jeudi 1 octobre 2015

La France n'est pas de race blanche




La France n'est pas de race blanche, même si elle l'a été longtemps.

Maintenant,  la proportion d'enfants ayant au moins un parent africain  naissant sur notre sol  avoisine les 8% pour la Bretagne et les 70% pour l'Île de France, et le reste des régions navigue entre ces deux pourcentages. Qu'ils soient légalement français ou pas, qu'ils soient jaunes, africains du nord ou du sud, avec plus ou moins de mélanine, ces enfants vont rester, ils sont déjà dans nos écoles, et, rien que pour ça, qu'on l'ait souhaité ou non, qu'on apprécie ou pas leur religion,  leur bagage culturel,   ils sont nôtres.

Cela n'empêche pas la question de l'immigration de se poser, cela n'empêche pas de critiquer les religions, cela n'empêche pas le réalisme, ni même l'utopie.

Et pour ceux qui sont là, quoi qu'on pense de l'existence -ou pas- de races, il faut faire avec, faisons donc le mieux possible.



47 commentaires:

  1. Si l'on se fie aux chiffres publiés chaque année par l'AFDPHE (dans le cadre du dépistage de la drépanocytose), nous apprenons qu'en dix ans (2005-14), ceux-ci sont passés de 3,5 à 8 % pour la Bretagne et de 54 à 69 % en IDF (mais aussi de 32 à 49 % en Paca-Corse, de 25 à 39 % en Rhône-Alpes, de 29 à 42 % en Languedoc-Roussillon, etc.).

    Dans toutes les régions, ces chiffres sont en croissance et dans dix ans, dans vingt ans, ces derniers auront bien entendu explosé, au point qu'on se demandera comment la France a bien pu être un pays européen il y a encore trois générations.

    Dans vingt ans, donc, quand la génération baby-boom aura fini de s'éteindre, les types de ma génération découvriront qu'ils sont entrain de vieillir dans un pays devenu alors majoritairement (dans toutes les grandes, moyennes et petites agglomérations) afro-oriental et musulman, tout ça parce qu'une majorité des générations précédentes n'aura rien vu venir ou aura fini par décréter "qu'il fallait faire avec"; que la défense de son peuple ne méritait pas que l'on se salisse un peu les mains (quand on sait ce que vivent les minorités confrontées à l'Islam...).
    Ca va leur faire bizarre.

    Alors "pauvres gosses" oui, mais ça dépend desquels on parle

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    1. "un pays devenu alors majoritairement (...) afro-oriental et musulman"

      Ah : musulman, c'est une race ? et aucun n'est blanc de peau ?

      Pour dissiper votre confusionnisme, lisez les bons auteurs :

      http://www.marianne.net/elie-pense/nadine-morano-peau-blanche-cerveau-petit-pois-100237092.html

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    2. Elie, on comprend ce qu' Anton veut dire. Enfin, moi je le comprends. Il ne parle pas de péril racial, là, mais de communautarisme religieux et des conflits qui vont avec. C'est à rapprocher de ce que prophétise Houria Bouteldja . Il faut légiférer sur la diversité, dit-elle, "parce que bientôt, les blancs, vous serez une minorité, alors vous serez bien contents d'être respectés en tant que minorité. C'est dans votre intérêt."

      Anton, et qu'est-ce qu'on fait ? Mon pari est qu'en tenant bon le cap de la laïcité, et en ferraillant dur pour ne pas se laisser avoir par l'islam, on peut y arriver. Mais on n'y arrivera pas avec l'état d'esprit qui règne encore actuellement.
      Sinon, vous voyez quoi ? Les murs, les guerres, l'exode ?

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    3. Moi aussi, je comprends bien ce qu'il veut dire, et ça tient la route; mais qu'il ne nous parle pas de "race blanche", la plupart des musulmans maghrébins sont au moins aussi blancs que les catholiques siciliens ou portugais.

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    4. Elie, c'est sympa à vous d'inviter les autres au discernement et à la lecture de bons auteurs (je vous lis Elie, je vous lis...), mais avant, essayez déjà de lire correctement les commentaires auxquels vous réagissez: "race blanche" figure dans le titre de ce billet, pas dans mon commentaire.
      Par ailleurs, sachez que le mot "race" n'est pas tabou pour le reste de l'humanité. Il faudrait être drôlement perché pour s'imaginer que le monde qui tourne autour des petits blancs ne se définit par aucune sorte d'appartenance raciale ou ethnique, et que ce monde ne vous définit pas pour ce que vous êtes ou représentez à ses yeux.

