petro-dollars. Mais qui va s'y attaquer? Hein? Je vous le demande!A moins de vouloir finir vêtu d'une peau de bique à garder les chêvres en Corrêze, personne! Dans mon enfance il y avait un slogan qui disait: "Plutôt soviétique que mort". Dans peu de temps on pourra le remplacer par "Plutôt musulman que pauvre".
RépondreSupprimerOn aimerait que la plupart d'entre vous ose se mettre à lire de véritables travaux de recherche plutôt que les affrontements raccourcis des pro et anti burqa... mais non, cela semble trop demander à vos cerveaux... vous vous gargarisez de termes décontextualisés (totalitarisme, fascisme), abusez d'autres (exégèse, raison, analyse critique) de concepts non maîtrisés (stigmatisation) et d' associations de termes de "gens de salons" (islamo-gauchiste, islam xénophobe, islamofasciste)
RépondreSupprimerVéritablement, vos propos n'apportent rien d'autre que de l'huile sur un feu dont vous semblez finalement et profondément vous satisfaire... quand on n'a que l'ennui de son salon, n'est-ce pas ?...
fermez vos gueules et descendez sur le terrain, écoutez les gens de la rue, ce qu'ils pensent réellement, cessez vos querelles partisanes d'où ne ressort que la xénophobie des uns et la méconnaissance des autres...
bossez un peu, apprenez ce qu'est l'islam et la laïcité, lisez quelques textes sur les attitudes vestimentaires et les représentations sociales, ne laissez pas vos préjugés commander vos réflexions... qui ne peuvent en être que vaines.
BaRT
@ Manutara
RépondreSupprimerTrès juste...
Je ne commente pas (ou si peu) sur la burqua, le mal étant beaucoup plus profond... on s'enferme dans un piège...et ce ne sont pas les mots si sophistiqués soient-ils qui apporteront beaucoup de choses... hormis qu'ils creusent encore plus le fossé...
@ Anonyme
Les blogs sont faits pour discutailler...
le terrain c'est bien autre chose... et comme je le dis plus haut, je préfère ne pas commenter...
Bart :
RépondreSupprimer"On aimerait que la plupart d'entre vous ose se mettre à lire de véritables travaux de recherche "
- Je n'ai absolument pas envie de lire des travaux de recherche qui vont m'exhorter à ne pas penser ce qu'il est malséant de penser, à ne pas regarder ce qu'il ne faut pas voir.
"cela semble trop demander à vos cerveaux."
- Tout à fait, j'ai une petite tête.
"[...]de concepts non maîtrisés (stigmatisation) "
-stigmati-ci, stigmati-là... tu parles d'un concept non maîtrisé, cette scie.... On n'entend que ça. Il ne faut pas faire cela, il ne faut pas dire ceci, ce serait stigmatiser une population qui éprouve déjà bien des difficultés, et blablabla....(c'est parti pour deux heures de discours, la main sur le cœur ou cent lignes de prêche prévisibles à la virgule près.
"de l'huile sur un feu dont vous semblez finalement et profondément vous satisfaire... "
- (je l'avais prévu, celle -là, tiens dis donc.)
"[...]fermez vos gueules et descendez sur le terrain, écoutez les gens de la rue, ce qu'ils pensent réellement,
- ah, là, ya un truc qui colle pas. Je suis un gens de la rue.
"[...]ce qu'ils pensent réellement"
- ce que pensent réellement les gens de la rue... eh ben dis-donc, c'est quoi ces accents populistes, là ? C'est quoi ces façons de causer ? Il y a un peuple des gens de la rue ? T'es sociologue spécialiste des gens de la rue, toi ? T'as le décodeur spécial gens de la rue ? Ouskelle est, ta rue, d'abord ?
"apprenez ce qu'est l'islam et la laïcité, lisez quelques textes sur les attitudes vestimentaires et les représentations sociales, ne laissez pas vos préjugés commander vos réflexions..."
-là, nous sommes d'accord. (sauf que je n'aime pas l'impératif, mais bon)
- [...]"qui ne peuvent en être que vaines". Ah, bon. (soupir).
***
Manutara : oui
Floréal : c'est comme ça avec toutes les religions. De quoi se plaindrait-on puisque cet apport va nous ENRICHIR ? (J'ai ri quand l'auteur de l'article a évoqué la fuite des cerveaux en la personne des femmes voilées qui ne pouvaient pas exprimer leur potentiel chez nous. J'attends que le Monde nous offre un chiffre précis, genre 348, ou 273)
C'est toujours une tentation de se soumettre à l'autorité. De dire d'accord Bart, d'accord pour tout. De céder à la fascination de l'obéissance, de la collaboration avec des chefs, des autorités, des totalitarismes sûrs d'eux. De se voiler la face.
