lundi 3 novembre 2014
Les gens causent au bistro
C'est pas pour dire, mais il n'y a pas qu'au Kremlin que les bistros sont ouverts et pleins de gens qui causent.
Ce matin, au bistro-épicerie du village, à propos des violences dans les manifestations à Rennes et Nantes:
- T'as vu la manif à la télé ? Ah oui y cassent tout, c'est pas des vrais manifestants comme avant, moi je dis,c'est plus que des casseurs, y cherchent qu'à se battre.
- Moi, je s'rais à la place des flics...
- Les flics, ils ont des ordres. Ils doivent laisser faire.
- Et pourquoi qu'y z'ont tout cassé cette fois ?
- Oh, leur équipe elle a du perdre, mais quand ça gagne, ça casse tout aussi.
- C'était quel match ?
- Chais pas. 'toute façon, le foot, maintenant...
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Vive les bistros !
RépondreSupprimersurtout les bistros bretons !
SupprimerVous fréquentez les bistrots !
RépondreSupprimerAl West, le côté épicerie est à droite, et à gauche, c'est le côté bistro. Alors, quand on vient à l'épicerie, on entend ce qui se passe au bistro.
RépondreSupprimerJe n'y ai jamais vu de femme au zinc, et je ne crois pas y avoir vu de femme toute seule, d'ailleurs. J'y bois parfois un demi bien frais, assise en terrasse, les soirs d'été. Il y a toujours la même collection d'artisans qui s'enfilent un coup pendant que le moteur tourne dehors, le pochard magnifique qui n'a pas dessoulé depuis quarante ans, le tout-venant, et parfois quelques randonneurs avec des chaussures de montagne et des fringues Décathlon toutes pareilles. Et trois chiens, un grand, un moyen, un petit, qui habitent je ne sais où et qui semblent inséparables.
Merci, Suzanne. Votre description est superbe ; quant à l'épicerie-bistrot, je suis bien sot de n'y avoir pas pensé, je crois bien en avoir fréquenté (pour les tête de nègre, à une obscure époque pas loin des heures les plus sombres de notre histoire.)
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