      Suzanne, mon petit avis repose sur le constat que l'histoire des humains n'est qu'une longue marche sanglante entrecoupée de rares instants de grâce.
      Donc je vois tout çà: les murs, les guerres, l'exode, et que dans mille ans on continuera à se bousiller dans les étoiles.
      J'entrevois une atmosphère toujours plus irrespirable, l'inévitable mise en minorité des peuples européens sur de très larges pans du continent, la présence à leurs côtés de peuples et de cultures qui ont leurs propres lois et ne perçoivent pas l'humanisme ou l'héritage chrétien, d'amour, de pardon ou de charité, comme des valeurs supérieures (encore une prétention des européens d'avoir atteint le Graal et de l'avoir transmis au monde, comme quand ils voulaient le civiliser au temps des colonies).
      Ce que vous observez déjà aujourd'hui, vous le faites dans un pays qui est encore en paix et qui déverse des milliards de dette pour planquer la poussière sous le tapis. Imaginez simplement que ce temps ne durera pas une éternité.

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  2. Un enfant qui se prénomme Mohamed ou Diakite ne saurait être Français. Les cerveaux malades, à droite comme à gauche, peuvent bien tourner et retourner le problème dans tous les sens, devenir français implique que l'on fasse siennes nos traditions, nos moeurs, notre culture, notre langue. Cela ne veut pas dire qu'ils doivent oublier leurs origines, mais comme les Bretons, auvergnats, basques, etc., ils doivent vivre ces origines en marge. De fait, lorsque j'observe la manière dont tout ce petit monde vit chez nous, il est évident qu'à terme la France sera devenue une extension de l'Afrique, un peu moins sous-développée mais en voie de tiers-mondisation sur tous les plans.

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    1. K,
      Nous avons un certain nombre de points d'accord et de désaccord.
      Mais tout le monde peut être français. A la limite, je pourrais dire qu'un type avec vos pensées ne pourrait pas être Français. Que vous êtes une honte pour notre pays et tout ca.
      C'est bien le début de votre commentaire qui l'exaspère. Les parents peuvent bien filer les prénoms qu'ils veulent à leurs lardons (même si j'ai frisé la dépression quand j'ai su qu'un de mes cousins avait prénommé son fils Enzo). Mes parents ne m'ont pas prénommé Nicolas pour une raison culturelle issue de la religion mais parce que ca leur semblait être un joli prénom.

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    2. @ Koltchak91120

      "Un enfant qui se prénomme Mohamed ou Diakite ne saurait être Français"

      Tiens, il y avait pourtant plein de Mohamed, autrefois, dans les trois départements français d' Algérie; j'ignorais que vous aviez toujours milité pour l'indépendance de l' Algérie.

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    3. Koltchak, ce n'est pas pour botter en touche, mais vous avez vu comment les Français appellent leurs gamins ?
      Mitch, Cloriane, Dickie, Kalo... Le carnet rose de mon bled ressemblait à une liste de noms de chiens. Par ailleurs, les français d'origine étrangère qui le désirent peuvent changer de prénom à l'age adulte s'ils veulent le franciser .

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    4. Elie, sur le site "Service public", le titre du formulaire pour changer de prénom est clair: francisation. Pour le service public, Mohamed n'est donc pas un prénom français...

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    5. Je crois que si j'avais du faire naître des enfants dans un pays étranger, j'aurais choisi un de leurs prénoms dans la langue du pays.

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    6. Je crois qu'on a le droit de franciser son prénom, mais que ce n'est pas une obligation; et qu'un Français a lle droit de prénommer ses enfants John ou Natacha.

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    7. Bien entendu, et ce depuis 1981.
      Pour la petite histoire, les prénoms bretons ont été interdits (ou tolérés épisodiquement selon les bons-vouloir des officiers d'état-civil) jusqu' en 1966. une famille finistérienne a eu un long parcours judiciaire, pendant dix ans ses enfants n'ont pas été reconnus avec tout ce que ça implique, jusqu'à ce que la justice tranche en leur faveur et que le procès qu'ils ont fait à l'état fasse jurisprudence.

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    8. Ah, mais ce n'est pas pareil : les Bretons sont des étrangers vraiment inassimilables.