@Suzanne
RépondreSupprimer"C'est toujours une tentation de se soumettre à l'autorité. De dire d'accord Bart, d'accord pour tout. De céder à la fascination de l'obéissance, de la collaboration avec des chefs, des autorités, des totalitarismes sûrs d'eux. De se voiler la face."
Mais votre face est déjà voilée Suzanne, du voile de l'ignorance qui sied si bien aux gens assis sur la déclaration universelle des droits de l'homme blanc et de sa femme blanche.
On ne vous demande pas de vous soumettre à une autorité ; arrêtez donc de vous victimiser, de vous complaire dans ce rôle de pauvres femmes occidentales menacées dans leurs libertés par les méchants musulmans qui ne pensent qu'à une chose, égorger les mécréants.
Les tenants de l'interdiction en tout genre, sur la base du principe de précaution et de la tolérance zéro, sont, en matière de voile et/ou de burqa, les premiers à nier la laïcité française qui, pour rappel, veut que l'Etat, séparé de l'Eglise, même s'il ne reconnaît aucune religion, n'en méconnaît pour autant aucune non plus. En son article 18, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme affirme que :
“Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.”
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966)reprend cet article et, dans un article 18 également, dispose que :
”
1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par le culte et l’accomplissement des rites, les pratiques et l’enseignement.
2. Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix.
3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l’ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d’autrui.
4. Les États parties au présent Pacte s’engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions.”
Vous y êtes. Oui, vous étiez assise dessus. C'est parce que le "blanc" a le droit de s'asseoir sur le droit que le "non blanc" souffre.
Quant à la stigmatisation, c'est un processus complexe qui mériterait que vous le creusiez quelque peu. Cela apporterait un peu de profondeur à votre vision critique.
En écrivant cela, je ne peux m'empêcher de penser que vous répondre, répondre à vos textes, répondre à ceux qui les commentent, ne fait que m'éloigner davantage de la réalité, me fait devenir con, convaincu que je suis de l'usage vulgaire et fallacieux des arguments xénophobes, voire racistes, dont vous vous faites ici et là une ardente défenseurE, sous couleur de démocratie, évidemment.
Sauriez-vous nous dire pourquoi un jeune d'origine algérienne, né en France, de parents français d'origine algérienne, de nationalité française, n'est toujours pas considéré comme un enfant de parents corses basques ou bretons, voire anglais ou israëliens (attention, ici aussi je risque d'être qualifié d'antisémite, non ? et poursuivi encore ! quand insulter le musulman ne coûte rien en ce pays), tous nés dans la même banlieue ?
Dans votre tête, il est déjà musulman, et déjà il vous effraie... voilà un commencement de réponse !
BaRT & The First Body On The Grass
Mais non, Bart, mais non.
RépondreSupprimerJe veux bien discuter, mais si vous me traitez d'idiote raciste, nous n'irons pas très loin.
Bien sûr que je peux vous dire pourquoi un jeune "d'origine algérienne, né en France, de parents français d'origine algérienne, de nationalité française, n'est toujours pas considéré comme un enfant de parents corses basques ou bretons, voire anglais ou israëliens", et m'est avis que vous le savez aussi.
Parce qu'on va lui plaquer dessus une image de délinquant arabe qui cognera sa petite soeur si elle met mal son voile, violera sa voisine avec ses potes entre deux trafics de motos volées et manifestera pour qu'on lui construise des mosquées et qu'on augmente les aides sociales de sa mèer, de ses tantes et des femmes bâchées de son père, et de ses frères tous en taule.
En gros, ce sera à lui de montrer qu'il n'est pas comme ça. Vous voulez que je dénonce ce type de racisme ? OK, je le dénonce aussi, il va de soi.
(et je regrette l'emploi que j'ai fait du mot "dénoncer")
RépondreSupprimerJe ne crois pas qu'on se salisse à discuter avec quelqu'un qui n'est pas de votre avis, Bart. Ce jeune homme dont vous parlez, je le connais. C'est le petit ami de ma jeune voisine, il vient d'avoir son BTS, il cherche du travail, il a deux trois pistes pour la rentrée, et il ne faut pas lui parler de filles voilées, il ne réagit pas bien du tout,il trouve que c'est de la connerie rétrograde, et il est croyant. Ce n'est pas my best friend is musulman, mais on discute de "culture d'islam" quand on l'a écouté tous les deux à la radio.
