On a demandé à la mère de la petite fille morte pourquoi elle l'avait emmenée à Berck. Elle a répondu que la mort était quelque chose de laid, et qu'elle avait choisi Berck, ville qu'elle ne connaissait pas, où elle n'était jamais allée, car elle avait un nom qui inspirait le dégoût.
Les habitants de Berck ne sont pas rancuniers, ils ont organisé une marche blanche. Etranges cérémonies que ces marches blanches qui ont pris le relais des veillées de prière d'autrefois, mais n'ont lieu que pour les innocents, les saints innocents ai-je failli écrire, alors qu'on ne prie pas, qu'on ne recommande aucune âme à Dieu, qu'il n'y a pas de présence religieuse.
Dans le Jura, il y a un village qui s'appelle Pleure.
Oui, Beurck en effet.
RépondreSupprimerQue ne l'a-t-elle emmenée à Plaisir ... mais que passe-t-il dans la tête de ces mères qui croient détenir le droit de vie et de mort sur leurs enfants ?
Je n'ai pas compris pourquoi celle-la a occupé si longtemps les chaînes d'information. De pauvres femmes dérangées, comme il y en a toujours eu, qui ne méritent pas ce genre d'attentions.
SupprimerEt toujours cette sinistre crétinerie du lâcher de ballons, histoire sans doute de polluer un peu plus les océans et de tuer au passage quelques bestioles marines trop connes pour distinguer une sardine d'un ballon de baudruche dégonflé. Et cela, naturellement, au nom de notre droit sacré à faire mumuse ou, comme en l'occurrence, à verser notre petite larme en commun au cours de cérémonies puériles.
RépondreSupprimerChieuvrou, on ne peut plus y échapper, c'est devenu une tradition qu'on a vu naître ces dernières années. Les ballons blancs sont devenus le symbole de l'âme pure qui monte au ciel. Je vous trouve bien sévère de parler de cérémonies puériles.
RépondreSupprimerEt si les ballons étaient fait d'amidon de maïs avec une petite ficelle en raphia, trouveraient-ils un peu grâce à vos yeux, hmmm ?