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    9. Elie, dans les départements français que vous évoquez, les "Français" que vous évoquez bénéficiaient du statut de l'indigénat ce qui a permis la préservation de leurs traditions, etc. Comme quoi la France n'a pas été qu'une garce comme certains se plaisent à le dire. Le pays a investi des sommes colossales et seuls quelques margoulins bien placés dans les couloirs du pouvoir se sont enrichis. Quant à l'indépendance, elle n'aurait pas dû être donnée ainsi, nous avions gagné militairement, c'était à nous de poser nos conditions au lieu de lâcher le terrin et partir en 4ème vitesse en laissant quelques milliers des nôtres se faire massacrer sous les yeux de nos soldats qui avaient ordre de ne rien faire, et de désarmer les harkis avant de partir.

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    10. Nicolas, si vous entendez que je ne suis pas français selon les canons de votre république, c'est un titre que je considère comme honorifique. Les parents peuvent bien donner à leurs enfants les prénoms qu'ils veulent, mais ces prénoms, comme ceux que je cite, montrent bien que les parents, et donc on peut penser qu'il en sera de même pour pas mal de ces enfants, la vie de la rue nous le démontre tous les jours d'ailleurs, n'ont aucune volonté de devenir Français. Quant aux vôtres, ils vous ont appelé Nicolas parce que ce prénom leur plaisait et qu'il est de chez nous, je doute que la lubie de vous prénommer Fofana, Abdelkrim, leur serait venue parce qu'à cette époque on était préservé des tristes marottes modernes qui prétendent que tout se vaut et qu'un prénom en vaut bien un autre, surtout si il est étranger.

      Et oui, tout le monde peut devenir Français, mais encore faut-il le vouloir. Pour cela, quoi qu'en disent les abrutis qui nous gouvernent, il ne suffit pas de naître sur notre sol. Je bosse avec quelques maghrébins et africains qui sont aussi patriotes que moi, voire plus encore. Ceux-là ont fait de la France leur patrie, ils en ont embrassé la culture, les traditions, les mœurs, ils ont le goût de servir au lieu de celui de se servir. Mais ceux de cette trempe ne sont pas nombreux.

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    11. K,
      Je plaisantais pour votre cas ! C'est bien sur la première partie de votre commentaire que je n'étais pas d'accord, à propos des prénoms. Les gens font ce qu'ils veulent (et ils ont souvent tort, on sera d'accord là dessus : porter certains prénoms est un boulet).

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    12. Renversons ta proposition:

      Les gens font ce qu'ils veulent

      Ils ont souvent tort

      On est d'accord

      Ce qui donne:

      - Les gens ne font pas ce qu'ils veulent

      - Ils ont souvent raison

      - Nous ne sommes pas d'accord.

      Nicolas tu es un bon communicant, le problème c'est qu'on voit les ficelles. L'intérêt de la chose, c'est que trois thèmes centraux de la discussion politique y sont:

      - Les gens sont-ils libres?

      - Ont-ils tort ou raison?

      - Comment faire un accord?

      Toi et moi ont a dû avoir à peu près les mêmes profs de com, donc je te suggère de ne pas trop nous engueuler sur des questions subalternes.

      Mais c'est le Koltchack qui pose problème. C'est une version du logiciel qui date de la guerre d'Algérie. Son prof de com à lui a pas fait dans la dentelle ni dans les sciences cognitives et je subodore que le mec est pas un freudien, ni un lacanien. Il doit être assez brut de décoffre.

      Si on commence à discuter race avec un type équipé pour un picknick alors qu'on se lance dans la croisière jaune (tu sais Citroën en Chine dans l'entre deux guerres, toussa) je crains que le type ne puisse pas suivre.

      Koltchack, c'est Clint eastwood. Faut pas lui parler subtilité de l'état civil, c'est trop compliqué. Faut lui parler calibre, flingue et cible. Ca, ça lui cause.

      Si je lui demande quelle est la pression de départ d'un Colt army 1911 cal 45, il me répond aussi sec: "vers 2,6 ou 2,9, selon réglage, en kilo bien sûr".

      Faut causer la langue. C'est pas un ami du genre humain. Ce mec est un trappeur. Et il a la mentalité qui va avec.

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    13. Tiens. J'avais pas vu ton commentaire. Les trois premières lignes me montrent que tu es un con. Un vrai. Je ne lis pas la suite. Oublie moi. Je ne parle qu'avec des cons aussi limites que moi.

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  3. A partir du moment où le PS, la droite, leurs alliés et la gauche veulent le multiculturalisme, celui-ci s'imposera et les tensions entre les Noirs, les Musulmans et les Français blancs pauvres seront fortes. Pour le petit blanc, ce sera l'enfer.
    Didier Bous.