Ce qu'il y a d'extraordinaire chez Bart et ses copains (je les ai déjà eus sur mon blog et c'est pas une sinécure), c'est qu'ils ont l'arrogance agressive de dénoncer votre prétendue ignorance, sans s'apercevoir l'ombre d'un instant de la leur propre en vous sommant de penser comme eux, à savoir de considérer l'islam de l'intérieur et non de l'extérieur.
RépondreSupprimerC'est précisément ce que pointe Kinzler dans son article (trop drole de lire qu'il nous faudrait nous "informer" quand on présente comme vous venez de le faire un article donnant des informations parce que ce sont des info qui ne leur conviennent pas!), à savoir que les non-musulmans NE SONT PAS TENUS de se représenter l'islam de la façon dont se le représentent les musulmans. En un mot aucune loi ne nous oblige à INTERIORISER l'islam, comme le voudraient les BaRt, qui eux l'ont intériorisé puisqu'ils se sont islamisés.
Quant à l'article du "sociologue" de l'EHESS, c'est un must du genre: il faudrait que nous, non-musulmans, dans un pays non-musulman "aidions" les musulmans à se laiciser en acceptant sans moufter ce qui fait qu'ils sont musulmans.Il nous demande ni plus ni moins de nous sacrifier dans une certaine mesure, en renonçant à des droits et à des acquis, principalement ceux des femmes, à nous compliquer la vie, à nous la rendre plus difficile et moins agréable pour contenter les musulmans, c'est à dire des gens auxquels ont n'a pas demandé de venir et encore moins de rester.
"[...]Il nous demande ni plus ni moins de nous sacrifier dans une certaine mesure, en renonçant à des droits et à des acquis, principalement ceux des femmes[...]" (Floréal)
RépondreSupprimerC'est exactement cela qui ne passe pas, et le titre de Catherine Kintzler : "Une campagne douce en faveur de l'intégrisme?" résume bien l'article.
C'est étonnant (enfin, je m'en étonne toujours) de voir des gens de gauche, des gens jeunes qui parlent de révolution, comme Bart, faire allégeance à ce qu'il y a de plus con dans une religion, et accuser ceux qui s'en moquent, ou le combattent, de racisme et de xénophobie. Il y a une contradiction que je ne m'explique pas, et qui me fiche un peu la trouille.
je ne fais pas "allégeance à ce qu'il y a de plus con dans une religion" (je ne vois pas ce qui vous permet d'affirmer une telle chose)
RépondreSupprimerEt je décrie "ceux qui s'en moquent" (la moquerie étant destructrice et uniquement destructrice quand elle ne commence pas par l'examen de soi-même), "ou le combattent" (je m'oppose aussi au quotidien à certaines dérives des radicaux religieux, mais pas par la moquerie ou la condamnation sans savoir, j'essaie de comprendre et non de juger sur des pseudo arguments relevant, en effet, du "racisme et de (la) xénophobie".
la "contradiction" que vous voyez en moi et d'autres auxquels vous m'assimilez n'existe que dans votre esprit.
Je ne juge pas, ce n'est pas mon rôle, les tenants d'un islam absolutiste et fondamentaliste, je ne juge surtout pas ceux qui en apparaissent à nos yeux victimes, je ne saurais me le permettre, j'essaie simplement de défendre l'idée selon laquelle pour lutter contre ce qui est identifié comme un mal pour la société, il convient d'abord d'en comprendre l'origine, la signification, le sens que les gens qui le créditent y donnent, comment ils le vivent au quotidien. Je ne juge pas sans savoir, ce que vous vous autorisez allègrement.
De qui se moque-t-on ?
BaRT
"j'essaie simplement de défendre l'idée selon laquelle pour lutter contre ce qui est identifié comme un mal pour la société, il convient d'abord d'en comprendre l'origine, la signification, le sens que les gens qui le créditent y donnent, comment ils le vivent au quotidien."
RépondreSupprimerOui.
Mais qui vous dit que je juge sans savoir ? Et que faut-il savoir, jusqu'où faut-il savoir pour juger ?
Par ailleurs, que pensez-vous de cet article du Monde, et de l'analyse qu'en fait C.K ? Est-ce que, elle aussi, dans ce texte, juge sans savoir ?
Vous dites plus haut "demandez à l'homme de la rue ce qu'il en pense, allez sur le terrain". Ce n'est pas un peu contradictoire, si on attribue à l'homme de la rue une sorte de, je ne sais pas comment dire, naïveté, bon sens irréfléchi, vérité qui sort de la bouche du pauvre ?