[...] Carla Bruni est le meilleur coup (marketing) de Sarkozy. A la fois symbole jet-set et showbiz, entre lady Di et Grâce de Monaco, sa matrice peut assurer la réelection de Sarkozy si elle est fécondée convenablement. Un petit prince pour le printemps 2012 et l'affaire est dans le sac. [...]
C'est chez Rimbus.
C'est rigolo de lire Olympe qui nous parle inlassablement de parité, des femmes en politique, de la politique en femmes. C'est rigolo de lire des blogs féministes bien différents les uns des autres qui affinent leur féminisme bien loin, bien au-delà de ce qu'on croit entré dans la tête de tout le monde chez nous depuis longtemps à propos des utérus à pattes et autres rengaines sexistes, et de tomber sur des propos sexistes aussi délicieux.
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L'illustration est une photographie d'un "Vase Utérus", de Stéphanie Rollin
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L'illustration est une photographie d'un "Vase Utérus", de Stéphanie Rollin
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Zut, j'ai voulu corriger une faute de frappe dans le titre, et j'ai supprimé tout le message antérieur avec les commentaires. Toutes mes excuses.
RépondreSupprimeret si c'était le bébé de l'amour? :-)
RépondreSupprimerOlivier P : que va-t-il rester à Delanoë pour se faire mousser un peu, alors ? Il ne sera jamais président, s'il ne sait pas féconder les matrices ? (je ne parle même pas des matrices ménopausées socialistes, les pauvres !)
RépondreSupprimer(Pierre RR, je ne me rappelle même plus ce que je vous avais répondu, sous votre commentaire effacé par mégarde, une bêtise sans doute)
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerj'arrive sur votre blog par celui du plafond de verre et j'aprécie le ton caustique de vos articles.
La femme quand elle est jeune et célibataire est séductrice et prédatrice c'est pour cela qu'il faut la voiler ou en tout cas préserver sa virginité.
Quand elle est mariée elle devient la femme d'un homme, son ventre à procréer et la preuve que son homme est viril c'est qu'elle enfante.
Ce qui est net dans le billet de Rimbus, c'est le doute exprimé sur la virilité d'un président nain. Seule son aptitude à procréer "convenablement", à remplir la matrice de sa femelle remplira les urnes. S'il se vide les burnes, il remplira les urnes.
On peut en penser ce qu'il veut, mais dans l'imaginaire populaire, ça se tient.
Jérémie
Jérémie: ça se tient, ça se tient, je ne sais pas. On dit "le peuple pense comme ci, ou comme ça", sous entendu le peuple est au fond misogyne, macho, arriéré...Mais presque la moitié du peuple a voté pour une femme aux dernieres présidentielles, il n'y a pas d' hostilité populaire remarquable au fait qu'une femme soit nommée ministre, et je me demande si on n'a pas davantage de maires femmes que de maires hommes (à vérifier)
RépondreSupprimerIl a bon dos, le peuple.
Ouais, il a bon dos, le peuple. N'empêche que Rimbus n'a pas tort : il dit, en termes un peu crus, une stratégie de communication qui marche bien : un bébé juste avant les élections, ça plaît, évidemment : un président si humain, puisque papa, donc proche des citoyens, une maman belle, avec son bébé dans les bras, c'est une influence favorable, elle sait de quoi elle parle, elle connaît la vie de près, puisqu'elle vient d'enfanter : elle inspirer confiance, elle saura donc conseiller le président. Logique imparable.
RépondreSupprimerOui, Papotine, et ce n'est pas ça que je relève, mais la façondont c'est dit. La matrice convenablement fécondée. S'il l'avait écrit comme vous venez de le faire, je n'aurais pas tiqué. Je me demande si je ne suis pas dinosaure à force d'être hypra-réactionnaire, pour relever des trucs comme ça. Supposons qu'on en rie : le nano-président va féconder convenablement la matrice... On a l'image. Et pour moi c'est un langage militant, ou partisan, ou sympathisant, comme on veut, indigne. C'est de la basse politique, à cause des mots qui ne font pas réfléchir, mais qui visent à piétiner, à salir en dehors du contexte de l'action politique. Si j'avais eu un blog quand Chevènement est tombé dans le coma (et surtout quand il en est sorti, d'ailleurs), j'aurais dit la même chose sur les plaisanteries dégueulasses dont on a éclaboussé ses déclarations ou actions politiques d'après. Et la pauvre Martine Aubry, qu'est-ce qu'elle se prend avec sa taille qui épaissit, etc... J'en avais déjà parlé dans ce billet, nabot de la tête et du coeur.
RépondreSupprimerIl y aurait cent poids et cent mesures dans ce qu'on admet comme qualificatifs répugnants pour combattre un adversaire politique, en fonction du sexe ou de l'origine ethnique de la personne combattue?
(et de sa beauté ou de sa disgrâce physique...)
RépondreSupprimerAh, je pensais que vous n'attaquiez que le fond, mais au sujet de la forme, je suis d'accord avec vous : elle est particulièrement vulgaire.
RépondreSupprimerEh bien je suis contente que nous soyons d'accord, Papotine, car je me demandais si j'étais complètement déconnectée de la réalité quotidienne et toute seule à râler dans mon coin, et je viens d'avoir un petit coup de blues. Le débat se continuait ici avec Rimbus, dont la dernière réplique est " Je ne savais pas que vous étiez ménauposée, évidemment je comprends que mon allusion à la fécondité vous donne des bouffées de chaleur, vous êtes donc excusée."
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje vous encourage à jeter un oeil à Osez le féminisme : http://www.osezlefeminisme.fr
Bonne lecture,
Merci, féministe anonyme, j'ai lu: pas mal.
RépondreSupprimerVous n'avez pas envie de nous raconter des petites histoires marrantes, comme vous savez si bien le faire, au lieu de nous mettre en lien des petits machos comme on en voit partout ?
RépondreSupprimerC'est bizarre cette façon de parler des femmes et de parler aux femmes. Il ne faut pas s'étonner que les femmes ne soient pas attirées par la vie politique si on les renvoie sans arrêt à leur fonction reproductrice.
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