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  4. Suzanne, je vois que vous vous lancez dans une enquête doxologique (de classification des lieux communs).

    Je pense cela parce que je me suis connecté sur votre blog par le post sur les femmes, qui est assez topique dans son genre, et que j'en arrive à votre post sur les races, sujet inévitable depuis Morano.

    Et je pense cela aussi parce que telle que je vous connais, vous lancez des hameçons.

    Ce qui me frappe quand je lis les deux fils de dial sur le sujet c'est deux choses: d'une part les commentateurs sont plus nombreux et divers que d'habitude, et d'autre part, ils sont plus cools.

    Ils n'hésitent pas à dire des conneries, en étant conscients de déconner, tout en étant un peu sérieux. En bref, ils se prêtent à votre jeu.

    Le Merle Moqueur, nouveau divan?

    Eh bien, pourquoi pas?

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    1. Oh, Tschok, je ne lance pas d'hameçon. Il m'arrive juste de faire des billets bébêtes. Heureusement, j'ai des commentateurs intelligents et agréables.

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    2. Mais je ne voulais pas dire du tout que votre billet était bébête!

      Et comme vous le soulignez vos commentateurs sont intelligents, et surtout agréables.

      Dire que "la France n'est plus un pays de race blanche" est une façon particulière de poser le problème qui pouvait susciter des réactions diamétralement opposées, et donc conflictuelles.

      Mais dans l'ensemble, je vois que ça s'est plutôt bien passé. Elie a un peu fait la gueule: dire que la France n'est plus un pays de race blanche implique de donner au concept de race une réalité historique (pour dire que la race blanche a disparu en France), approche que semble-t-il il ne partage pas vraiment.

      Du coup Anton a enquillé sur le truc, de façon assez originale, je trouve: partant de l'idée que la drépanocytose est une maladie héréditaire très fréquente dans les populations d'origine subsaharienne et moyen-orientale, il se fonde sur les chiffres publiés par une association qui s'occupe du dépistage pour nous dire, en gros, que "le peuple européen" devient minoritaire en Europe.

      L'idée est d'utiliser des maladies génétiques comme marqueur raciale, si j'ose dire, bien qu'il se garde d'employer le mot. J'ignore ce que ça vaut vraiment.

      Pour ceux que la question intéressent voici un lien:

      http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/10/08/004-signature-genomique-canadiens-francais.shtml


      Sur ce, Didier nous invite à ne "pas faire avec" et espère que les Noirs et les Arabes, qualifiés de "populations temporaires" repasseront la Méditerranée.

      Bon mais Suzanne, tout ça je trouve ça très bien, mais vous êtes vraiment sûre que le discours racialiste (pas raciste) est une bonne méthode pour aplanir les différends?

      Visiblement, à partir du moment où on met de la race dans l'affaire, une certaine façon de penser se déploie et quand on lit entre les lignes ce qui est dit innocemment, on n'a pas vraiment de raisons de trouver ça sympa.

      Je ne dis pas qu'il faut gommer le mot "race" de notre vocabulaire, mais si on pouvait éviter de lui donner une réalité historique, ce serait peut-être pas plus mal. Surtout pour dire que la race blanche a disparu, parce que ça ne peut que déclencher des nostalgies.

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    3. Tschok, je n'ai pas l'intention une seule seconde de me plier aux diktats des nettoyeurs de langue. Je mets dans le mot "race" le sens le plus commun; banal, non scientifique.
      Tous ceux qui disent qu'il n'y a pas de races humaine mais une espèce avec des couleurs de peau, de cheveux, des tas de détails différents ont absolument raison, je ne peux qu'être d'accord avec eux. Le racisme est mauvais, débile, infondé, encore d'accord.
      Maintenant, je vois comme tout le monde qu'il y a des blancs, des noirs, des jaunes, des métis, des "type" mélanésien, méditerranéen, nordique, caribéen, que sais-je...
      à mon avis, ceux qui déclarent que la France n'a jamais été un pays de blancs, s'ils y croient vraiment, sont sous le coup d'une étrange hallucination collective. C'est un peu comme ceux qui gueulaient quand tu disais que dans ta rame de métro à 18 heures, il y avait plus de noirs que de blancs. La pauvre Morano s'enterre et persiste: moi je suis allée au Congo, là-bas il reconnaissent qu'ils sont noirs !
      La carte du dépistage de la drépanocytose est un indicateur de l'augmentation de la naissance en France d'enfants ayant un parent africain. C'est un indicateur brut qu'on modère avec des tas de paramètres, mais ça correspond à ce qu'on voit en île de France, à savoir une majorité d'enfants de type arabe ou noir. C'est si horrible à dire quand on le voit ?
      Après, ce qu'on en fait...Beaucoup d'Arabes ne se définissent pas comme blancs dans les cours de collège, alors qu'ils ont la peau plus blanche que bien des bretons des côtes d'Armor. Encore une fois, et alors ?
      Ceux qui insinuent que l'Asie est grosso modo historiquement peuplée de jaunes, l'Europe de blancs et l'Afrique non méditerranéenne de noirs devraient aller se faire soigner, ou retourner à l'école ?

