lundi 15 juin 2009

Travailler pour remettre le Parti en marche



Tout le monde est d’accord : il faut remettre la machine en marche. (Nicolas)
Je dois être malade : je suis d'accord sur tout ! (Didier Goux)

23 commentaires:

  1. Impossible, vous êtes bien trop réac pour lui.

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  2. Belle iconographie. On voit bien que qu'au parti c'est bien Martine qui porte la culotte !

    (à moins qu'une fois de plus Cohn bendit soit dans le coup ?)

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  3. C'est que, comparé à ces abrutis de Verts et à ces petits connards totalitaires de l'extrême-gauche, le parti socialiste me semble aimable. Et que, s'il venait à disparaître, Dieu sait où soufflerait le vent.

    En un mot, nous avons besoin du PS pour que les électeurs puissent, votant pour lui, se croire de gauche.

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  4. Vous finirez par me convaincre de voter Mélenchon.

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  5. C'est un peu inquiétant pour le PS: au moment où les rats quittent le navire, voilà qu'on le considère avec la tendresse ou la mansuétude qu'on offre aux espèces en voie de disparition.

    Quand le PCF a mis en location le siège historique du Parti, il y avait des vieux qui pleuraient dans la rue.

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  6. Ne nous inquiétons pas ! Le PS était donné mort en 1994, en 2002, ... De même que le RPR/UMP était donné mort en 1999, en 2004, ...

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  7. Bon, Nicolas : Didier et moi allons soutenir votre moral pour que vous souteniez le PS.

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  8. Mon moral va toujours bien. Mais je suis inquiet pour celui de mes potes du PS...

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  9. Nicolas: on les comprend. Ils ne sont plus au Parti Socialiste, ils sont aux Socialistes Partis.

    Cependant...
    Qui sait si les socialistes, ex-socialistes invités et présents au gouvernement ne vont pas faire un coup d'Etat quand ils seront assez nombreux ?

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  10. Un truc qui me ferait marrer (enfin, façon de parler) c'est qu'un gros modèle du ps, je ne vois pas qui, mais on pourrait trouver, passe chez les verts.

    Ca ne serait pas plus improbable que ceux qui se ministrisent à l'UMP, et ça pourrait faire un joli tremplin, ...

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  11. Remettre le parti en marche, cela veut dire redistribuer encore les postes de direction ou multiplier les conventions thématiques et autres assises, ou bien demander aux militants d'aller à la rencontre directe des gens comme cela se faisait encore durant les années 70 ? Oui, mais pour cela il faudrait une ligne claire à défendre et avoir un argumentaire solide qui permette de combattre les coachingues des militants de l'UMP qui eux ont des réponses toutes prêtes quand on les interroge. Avant de réinvestir les marchés et les cages d'escalier, il faudrait que les socialistes ne pensent plus à se positionner en tant que "je suis socialiste, mais en fait je suis pour le libéralisme à outrance et je suis partisan de DSK", "je suis socialiste, mais en fait je suis contre l'immigration et je suis partisan de Valls", "je suis socialiste, mais je suis contre le piratage et je soutiens Lang", "je suis socialiste, mais je trouve qu'il y a trop de profs qui ne font rien et je soutiens Allègre", "Je suis socialiste, mais je veuxx sauver la Planète et je vais voter pour Yann Artus Bertrand", "Je suis socialiste, mais je n'aimerais pas que cela se sache trop alors je vote Bayrou", "Je suis socialiste, mais comme j'ai voté non, je ne veux plus rien avoir à faire avec des gens qui ont voté oui même s'ils avaient des raisons, alors je vais voter Besancenot". Il faut d'abord être socialiste, sans toutes ces restrictions mentales ineptes. Rappelons-nous Jaurès qui appelait à l'union des différents mouvements socialistes désunis du fait des contradictions. La SFIO est née il y a un siècle de courants socialistes que tout semblait opposer. Il faut d'abord s'entendre sur un programme (et surtout une méthode) de gouvernement plutôt que sur une stratégie de conquête qui tient d'abord du marquetingue électoraliste de toute manière totalement cramé avant d'être dit.

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  12. Ca c'est du commentaire ou j'y connais rien !

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  13. Nicolas : je confirme : tu n'y connais rien.

    Dominique : non. Il ne s'agit pas d'être socialiste pour être socialiste. Il s'agit de se forger une idée de la société qu'on espère et que peut être la démocratie pourrait permettre d'approcher.
    Le PS, rien à branler. S'il avait évité les pièges de la finance et de la spéculation, si il avait su mettre en avant les idées "de gauche", le peuple d'abord, les stars après, sortir les gens vraiment dans la merde avant de jouer la carte des peoples populaires, la droite serait peut-être quand même au pouvoir, mais on saurait, nous, derrière qui se rassembler. Il n'y aucun parti de gauche crédible.