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    4. "le discours racialiste (pas raciste) est une bonne méthode pour aplanir les différends?"
      Le discours racialiste ?

      Allons, rien ne me fait autant barber que ceux qui ramènent tout à la race. Je me suis pris le chou avec un noir idiot qui passait son temps à glorifier tout ce qui était noir et glorifiable. Il voulait un pape noir (même si c'était le plus con de rétrograde des cardinaux), une miss France noire, et ainsi de suite.

      Discours racialiste... "promouvoir la diversité" me parait être vachement plus racialiste que dire "la France est un pays historiquement de race blanche". Pour la race blanche de la France, on n'y peut rien. Pour "promouvoir la diversité", faut déjà envisager la diversité de... quoi, au fait ? de la couleur de peau, des apparences, de l'accent, de l'adresse postale ?
      Promouvoir l'intelligence, la culture, l'instruction, le professionnalisme, et des tas d'autres qualités humaines me semblerait moins racialiste et raciste que de discuter de ces conneries d'histoires de races.

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    5. Suzanne,

      "je n'ai pas l'intention une seule seconde de me plier aux diktats des nettoyeurs de langue."

      Et j'en suis ravi. Croyez-le ou non, je vous fais confiance, en dépit de tous vos errements.

      Malheureusement, cela va être plus compliqué que cela. J'aurais aimé que, dans les branches d'un vieux tilleul où nous nous serions juchés, en contemplant la vallée que sculptent nos rivières dans cette terre de France à la fois friable et dure, du haut de ces collines où ces arbres plaisent à lancer leur ramures audacieuses qu'un coup de vent peur rompre , vous et moi enfants, vous me teniez le poignet en invoquant les plus puissantes forces de cet univers et que, d'un geste vif , précis et inoffensif, vous coupiez la paume de nos mains pour qu'un serment de sang puisse jaillir de cette innocente poignée.

      Mais... c'est pas ça le script.

      je crois que vous et moi on est programmé pour s'en foutre sur la gueule.

      Je sais pas comment, mais c'est un fait.

      Normalement, à ce stade, il faudrait que je vous dise de distinguer le discours raciste (pas votre truc) du discours racialiste (complètement votre truc en ce moment).

      Il se trouve que j'en ai marre d'être le rationaliste de service. En plus, Elie le fait vachement mieux que moi. Et même Nicolas.

      Perso, j'ai pas pris une maladie génétique pour me rendre compte qu'on change: j'ai pris mes photos de classe quand j'étais enfant et j'ai fait le rapprochement avec les photos de classe de mes enfants.

      La conclusion est évidente: métissage. Métissage modéré soit dit en passant.

      J'y vois non pas la marque d'une défaite ou d'une disparition, mais la marque d'une transformation et d'une victoire, non pas sans cesse remise à plus tard, comme l'imagine Didier Goux qui espère que tous ces étrangers pourront partir de chez lui, un jour lointain, mais une victoire actuelle, présente, quotidienne, qui s'opère chaque fois qu'un de ces métisses nait, ici, en France, sous la coupole de cette arche à laquelle ils ne croient même plus, tous ces types d'extrême droite,si on les écoutent bien.

      Maintenant il est clair que, pour que ça marche, on ne pourra injecter impunément dans un corps aussi solidement constitué que notre nation, des éléments étrangers aussi divers que le monde est large, sans rien leur promettre d'autre qu'une intégration hasardeuse dictée par les cycles économiques

      Alors je vous soumets cette idée, qui a peu à voir avec la race (dont tout le monde se fout): nous faut-il un putain de nom de Dieu de bordel d'Etat pour organiser, conduire et diriger de merdier?

      Je vous parle d'Etat, de souveraineté, de nation; de laïcité.

      La race, on laisse ça aux andouilles du FN et assimilés. Nous on s'occupe des choses importantes, pas des conneries.

      Vous préférez pas cette façon de poser le problème, plutôt que de dire à qui veut l'entendre que la race blanche a disparu?






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    6. "dire à qui veut l'entendre que la race blanche a disparu?"

      Je ne pense pas en termes de "race blanche" mais plutôt de culture et langue française, entre autres. Je me demande ce qu'on peut faire pour que des écoles peuplées à 70% ou davantage d'enfants dont le français n'est pas la langue maternelle se débrouillent à peu près. Quand on sait que ces enfants sont, pour la plupart issus de classes sociales qui ne les prédisposent pas à un avenir scolaire brillant, ou pour le dire plus clairement que l'éducation nationale s'en fout de plus en plus des gosses de pauvres, j'ai des inquiétudes. Je ne suis pas la seule.

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    7. "métissage ... la marque d'une victoire"

      Je laisse la question de "la race" aux andouilles et assimilés, tout en proclamant qu'il y a là un modèle racial (le métissage) qui est symbole de victoire.
      Victoire de quoi ? victoire sur quoi, sur qui ?

      Parler de "race" c'est caca pas beau, mais parler de mélange des races c'est la grande classe.
      Le métissage, c'est l'avenir, le progrès, et le progrès c'est incontestablement une valeur supérieure.
      D'ailleurs, "le métisse est l'aryen du XXIème siècle", mais tout ça n'a rien à voir avec la race "dont tout le monde se fout".

      Le métissage c'est super top, passqu'il faut défendre la diversité. Et puis merde, d'abord on est tous pareil, alors respectons nos différences !

      Bienvenue à l'asile...

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    8. @ Suzanne,

      D'un autre côté, si vous y réfléchissez bien, c'est un grand défi et le seul qui peut plaire à un vrai prof. je vous reprends:

      - Classes peuplées à 70% d'enfants ne parlant pas la langue
      - Enfants, donc élèves, issus de catégories qui ne sont pas "prédisposés à un avenir scolaire brillant"
      - Enfants issus de classes pauvres.

      Ce sont les trois critères que vous énoncez et vous vous dites "inquiète". N'importe qui le serait. Mais, le légendaire Hussard Noir de la République, lui, ne désempare pas. Il sait que c'est là que se trouve sa mission.

      Je ne veux pas tenir un discours de sergent recruteur. Mais ne trouvez-vous pas qu'il y a là quelque matière à se dire que notre mission est souvent là, sous nos yeux, et qu'on a bien tort de la rechercher au plus loin?

      @ Anton,

      La victoire dont je parle est culturelle, donc absente du code génétique, qui ne contient que des caractères biologiques

      Je ne dis pas que parler de race est "caca"; je suggère juste que les théories racialistes me sembles datées, vieux jeu, dépassées, car elles ne correspondent plus à l'état des connaissances et des mentalités. Sur ce point je vous invite à vous référer au billet d'Elie, en considérant que le le signe.

      Je dis par ailleurs que les théories racialistes sont souvent le prodrome - l'élément avant coureur, si vous préférez - des thèses racistes qui, elles, sont beaucoup plus corrosives.

      Je note à cet égard qu'empruntant au Dr Mengele, vous affirmez utiliser la médecine génétique comme marqueur racial et vous détournez les stats produits par une association qui s'occupe du dépistage d'une maladie génétique pour les mettre au service de votre thèse, qui, elle, est bien plus proche du racisme que du racialisme.

      C'est également sans surprise que je vois sous ce fil de dial Didier Goux reprendre une antienne désormais connue.

      Ne vous faites pas passer pour une victime qui veut défendre son droit à la différence dans une société cosmopolite, ce n'est pas ça du tout votre message.

      Votre message ne m'est pas destiné, en réalité. Il est destiné aux gens de votre camp: ceux qui ont engueulé Nadine pour ce qu'elle a dit. Il y a, au sein de votre propre camp, une controverse à ce sujet. Ne vous défaussez pas sur moi de vos propres opinons et conflits.

      Après tout, c'est à vous de voir si vous franchissez la ligne rouge qui sépare le racialisme bon enfant, mais un peu ignare et vieux jeu, du racisme plus dur et plus sectaire qui, lorsqu'il tombe le masque, désigne l'immigré comme l'ennemi absolu.

      Et, je me permets un dernier conseil: si vous hésitez, faites comme Didier. Ne dites les choses qu'à moitié, mais la moitié qui compte.