    Et ça donnera quoi ?

    Ben je ne sais pas, moi, je suis trop con .

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  14. Dominique: ça, c'est du commentaire (bis)

    Franssoit: allons, allons, il faut de tout pour faire la Gauche (smiley)

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  15. Suzanne, je n'ai rien à redire au commentaire de Franssoit (mis à part le fait qu'il déclare que "le PS rien à branler"). Il faut se poser la question des buts et c'est celle de l'humain avant tout, avant celle des moyens pour parvenir à ses fins. C'est exactement la même question centrale que posait Jaurès. Que voulons-nous pour la gauche afin qu'elle ne soit pas un ramassis informe de mécontentements, de frustrations ou de désirs de carrière ou de luttes de chapelles ? Si le mot de "socialiste" défrise Valls, c'est peut-être parce qu'il s'imagine qu'il y aurait un électorat de gauche par nature que l'on pourrait faire voter ailleurs sous un autre nom comme dans les belles opérations commerciales qui font dans le re-brandingue. Mais le socialisme, c'est aussi une histoire partagée, et il faut repartir de ce nom fort noble - et avec ses pages d'indignité - afin de savoir ce qu'il peut signifier aujourd'hui (dans tous les autres cas, cela veut dire désigner un candidat de la couleur adverse à celle du pouvoir). L'abandon du nom serait une marque d'assujettissement aux forces de l'obscurité et Franssoit me paraît prêt à succomber à leurs provocations quand il accuse la gauche de ne pas avoir tenu ses promesses et d'avoir cédé à la finance (c'est vrai en partie, mais comme c'est très vague on ne sait pas de quoi il parle, et puis il y a des relents un peu FN dans ce type d'énoncé, mais je n'en dis pas plus, tout comme lui ne précise pas plus ses accusations)...

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  16. Dominique :

    Je parle par exemple de la privatisation de France Telecom, de la déclaration de Jospin (que par ailleurs j'admire) sur "l'état ne peut pas tout", pas sur le fond, évident, mais sur le fait de le dire. Proférer ainsi une évidence, ce n'est plus de l'information, c'est de la déclaration d'allégeance. De DSK au FMI, aussi.

    Quant au FN et ses relents, je vous les laisse, je n'en ai pas l'usage.

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  17. Franssoit : Je parle par exemple de la privatisation de France Telecom

    Je ne vois pas le lien entre ça et les mauvaises conditions de vie ou de travail de la plupart des Français. En revanche, on aurait pu s'interroger sur les conditions de travail et de statut à FT qui ont commencé à se dégrader au moment de la création d'une personnalité morale de FT en 90, soit avant Jospin. Cela ne répond pas aux préoccupations de la majorité des Français, même si les employés de FT ont eux subi un changement manifeste de leur statut et des pressions internes pour ne plus être fonctionnaires.

    Cette ouverture au capital privé a permis d'acheter partiellement d'autres entreprises qui avaient été totalement privatisées en Europe bien avant et de survivre face aux entreprises étrangères qui auraient investi sans cela !

    Il vaudrait mieux que FT soit encore une direction de l'Etat (au moins pour la garantie des conditions de travail), mais ce n'est absolument pas possible du fait des normes européennes, et le seul combat qui vaille dans l'état actuel est celui pour le respect des contrats de travail tel qu'il existe en France (ce qui n'est pas gagné, vu les plateformes offshores).

    J'attendrais quelque chose d'un peu plus pertinent et percutant au sujet des renoncements de la gauche, par exemple le calcul du financement des retraites ou des remboursements de maladie ou du minimum vital. Mais FT, c'est vraiment un sujet annexe, sauf pour ceux qui en sont encore employés.

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  18. Dominique : ta question portait sur la finance et la spéculation.

    La privatisation d'un service public n'est pas marginale, il s'agit d'un des plus gros employeurs français. Et je peux te garantir que vu de l'intérieur ça a été ressenti comme une trahison. Mais ce n'était bien sur qu'un exemple.

    Ton paragraphe sur les normes européennes mériterait des développements, ça ressemble à une mauvaise excuse toute faite.

    Celui sur les rachats d'entreprises à l'étranger (qui a une époque a bien failli couler FT) aussi. Une entreprise de service public ne devrait pas avoir à être plus performante que les concurrents, mais offrir un meileur service.

    Un autre exemple, mais plus complexe serait les 35 heures, accompagnées de concessions sur les salaires. 35 heures pour la même charge de travail, ça n'est pas franchement une avancée.

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  19. Dominique: c'est Jaurès qui fait défaut, alors.
    Il est peut-être trop tôt pour dire la messe et l'absoute sur le PS, mais la fidélité des militants se fragilise. Et les électeurs zappent.

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Modération parfois, hélas, mais toujours provisoire, ouf.