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    9. "La victoire dont je parle est culturelle".
      Mais bien sur, prenez moi pour un imbécile. Vous avez vu les photos de classe de vos gosses, et ce qui vous a sauté aux yeux, c'est bien entendu la dimension culturelle...
      En réalité, vous avez constaté la couleur des élèves et décidé ensuite d'y plaquer une construction intellectuelle qui puisse vous satisfaire ou vous rassurer.


      Vous expliquez enfin, à partir de votre constat ethnique, que le métissage est la marque d'une victoire. En sport, en science, en industrie, on déclare qu'il y a victoire lorsqu'une équipe, un modèle, une hypothèse, une réalisation s'est montrée supérieure à celle qui lui était opposée.
      En gros vous nous dites que vous croyez à la supériorité d'un modèle racial sur un autre, et comme vous vous êtes fait coincer, vous réagissez comme un gosse de huit ans, genre: "non, c'est même pas vrai, c'est toi le nazi honteux"...

      Vous inquiétez pas, je ne le dirais à personne.

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    10. « Vous inquiétez pas, je ne le dirais à personne. »

      Trop tard, je l'ai lu !

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    11. Tschok, mais qu'est-ce que vous êtes patelin... Je n'écris rien d'autre dans mon billet. On n'a pas le choix, il faut s'occuper de ces enfants le mieux possible. Et, oui, je pense qu'on peut le faire, mais pour réussir il faut travailler avec des personnes conscientes de l'enjeu. Et tenir bon sur la laïcité. Ce n'est pas la panacée mais c'est un peu comme la démocratie, c'est ce qu'on a trouvé de moins mauvais.



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    12. "Je note à cet égard qu'empruntant au Dr Mengele, vous affirmez utiliser la médecine génétique comme marqueur racial et vous détournez les stats produits par une association qui s'occupe du dépistage d'une maladie génétique pour les mettre au service de votre thèse, qui, elle, est bien plus proche du racisme que du racialisme." (Tschok)

      Vous détournez les stats ?
      Mais Anton ne détourne rien du tout ! Ces stats sont souvent servies telles quelles pour arguer que la population immigrée augmente, c'est vrai, mais et alors ? Il faut cependant les relativiser. Quand on demande ce test à la naissance, on ne fait pas la différence entre un enfant issu d'un breton et d'une algérienne dont les grands parents sont nés en France (c'est juste un exemple) et le bébé d'un couple d'immigrés maliens arrivés en France la semaine dernière.
      Et Anton a encore raison quand il demande pourquoi c'est mal de parler de race si c'est pour exalter le métissage... sans compter que l'on ne voit pas très bien d'où ils viennent, ces métis, ils sont métis de quoi ? ça me semble idiot d'en discuter. Je suppose, Tschok que vous avez fait du cinéma comme tout le monde. Allez donc faire un petit tour sur le site BookMe.fr, là où on peut consulter les castings. On y demande un enfant de type africain, trois femmes de type asiatique, un homme de type européen nordique obèse, etc... et postulez pour un rôle de femme mélanésienne de vingt ans, tiens, sur le mode "détruisons les stéréotypes". On ira vous voir à l'HP. après.

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    13. (lire "sauf pour exalter", pardon)

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    14. @ Suzanne,

      Pour dire que la population immigrée augmente, vous n'avez pas besoin des stats de médecine génétique, il vous suffit de prendre celles de l'INSEE.

      Donc, première question: pourquoi Anton se complique la vie?

      La médecine génétique est conçues pour dépister des maladies héréditaires (qui peuvent se transmettre par lien de parenté, donc au-delà de ce qu'il appelle la "race"). Anton veut dépister des races, en utilisant des maladies comme marqueur raciaux. C'est différent.

      Anton ne fait pas que se demander "pourquoi c'est mal de parler race si c'est pour exalter le métissage".

      D'abord, parler race n'est pas caca, je vous le répète. Le racialisme ne consiste qu'à dire que l'humanité est découpée en compartiments appelés "races". En soit, c'est juste ringard, pas plus que ça.

      Mais son message est plus complexe que cela. Relisez son tout premier commentaire.

      Il dit en gros deux choses:

      - le peuple français va changer et devenir "afro-oriental et musulman", ce qui à ses yeux est une catastrophe équivalente à une apocalypse.

      - Cette catastrophe est due à quoi? Elle est due au refus "de se salir les mains"

      Ah. Mais à quoi faire???

      On ne sait pas, mais on sait que pour empêcher cette évolution du peuple français, il va falloir se salir les mains, puisqu'il le dit lui même, donc que cela ne sera pas propre. Or l'évolution dont il parle est bien raciale au sens plein du terme (raciste et non racialiste): non seulement il vise le critère biologique, mais il y rajoute ce qu'on y met habituellement, à savoir des composantes culturelles comme la religion.

      Vous tenez deux discours très différents vous et lui. Vous êtes encore dans le racialisme (vous vous expliquez la diversité humaine par la race: bon ok, c'est obsolète mais sans conséquence). Lui nous dit que nous devrions accepter de nous salir les mains pour préserver notre pureté raciale, sinon nous disparaitrons (en tant que quoi, puisque nous sommes mortels? Ben en tant que peuple).

      Ca c'est un authentique discours raciste. Raciste soft, cela dit. Enfin, pour l'instant.

      On n'a pas encore vraiment abordé le sujet "se salir les mains". Qu'est-ce-que ça veut dire, à votre avis? Mais peut-être faudrait-il lui poser la question, non?

      PS: je laisse à votre libre disposition le mot "race" sans vous le reprocher, laissez-moi donc celle du mot "métissage" ce serait gentil. Nous sommes bien d'accord que l'un va avec l'autre, mais je fais avec le vocabulaire qui existe. Au demeurant il veut juste dire "mélange" ou quelque chose dans ce goût-là. Rien de sale en tout cas. Enfin, ça dépend pour quoi; Il fait visiblement sortir Anton de ses gonds


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    15. Tschok: "vous expliquez la diversité humaine par la race" Mais non voyons. Ce serait stupide de penser que des jeunes noirs vivant à Chicago ont plus de points communs avec de jeunes noirs vivant dans la brousse au Niger plutôt qu'avec de jeunes blancs de leur quartier. C'est vraiment naze, ce type de discussion.
      Je suis d'accord avec Anton, Koltchak ou d'autres sur certains constats ou analyses, mais pas sur les solutions martiales... Z'êtes pas capable de voir ça tout seul ?

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    16. Quand les amérindiens ont vu débarquer les européens, nombre d'entre eux ont compris qu'en laissant ces peuples s'installer massivement sur leurs terres, celles-ci deviendraient européennes et chrétiennes. Ils vivent aujourd'hui dans des réserves.

      Lorsque les indiens voulurent résister au poids de l'histoire qui s'abattait sur eux, le gars tschokahontas décida qu'ils étaient des racistes et des nazis, et quels que soient les arguments qu'on lui opposa, il continua de réciter inlassablement son petit mantra, bien calé dans les vents dominants, ignorant ses propres incohérences et la profonde trahison de son peuple.

      Une telle récurrence, une telle persévérance à vouloir tout ramener à la question de la race, tout en rejetant la responsabilité sur ces contradicteurs, me semble relever de la pure propagande, planquée derrière un masque et une pleurniche pseudo humaniste. A ce niveau, le discours antiraciste perd toute sincérité, quand il ne touche pas à la malhonnêteté intellectuelle et à une forme de schizophrénie.

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  5. Ce billet n'est pas "bébête", il est un magnifique exemple de ce que les militaires appellent la "capitulation en rase campagne". Il faut faire avec, dites-vous ? Mais non, pas forcément ! Est-ce que les Espagnols, envahis par les musulmans, ont dit "il faut faire avec", eux qui ont mis sept siècles à s'en débarrasser totalement ? Est-ce que, dans les années 20, 30, 40 du siècle passé, les Africains se sont résignés à ce que leur continent ne soit plus "noir", sous prétexte que les blancs s'y étaient installés sans leur demander leur avis ? Les Chinois envahis par les Japonais ont-ils décidé de "faire avec" ?

    Rien n'est jamais définitif, dans l'histoire. Et il se peut fort bien que ces populations temporaires repassent la Méditerranée un de ces jours. Il faudra, certes, attendre que les deux ou trois générations démentes qui ont encouragé cette catastrophe, et l'encouragent encore, disparaissent de la surface du globe.

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    1. Putain de bordel. Suzanne avait fait ce billet en croyant que vous étiez en vacances. Respectez ses dernières volontés !

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    2. "Il faudra, certes, attendre que les deux ou trois générations démentes qui ont encouragé cette catastrophe, et l'encouragent encore, disparaissent de la surface du globe."

      Didier, nous n'en verrons pas les effets, alors. Vous comptez sur le pourrissement et la réaction inéluctable, mais dans longtemps. Vous êtes bien plus fataliste que moi, qui voudrais qu'on réagisse maintenant un peu plus vigoureusement.

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    1. Djaizie... (font aucun effort pour s'intégrer et respecter les coutumes du pays, ces gens-là!...)

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.